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la politique reprend ses droits

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    Une manifestante égyptienne place Tahrir, le  4 février 2011.
    Une manifestante égyptienne place Tahrir, le 4 février 2011.
    AFP/PATRICK BAZ
    Par RFI

    Toute la journée, ce vendredi 4 février 2011, des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues du pays pour réclamer une nouvelle fois le départ du président Moubarak et la formation d’un gouvernement de transition. Contrairement à ce qui s’était passé mercredi et jeudi, les manifestations se sont déroulées dans le calme même si dans la soirée il y a eu des échanges de tirs sur la place Tahrir selon l’AFP. Parmi les manifestants, des responsables politiques comme le secrétaire général Amr Moussa. Et dans les coulisses, l'organisation politique de la transition se discute.

    Avec nos correspondants et envoyés spéciaux,

    Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, le 24 septembre 2010, à New York.
    REUTERS/Chip East
    Le secrétaire général de la Ligue arabe qui rejoint une manifestation hostile à un des régimes dont son organisation dépend, c’est du jamais vu ! Mais Amr Moussa est un personnage charismatique de la scène politique égyptienne et sa popularité reste forte. Il s’est dit prêt à être un acteur dans la transition de pouvoir mais a estimé qu’il fallait rétablir le calme pour passer à l’étape suivante.

    C’est un point de vue que partagent la plupart des partis d’opposition laïcs qui pensent que pour récolter maintenant les fruits de la fronde, il faut négocier avec le gouvernement un changement de constitution avant d’aborder les présidentielles. La constitution actuelle rend quasiment impossible la participation de candidats indépendants à la course au poste suprême. Elle exige l’aval d’un grand nombre d’élus au Parlement, au

    Notre dossier spécial
    Sénat et dans les conseils régionaux, des assemblées où le parti du président Moubarak règne en maître.

    Les partisans de la négociation veulent aussi des garanties de transparence des élections comme une supervision des magistrats et de l’ONU. Reste à convaincre les manifestants de quitter la rue ce que pour l’instant ils refusent, tout comme le président Moubarak de se désister.

    Pour les Frères musulmans, le départ de Hosni Moubarak est un préalable

    Depuis une semaine, sur la place Tahrir, le carré des Frères musulmans augmente de surface au fil des jours et des manifestations. Des manifestants qui prient en dehors des heures de prières, tandis que les autres participants restent debout ou assis. A Alexandrie, fief de la confrérie, les Frères musulmans étaient prédominants dans la manifestation qui s’est déroulée autour de la mosquée Qaëd Ibrahim.

    Même s’ils s’en défendent les Frères musulmans ont pris le train de la contestation en marche. Désormais ils sont de plus en plus présents : une présence qui a forcé le gouvernement à les inclure dans les éventuelles négociations, même si la confrérie reste officiellement interdite. Les Frères musulmans ont le sentiment que la révolution peut aboutir et qu’ils seront alors les mieux placés. La confrérie est donc intraitable : elle ne négociera que quand le président Moubarak sera parti.

    Une position que partagent une partie des jeunes mobilisés sur le réseau social Facebook ainsi que l’opposant Mohammed el-Baradei.