L’histoire des deux braconniers kowetiens est rapportée par le Quotidien d’Oran qui raconte que les deux délinquants crapahutaient en plein désert dans la région de Béni-Ounif, à une centaine de kilomètres de Béchar, en compagnie de deux guides algériens, quand ils ont été pris en flagrant délit de braconnage par les gendarmes. Déférés devant le procureur de la République de Béchar, ils ont aussitôt été placés sous mandat de dépôt. Alertée, l’ambassade du Koweït à Alger a aussitôt dépêché un avocat auprès de ses ressortissants et tenter, en vain, de faire intervenir le gouvernement algérien. La justice est demeurée intransigeante, et pour une fois, force est restée à la loi !
Deux braconniers Koweïtiens écroués à Béchar : ils chassaient une espèce protégée
Jusqu’à présent, les braconniers originaires des pays du Golfe passaient toujours aux travers des mailles de la justice, parce que autorisés en « hauts lieux » à chasser dans le désert des espèces protégées, telle que l’outarde particulièrement prisée pour la qualité aphrodisiaque de sa chair. L’interpellation de deux Koweïtiens et trois autres complices algériens, samedi dernier, par les éléments de la gendarmerie du groupement de Béchar inaugure, peut être, la fin des passe-droits consentis par le président Bouteflika à ses riches amis Emiratis.