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  • Benbitour se retire de la course à la présidentielle

     

     

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    le 03.03.14 | 10h54 | mis à jour le 03.03.14 | 14h34 56 réactions

    zoom | © Sami K

     

     

     

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    Benbitour a suggéré l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui « bannit le monopole du pouvoir par des groupes immoraux et/ou incompétents ».

     

     

    Le candidat Ahmed Benibitour rejoint le front des acteurs politiques ayant opté pour le boycott de la présidentielle. « J’annonce ma décision de ne pas participer à la présidentielle et  ma solidarité active avec mes partenaires politiques qui ont lancé un appel au boycott », a déclaré Benbitour, lors d’une conférence de presse tenue, ce dimanche matin, à El harrach (Alger).

    Expliquant les raisons de son retrait, l’ancien chef du gouvernement de Bouteflika a évoqué « l’usage inconsidéré des deniers publics » et « le maintien d’un gouvernement dont les membres sont notoirement connus pour leur allégeance au candidat Président ». Il a cité aussi « l’instrumentalisation de la justice, la vassalisation de l’administration et la confiscation des médias audio-visuels publics ». Autant de violations aux règles de neutralité font que « les urnes ne seront qu’une piraterie légalement soutenue ».

    Ahmed Benbitour a tenu à montrer devant la presse un document validé par un huissier de justice attestant de son succès dans la collecte de plus de 85 000 signatures au niveau de 29 wilayas.

    Selon ses prévisions, le taux de participation dans le prochain scrutin présidentiel serait inférieur à 10 %.  

    Pour finir, Ahmed Benbitour a invité les « forces de changement » à initier des « actions politiques d’envergure ». A titre de scénario de sortie de crise, il  a suggéré, notamment, l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui « bannit le monopole du pouvoir par des groupes immoraux et/ou incompétents ». 

     

    Farouk Djouadi

     

     

     

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    La déclaration politique de Benbitour
  • Pas d'immunité pour Khaled Nezzar

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    Le tribunal pénal fédéral suisse a rendu ce mardi sa décision quant à l'immunité de Khaled Nezzar: Sa position de ministre de la défense au moment des faits qui lui sont reprochés ne lui permet pas d'échapper au procès.

     

    Il serait “difficile d'admettre qu'une conduite qui lèse les valeurs fondamentales de l'ordre juridique international puisse être protégée par des règles de ce même ordre juridique”. C’est en suivant ce raisonnement que le tribunal pénal fédéral suisse a décidé de rejeter le recours des avocats du général Nezzar. Les accusations portées contre l’ex-ministre sont suffisamment lourdes, s’agissant de “violations graves des droits humains” pour prévaloir sur son immunité.

    Le général Nezzar est poursuivie par l' association suisse TRIAL pour des crimes de guerre qu'il aurait commis entre 1992 et 2000. Selon TRIAL, il aurait « ordonné, autorisé et incité des militaires et des agents de la fonction publique à exercer des actes de torture, à commettre des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées et autres actes constitutifs de graves violations du droit international humanitaire ».

    Interrogé par El Watan sur les suites de l’affaire, Philippe Grant, le directeur de TRIAL déclare : "La procédure va maintenant reprendre, des preuves nouvelles vont pouvoir être administrées, des témoins entendus ».

     

    Sophia Aït Kaci