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pas catholique

  • alliance assurance ,pas du tout crédible ,poussée tres vite avec quel argent!! et maintenant operation action , louche ,pas catholique !! cour des compte c'est votre travail

     

    L’opération de souscription des actions d’Alliance-Assurances est un succès
    “Nous avons raison de faire confiance au marché”

    Par : Meziane Rabhi

    L’opération de souscription à l’appel public à l’épargne avec introduction de l’action à la cote officielle de la Bourse d’Alger, lancée par Alliance-Assurances, qui s’achève aujourd’hui, aura connu un retentissant succès.
    Lundi, la compagnie privée d’assurances avait placé 93% des actions mises en vente pour son introduction à la Bourse d’Alger. Plus de 1 660 000 actions ont été vendues sur 1,8 million d’actions émises. “Nous sommes à 85% sans les institutionnels”, a indiqué Mohamed Djellab, P-DG de la banque CPA qui pilote cette opération. “Nous avons de très fortes chances de dépasser les 100%”, a-t-il estimé lors d’une soirée organisée à Alger par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) pour inciter les chefs d’entreprise à souscrire aux actions d’Alliance-Assurances. “Nous avons raison de faire confiance au marché”, a souligné le P-DG d’Alliance-Assurances, Hassen Khelifati,  précisant que “l’opération a permis aussi  de casser certaines idées reçues”. Et pour cause, elle a été bouclée grâce notamment à une bonne réaction des petits porteurs qui ont débordé la part de 33,4% qui leur était réservée. Un bon signe pour la Bourse d’Alger. La naissance, certes modeste à cette échelle de capitalisation, d’un actionnariat populaire n’est pas une bonne nouvelle uniquement pour Alliance-Assurances qui pourra compter sur un volant d’actionnaires plus large et plus mobile. “Les particuliers nous ont donné une belle leçon”, a affirmé M. Hassen Khelifati.
    Durant cette soirée, seules 3 200 actions ont été souscrites par les patrons présents. Mais le P-DG d’Alliance-Assurances, Hassen Khelifati n’a pas caché son optimisme concernant l’opération. “Nous allons terminer dans les délais et peut-être dépasser les 100% du nombre d’actions à souscrire”, a-t-il dit.
    Pour sa part, le président du FCE, Réda Hamiani, a qualifié l’opération “d’événement historique”. C’est en effet la première fois qu’une société privée décide d’ouvrir son capital via la Bourse d’Alger.
    Le P-DG d’Alliance-Assurances a aussi apprécié le travail accompli par les banques, notamment le CPA, chef de file de l’opération. “Elles ont fait un travail extraordinaire”, a relevé M. Khelifati, estimant qu’un partenariat privé-public est possible. “C’est de notre
    responsabilité de jeter les bases de la Bourse
    d’Alger”, a souligné le P-DG d’Alliance-Assurances, regrettant le silence des autres organisations patronales qui n’ont pas répondu à son appel, alors qu’il les a saisies par écrit pour se déterminer par rapport à l’opération. Même symbolique, leur réaction aurait donné une autre image du secteur privé, accusé de rentier par les pouvoirs publics.
    Les retombées de la réussite d'une telle opération sont d'abord sur le marché et l'économie algérienne à travers le rétablissement de la confiance entre le marché et les entreprises algériennes notamment privées. Le P-DG d’Alliance-Assurances a beaucoup insisté sur la solidarité du privé algérien, qui, malheureusement, ne s’est pas exprimé comme il se doit lors de cette opération. Pour sa part le directeur général de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations boursières (Cosob) a estimé que l’économie algérienne a besoin d’un marché financier “pour qu’elle puisse marcher sur deux pieds”. “Notre économie est une économie d’endettement. Elle marche sur un seul pied. Nous avons besoin d’un marché financier pour qu’elle puisse marcher sur deux pieds. Une économie qui marche sur deux pieds va plus vite et produit plus de croissance”, a-t-il expliqué.
    M. Noureddine Smaïl a indiqué que
    les pouvoirs publics ont approuvé la réforme du marché financier. “Elle sera mise en œuvre
    en 2011, avec comme objectif la création d’un véritable marché financier à Alger”, qualifiant le bilan de dix années de la Bourse de “médiocre”. “Notre marché manque de services d’investissement, comme corporate finance, la gestion d’actifs, les métiers titre… les banques ne les ont pas développés”, a regretté le DG de la Cosob, révélant que “plus de cent entreprises algériennes réunissent les conditions d’entrée en Bourse. Elles sont donc éligibles à la Bourse d’Alger”.