Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

snpsp2

  • allez construire à tablat ou sur les haut plateaux et changer de capitale mettez la à illizi

    Le DG de l’ANDI l’a affirmé hier à Boumerdès

     

    “Plus de 30% des projets sont concentrés dans les wilayas du Centre”

    Par : T Madjid 

    Le nouveau rapport de la Banque mondiale, sur l’investissement et les affaires au titre de l’année 2011 n’a pas changé par rapport à ceux des années précédentes, si l’on en juge par les chiffres donnés hier par M. Mansouri Abdelkrim directeur général de l’Andi (Agence nationale du développement et de l’investissement) lors de son intervention faite devant les cadres des  sept wilayas du Centre (Boumerdès, Alger, Tipasa, Bouira, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj,
    Blida). Ainsi, l’Algérie occupe le 136e rang sur 185 pays alors que la Tunisie occupe la 55e place, l’Égypte la 94e place, le Liban la 113e ou encore le Maroc la 114e.
    En matière de création d’entreprises, notre pays est classé 150e alors qu’en termes d’octroi de permis de construire, il est classé 113e, affirme M. Mansouri précisant que dans le domaine du transfert de propriété, l’Algérie occupe les derniers rangs avec la 167e place. En termes d’obtention de prêt, on est classé 138e.
    La Banque mondiale juge très faible la protection de l’investissement en Algérie puisque le pays occupe le 74e rang. La situation est plus critique en matière de paiement des impôts puisque le pays se situe au 168e rang alors qu’en termes de commerce, l’Algérie est classée 124e. Dans le cadre des exécutions des contrats, le pays est loin derrière avec la 127e place. On note une légère amélioration dans le domaine des fermetures d’entreprises puisque le pays occupe désormais le 56e rang.
    M. Mansouri a également indiqué qu’en termes de procédures, leur nombre reste toujours élevé avec 14 procédures alors que dans les pays de l’OCDE il existe 5 procédures et dans les pays du Moyen Orient 8,1 procédures, outre les dysfonctionnements rencontrés dans le parcours des investisseurs, affirme M. Mansouri. “Malgré les efforts déployés, il y a encore beaucoup à faire en matière d’amélioration des procédures notamment à travers le dispositif du guichet unique”, ajoute le DG de l’Andi. Ce guichet qui est opérationnel dans 46 wilayas à l’exception des wilayas de Ghardaïa et Tissemsilt suscite déjà beaucoup d’engouement. “Le guichet unique qui regroupe plusieurs administrations a pour mission principale d’assurer un accompagnement de l’investisseur et de lui faciliter le parcours qu’il doit effectuer auprès des administrations pour la réalisation de son projet”, dira t-il. Par ailleurs, le responsable de l’Andi a annoncé que plus de 30% des projets déclarés au niveau national durant l’année 2010 ont été recensés dans les wilayas du Centre jugées très attractives.  Plus de 2 milliards de dollars d’investissement avec une prévision de 25 000 nouveaux emplois ont été enregistrés au niveau de ces wilayas du Centre. La wilaya d’Alger occupe le premier rang avec 978 projets, suivie de Tizi Ouzou avec 616 projets, Béjaïa 489 projets, Boumerdès en 7e position avec 374 projets, Bouira au 8e rang avec 338 projets, Bordj Bou-Arréridj 22e avec 174 projets et enfin Tipasa 24e avec 145 projets. À noter l’absence des banques à cette rencontre régionale alors qu’elles sont les plus critiquées par les investisseurs.
    À ce sujet, M. Mansouri a indiqué que les banques seront associées progressivement à ce dispositif. “Rien n’empêche la Banque centrale de rejoindre le guichet unique au moment opportun”, a-t-il précisé. Il soulignera également que le dernier Conseil des ministres a décidé de décentraliser l’attribution des assiettes foncières pour les investisseurs. Désormais, c’est le Calpiref présidé par le wali qui affecte les terrains suivant un cahier des charges dont les clauses doivent être bien respectées, dira t-il.
    Madjid T.