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En attendant Un nouveau vote dans les prochains jours : Le bureau national du Cnapest démissionne

Personne ne prononce publiquement le mot, mais il y a comme un « malaise » ou une « crispation » au sein du Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest).


Les représentant du syndicat évoquent pudiquement la « mauvaise atmosphère » qui a mené les membres du bureau national à présenter leur démission. Le fait est que la décision de surseoir au mouvement de grève, après les menaces de radiation lancées par le ministère de l’Education, n’a pas été du goût des enseignants affiliés au Cnapest. Pour mettre fin à « la crise de confiance » qui couvait dans les rangs du Cnapest, les treize personnes qui composent le bureau national du syndicat ont choisi de démissionner et d’organiser un nouveau vote dans les prochains jours. « Pour éviter une cassure de notre syndicat, nous avons choisi d’élire des représentants par des moyens démocratiques », nous explique Larbi Nouar, secrétaire général du Cnapest, qui garde ses prérogative jusqu’au vote du conseil national. Il poursuit : « Le travail syndical nécessite une confiance absolue. Le manque de confiance envers les membres du bureau commençait à nous peser. Les membres du bureau se sentaient mal perçus par leurs collègues. »

Le représentant du Cnapest souligne que les membres du syndicat qui souhaitent se présenter sont les bienvenus. « Nous ne voulons pas d’un syndicat dont les membres ne font pas l’unanimité. Ce sera un nouveau bureau national en retirant sa confiance ou en la renouvelant individuellement pour chacun des membres du bureau national et non pour sa globalité », précise-t-on. Le représentant actuel du syndicat pense que cela n’aura pas de répercussions négatives sur le mouvement des enseignants dans la mesure où le Cnapest est resté attaché au « principe démocratique du fonctionnement de ses structures ». « Une telle décision constitue la meilleure réponse au ministère de l’Education nationale qui continue de refuser de traiter et de dialoguer sérieusement avec un partenaire social représentatif et crédible », écrivent les membres du Cnapest dans un communiqué.

Il est à rappeler que le Cnapest a déjà connu des troubles par le passé, qui ont mené notamment à la création du Snapest. « Ceci est complètement différent. On avait, à l’époque, utilisé un ancien coordinateur national pour créer un syndicat », rectifie M. Larbi. Nouar Larbi tient à souligner que son syndicat et ses membres ne sont motivés par aucune « arrière-pensée », si ce n’est l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants. « C’est un combat sérieux. Il est triste de voir qu’il n’y a aucune volonté pour aller de l’avant. Les agissements de nos responsables nous dégoûtent. » Selon M. Nouar, les enseignants affiliés au Cnapest ne manqueront pas de renouer avec la protestation. Les élèves et leurs parents ne sont peut-être pas au bout de leurs peines.


Par Amel B.

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