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la santé publique

  • Nouvelle tension dans la santé publique

     

    Grève de trois jours à partir d’aujourd’hui

    Par : Malika Ben

    La Fédération nationale du secteur de la santé publique accuse la tutelle de ne pas assumer ses responsabilités.

    Les hôpitaux et autres structures relevant du ministère de la Santé seront une fois de plus perturbés, au grand dam des malades qui ne peuvent se permettre des prestations payantes. Le département de Ziari, qui a réussi récemment à faire baisser la fièvre des paramédicaux pour quelques semaines, n’a pu faire de même avec la Fédération nationale du secteur de la santé publique affiliée au Snapap.
    Le syndicat revient à la charge par trois jours de grève nationale, à compter d’aujourd’hui.
    Une nouvelle action que le premier responsable de la fédération justifie par “la non-prise en charge effective de notre plate-forme de revendications par la tutelle qui s’est contentée de promesses sans lendemain”.
    Il est également reproché aux responsables du ministère de la Santé “leur lenteur dans l’ouverture d’un dialogue sérieux” en vue de débattre des doléances des personnels de la santé publique.
    La rencontre bilatérale, qui a eu lieu le 19 décembre 2012 au siège de la tutelle, n’a finalement pas mis fin au bras de fer entre les deux parties. La fédération “a lancé des actions de protestation, grèves et  rassemblements, qui se sont soldées par une rencontre au siège du ministère, mais il semble que la tutelle ne veut pas assumer ses responsabilités”, note le communiqué. Et d’ajouter que vu la situation, le syndicat s’est concerté avec la base avant de tenir son conseil national qui a approuvé l’option d’un nouveau débrayage les 28, 29 et 30 janvier. Il faut préciser, à ce propos, que la Fédération nationale du secteur de la santé publique compte principalement des corps communs et des paramédicaux qui ont réussi lors de leur dernière grève à paralyser 75% des hôpitaux et structures de santé du territoire national.
    La plate-forme de revendications pour laquelle se bat la fédération ne diffère pas de celle des autres syndicats.
    Il s’agit principalement de l’ouverture d’un dialogue sérieux qui aboutirait à la satisfaction des doléances, révision des statuts particuliers des corps communs, des ouvriers professionnels et des chauffeurs, l’intégration des contractuels et des employés du filet social, augmentation et généralisation de la prime de contagion et révision à la hausse à 100% des primes et indemnités des corps communs et ouvriers professionnels avec effet rétroactif à partir de janvier 2008.
    Le syndicat réclame aussi la promulgation du statut particulier des infirmiers brevetés et des infirmiers chargés des enfants, la révision du statut particulier des assistants anesthésistes, l’abrogation de l’article 87 bis et l’amélioration des conditions de travail.

     


    M B

  • Les praticiens de la santé publique menacent

    ILS TIENNENT UN CONSEIL NATIONAL DÉCISIF

    Les praticiens de la santé publique n’excluent pas de renouer avec la contestation. Réunis autour du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), ils tiennent un conseil national décisif. Aucune de leurs revendications n’a été satisfaite. Le secteur de la santé risque de renouer rapidement avec la contestation.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - C’est un bilan des plus mitigés que présentera aujourd’hui le président du SNPSP à ses adhérents. Le Dr Merabet fera, en effet, le point sur l’état d’avancement des négociations autour de revendications récurrentes. Force est de constater que les promesses de la tutelle en la matière n’ont pas été honorées. Pire encore, le président du SNPSP estime qu’au regard des réponses données par la tutelle, le syndicat est en droit de se demander vers qui il doit se tourner pour faire aboutir sa plateforme de revendications. La tutelle, explique le numéro un du SNPSP, se contente désormais d’une réponse standard qui consiste à dire que le dossier avait été traité à son niveau et envoyé vers la Direction générale de la Fonction publique, qui, à son tour, affirme attendre des instructions. Le blocage concerne la question centrale de l’amendement su statut particulier qui, depuis sa promulgation, fait l’objet de critiques et a été à l’origine du débrayage de mai dernier. A l’époque, le ministère de la Santé s’était engagé à y répondre favorablement en fixant comme date-butoir la rentrée sociale. Le délai a été largement dépassé. Résultats de cette situation, des centaines de praticiens se retrouvent contraints de ne pas progresser dans leur carrière. En effet, le ministère de la Santé n’a, d’un côté, pas mis en place les modalités du concours pour le passage d’un grade à un autre, et pas permis, non plus, l’application de mesures transitoires qui permettent cette progression conformément aux articles 19 et 25 du statut en cours d’application. Une situation que dénonce le Dr Merabet, ajoutant que le régime indemnitaire continue de soulever l’ire des praticiens. Le ministère de la Santé s’était engagé sur l’application de taux pour la prime de garde et de contagion mais jusqu’à aujourd’hui, le dossier n’est pas ouvert et la réponse de la tutelle est identique à celle donnée au sujet du statut. Le SNPSP dénonce également les mauvaises conditions dans lesquelles sont contraints d’exercer les praticiens du secteur public. La pénurie récurrente de médicaments, de vaccins, de soluté et de réactifs a déjà exposé des médecins exerçant au niveau des pavillons des urgences à des agressions. Une situation inadmissible pour le Dr Merabet qui dénonce cette dégradation des conditions de travail. C’est cet état des lieux qu’il présentera aux membres du conseil national qui auront à discuter de la réponse adéquate à opposer à une tutelle qui persiste à ne pas prendre en charge leurs revendications. Leur décision est attendue à la fin du week-end.
    N. I.