Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sartana

  • Entraves à l'élection des sections ordinales Ould Abbès provoque le courroux du corps médical,

     

    c'est pire que barkat barakat,que 2 -lire tou,  occupe toi ,des indemnités des medecins qui attendent depuis 2006,? ma djiche bezef deja andek passé trouble avec khalifa........

       	Ould Abbès, ministre de la Santé

    zoom | © Souhil B.

    Les médecins électeurs ont été empêchés d’accéder aux bureaux de vote installés au sein des établissements de santé à Blida, Tlemcen, Oran et Annaba.

    Les élections pour le renouvellement de la moitié des membres des bureaux régionaux des conseils de l’Ordre des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes se sont déroulées avant-hier à travers les différentes régions du pays malgré l’interdiction du ministère de la Santé pour l’organisation de ces élections.Une décision inattendue et inexpliquée, selon les membres de l’Ordre des médecins.«Une institution de l’Etat qui a ses propres fonctionnements réglementaires. Les sections ordinales nationales et régionales sont autonomes et n’admettent aucune interférence, sauf les lois majeures de la République. Le ministre de la Santé n’a ni le droit d’annuler ni de reconnaître des élections», a tenu à souligner le docteur Bekat Berkani, président de l’Ordre des médecins d’Alger, tout en précisant que le dépouillement de l’opération pour les 18 candidats à renouveler est toujours en cours.

    «aucun fondement juridique»

    Selon le docteur Barkat, ces élections se sont normalement déroulées sur l’ensemble des wilayas en présence des huissiers de justice à l’exception des régions de Blida, Tlemcen, Oran, Annaba.«Les médecins électeurs ont été empêchés d’accéder aux bureaux de vote installés au sein des établissements de santé. Ce qui n’a aucunement perturbé l’organisation de cette élection puisque certains bureaux ont été délocalisés pour permettre aux médecins de voter», dit-il.Et d’ajouter : «L’opération sera réorganisée dans les prochains jours pour les régions où le scrutin n’a pas eu lieu.» Le conseil national de l’Ordre de déontologie médicale se réunira en session première pour décider des modalités d’organisation et cette fois-ci sans l’aide des d’administration», a-t-il précisé.

    Le docteur Bekat estime que la décision du ministère transmise par fax mardi dernier à la veille de cette élection, demandant le report de l’élection en raison de la non-tenue de l’assemblée générale regroupant tous les élus (1000) des trois ordres, à savoir médecins, pharmaciens et chirurgiens- dentistes, n’est pas fondée. «Il aurait été plus judicieux de saisir le conseil au moins un mois avant la date de l’élection qui était fixée depuis le 9 juillet dernier. Nous considérons cette décision comme une sanction», a-t-il indiqué, avant de préciser que les trois sections du conseil national de déontologie médicale ont décidé de maintenir l’élection à l’issue d’une réunion organisée mercredi.  

    «Cette décision administrative est inconcevable et inadmissible», estime un membre du conseil de l’ordre.«Elle n’a aucun fondement juridique», relève un praticien de santé publique.Du côté du ministère de la Santé, l’on se contente de signaler que la décision d’annulation de ces élections est motivée par des impératifs réglementaires.         

    Djamila Kourta