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  • Wikileaks ALGERIE

     

     

    «La corruption, qui remonte jusqu’aux frères de Bouteflika, a atteint un nouveau sommet et interfère dans le développement économique», dit Bajolet, cité par Ford.

    M. Ford que «le Gouvernement français constate qu’aujourd’hui, il y a peu de progrès positifs en Algérie».

    «beaucoup d’ambassades pensent que le Président Bouteflika, lui-même, n’est pas particulièrement corrompu, mais pointent aisément du doigt les deux Frères, Saïd et Abdallah, comme étant particulièrement rapaces».

    M. Ford indique que «l’armée algérienne a effectivement lancé un ambitieux programme anti-corruption, mais que ce dernier n’a pas inquiété la haute hiérarchie».

    Ford indique que «l’armée algérienne a effectivement lancé un ambitieux programme anti-corruption, mais que ce dernier n’a pas inquiété la haute hiérarchie».

    Ford fait état d’un aveu que lui aurait fait Abdallah Djaballah sur la généralisation de la corruption au sommet de l’Etat.

     Ahmed Gaïd-Salah, chef d’état-major de l’ANP, est «peut-être le fonctionnaire le plus corrompu de l’armée».

     Ford a dit que le patron du RCD, Saïd Saâdi, lui a fait état d’une entrevue qu’il a eue avec le Patron du DRS au sujet de la corruption qui prenait des proportions alarmantes dans le pays. Le diplomate US précise que Saâdi a confié avoir évoqué la question avec le Général Toufik.

    Le général Toufik aurait reconnu l’étendu du phénomène. Le Président du RCD a raconté que le patron du DRS a observé un moment de silence avant de jeter un regard sur le portait du président Bouteflika et a répliqué que le problème avait atteint son paroxysme.

    ”Si nous étions dans leur position, nous aurions appliqué la même politique”, a déclaré le Président algérien Bouteflikaà propos de l’Égypte et de sa politique vis-à-vis de Gaza, au général William Ward, commandant-en-chef de l’AFRICOM en novembre 2009 à Alger. (la position égyptienne évoquée concene la participation au blocus de Ghaza au temps de Hosni Moubarak)

    ♦  “L’Algérie appuie l’Égypte dans sa position sur Gaza”, a déclaré Abdelaziz Bouteflika au général William Ward, commandant-en-chef de l’AFRICOM, lors de sa visite à Alger en novembre 2009, selon un mémo “secret” de l’ambassade américaine à Alger, publié par WikiLeaks

    source:http://elergechergui.wordpress.com/wikileaks/wikileaks-en-francais/

  • Wikileaks, Facebook et le filtrage

    Facebook surveille ce que vous écrivez à vos amis. Parlez de vos fêtes, animaux, conquêtes féminines (ou masculines), pluie, beau temps ou même neige, mais pas de sujets qui fâchent comme fichiers bit torrent.

    En voulant répondre à la publication d’un de mes amis sur un article d’Ecrans.fr ou il est question de l’acharnement envers le site Wikileaks, Facebook m’a envoyé ce message sibyllin lors de ma tentative de publication.

    Ce message inclut du contenu bloqué signalé précédemment comme abusif ou indésirable. Contactez nous s’il s’agit d’une erreur.

    Voici donc ma réponse dans son intégralité (succinte car prévue pour Facebook)

    On peut être pour ou contre les révélations de Wikileaks, mais elles existent maintenant et rien ni personne ne pourra les faire disparaître d’internet.
    Des centaines de sites miroirs ont été mis en ligne (la liste ici) et une page didactique est prévue pour installer facilement le vôtre.
    De plus Wikileaks a prévu en cas de coupure ou de condamnation d’Assange une « assurance ». Il s’agit d’un fichier crypté disponible sur Bit Torrent dont wikileaks affirme diffuser la clé de décryptage en cas de problème majeur. Ce fichier nommé insurance.aes regrouperait tous les câbles US non censurés.
    Une véritable bombe atomique….

    Voilà c’est dit !

    A lire aussi :

  • Julian Assange (WikiLeaks) : Facebook est une « épouvantable machine à espionner »


    Sécurité - Le fondateur de WikiLeaks a vertement critiqué le réseau social mais également Google et Yahoo qu’il accuse de faire le jeu de services de renseignements américains.

    Dans un entretien accordé à Russia Today, Julian Assange s'est livré à une charge en règle contre Facebook, Google et Yahoo qu'il accuse d'être des outils au service des renseignements américains.

    Le fondateur et porte-parole de WikiLeaks s'en est particulièrement pris à Facebook qu'il considère comme la plus « épouvantable machine d'espionnage qui ait jamais été inventée ». Selon lui, le réseau social est « la base de données la plus complète du monde sur les gens, leurs relations, leurs noms, leurs adresses, leurs emplacements, leurs communications les uns avec les autres, et leurs proches », le tout accessible aux services de renseignement en cas de besoin.

    Facebook accusé d'être au service des renseignements américains 

    Assange ajoute même que Facebook, Google et Yahoo ont conçu des interfaces dédiées afin d'automatiser le processus. Il estime que les services de renseignements ont les moyens de faire peser une pression légale et politique sur ces compagnies pour obtenir des informations.

    Facebook a réagi aux propos d'Assange : « Nous ne répondons pas à la pression, nous répondons aux procédures légales obligatoires », a déclaré un porte-parole. « Il n'y a jamais eu un moment où nous avons été contraints de remettre des données [et] nous nous battons chaque fois que nous pensons que le processus juridique est insuffisant » a-t-il ajouté. (Eureka Presse)

  • cable de wikileaks c'est fait comme ca,elle parle de fraude de boutef

    Viewing cable 09ALGIERS370, BOUTEFLIKA REELECTED IN HEAVILY MANAGED CONTEST

    If you are new to these pages, please read an introduction on the structure of a cable as well as how to discuss them with others. See also the FAQs
    Reference ID Created Released Classification Origin
    09ALGIERS370 2009-04-13 19:07 2011-01-22 21:09 CONFIDENTIAL Embassy Algiers
    Appears in these articles:
    www.spiegel.de
    VZCZCXRO5599
    OO RUEHBC RUEHDE RUEHDH RUEHKUK RUEHROV
    DE RUEHAS #0370/01 1031912
    ZNY CCCCC ZZH
    O 131912Z APR 09 ZDK CTG RUEHNM#3308
    FM AMEMBASSY ALGIERS
    TO RUEHC/SECSTATE WASHDC IMMEDIATE 7347
    INFO RUEHEE/ARAB LEAGUE COLLECTIVE PRIORITY
    RUEHNK/AMEMBASSY NOUAKCHOTT PRIORITY 6738
    RUEHNM/AMEMBASSY NIAMEY PRIORITY 1918
    RUEHBP/AMEMBASSY BAMAKO PRIORITY 0956
    RUCNDT/USMISSION USUN NEW YORK PRIORITY 0544
    RHMFISS/HQ USEUCOM VAIHINGEN GE PRIORITY
    C O N F I D E N T I A L SECTION 01 OF 04 ALGIERS 000370

    SIPDIS

    E.O. 12958: DECL: 04/12/2024
    TAGS: PGOV KDEM PHUM AG
    SUBJECT: BOUTEFLIKA REELECTED IN HEAVILY MANAGED CONTEST

    REF: A. ALGIERS 337
    B. ALGIERS 331
    C. ALGIERS 147

    Algiers 00000370 001.14 of 004


    Classified By: DCM Thomas F. Daughton; reasons 1.4 (b) and (d).

    1. (C) SUMMARY: To the surprise of noone, Algerian President
    Abdelaziz Bouteflika was elected to a third term on April 9
    in a carefully choreographed and heavily controlled election
    with official results the main opposition leader called
    "Brezhnevian." Interior Minister Noureddine Yazid Zerhouni
    announced in a press conference on April 10 that a record
    74.54 percent of over 20 million eligible voters participated
    in the election, with Bouteflika receiving 90.24 percent of
    the votes. Opposition parties and defeated candidates have
    placed actual turnout figures at between 18 and 55 percent,
    while informal Embassy observations indicated that the vast
    majority of polling stations were empty across the capital,
    with actual turnout at 25-30 percent at most. A joint
    statement by observer teams from the African Union, Arab
    League and Organization of the Islamic Conference was quick
    to proclaim the election "fair and transparent," but UN
    monitors declined to participate in the statement despite
    Algerian government pressure to do so. Their concerns, to be
    presented in a private report to UN Secretary General Ban
    Ki-Moon, illustrate a system in which opposition parties and
    civil society have their backs against the wall and citizens
    have little to do with a political process increasingly
    detached from society. With Bouteflika's hold on power
    secure, Algeria now faces an urgent need for dialogue between
    the population and the state, a situation that left the UN
    monitors deeply worried about what comes next. END SUMMARY.

    Bouteflika's "crushing majority"
    --------------------------------

    2. (C) Interior Minister Zerhouni officially pronounced
    President Bouteflika the victor in the April 9 election
    during a press conference at an Algiers hotel on April 10,
    closing the final chapter on the President's bid for a third
    term made possible by the November 12 revision of the
    constitution that removed presidential term limits. Zerhouni
    proclaimed that 74.54 percent of Algeria's 20 million
    registered voters had gone to the polls the preceding day,
    delivering a landslide victory for the incumbent. After the
    final vote tally, Zerhouni said Bouteflika landed 90.24
    percent of the vote, followed by Worker's Party (PT)
    candidate Louisa Hanoune with a distant 4.22 percent, the
    Algerian National Front's (FNA) Moussa Touati with 2.31
    percent, El Islah's Djahid Younsi with 1.37 percent, Ali
    Fouzi Rebaine of Ahd 54 with 0.93 percent, and Mohamed Said
    of the unregistered Party for Liberty and Justice (PLJ) in
    last place with 0.92 percent.

    3. (C) As many observers here predicted before the election
    (ref A), the official turnout figure has stirred more
    controversy than the election result itself. Two hours after
    the polls closed on election day, Zerhouni put turnout at
    74.11 percent, revising the number slightly upward the next
    day. State-run television (ENTV) and the pages of the regime
    newspaper El Moudjahid ran images depicting crowds of voters
    queuing outside Algiers polling stations. But anecdotal
    reports of voter activity suggested Zerhouni's figure to be
    greatly exaggerated. Some of our local staff noted that the
    crowds of voters on state media appeared dressed for cold
    weather, while April 9 was generally warm and sunny,
    suggesting that officials used archive footage from previous
    elections. The opposition Rally for Culture and Democracy
    (RCD) charged that at several polling stations, the Interior
    Ministry bussed in loyal voters such as plainclothes police
    to create an optic that matched the desired turnout result.
    xxxxxxxxxxxx told us the polling stations
    he visited with a French journalist were almost empty. In
    one case, he met an unemployed man who said he was voting
    because he was told to present his voter card in order to
    obtain a passport. A woman at another polling station told
    xxxxxxxxxxxx she was there to visit her daughter, who was a polling
    official, but she did not intend to vote.

    4. (C) Opposition parties boycotting the election and the
    defeated candidates gave turnout estimates ranging between 18
    and 55 percent. xxxxxxxxxxxx told us his
    party's observers believed 25 percent was a more accurate
    turnout figure for the capital, compared to the Interior
    Ministry's claim of 64.76 percent. The foreign ministry had
    declined to authorize Embassy officers to observe the voting
    process, but Embassy personnel informally observed voting at

    Algiers 00000370 002 of 004


    more than 30 polling stations throughout the capital and saw
    only a handful of voters trickling in and out during peak
    voting hours. Some employees were able to get informal
    statistics from friends or relatives working in polling
    stations. At a voting bureau in the CEM Pasteur neighborhood
    of central Algiers, 74 of 214 voters cast ballots, a
    participation rate of 34 percent. The vote tally counted 48
    votes for Bouteflika, 8 for Lousia Hanoune, 5 for Said and
    one each for Rebaine, Touati and Younsi. Voters spoiled 10
    of the ballots cast, generally considered a "vote blanche" or
    protest vote. At another polling station in the same
    neighborhood, 85 out of 281 voted with 21 ballots spoiled.
    These anecdotal percentages mirrored what the UN monitoring
    team told us on April 11 that they had observed. At a vote
    count UN monitors attended, 120 of 345 registered voters
    participated (34 percent); 75 percent of the votes, they
    said, went to Bouteflika and 20 percent of the ballots were
    spoiled.

    Resigned objections
    -------------------

    5. (C) Each of the losing candidates expressed public doubts
    over official turnout figures, while resigning themselves to
    the outcome. Fouzi Rebaine accused the government of
    inflating vote figures and said he could easily accept defeat
    if the numbers were "real." Rebaine threatened to file a
    complaint with the UN instead of Algeria's national election
    commission, claiming Algerian institutions connected to the
    election lacked credibility. Djahid Younsi described the
    election results as nothing short of "miraculous," and
    estimated voter turnout was closer to 25 percent. PT
    candidate Louisa Hanoune believed she actually won at least
    30 percent of the vote, and added that the official turnout
    figure made Algeria look like "a banana republic." The
    leader of the three-person UN monitoring mission, M.I. Abdool
    Rahman, told us April 11 that his mission was "quite certain"
    something was not right after receiving many vague
    allegations of fraud from opposition parties, but the lack of
    detail made it impossible to describe with certainty the type
    of fraud and how it occurred. The most detailed example of
    vote tampering we received came from an Embassy employee who
    observed a phone call in which a polling station worker was
    told by an Interior Ministry official to use an inflated
    figure for the number of ballots cast during the day. When
    the polling station closed, Interior Ministry police
    presented the polling station worker with a vote protocol to
    sign, featuring a grossly inflated figure and names he simply
    had not seen during the day.

    6. (C) There were other signs of government efforts to manage
    the optics of the process and keep voices of dissent out of
    public view. An Embassy officer watched as a soldier in
    uniform made a young Algerian scrape boycott posters off the
    exterior wall of the FFS party headquarters in Algiers on the
    morning of April 10 even before the official announcement of
    the results. Taking aim at the RCD's campaign to make April
    9 "a day of national mourning," Zerhouni said during his
    April 10 press conference that RCD activists would face
    justice, particularly for replacing the Algerian flag over
    their headquarters with a black flag of mourning. His
    statement apparently cleared the path for a commando raid on
    RCD headquarters in El Biar, organized by Algiers Mayor Tayeb
    Zitouni, who led a small group of young men in throwing rocks
    and attempting to scale the RCD walls to seize the black
    flag. RCD leader Said Sadi told us on April 11 that the
    election result was "Brezhnevian" and that RCD members
    succeeded in thwarting the April 10 attack.

    Security incidents
    ------------------

    7. (C) There were no major security incidents in the capital
    (where an exceptionally heavy security presence was visible)
    but there were reports of isolated violence in other regions
    across the country. The most serious was a report that a
    suicide bomber in the town of Boumerdes (30 miles east of
    Algiers) detonated a bomb in a polling station, killing two
    police officers. Notably, no voters were harmed in the
    attack. In Tamait, in the eastern region of Bejaia, two
    opposing political groups created a scuffle near a polling
    station that caused an interruption in voting. In Tizi
    Ouzou, a group of young Algerians boycotting the election
    rushed into a polling station and destroyed three ballot
    boxes. When police intervened, one officer was injured by a
    Molotov cocktail used by one of the youths during the
    confrontation. In Bouira, a group of young men set fire to a

    Algiers 00000370 003 of 004


    polling station. The local press also reported explosions of
    small bombs in Skikda, Tipaza, Tebessa, Tizi Ouzou and Larbaa
    Nath Irrathen in the Kabylie region.

    A heavily managed affair
    ------------------------

    8. (C) The government's management of pre-election and
    election-day activities demonstrated a carefully orchestrated
    strategy to control the process by using complicated
    procedural rules to maintain the outward appearance of
    transparency (ref A). The UN's Abdool Rahman told us on
    April 11 that Algeria's legal framework itself provided room
    for fraud: "For every concern we raised, the government could
    point to a rule in the elecTnQ;g1fEQUxwQ[action,"
    he said, adding, "We didn't have many good conversations."
    Abdool Rahman and his colleagues said the primary weakness of
    the process was the government's credibility as an impartial
    actor. He noted there was no role for civil society, or
    consultation with stakeholders outside the government or
    Bouteflika's administration. Even the institution charged
    with hearing complaints from candidates and voters, the
    National Commission for the Surveillance of the Presidential
    Election (CNES), was formed by the government and its
    chairman was appointed by President Bouteflika. "Civil
    society should have been in the lead." Abdool Rahman said he
    raised these concerns in a conversation with the vice
    president of the Constitutional Council, who agreed that
    opposition parties should have had more representation in
    electoral institutions. Another concern the UN team raised
    was that candidates, with the exception of Bouteflika, only
    had access to the media during the official campaign period
    of March 19 - April 7. Abdool Rahman added that throughout
    the election boycotting parties were prohibited from speaking
    up. AU observer Calixte Mbari shared the UN concern with
    media access: "It's too bad we couldn't be here to see the
    pre-campaign media environment," he told us, "that would have
    been interesting."

    9. (C) Abdool Rahman said his mission was hindered by the
    government's effort to control its meetings and use the
    mission's presence to convey the official election story. He
    noted that outside of his election-related meetings, he met
    only with the U.S. and European Union foreign missions during
    his visits to Algiers, something he said the government
    actively tried to prevent. Abdool Rahman said Algerian
    officials forced schedule changes to prevent a meeting at the
    Embassy during the team's mid-March visit. He remarked that
    an MFA official even attempted to attend an internal UNDP
    country team meeting, as well as a private meeting at the
    French embassy. "We had to politely tell him no," he said.
    At meetings arranged by the government, team member
    Tadjoudine Ali-Diabacte said, it was hard to talk to "real"
    people. He complained that the team was forced to sit
    through a staged civil society meeting in Tizi Ouzou and
    listen to canned statements on the election's fairness. We
    experienced a similar situation when the Ambassador attempted
    to sat meet on April 10 with AU Observer Mission leader
    Joaquim Chissano, former president of Mozambique. After
    originally agreeing to a 9:15 meeting, the AU team informed
    us the meeting was moved to 10:00, the same time Zerhouni was
    expected to deliver the election results. We waited for 15
    minutes to see Chissano, only to have an MFA official
    interrupt the meeting after roughly five minutes to inform
    Chissano that he was being summoned to attend Zerhouni's
    press event, which ultimately took place at 1130.

    Recommendations for the future
    ------------------------------

    10. (C) Abdool Rahman said that his mission would not comment
    publicly on the election. He noted that the Department's
    April 10 statement expressing "concern" over the election was
    "very strong" but added that his team agreed with it. He
    said that the UN mission's decision to say nothing clearly
    annoyed the MFA. "They put a lot of pressure on us to make a
    joint statement with the AU, AL and OIC." Abdool Rahman told
    us his team would draft a report for UNSYG Ban Ki-Moon that
    would highlight the problems he discussed as well as positive
    aspects of the election. Abdool Rahman believed no decision
    had been made as to how much of the report might be made
    public, or in what form its recommendations would be
    transmitted to the Algerians. We advised the UN team that
    public criticism was generally counterproductive; however, we
    believed that the government would seriously consider
    critical comments made in private, even if the criticism was
    not welcome. Abdool Rahman suggested that USUN New York

    Algiers 00000370 004.2 of 004


    might obtain a copy of the mission's report by contacting the
    SYG's office directly at some point in the coming weeks.

    11. (C) Abdool Rahman predicted their recommendations would
    underscore the need to make progress on freedom of expression
    and create a more inclusive dialogue between citizens, civil
    society and the government. "There has to be some separation
    between the government and the administration," he stressed.
    He added that a larger domestic observer presence could have
    improved the process. Drawing from his experience elsewhere
    in Africa, UNDP resrep Mamadou Mbaye commented, "If leaders
    can be elected without this essential element, then we would
    be worried about the future here." Ali-Diabacte reiterated
    his colleagues' remarks, saying "Five years is not a lot of
    time; there is a need for dialogue now. I don't see any
    alternative."

    Procedural bright spots
    -----------------------

    12. (C) There were good practices to highlight, according to
    the UN monitors. Algeria's computerized voter registry was
    user-friendly and easily accessible in polling stations. If
    they had not done so before the election, Algerians could
    present a valid form of identification and obtain a voter
    card on the spot. Ali-Diabacte added that polling station
    officials were well trained and quick to address voters'
    questions. The balloting method itself was simple,
    inexpensive and effective. Another important election
    dynamic, Abdool Rahman underscored, was the sense of security
    and general absence of violence.

    Comment
    -------

    13. (C) The disparity between the official turnout figures
    and what the average person saw on April 9 has caused many
    people here to scratch their heads at how the government
    expected to legitimize such an exaggerated turnout figure.
    In an April 12 editorial, the French-language daily Liberte
    question whether the inflated turnout wouldn't ultimately
    delegitimize the electoral process the government worked so
    hard to craft. Rather than showing that Algeria is on a path
    toward greater democracy, the commentator feared that April 9
    was more reminiscent of a return to Algeria's one-party
    system. Meanwhile, while Bouteflika based his third-term
    platform on continuity, we have heard hints that he is
    unhappy with the status quo and acknowledges a political
    system sagging under its own weight (ref C). With civil
    society and opposition now on the ropes, Bouteflika's control
    over the system appears secure, albeit with no discernible
    vision for a progressive political future. Without unveiling
    such a vision through dialogue between citizens, civil
    society, opposition parties and government, the fate of the
    disillusioned 72 percent of Algeria's population under the
    age of 30 remains in doubt, and with it, the long-term
    stability of the country. As the UN's Mbaye put it, Algeria
    is "sitting on a volcano." We will continue to sift for
    opportunities to support reform, and should be prepared to
    offer our frank but private opinion of Algeria's progress
    along the way.
    Pearce

  • WikiLeaks


  • WikiLeaks publie une liste d'installations sensibles à protéger

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    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et infrastructures sensibles à travers le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, selon le département d'Etat, "affecterait de manière significative" la sécurité américaine.

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    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et...
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    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et infrastructures sensibles à travers le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, selon le département d'Etat, "affecterait de manière significative" la sécurité américaine.
    Un câble du département d'Etat datant de février 2009 demande aux représentations diplomatiques américaines de recenser les "infrastructures sensibles et ressources clés" à l'étranger "dont la perte affecterait de manière significative la santé publique, la sécurité économique et/ou la sécurité nationale des Etats-Unis".
    La mise à jour de cette liste visait à "prévenir, dissuader et neutraliser ou atténuer les effets d'actes terroristes visant à détruire, bloquer ou exploiter" ces infrastructures.
    Dans cette liste publiée dans la nuit de dimanche à lundi et qui couvre de nombreux pays, à l'exception des Etats-Unis, figurent des câbles sous-marins de télécommunications, des ports, des barrages, des oléoducs et gazoducs, des mines et des entreprises fabriquant notamment des produits pharmaceutiques importants pour la santé publique.
    Contenant des centaines de sites et infrastructures sensibles, la liste couvre tous les continents. Outre des infrastructures stratégiques, elle recense entre autres le canal de Panama, une mine de cobalt au Congo, d'autres mines en Afrique du Sud ou en Amérique latine ainsi que des entreprises pharmaceutiques produisant des vaccins au Danemark, en Italie, en Allemagne ou encore en Australie.
    Concernant la France, la liste cite les groupes pharmaceutiques Sanofi-Aventis, EMD Pharms et GlaxoSmithKline à Evreux (Eure) ainsi que le groupe industriel Alstom et les points d'arrivée de câbles de télécommunication transatlantiques, à Plérin et Lannion (Côtes d'Armor).
    Toujours pour la France, la liste évoque également la société pharmaceutique Diagast (réactifs pour les groupes sanguins, ndlr) ou encore Sanofi Pasteur à Lyon qui produit, précise la liste, des vaccins contre la rage.
    Deux sites outre-Mer, points d'arrivée du câble sous-marin Americas-II, sont évoqués: l'un à Cayenne en Guyane et l'autre au Lamentin, en Martinique.
    Pour Malcolm Rifkind, ancien secrétaire d'Etat britannique à la Défense et aux Affaires étrangères, l'attitude de WikiLeaks est "irresponsable" dans la mesure où cette liste peut aider des groupes terroristes.
    "C'est une preuve de plus qu'ils (WikiLeaks) ont un comportement irresponsable, presque criminel. C'est le genre d'informations qui intéressent les terroristes", a-t-il déclaré à la presse britannique.
    WikiLeaks, site créé par l'Australien Julian Assange, spécialisé dans la révélation de documents secrets, a commencé le 28 novembre la diffusion progressive de 251.287 télégrammes diplomatiques américains.
    Les fuites ont provoqué l'émoi dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis, qui les ont qualifiées de "criminelles" et étudient la possibilité de poursuites contre M. Assange.
    La traque de M. Assange, recherché dans une affaire de viol en Suède, semble avoir "des motivations politiques", a estimé dimanche un de ses avocats, Me Mark Stephens, ce qu'a contesté le procureur suédois.
    Me Stephens s'est aussi dit inquiet d'une possible extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, une fois qu'il aura été arrêté et confié à la police suédoise.

    AFP
  • Wikileaks va dévoiler des documents sur l’Algérie Quelques secrets sont-ils sur le point de tomber?

    Le site internet américain Wikileaks a entamé, dimanche 28 novembre, la publication du contenu de 250.000 câbles diplomatiques américains. Les premiers documents concernent notamment l’Iran, les pays du Golfe, Israël et le terrorisme islamiste. Le site va dévoiler prochainement une série de documents diplomatiques concernant l’Algérie.

    Pour l’heure, rien n’a filtré sur le contenu de ces publications. Mais comme les autres documents publiés depuis hier, ils devraient contenir des informations sur les positions des officiels algériens exprimées lors de rencontres avec les responsables américains qui se sont multipliées ces derniers mois. Les Etats-Unis et l’Algérie ont en effet intensifié leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme et dans le domaine économique. Les documents de Wikileaks devraient aussi contenir des appréciations de diplomates américains sur les responsables algériens.

    C’est connu : à Alger, les hauts responsables de l’Etat sont habitués à une certaine culture du secret. Ils s’expriment très peu dans la presse et se confient rarement aux journalistes, y compris sur des dossiers comme le terrorisme ou la diplomatie, des sujets sur lesquels les responsables des autres pays s’expriment régulièrement. La publication des documents de Wikileaks pourrait donc permettre de mieux cerner les positions des uns et des autres sur les sujets régionaux, voire ceux concernant des questions internes comme la démocratisation et les droits de l’Homme.

    A Alger, les diplomates américains s’intéressent particulièrement à ces deux sujets sensibles. Ils s’intéressent aussi aux questions économiques. On devrait notamment avoir un aperçu, via les documents, de la gestion des contrats pétroliers, attribués en grande majorité à des groupes américains. On peut aussi espérer un véritable « retour » sur la perception des entreprises américaines du climat des affaires en Algérie.

    Mais la publication des documents secrets américains pourrait aussi provoquer quelques dégâts et compliquer les choses au sommet de l’Etat. Comme l’a montré la déclassification de certains documents « secret défense » en France dans l’affaire des moines de Tibéhirine, certains hauts responsables algériens se sont montrés un peu trop bavards en présence de leurs interlocuteurs français à Alger. Il n’est pas exclu que d’autres aient fait de même avec les Américains, croyant sans doute que leurs paroles et prises de position ne sortiraient jamais des salons feutrés qui accueillent ce type de rencontres.

  • La diplomatie mondiale ébranlée par WikiLeaks

    Les documents fournis par WikiLeaks révèlent entre autres que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a demandé aux Américains en poste à l'ONU de réunir le maximum d'informations confidentielles sur les diplomates des autres pays.
    Les documents fournis par WikiLeaks révèlent entre autres que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a demandé aux Américains en poste à l'ONU de réunir le maximum d'informations confidentielles sur les diplomates des autres pays. Crédits photo : Charles Dharapak/AP

    Plusieurs médias occidentaux ont commencé à révéler le contenu des 250.000 rapports diplomatiques américains que leur a communiqués le site WikiLeaks.

    Les gouvernements des grands pays du monde tremblent ou s'indignent, mais peu sont épargnés. Dimanche, cinq titres de la presse internationale - The New York Times, Le Monde (France), The Guardian (Grande-Bretagne), El Pais (Espagne) et Der Spiegel (Allemagne) ont publié des documents diplomatiques américains fournis par le site Wikileaks, dont beaucoup sont classés «secret». Quelque 251.287 «câbles» (rapports NDLR), couvrant une période allant de 1966 à février dernier, ont ainsi été mis en ligne. Et certains pourraient s'avérer gênants pour de futures rencontres entre les Etats-Unis et leurs partenaires.

    La Maison Blanche a condamné dimanche «dans les termes les plus forts» la publication «irresponsable et dangereuse» de ces documents, affirmant que l'initiative de WikiLeaks pourrait faire courir des risques mortels à des individus. Le site créé par Julien Assange a justifié de son côté sa démarche en expliquant avoir voulu souligner la contradiction entre la position officielle américaine et «ce qui se dit derrière les portes closes».

    Le Figaro dresse un florilège des révélations les plus importantes.

     

    • Les dirigeants du monde vus par Washington :

    Nicolas Sarkozy est jugé «susceptible et autoritaire» par l'ambassade des Etats-Unis, qui souligne les manières abruptes qu'adopte selon elle le dirigeant français avec ses collaborateurs.

    Silvio Berlusconi est décrit par un diplomate américain de haut rang comme «irresponsable, imbu de lui-même et inefficace en tant que dirigeant européen moderne». Un autre câble le décrit comme «faible physiquement et politiquement» et affirme que ses habitudes de faire la fête jusqu'au bout de la nuit l'empêchent de récupérer.

    Angela Merkel aurait pour sa part «peur du risque» et manquerait «d'imagination».

    Le président afghan Hamid Karzaï est qualifié «d'extrêmement faible» et enclin à se laisser convaincre par des théories du complot.

    Mouammar Kadhafi «dépend presque obsessivement d'un petit noyau dur d'hommes de confiance», selon un câble, et ne saurait voyager sans une infirmière ukrainienne à la poitrine avantageuse. Le dirigeant a aussi peur de survoler l'eau et de se rendre dans les étages d'un immeuble.

    Dmitri Medvedev est «le Robin du Batman joué par Poutine», selon l'ambassade des Etats-Unis à Moscou, faisant allusion au jeune comparse du héros de bande dessinée, pour souligner que c'est en fait le premier ministre, Vladimir Poutine, qui détient le pouvoir en Russie.

     

    • Les dessous du monde diplomatique :

    La vision française du monde. Dans un entretien en septembre 2009 avec un haut responsable américain, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, se serait exprimé franchement sur les régimes que la France n'apprécie guère. Il a qualifié l'Iran d'État«fasciste» et le président vénézuélien, Hugo Chavez, de «fou» qui transforme son pays en un «autre Zimbabwe».

    La vente de Mistral à Moscou. Les Etats-Unis ont fait part en février à la France de leurs «inquiétudes» face au projet de vente de navires de guerre Mistral à la Russie. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a expliqué au ministre de la Défense Hervé Morin que les inquiétudes des Etats-Unis n'étaient pas liées aux capacités des navires mais au «message» politique d'une telle vente, notamment vis-à-vis des pays d'Europe de l'Est qui «se méfient toujours beaucoup de la Russie et ne savent pas jusqu'où ils peuvent faire confiance à l'Occident».

    Les missiles iraniens. L'Iran a acquis auprès de la Corée du Nord des missiles pouvant atteindre l'Europe de l'Ouest. En décembre 2009, Israël pousse les États-Unis à la fermeté contre le programme nucléaire de l'Iran, affirmant que la stratégie de la «main tendue» à Téhéran «ne marchera pas». Tout aussi pugnaces sont les voisins arabes de l'Iran. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite conseille à Washington de «couper la tête du serpent». Un autre prince du Golfe estime que «le danger de laisser se poursuivre ( le programme nucléaire iranien) est supérieur à celui de le stopper.»

    Les valises de l'Afghanistan. Washington a découvert que, lors d'une visite dans les Émirats, le vice-président afghan, Ahmed Zia Massoud, transportait 52 millions de dollars en liquide, dont «l'origine et la destination» restent inconnues.

    Le soutien au terrorisme. Des donateurs saoudiens restent les principaux soutiens financiers des groupes extrémistes sunnites comme al-Qaida. Un diplomate américain signifie à la Slovénie qu'elle doit accueillir un détenu de Guantanamo pour obtenir une rencontre avec Barack Obama.

    L'espionnage à l'ONU. Les diplomates américains en poste aux Nations unies à New York sont priés d'espionner leurs collègues, y compris les représentants de pays alliés, afin d'obtenir «toute information biographique et biométrique», leurs «empreintes digitales, photographies faciales, ADN et scanners de l'iris», sans oublier les numéros de leurs cartes de crédit, mots de passe Internet et tout autre détail privé qu'ils pourraient obtenir.

    Le piratage depuis la Chine. Le politburo du Parti du peuple a ordonné une opération concertée de piratage informatique menée par ses fonctionnaires, des sociétés privées et des délinquants recrutés par ses soins. Depuis 2002, ils ont infiltré les ordinateurs du gouvernement américain et d'autres pays occidentaux, ainsi que ceux de Google en janvier dernier.

    Les cadeaux entre l'Italie et la Russie. En 2009, les diplomates américains en poste à Rome décrivent les relations extrêmement étroites entre le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, et le premier ministre russe, Vladimir Poutine, incluant des «cadeaux somptueux», des contrats juteux et un(e) «intermédiaire de l'ombre».

  • Fuites sur Wikileaks : les USA se préparent «au pire»



    Crédits photo : SAUL LOEB/AFP

    Washington s'attend à des fuites massives de documents retraçant des discussions entre des diplomates américains et des gouvernements étrangers.

    Après l'Afghanistan et l'Irak, le prochain sujet de divulgation du site WikiLeaks pourrait concerner les relations diplomatiques des Etats-Unis. Lundi dernier, le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels avait promis une prochaine publication sept fois plus volumineuse que les 400.000 documents confidentiels récemment publiés sur la guerre en Irak, sans donner plus de précision.

    Mercredi, un porte-parole du Pentagone a estimé que les fuites seraient publiées en fin de semaine ou en début de semaine prochaine. Et Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat, a convenu se préparer «au pire scénario». Washington pourrait être embarrassé par la divulgation de ces documents, qui ont été rédigés par ses diplomates. En particulier s'ils mettent en cause des partenaires étrangers des Etats-Unis.

     

    «Des mois à étudier les fuites» potentielles

    «Nous avons passé des mois à étudier les fuites qui pourraient avoir lieu et l'impact potentiel (...) Nous sommes en contact avec nos postes dans le monde, qui ont commencé à informer les gouvernements que la publication de documents est possible dans un avenir proche», a affirmé Philip Crowley à la presse. «Ces révélations (...) vont créer des tensions dans les relations entre nos diplomates et nos amis dans le monde», a-t-il regretté, déplorant une initiative «nuisible à notre sécurité nationale».

    «Nous ne savons pas ce qui va être publié», a toutefois assuré Philip Crowley. «Nous savons depuis le début que WikiLeaks a en sa possession des câbles du département d'Etat». Les câbles, qui sont les messages internes à la diplomatie, «comprennent des discussions que nous avons avec des responsables gouvernementaux et des citoyens privés», a encore expliqué le porte-parole.

    Le département d'Etat et celui de la Défense ont mis sur pied des groupes qui seront chargé d'analyser les fuites après leur publication et travailleront de concert.

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