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La France des affaires prend ses distances avec l'Algérie

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Après le groupe français de luxe LVMH, c’est au tour d'une délégation du Medef, composée de chefs d'entreprises français, qui annule une importante visite à Alger du 12 au 14 novembre prochain, a annoncé le Medef sur son site Internet. La délégation devait être conduite par M. Yves-Thibault de Silguy, président de Vinci et vice-président de Medef International. Aucune autre indication sur les raisons de ce report inattendu n’a été fournie mais il est clair que ce report est lié à l’insécurité qui menace les intérêts français sur le sol algérien et aux dernières menaces d’Al-Qaida . La preuve est que le Medef a maintenu une réunion du Comité Algérie pour la rédaction d’un mémorandum sur l’environnement des affaires et les conditions d’exercice en Algérie aura lieu le 19 novembre à Paris.

D’autres entreprises françaises ont annulé des déplacements en Algérie. Selon des informations rapportées par un site spécialisé sur l’Algérie, huit PME issues de la région Lorraine (est de la France) ont renoncé aux visites professionnelles de leurs cadres dans différentes régions du pays. D’autres sociétés françaises auraient discrètement réduit ou annulé les missions de leurs cadres en Algérie.

En outre, les voyageurs réguliers dans les lignes aériennes entre Paris et Alger ont constaté ces derniers jours, selon la même source, une baisse de fréquentation dans les avions. «C’est une chose tout à fait normale en cette période de jeûne. Beaucoup de ressortissants étrangers préfèrent aller passer le ramadan dans un pays non musulman. Il faudra attendre quelques jours après la fin du ramadan pour savoir si ces départs sont directement liés aux récentes menaces d’El-Qaïda», relativise une source proche des milieux d’affaires français en Algérie citée par le même s

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