Par Maâmar Farah
C’est certainement de la prétention, mais, bon, c’est décidé, je vais être candidat à la Présidence ! Et pourquoi pas ? D’autant plus que j’ai un bon programme. En voici les axes :
Il n’y aura plus de famille révolutionnaire. Tout le peuple sera une seule et même famille. Il sera proclamé officiellement que la guerre est terminée depuis 1962, car certains ont tendance à l’oublier. Le français sera enseigné dès la première année, avec l’arabe qui continuera d’occuper la première place. En troisième année, l’anglais sera obligatoire. Les fonctionnaires qui perçoivent des salaires de misère et exhibent des signes extérieurs de richesse devront prouver qu’ils ont gagné au loto ou fait un gros héritage. Les policiers, le gendarmes, les GLD, les douaniers, les pompiers et un certain planton de la wilaya devront être polis avec le public. Tous les mois, j’irai dans une wilaya, sans avertir les autorités locales. Je me solidariserai avec l'armée et le peuple égyptiens et ne jouerai pas à l'hypocrisie de la «neutralité». Je m'engagerai, en cas de maladie, à me faire soigner en Algérie !
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Enfin, dans mes déplacements, j’éviterai d’être accompagné par tous les Boumaârafi d’Algérie, du Maghreb et même de Moldavie !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Et si les Américains m'obligent à inclure un Chakib dans mon gouvernement, je le désignerai ministre des Affaires religieuses et je confierai la gestion du «fonds de la Zakat» à la zaouïa d'Adrar !»
Tata Aldjia