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tu meurs

  • Arrête ton char Bernard !


    Par Maâmar Farah
    Dans une tribune publiée par le Monde, M. Bernard-Henri Levy revient encore à la charge et demande des «avions pour Alep». Il faut protéger les civils, dit-il. Vite, il faut faire vite ! Est-il à ce point magnanime ?
    Non ! Il faut faire vite parce qu’il y a urgence à installer un régime allié qui facilitera la tâche d’Israël lorsqu’elle lancera — c’est pour bientôt — une attaque contre les sites nucléaires iraniens. Vite, il faut faire vite : voilà pourquoi le philosophe guerrier s’excite tant. La protection des civils ? Arrête ton char Bernard ! En Libye, où tu t’exhibais comme les conquérants de jadis, les civils ne sont pas mieux protégés aujourd’hui. Pis, ce sont tous les civils du Sahel qui vivent dans la terreur imposée par les nouveaux monstres du désert ! Alors, comme nous ne sommes pas aux ordres de tes patrons de l’internationale sioniste, notre cri sera : «Des avions pour Gao !»
    maamarfarah20@yahoo.fr
    P. S. : suite à un billet semblable, des lecteurs m’ont signalé que la situation est tout à fait normale en Libye et qu’il n’y avait pas de quoi s’alarmer. Je conseille à ces amis d’écrire en urgence au staff des Verts pour lui dire d’aller jouer à Tripoli. Mais avant, il faut convaincre les Libyens eux-mêmes, qui ont demandé à jouer à Casa !

  • plus que ça,tu meurs!!!! c'est pas bashar en syrie

    Des militaires blessés pendant la période du terrorisme sauvagement réprimés à Alger

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    le 18.03.12 | 13h14 

     


    Ils étaient nombreux ce matin à se rassembler dans un mouvement de protestation quasi spontané car ils n’ont pas de représentants et ne sont affilés à aucune organisation. Ils voulaient juste être entendus parce qu'ils n'ont bénéficié, selon eux, que d'une indémnité miserable.
    Des militaires blessés pendant la lutte anti-terroriste qui manifestaient ce dimanche 18 mars devant l’Assemblé populaire nationale (APN) ont été sauvagement réprimés par la police.

    Très en colère, rongés de l’intérieur par un sentiment de frustration et d’injustice sans égal, ces anciens militaires, qui se sont sacrifiés dans la lutte anti-terroriste, ne dépassant pas la quarantaine et pour la plupart portant des prothèses, ont tenté de manifester pacifiquement mais une forte présence policière les a sauvagement freinés. Plusieurs ont été arrêtés, tabassés et transportés vers le commissariat de Ben Aknoun.

    L’un d’eux, pour témoigner, se rapproche de nous: « mon corps porte toujours les séquelles de la période terroriste, j’ai des éclats dans mon corps. J'ai déposé plusieurs requêtes au niveau de l’hôpital Aïn nadja, pour m'extraire ces éclats mais à ce qu’il parait je n’ai pas le droit et pourtant je suis un militaire et si demain on fera appel à moi je serai obligé de m’engager».

    Les cris de détresse de ces militaires porte essentiellement sur la miserable indemnité qu’ils perçoivent: « je reçois 2500 DA par mois, je porte une prothèse, je n’ai pas le droit au logement, je suis un démuni, je n’ai le droit à rien… », témoigne l’un d’eux avec un fort sentiment de rancune.

    Hamida Mechaï