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  • L’affaire «K» ou le nouveau gros scandale qui agite le bocal !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    En visite au Val-de-Grâce, et en signe de fidélité indéfectible, Sellal a tenu à apporter lui-même de l’eau minérale algérienne à Abdekka.

    Youkous ?!!

    A mes yeux, c’est un scandale encore plus scandaleux que le scandale déjà fort scandaleux de Sonatrach. Et je m’en vais le dénoncer ici même, en 30 petites lignes, pas une de plus, afin d’économiser l’encre de mon Bic et donner ainsi l’exemple en matière d’économies et de maîtrise des dépenses. Quelque part, en Algérie, vaste territoire du gaspillage institutionnel, il y a un avion posé sur un tarmac. Jusque-là, rien de bien scandaleux, je vous l’accorde, puisqu’un avion, ça se gare généralement sur un tarmac, rarement sur le flanc abrupte d’une falaise ! Sauf que là, le moteur de cet avion tourne depuis des jours déjà. Avec dedans, dans le cockpit, tout l’équipage au grand complet. Le moteur de cet avion tourne tellement qu’on en est déjà au dixième plein de kérosène épuisé. Les camions de ravitaillement viennent d’ailleurs de refaire le plein il y a à peine deux heures, et les moteurs tournent toujours. Dans la carlingue, les membres d’équipage en sont à leur 38e rotation-conjoints. C’est quoi la rotation-conjoints ? Oh ! Un truc pas très compliqué. ça fait 38 fois que les épouses et les maris des membres de l’équipage leur rendent visite dans l’appareil pour récupérer leur linge sale et leur laisser du propre, du frais repassé. Pourquoi les moteurs de cet avion tournent-ils ainsi à plein régime, et surtout sans interruption ? Et pourquoi les membres de l’équipage restent-ils à l’intérieur de l’appareil avec interdiction de le quitter ? Parce qu’il s’agit de l’avion présidentiel ! Et que cet avion aurait dû décoller 6 754 fois depuis bientôt trois mois maintenant. En partance pour Paris afin d’y récupérer Abdekka. Au début, le commandant de bord et son co-pilote recevaient l’ordre de décoller. Donc, le plus logiquement du monde, ils mettaient le contact (oui ! oui ! Je sais, dans un avion, c’est pas pareil que dans une voiture !), lançaient les moteurs et s’apprêtaient à partir. Mais à chaque fois, un contre-ordre arrivait de la Tour, leur demandant de regagner leur aire de stationnement. Au bout d’autant de départs manqués, la Tour a fini par donner l’ordre par lequel le scandale a commencé : «Restez en position Charly Tango. Moteurs allumés en attente d’autorisation de décollage imminent !» Et depuis, Charly Tango attend. En vain ! Et le kérosène brûle sa race ! Et nos réserves nationales de kérosène baissent à vue d’œil. Et personne ne veut s’impliquer directement dans cet énorme gâchis. Le pilote jure qu’il ne fait qu’obéir aux ordres donnés par la Tour. La Tour affirme… à son tour (j’allais pas la rater celle-là !) qu’elle-même reçoit ses ordres de l’agence Air Algérie El-Mouradia. Et l’agence en question avoue sous la torture qu’elle ne fait qu’exécuter les consignes fermes et musclées qui lui sont transmises en numéro masqué à partir d’un Palais à proximité. J’espère juste que, sur ce scandale de l’avion présidentiel dont les moteurs tournent à vide depuis près de trois mois, sur cette affaire «K», on ne va pas essuyer le couteau sur… Chakib Khelil. Là, pour le coup, ça serait trop facile ! Injuste. Et surtout vachement inutile. Parce que son avion à Khelil, y a un bail qu’il a décollé ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • voxpopuli

    Qui défendra les défenseurs de la République ?

    Une corporation de fonctionnaires est fortement tentée de croire qu’elle est tout aussi victime de la réconciliation nationale.
    Trouvez-vous normal et logique que l’ensemble du personnel du ministère de l’Intérieur a pu bénéficier de nouveaux statuts particuliers et de nouveaux régimes indemnitaires hormis les chargés de mission et les assistants de sécurité auprès des collectivités territoriales (daïras et communes) ? Ces cadres classés par référence au grade d’administrateur principal ne sont même pas encore reclassifiés et sont rémunérés à 25 au lieu de 45 dinars le point indiciaire depuis décembre 2007. Ces farouches défenseurs de la République, ces «éradicateurs» qui ont veillé et veillent encore sur les institutions, ces postes «supérieurs» de l’Etat sont devenus, figurez-vous, des fonctionnaires SDF qui touchent un demi-salaire. Tenus par l’obligation de réserve, ils travaillent encore dans des conditions très dures particulièrement dans les localités infectées par les terroristes islamistes. Beaucoup parmi eux y avaient été cruellement assassinés. On trouve parmi eux des universitaires, des anciens militaires et officiers de police, des membres de la famille révolutionnaire et de la société civile «janviériste»… ils sont livrés à eux-mêmes, victimes de la hogra, ils sont las d’attendre la promulgation de leur statut particulier. Ils scrutent la moindre nouvelle émanant du ministère de l’Intérieur, leur tutelle, mais en vain. C’est un corps spécifique créé en 1993 sous le gouvernement de Rédha Malek qui s’est inspiré de la France et de la Suisse où existe également cette corporation. A ce jour, que de l’ingratitude envers ces fonctionnaires qui continuent contre vents et marées à défendre la République, ses institutions et ses intérêts dans le cadre des attributions qui leur ont été conférées, à savoir la prévention sécuritaire. Merci de parler de nous !
    Un chargé de mission à la sécurité de l’est du pays

    le soir d'algerie