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ould abess

  • Le français Sanofi se défend contre les accusations qui pèsent sur sa filiale algérienne

    http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/le-francais-sanofi-se-defend-contre-les-accusations-qui-pesent-sur-sa-filiale-algerienne_21085.html

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  • vous ête tous corrumpus jusqu'a la lie brancardier!

     

    Ould-Abbès accuse des importateurs de corruption

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, a accusé jeudi certains importateurs de médicaments de corruption.

    Intervenant lors d'une séance plénière à l'APN, le ministre a indiqué que “des importateurs ont spéculé sur les prix de certains médicaments et dilapidé l'argent du peuple à travers des surfacturations estimées à 94 millions de dollars en 2011”.  
    Il appellera dès lors à lutter contre la corruption qui sévit dans le domaine de l'importation des médicaments “notamment le transfert illégal de devises et la dilapidation de l'argent du peuple auxquels se livrent certains importateurs”, a-t-il lancé en plénière. Dans ce cadre, le ministre a révélé que son département a constitué un dossier sur ces transferts illégaux qu'il a soumis aux ministères des Finances et du Commerce et aux Douanes.
    Sur cette question, le ministre a indiqué que “ces institutions sont appelées à coordonner avec le ministère de la Justice pour que des mesures soient prises concernant ce dossier”. Toutefois, dans ses accusations, le ministre de la Santé fait la part des choses. “Cette accusation vise certains importateurs en particulier”, dit-il, précisant que “la plupart des importateurs de médicaments respectent la loi et jouent pleinement leur rôle”. Interpellé, en outre, à propos de la pénurie de médicaments, Ould-Abbès a expliqué qu’“il n'y a pas de pénurie, mais bien un problème de distribution qui s'ajoute à la spéculation de certains distributeurs”. Sur cette question de pénuries médicamenteuses précisément, le membre du gouvernement a évoqué la tenue d’un Conseil interministériel sous la houlette du Premier ministre pour prendre des mesures d'urgence concernant la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH),  confrontée à des difficultés financières. “Ce Conseil interministériel a décidé d'accorder une ligne de crédits de 30 milliards de DA à la PCH, à travers la BNA et le CPA, pour lui permettre de s'acquitter de ses dettes”, a expliqué le membre du gouvernement.
    Dans la foulée, le ministre a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux a également modifié son statut pour être dotée de  plus de prérogatives. “En cas de rupture de médicaments au niveau des pharmacies privées, la PCH peut leur vendre les médicaments dont elles manquent”, a expliqué à ce propos le ministre. Intervenant en réponse à des préoccupations d’ordre local, le ministre de la Santé a annoncé un programme de réalisation de neuf polycliniques dans plusieurs communes de la wilaya de Skikda en vue d'améliorer la couverture sanitaire de proximité. Le ministre a parlé tout autant de la réalisation en cours d'un hôpital pour les grands brûlés d'une capacité de 120 lits dans la même wilaya.
    Un nouvel hôpital d'une capacité de 240 lits a été récemment livré à Skikda. “Celui-ci vient renforcer les hôpitaux de Skikda, Azzaba, Tamalous, El-Harrouch ainsi que l'hôpital universitaire psychiatrique d'El-Harrouch”, explique le ministre.  Questionné à propos des ressources humaines, le ministre a indiqué que les corps médical et paramédical de la wilaya ont été renforcés, durant les quatre dernières années, de 3 596 nouveaux praticiens, annonçant l'ouverture, durant 2012, de 530 nouveaux postes budgétaires dans ces mêmes corps.
    La wilaya de Skikda a bénéficié, dans le cadre du programme 2005-2009, d'une enveloppe financière de 335 millions de DA pour l'acquisition d'équipements médicaux et d'un montant de 400 millions de DA destiné à l'amélioration de la couverture sanitaire, et ce, dans le cadre du programme 2010-2014.

  • Nouveau service des urgences de l’hôpital Mustapha

     

     

    La fausse inauguration de Ould Abbès

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    Le nouveau pavillon des urgences de l’hôpital Mustapha à Alger, inauguré la semaine dernière en grande pompe par Djamel Ould Abbès et médiatisé par l’ENTV, est ouvert uniquement pour des cas de personnes dont l’état de santé est jugé réellement grave ou comateux.

    Les évacuations se font toujours vers l’ancien bloc qui a montré ses limites en termes de places et de moyens matériels et humains. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a fait un forcing pour rendre cette nouvelle structure opérationnelle malgré le manque flagrant des effectifs, en l’occurrence les paramédicaux. L’ancien bloc ne désemplit pas, surtout en ce mois de Ramadhan, de jour et de nuit. De nombreux cas de blessés, de personnes souffrant de problèmes digestifs et autres urgences médicales sont encore admis au niveau de ce bloc. Une virée dans cet établissement, hier, nous a permis de constater que le nouveau pavillon ne reçoit pas directement les évacués d’urgence.

    «Nos avons seulement quelques malades hospitalisés qui sont en soins intensifs, c’est-à-dire en réanimation», nous explique un agent de sécurité de ce bâtiment de trois étages surmonté d’une enseigne rouge «Pavillon des urgences», situé juste à l’entrée de l’hôpital. A notre arrivée au niveau de l’ancien bloc en préfabriqué, nous avons constaté qu’il était effectivement toujours ouvert pour accueillir des malades. La salle d’attente était bondée. «Le service accueille toujours les cas d’urgence et assure même l’hospitalisation. Les malades en réanimation sont admis dans le nouveau bloc après le déchoquage», nous explique un infirmier. Pour de plus amples informations, nous nous sommes rapprochés du directeur de l’établissement, M. Chaouch, qui affirme que le nouveau bloc ne reçoit que les cas gravement atteints. Il a tenu à expliquer que cette nouvelle structure «n’assure pas la consultation mais les urgences», comme cela a été dit également par Djamel Ould Abbès le jour de l’inauguration. «Les malades sont directement évacués vers l’ancien PU qui est désormais un centre de tri. On ne peut pas traiter de la même manière une rage de dents et un infarctus du myocarde», a-t-il souligné. Et de préciser que le service des urgences fait face à d’énormes problèmes de sécurité. Les malades sont souvent accompagnés par plusieurs membres de la famille qui sont très agressifs envers le personnel médical. Ce qui pose un sérieux problème dans la prise en charge du nombre important de malades reçus au PU.


    A notre question de savoir pourquoi le nouveau PU, ouvert normalement pour les urgences, ne reçoit pas directement les patients, M. Chaouch a estimé que la majorité des urgences prises en charge sont minimes. «Les comas diabétiques, les accidents vasculaires cérébraux ou les infarctus détectés en consultation dans l’ancien pavillon sont normalement évacués vers le nouveau pour des soins intensifs et une meilleure prise en charge est assurée», a-t-il ajouté.
    C’est donc devenu un centre de réanimation et non des urgences. Il a tenu à souligner que «le nouveau pavillon est doté de trois salles opérationnelles pour recevoir les polytraumatisés graves. Nous avons réceptionné 60 lits supplémentaires avec le même effectif affecté aux urgences. Le bloc opératoire est également prêt en attendant les affectations des nouvelles recrues paramédicales». Un bloc qui ne peut donc être opérationnel H24 que d’ici les mois prochains, une fois que les affectations d’un personnel spécialisé seront effectives.  

     

    Djamila Kourta