Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

the bug

  • Du grand écart obscène entre la souveraineté nationale et les triplettes de boîtes de thon !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Comment va l’Algérie ?

    Comme sur des roulettes !

    Le danger est là. Précisément là. De la distorsion entre un débat sur la normalité ou non d’une vacance du pouvoir de 82 jours et la chasse aux non-jeûneurs, ou aux déjeûneurs, si vos préférez. Nous en étions il y a à peine quelques jours à ferrailler ferme autour de ça : est-il normal que le président de la République, son chef du gouvernement et le chef de l’état-major de l’armée se réunissent en France, dans une pièce d’un hôpital militaire français pour discuter des mesures à prendre pour et en Algérie ? Ou encore : est-il normal que des décrets de la RADP soient signés en terre française, donc si je comprends bien que les Sceaux sacrés de la Dawla aient été sortis de leur sanctuaire algérien pour atterrir à Paris ? Et aujourd’hui, nous en sommes là : est-il normal de faire la chasse aux mecs et aux nanas qui grignotent un quignon de pain à l’heure qui leur sied ? Pour faire court, les «artificiers» du Palais ont encore une fois sévi. Les experts en déminage ont fait leur boulot. De la belle ouvrage, ma foi ! Parce qu’abandonner ainsi les vrais enjeux, le vrai scandale, celui d’un pays encore gouverné par un grand malade, celui d’une nation détentrice aujourd’hui de décrets hautement discutables, sinon patriotiquement suspects pour nous occuper des restes ridicules d’un casse-croûte ou du papier gras d’un morceau de fromage à tartiner abandonnés précipitamment par des citoyens poursuivis par des pandores, voilà ce que j’appelle désamorcer une bombe, éteindre un début d’incendie, avorter un frémissement de reprise en main d’une république injustement confisquée par un Roi et sa cour. Sans gros effort, parce que le travail quelque part nous a été mâché, nous sautons à pieds joints sur cette affaire des non-jeûneurs. Nous en faisons une «Kadhya», une cause nationale, en oubliant totalement que les lois fondamentales de la République ont été maintes fois violées, et les principes de souveraineté souillés en un séjour en terre Roum ! Je ne sais pas pour vous, mais moi, très honnêtement, je répugne à faire du journalisme embarqué. Et c’est bien de cela dont il s’agit aujourd’hui. Les pandores, à Tigzirt, auraient voulu que toute la terre-média soit au courant de leur descente qu’ils n’auraient pas fait mieux, plus bruyant, plus visible. Il ne leur manquait que la convocation par fax des rédactions et des reporters. C’est un peu gros ! Si ça convient à certains d’accompagner les traqueurs de portions de fromage et de triplettes de boîtes de thon lors de leur mission purificatrice, libre à eux. Je reste sur l’épisode historiquement hideux du Val et des Invalides. Et je reviendrai à chaque fois sur l’exfiltration de Chakib Khelil d’Algérie. Je sais, je suis un obsédé ! Pardonnez-moi pour cette perversion. J’en ai une autre aussi à vous confesser : pendant carême, en plein jour, je continue de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • The bug


    By: Said Chekri

    The situation seems to smile on Islamists. They win in Tunisia and Morocco and are waiting to do the same in Egypt. The wave of Islamist threat, leaving only a single color in Spring Arabic: green, not to be confused with the color of environmentalists. At least in North Africa, Algeria and therefore, the advocates of political Islam, have become cautious since the attacks of September 2001, now have reason to believe again in their ambitions. Spring has taken or weakened Arab dictatorships in these countries, the United States and other Western powers do not seem much frightened by the rise of Islamic power "soft" in these parts, and some suddenly discover the "Turkish model" as the ideal alternative to plans that crumble and collapse under the weight of political and social demands, long resisted, repressed and stifled.
    Never, indeed, the international situation was favorable to a resurgence of Islamism.
    But note that the first instinct of winning parties in Tunisia and Morocco was to reassure the West. The Muslim Brotherhood of Egypt have already done and according to some indiscretions that are already crispy around Cairo, their first pledge is to not touch the Camp David Accords. From there to dare to challenge the privileged status of Israel, there is a gap wider than the Suez Canal. Reassuring to Washington? Be.
    But how will they do, these elected Islamist-anointed to reign over the country where individual freedoms, the right to difference, equality of men and women before the law are claimed to hue and cry, to bring down dictatorships fortified? While countries in the region are facing the threat of Islamism, Islamists are, in turn, to the test of democracy, because come on the back of popular revolts driven by two strong claims: Democracy and social justice. Two applications which they have to answer this asset is their hypocritical: governing in the name of God. This augurs a bleak future for democracy and social justice. Is that in this transfer of power from the hands of autocratic theocracies to those of graduates emerging, there is a bug. Spring will have to play extra time, just to regain its colors.
    S. C.