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tartague

  • Disparition forcée du citoyen Zoubir Kaf, 70 ans à Laghouat depuis…..le 17 juillet 2011.

     

     

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     Al Karama.org23 août 2012M. Zoubir Kaf, âgé de 70 ans et père de 4 enfants, est sorti du domicile familial à Laghouat, le 17 juillet 2011 à six heures trente du matin et n’a plus donné signe de vie depuis.

    Dans le courant de la même journée, plusieurs de ses amis avec lesquels il avait rendez- vous ce jour là, ont cherché à le joindre au domicile familial, précisant à son épouse qu’il n’était pas venu à leur rendez-vous. Dès le lendemain 18 juillet, ne le voyant pas revenir son épouse a entamé des recherches au niveau du commissariat de police local ainsi qu’auprès de la brigade de la gendarmerie du quartier de Benaceur-Benchohra (Laghouat).

     

    Quelques jours après la disparition, celle-ci a reçu la visite d’un militaire qui l’a informée que son époux était détenu dans les locaux de la caserne de la Direction de la Sécurité et du Renseignement (DRS) et qu’il avait subi des mauvais traitements. Cette personne lui a également demandé de ne pas révéler son identité en raison des risques de représailles qu’elle encourait en lui révélant cette information.

    Après plusieurs mois de démarches, l’épouse de la victime s’est rendue auprès du Procureur de la République du Tribunal de Laghouat pour déposer plainte pour disparition et informer le magistrat qu’en dépit de ses nombreuses démarches il semblait que les services de sécurité n’avaient effectué aucune recherche sérieuse pour retrouver son mari.

    Ce dernier lui a alors déclaré qu’elle n’avait pas à s’inquiéter et que son mari était toujours vivant, semblant connaitre avec précision sa situation. C’est la raison pour laquelle l’épouse de la victime a cessé ses démarches espérant une libération de son mari, ou pour le moins, qu’il soit présenté devant un juge si des faits répréhensibles lui étaient imputés.

    A la fin du mois de juillet 2012, Mme Kaf a de nouveau reçu la visite d’un militaire affirmant travailler à la caserne d’Ouargla et agir  à titre humanitaire  pour l’informer que son époux se trouvait toujours détenu au secret dans les locaux  de la caserne locale du DRS.

    Alkarama se joint aux vives inquiétudes exprimées par Mme Kaf pour la vie de son époux, âgé de 70 ans et détenu au secret depuis plus d’une année dans les locaux du DRS dans le quartier de Tazegrart, à Ouargla.

    Il est à rappeler que les services locaux du DRS  avaient arrêté la même année M. Boukhalfa un citoyen d’Ouargla pour tenter de le racketter après l’avoir sauvagement torturé dans cette même caserne.

    Notre organisation a saisi, aujourd’hui, le Groupe de travail sur les disparitions forcées des Nations Unies d’une action urgente lui demandant d’intervenir sans délai auprès des autorités algériennes pour leur enjoindre de faire libérer M. Zoubir Kaf et de garantir son intégrité physique.

  • L’Algérie n’est-elle pas déjà islamiste ?


    L'Algérie du code de la famille, des délinquants «pieux» qui brûlent les bars, les hôtels et les appartements occupés par des femmes seules... ! L'Algérie de Belkhadem, de Bouguerra, d'Ouyahia qui trouve que le vin est plus dangereux que l'intégrisme... ! L'Algérie où les partis islamistes se multiplient et se reproduisent par scissiparité comme des paramécies ! L'Algérie où les partis démocratiques sont interdits de salles, de télé, de radio ou de rassemblements, alors que les partis islamistes ont leurs agréments dans la semaine , ont toutes les tribunes qu'ils veulent juste pour vociférer leur haine de la démocratie , de la modernité et traiter les démocrates d'Abou Djahl et Abou Lahab.... ! On leur offre même les dortoirs de lycées et cités universitaires ! Ce pays ne serait pas islamiste ?! Il n'y a pas pire ennemi pour un islamiste qu'un autre islamiste ! Les 4 «partis» de Djabbalh et le schisme au sein du MSP en sont la preuve ! Voici ce qui était la réalité des «Moudjahidine» en Afghanistan, modèle de gouvernance pour nos tarés : «Au nombre de ces clans, il y avait d’abord celui du Jamiat-e- Islami, un parti intégriste à dominance tadjike, dont les principaux leaders étaient le président autoproclamé du régime, Rabbani, et son ministre de la Défense, Massoud, chef de guerre de la vallée du Panchir, au nord de la capitale. Ensuite venait le clan du parti intégriste pachtoune Hezb-e- Islami, dont le leader, Hekmatyar, bien que nominalement Premier ministre à plusieurs reprises, passa plus de temps à bombarder les troupes du régime des hauteurs voisines de Kaboul qu’à occuper son siège de ministre. Il y avait également le clan intégriste chiite du front Wahdat, dominé par la minorité des Hazaras, surtout présente dans les faubourgs de Kaboul et dans le centre du pays. Enfin, il y avait le clan du seigneur de guerre ouzbek Dostom, qui s’était constitué, à titre privé, un véritable État indépendant au nord-ouest du pays. Et pendant sept ans, chacun de ces clans n’a cessé de combattre les trois autres, sous le couvert de toutes les combinaisons d’alliances possibles et imaginables, pour tenter d’élargir sa propre influence, c’est-à-dire avant tout son pillage du pays. Jusqu’à ce que l’offensive victorieuse de ces nouveaux venus que sont les talibans vienne les contraindre à constituer un front commun, tout au moins tant que les talibans eux-mêmes se refusent à des concessions qui rendraient d’autres alliances possibles. » Un régime islamiste en Algérie passera son temps à lapider et décapiter ! Il n'en aura pas pour penser à ouvrir des frontières ! Il en inventera d'autres !
    Ringoliveo

  • le surplace du régime de bananes qui nous gouverne sous la houlette du DRS

    L’impossible réforme : la démonstration du Conseil des ministres

    Par : Mustapha Hammouche

    En s’engageant sur des réformes “approfondies”, le pouvoir s’est embarqué dans une drôle de galère. D’autant qu’il semble en avoir fait sa carte de visite, celle qui lui permet de ne pas être traité en dictature résiduelle d’Afrique du Nord.
    Par les temps qui courent, on ne peut appeler réformes n’importe quelle retouche à une législation qui fonde l’arbitraire, si tant est que la législation devienne, par on ne sait quel miracle, contraignante pour le pouvoir. Jusqu’ici, la loi existait aussi : mais, qui peut dire par quel mystérieux circuit s’octroyait un agrément de publication ou se refusait l’homologation d’un parti politique ?
    Le pouvoir est donc en train de concevoir des réformes, son Parlement devra les enrichir ; il devra ensuite les mettre en œuvre sous le contrôle de sa justice. Cela fait beaucoup d’institutions dont le fonctionnement démocratique et l’attribut d’indépendance sont établis !
    Quant à l’essence démocratique de ses réformes, l’Exécutif qui, en toute circonstance, ne manque jamais de revendiquer ses réalisations, s’en lave les mains : les projets de loi en cours de finalisation sont présentés comme inspirés des “propositions pertinentes” des partis et personnalités consultés ou ayant déposé des avis écrits. Le gouvernement se met, par là, en position de faire partager la parenté des réformes aux représentants de la classe politique et de la société civile consultés.
    Le laborieux Conseil des ministres qui vient d’entériner les projets de texte sur l’information, les partis et les associations démontre l’hésitation d’un gouvernement qui, loin d’être résolu dans sa volonté de réforme, patine à s’accorder avec lui-même. Non pas que les conditions de l’exercice des droits politiques, civiques et du droit à l’information demandent à être réinventés, mais certainement parce que le pouvoir n’a pas encore résolu la question de la dose d’ouverture qui lui permettrait de présenter ses réformes comme conformes au standard des avancées démocratiques attendues.
    Le statu quo dans le traitement des partis politiques et des associations renvoie l’organisation de la vie politique au sur-place. Avant l’avènement de l’État de droit, c’est-à-dire l’État où le pouvoir n’est pas au-dessus de la loi et où la justice est indépendante, le pouvoir pense rassurer sur la liberté d’association en instituant, pour les initiateurs de partis politiques, le recours au Conseil d’État. Si le monopole de publicité institutionnelle n’est pas préalablement démantelé, la libération légale de l’exercice de la presse écrite est annulée par la répartition politique du budget de promotion des institutions et des entreprises publiques.
    L’irrésolution réformatrice apparaît nettement dans l’ajournement de la question cruciale de l’ouverture de l’espace audiovisuel en attendant une “loi spécifique” : le niveau d’ouverture toléré n’était pas présentable et le niveau présentable ne pouvait être exhibé comme l’expression de l’ouverture prônée.
    La lourdeur dans la conduite des réformes et la timidité qu’on peut lire dans les éléments de réforme rendus publics confirment l’impossibilité structurelle de réformes conduites de l’intérieur en Algérie : il en va de la survie du régime et de l’existence du système.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr