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médicament

  • Le marché algérien du médicament est sous le contrôle d’une dizaine de distributeurs (Snapo)

     

    Lounes Ait Mohamed, Maghreb Emergent,

    La pénurie de médicaments en Algérie est due à une situation de monopole imposée par un nombre réduit d’importateurs et de distributeurs, indique le président du syndicat nationale des pharmaciens d’officines (Snapo). Pour lui, il est impératif d’installer l’Agence nationale de produits pharmaceutique.

    Les pénuries de médicaments persistent. Pas moins d’une centaine de marques de médicaments importés ou fabriqués localement sont concernés par la pénurie, a déclaré ce mercredi, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines, Messaoud Belambri. Le manque concerne toutes «les gammes de produits », dit-il, en citant les anti-inflammatoires, les antispasmodiques et les anti-bioéthiques injectables. « Il est absolument urgent d’en finir avec les situations de dominance et d’exclusivité qui entrainent des rétentions de stocks », a clamé le Dr Belambri qui s’exprimait ce matin sur les ondes de la radio chaine III. Selon lui, il existe théoriquement en Algérie 500 grossistes mais seul 200 exercent réellement dont une dizaine en situation de dominance. « Une dizaine de distributeurs détiennent 80 % du marché. Deux ou trois dominent réellement le marché», a déclaré le président du Snapo sans les nommer. A titre d’exemple, cite la livraison « de toute une production à un seul opérateur et des lots de médicament importés attribué à un seul distributeur ». Ces pratiques, a-t-il rappelé, sont illégales puisque les lois algériennes interdisent la détention par un seul opérateur, tout secteur confondu, de plus de 30 % de parts de marché. Ces pratiques dénoncées, à maintes reprises, par l‘ex-ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas, sans toutefois oser prendre le taureau par les cornes, sont désormais sur la table de son successeur, Abdelaziz Ziari. Le président du Snapo a indiqué avoir senti une « réelle volonté » de la part du nouveau ministre de s’attaquer à ce vieux problème de pénuries de médicament.

    Le nombre d’officine a doublé en 4 années

    Pour endiguer ces « situation de dominance », Belambri a insisté sur l’urgence d’installer l’Agence nationale des produits pharmaceutiques ( Anpp), appelé communément agence du médicament, dont le décret avait été promulgué depuis 2008. Cet organisme devrait assumer toutes les taches en matière de suivi et de régulation et l’attribution des autorisations d’importation de médicaments. Il a suggéré par ailleurs de corriger certains textes de lois à l’exemple du code des marchés public et au mode de paiement par lettre de crédit pour les opérations d’importation. Le président du Snapo a dénoncé, sur un autre plan, « le détournement » de l’arrêté de 1997, fixant les modalités d’ouvertures d’officine, par les DCP (directeur de la santé et de la population) au niveau des wilayas. Il a indiqué à ce sujet que les DCP ont autorisé l’ouverture de nouvelles pharmacies dans des régions déjà suffisamment pourvues. Résultat, le nombre d’officine a doublé en passant de 4000 à 8500 officines aujourd’hui.

  • Mais "ou" sont ces medicaments!!!!!

     

    Hausse de près de 40 des importations de produits pharmaceutiques

     

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    Les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques  ont atteint 984,85 millions de dollars (usd) durant les cinq premiers mois de  2012 contre 704,72 millions usd à la même période en 2011, en hausse de 39,75%,  a appris dimanche l'APS auprès des Douanes algériennes. 

     

    Les quantités de médicaments importées par l'Algérie ont aussi augmenté  de 48,13%, passant de 8.867 tonnes durant les cinq premiers mois de 2011 à 13.136  tonnes à la même période en 2012, précise le Centre national de l'informatique  et des statistiques (Cnis) des Douanes.       

    La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec  938,33 millions usd, contre 673,727 millions usd durant la période de référence,  enregistrant une hausse de 39,27%, selon le Cnis.       

    Les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 34,259  millions usd, contre 21,03 millions usd, en hausse de 62,94%, relève le centre.        

    Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l'Algérie de  l'étranger se sont établis à 18,9 millions usd durant les cinq premiers mois  de 2012 contre 50,839 millions à la même période en 2011, enregistrant une baisse  de 62,64%, ajoute la même source.       

    Les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques ont entamé  une sensible progression dès 2011 avec une hausse de 16,86% pour atteindre  1,95 milliard usd.

     

    APS
  • vous ête tous corrumpus jusqu'a la lie brancardier!

     

    Ould-Abbès accuse des importateurs de corruption

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, a accusé jeudi certains importateurs de médicaments de corruption.

    Intervenant lors d'une séance plénière à l'APN, le ministre a indiqué que “des importateurs ont spéculé sur les prix de certains médicaments et dilapidé l'argent du peuple à travers des surfacturations estimées à 94 millions de dollars en 2011”.  
    Il appellera dès lors à lutter contre la corruption qui sévit dans le domaine de l'importation des médicaments “notamment le transfert illégal de devises et la dilapidation de l'argent du peuple auxquels se livrent certains importateurs”, a-t-il lancé en plénière. Dans ce cadre, le ministre a révélé que son département a constitué un dossier sur ces transferts illégaux qu'il a soumis aux ministères des Finances et du Commerce et aux Douanes.
    Sur cette question, le ministre a indiqué que “ces institutions sont appelées à coordonner avec le ministère de la Justice pour que des mesures soient prises concernant ce dossier”. Toutefois, dans ses accusations, le ministre de la Santé fait la part des choses. “Cette accusation vise certains importateurs en particulier”, dit-il, précisant que “la plupart des importateurs de médicaments respectent la loi et jouent pleinement leur rôle”. Interpellé, en outre, à propos de la pénurie de médicaments, Ould-Abbès a expliqué qu’“il n'y a pas de pénurie, mais bien un problème de distribution qui s'ajoute à la spéculation de certains distributeurs”. Sur cette question de pénuries médicamenteuses précisément, le membre du gouvernement a évoqué la tenue d’un Conseil interministériel sous la houlette du Premier ministre pour prendre des mesures d'urgence concernant la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH),  confrontée à des difficultés financières. “Ce Conseil interministériel a décidé d'accorder une ligne de crédits de 30 milliards de DA à la PCH, à travers la BNA et le CPA, pour lui permettre de s'acquitter de ses dettes”, a expliqué le membre du gouvernement.
    Dans la foulée, le ministre a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux a également modifié son statut pour être dotée de  plus de prérogatives. “En cas de rupture de médicaments au niveau des pharmacies privées, la PCH peut leur vendre les médicaments dont elles manquent”, a expliqué à ce propos le ministre. Intervenant en réponse à des préoccupations d’ordre local, le ministre de la Santé a annoncé un programme de réalisation de neuf polycliniques dans plusieurs communes de la wilaya de Skikda en vue d'améliorer la couverture sanitaire de proximité. Le ministre a parlé tout autant de la réalisation en cours d'un hôpital pour les grands brûlés d'une capacité de 120 lits dans la même wilaya.
    Un nouvel hôpital d'une capacité de 240 lits a été récemment livré à Skikda. “Celui-ci vient renforcer les hôpitaux de Skikda, Azzaba, Tamalous, El-Harrouch ainsi que l'hôpital universitaire psychiatrique d'El-Harrouch”, explique le ministre.  Questionné à propos des ressources humaines, le ministre a indiqué que les corps médical et paramédical de la wilaya ont été renforcés, durant les quatre dernières années, de 3 596 nouveaux praticiens, annonçant l'ouverture, durant 2012, de 530 nouveaux postes budgétaires dans ces mêmes corps.
    La wilaya de Skikda a bénéficié, dans le cadre du programme 2005-2009, d'une enveloppe financière de 335 millions de DA pour l'acquisition d'équipements médicaux et d'un montant de 400 millions de DA destiné à l'amélioration de la couverture sanitaire, et ce, dans le cadre du programme 2010-2014.