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SOUFFRANCE DES ALGERIENS

"BOUTEFLIKA, nous impose un Etat Policier et corrompu" (2/2)

Publié le 30/05/2010 à 01:28 par abdoumenfloyd Tags : algerie sahara bouteflika
"BOUTEFLIKA, nous impose un Etat Policier et corrompu" (2/2)

 

Par KADIRI Jilani : Dernière partie (2/2)

 

Des milliards de dollars  ont été dépensés, des milliards de dollars gaspillés, des milliards de dollars détournés, sur 1 20 milliards de dollars dépensés, seulement 40 milliards de dollars ont été réalisés, et 80 milliards de dollars détournés au profit de la mafia. Les gens du nord, ont raflé des milliards et les gens du Sud, sont réduits à la mendicité et à la pauvreté.

 

Si  le gouvernement était juste et impartial avec nous, il aurait institué un équilibre en matière de répartition des richesses entre le Nord et le Sud, mais comme nous sommes colonisés par les gens du Nord qui n’ont aucun  respects ni de considération pour  le développement de notre région au même titre et dans les mêmes conditions que le Nord. C’est du vol, nos richesses sont dilapidées et gaspillées par les gens qui profitent de notre faiblesse pour s’enrichir et développer leurs régions avec l’argent du Sud. Pourquoi, l’actuel régime favorise-t-il le Nord qui ne produit rien et qui n’apporte rien  à l’Algérie et qui pénalise le Grand Sud Saharien, qui assure plus de 96 % de recettes au pays. C’est honteux et c’est mesquin de faire de la discrimination  raciale entre les habitants d’un même pays. IL faut reconnaitre qu’avec cette politique de diviser pour régner, le régime de Bouteflika est parvenu à faire deux catégories de classes dans le nord, une classe composée de très riches et de riches intouchables les nantis d’une Algérie bourgeoise, et une catégorie classée de pauvre,  quant aux population du Grand Sud Saharien, ils sont devenues de plus en plus pauvres et  grâce à la politique pratiquée sur la base de la discrimination, le sud va connaitre une époque terrible de misère et de pénibles souffrances inacceptables et intolérables.

Sur les 600.000 tonnes de dattes de Biskra et de sa région, l’exportation fut limité à une petite quantité insignifiante, ce marché a fait l’objet de sabotage et ce sont les tunisiens qui ont profité de cette faiblesse et de l’absence d’organisation et de concours des pouvoirs publics, pour commercialiser nos dattes à l’étranger.

Tous les investissements productifs qui ne reçoivent pas l’agrément de la mafia, sont systématiquement sabotés et annulés pour l’exportation. Les gens du Sud sont capables de transformer le Grand Sud Saharien,   à condition que le gouvernement décide de mettre 50 % des recettes au profit du Sud pendant une décennie. Mais cette mafia qui a fait main basse sur l’économie du pays, refuse de partager les recettes  avec le Grand Sud Saharien. Et devant cette situation abominable, nous constatons, hélas. !  Chaque jour, le gouvernement annonce la construction de milliers de logements et plus rien pour  notre région. C’est insupportable, et irrationnel de priver une si grande région, de Plans de développement  tout a fait légitime, pour favoriser une population du nord, composée de tubes digestifs, et le terme, de tubes , n’est pas de moi, mais d’un brave homme politique du Nord, qui dénonce depuis fort longtemps cette politique de discrimination et nous protestons contre cette grave atteinte à nos droits vivre comme tous les algériens, dans une parfaite harmonie ; mais  une cohabitation fraternelle n’est possible, que lorsque le gouvernement traite tous les citoyens et les régions sur un pied d’égalité sans distinction et sans discrimination.

M. Hamid Temmar, vient de ressortir sa stratégie industrielle avec une énième réorganisation de groupes publics. Le ministre a annoncé la création de neuf groupes industriels composés au total, de 300 entreprises activant dans l’industrie électronique, métallurgique, métallique, mécanique, chimique, les  produits d’assainissements, le textile, les Cuirs et la menuiserie. Cinq zones industrielles pilotes ont été également créées dans les wilayas de : Annaba, Sétif, Bord-Bou-Arrerridj, Oran, Sidi Bel-Abbès, a indiqué M Hamid Temmar. Pourtant, en mars 2009, le Premier Ministre avait critiqué la démarche de son ministre. Pour cette stratégie industrielle,  Ouyahia avait dit : « je vais être brutal » Elle a fait beaucoup plus l’objet de communication que d’actes. Cette révélation, de groupes, de zones, dévoile, l’absence  de Plan, de concertation avec les spécialistes et le Parlement, qui n’est jamais consulté sur les grands projets. Un ministre décide de sa propre initiative et impose au pays le fait accompli, c’est  ce qui se passe toujours, le Président est incapable de faire appel aux cadres hautement qualifiés et au x organismes spécialisés tel, que le Conseil Économique et social, et d’avoir une carte stratégique, pour l’implantation des zones industrielles. Les wilayas choisis par Temmar sont des wilayas du Nord, pas une wilaya dans les hauts plateaux, pas de zone dans le Sahara, tout le tissus industriel  est conçu arbitrairement au Nord, rien, absolument rien pour le Grand Sud.  C’est avec nos milliards de dollars qu’ils réalisent leurs projets

Un programme d’investissements publics de 286 milliards de dollars ( soit l’équivalent de 21.214 milliards de dinars, concerne deux volets. Le parachèvent des grands projets déjà entamés, et que dans ce gouffre des milliards de dinars et de dollars ont été détournés par les corrompus et aujourd’hui, pour vider entièrement les réserves, le pouvoir corrompu met cette cagnotte faramineuse pour enrichir davantage les corrupteurs et les corrompus, mais la population du Sahara doit  toujours attendre d’autres décennies, soit pour s’insurger et se révolter contre ce joug, soit pour revendiquer une indépendance et une séparation avec l’Algérie du Nord qui nous exploite pour nous rendre comme des animaux placés dans Zoo. Ce parachèvent vise le secteur du rail,   les  autoroutes, l’eau,   pour un montant de 9.700 milliards de dinars (équivalent de 130 milliards de dollars). Ces trois projets ne concerne pas le Sahara et le communiqué ajoute et l’engagement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards de dinars (soit l’équivalent de 156 milliards de dollars. En outre les nouveaux projets de 5.000 établissements scolaires (1.000 collèges et 850 lycées), 600.000 places pédagogiques universitaires et 400.000 places d’hébergement pour les étudiants et la Santé avec 1500 infrastructures  dont 172 hôpitaux. Chemin de fer, plus de 2800 milliards de dinars réservés au secteur des transports en vue de moderniser  le réseau de chemin de fer. L’hydraulique reçoit une importante enveloppe et le comble, ces nouveaux projets sont inscrits uniquement pour le Nord. IL existe une seule voie ferrée  étroite, entre Mohammedia et Béchar,  qui date de 1900, elle n’est plus utilisable, depuis 1966, un nouveau tracé semble avoir été retenu et les travaux ont commencé, mais à ce rythme actuel, ce projet risque  de se réaliser dans 100 ans. Quant aux barrages, les crues des oueds d’El-Bayadh, de Boussemghoun, d’Ain-séfra, de Mécheria   et d’autres, attendent toujours l’inscription de barrages et de ponts détruits par les violences des crues. Si nous étions dans un état de droit, avec une démocratie, ces plans et ces programmes doivent faire l’objet d’études par les spécialistes compétents, qui tiennent compte  des zones et des régions. Pourquoi, la Wilaya d’Alger, de Annaba et d’Oran, reçoivent des milliers de projets, alors que les villes des hauts plateaux, ne reçoivent à peine  des dizaines projets non appropriés et tout a fait incompatibles, avec les besoins de ces régions, des milliards de centimes sont distribués dans le cadre d’une campagne orchestrée pour corrompre le plus grand nombre de fainéants et d’arrivistes, qui préfèrent la spéculation que la recherche d’un emploi. Des projets  bidon ! Du gaspillage.

L’Algérie divisée, l’Algérie déséquilibrée, l’Algérie victime de régionalisme, l’Algérie du Nord riche, l’Algérie du Grand Sud pauvre. ? * L’indépendance du Sahara serait-elle l’unique solution pour se libérer du Joug de la mafia du Nord. ?

C’est honteux pour le Président Bouteflika d’ignorer le Sud, c’est encore plus honteux pour le premier Ministre, qui fait du parfait régionalisme, il met  tout le paquet sur la Kabylie et malgré les investissements massifs, les Kabyles ne sont pas satisfaits, car ils ignorent notre triste situation,  ils sont moins malheureux en comparaison  à notre sinistre  espace devenu plus  désertique qu’avant . ? . Eux  ils bénéficient de grands projets et d’investissements importants, souvent mieux que certaines régions des hauts plateaux. ? En tout cas, tous les gens du Nord profitent de  nos richesses et se montrent indifférents et insensibles  à nos problèmes quotidiens. Un régime démocratique ne peut pas  faire de la discrimination flagrante entre les citoyens d’un seul pays pour créer des déséquilibres entre les régions. Et pourtant nous ne demandons pas notre autonomie, comme certains, qui vivent sur le dos des autres et ne cessent d’insulter le pays et qui ne produisent rien, ils  s’imaginent, qu’avec l’autonomie, ils peuvent en tirer profit des richesses de notre Grand Sud Saharien. Nous sommes pour l’unité de l’Algérie, pays indivisible, pour une Algérie unie et prospère. Cependant, si nous sommes pour une Algérie unie, indivisible, nous n’acceptons plus cette politique discriminatoire, qui fait de nous les parents pauvres, une Algérie pour protéger les voleurs et persécuter les démocrates et les pauvres, nous sommes pour une Algérie, démocratique, pour un état de droit et pour en finir avec ce régime dictatorial corrompu, au service des corrupteurs, le moment est venu pour se mobiliser contre le seul ennemis de tous les Algériens, c’est l’actuel pouvoir de Bouteflika et sa bande de malfaiteurs. Qu’il est venu le moment, pour les Arabes, les Chaouis, les Kabyles, les Mozabites, les Targuis et autres, de se réconcilier, de mettre de côtés les différents qui opposent les uns aux autres, de cesser nos querelles linguistique et de ôter de nos esprits toutes les mentalités rétrogrades inculquées dans nos âmes, pour nous diviser et de nous  faire oublier nos problèmes fondamentaux ,ils   usent  et d’abusent  de nos faiblesses  pour nous dominer par des slogans  dans le but est de  créer entre nous des tensions et de la haine, pour nous nous éloigner les uns des autres. La hogra est générale, elle fait des ravages et cause de terribles souffrances à tous les algériens, la dictature, le piston, le trafic d’influence, la corruption, l’escroquerie, le terrorisme, le banditisme, l’état de siège, les élections truquées, la terreur, les atteintes à la liberté , l’injustice sur commande, l’argent devient le passe droit, les pauvres et les faibles, ne sont plus à l’abri d’actes arbitraires et d’injustice. Tout le paysage culturel et politique est verrouillé pour nous exploiter et de faire de nous des débiles et des tubes digestifs, il faut réveiller les consciences envoutées par la propagande  mensongère du pouvoir, l’appel du 19 mars 2009, doit nous guider et de toutes les régions, cet appel doit nous unir autour d’un seul objectif, c’est  de rejoindre le Mouvement de Rachad, conformément à l’appel historique mémorable du 19 mars 2009. Ce mouvement, il est le  seul qui possède un projet pour tous les Algériens et un  programme politique  sur un éventuel   changement radical d’un état de droit.

. Combien seraient-ils, en 2015, de milliardaires, ces voleurs, et combien en seraient-ils de pauvres du Grand Sud.. ?  IL est prouvé par tous les experts les plus compétents, les spécialistes financiers, que ce régime ne maitrise aucune gestion, toute  cette gestion est occulte, sans aucune transparence, des milliards sont en jeu, toutes les richesses vont dans les comptes des corrompus et corrupteurs, et le peuple algérien, que ce soit celui du nord ou celui du Sahara, ils seront mis à l’écart de cette grande supercherie, que le régime tente de tromper l’opinion mondiale sur ce soi-disant grand projet de développement de l’Algérie. Toute  cette mise en scène, n’est que comédie de Bouteflika. Que la DRS, chiche, enquête sur la liquidation de la banque de l’Union Méditerranée de Banque à Paris, U.M.B. ( Banque  Algéro-Française) , mise en faillite  à cause des détournements de plus de 500 millions de dollars au profit  du Ministre des Affaires étrangères de l’époque ( 1975-1978) Les archives existent et il suffit d’une commission rogatoire pour connaitre comment il a fait pour faire passer ces centaines de millions à ces comptes en Yougoslavie ( l’actuelle Serbie). Smail, Mahrough et son complice Assam, possèdent des documents explosifs sur cette banqueroute. Qu’il suffit de savoir pourquoi, l’Algérie de Bouteflika,   conserve –t-elle, de bonne relation avec le régime  de la Serbie.. ? Les Serbes ont commis un génocide sur les Musulmans Bosniaques, les Serbes ont été reconnus coupables de  génocide par toute la communauté internationale, pour les crimes contre l’humanité, commis contre les musulmans de Bosnie et  Musulmans du Kosovo. Pourquoi, l’Algérie, reconnait   la République du Sahara occidental, et refuse de reconnaitre l’État du Kosovo, état indépendant et souverain, membre actuel de l’.O.N.U. ? IL y a deux poids et deux mesures. L’Algérie  conserve de bonnes relations avec le Ministère de la Défense de la Serbie  qui a fait une visite tout récemment en Algérie sur invitation du Président Bouteflika. L’enquête pourrait aboutir directement aux comptes de Bouteflika ouverts auprès des banques à Belgrade ainsi, que  certains comptes de certains hauts dignitaires du régime, qui ont placé l’argent volé, auprès des banques yougoslaves, ces derniers offrent plus de garantie, que les banques de la Suisse. En principe l’Algérie, ne doit plus avoir de relations avec la Serbie coupable de génocide sur les Musulmans, par humanisme et par esprit de solidarité avec le peuple  de Bosnie et du Kosovo. Au diable la Serbie.

Comment accepte-on d’être gouverné  par des spécialistes dans les détournements des deniers publics. , j’ai écrit dans le forum du matin, un article, intitulé : «  Les voleurs, les escrocs, les affairistes, les magouilleurs, et les réserves, monétaires de l’Algérie » posté le 27 avril 2009. Repris par le club des démocrates algériens ( voir dans rubrique : corruption).

Les lèches bottes qui ne manquent jamais d’occasion pour intervenir comme des chiens enragés, à la solde de leurs maitres les corrompus, mont vivement critique, en me reprochant, que la Sonatrach, n’est pas impliquée dans la corruption. IL m’a été aussi  de dénoncé la corruption des banques, principales bases de la mafia. L’enquête en cours, ne fait que confirmer mes écrits et signés en mon nom propre, et ce ne sont pas, des dénigrements, mais des vérités sur les détournements de plusieurs milliards au détriment du Trésor public. Par toute cette bande de voyous qui nous gouvernent par la force et la terreur. En tout cas les scandales de l’Autoroute, de la Sonatrach, du Port d’Alger et autres qui font l’objet d’ enquêtes en cours, sont des preuves que nous disons bien la vérité que le peuple y croit au mouvement de l’opposition, qui devient de plus en plus crédible, et les citoyens  ne croient plus  aux mensonges et propagandes des voleurs corrompus du régime actuel.

Il est venu le moment,pour M.  Bouteflika, de remettre sa démission, promesse  lui sera faite pour qu’il ne sera pas jugé pour les détournements commis, en sa faveur  lors de sa mauvaise gestion. Ce serait  mieux pour lui et pour les siens, qu’il abandonne  ce fauteuil, qui ne peut que  lui réserver le même sort  que Saddam, s’il persiste à vouloir nous imposer par la force le maintient de son régime sous tutelle de la mafia criminelle. Ce régime est aux abois, il est dans l’agonie, il ne tient plus, les clans sont en guerre, les voleurs  sont déroutés, c’est la grande panique et ils n’ont qu’une seule solution, la fuite à l’étranger pour échapper à la justice véridique du peuple. La situation risque d’exploser à tout moment, car le peuple commence à évaluer les dégâts et le gaspillage de nos richesses dilapidées par les voleurs. Si le peuple ne bouge pas, et accepte de vivre sous cette abominable dictature, la plus abject de tous les temps,  alors, ce sera, bien trop tard pour réparer les dégâts irréparables entre le peuple du nord et le peuple du sud et la seule solution envisageable, serait, pour nous, habitants du Sahara, le recours à la proclamation de l’indépendance du Sahara, et il n’y aura plus rien qui   pourra nous  faire regretter cette cohabitation avec la population du nord indifférente à nos malheurs et nos souffrances. Est6il concevable, que tout un peuple soit dominé par une poignée de corrompu et de corrupteurs magouilleurs et malfaiteurs. Est-il concevable d’accepter que toutes nos richesses sont tombées entre les mains d’une mafia, et que le Président se trouve pris en otage, il n’est plus capable de dire quoique ce soit pour stopper cette hémorragie financière redoutable pour notre économie et pour notre avenir. Est-il concevable d’assister, d’observer et de constater tous les abus de gaspillage des deniers publics, sans bouger le petit doigt et sans prononcer un mot pour dire au Président Basta ! Basta ! il faut en finir avec ce régime en pleine décomposition et si nous laissons cette bande de voleurs, ce sera la ruine et le désastre national et personne ne pourra reconstruire  l’état algérien en  voie de dépérissement et de liquidation.

L’Algérie appartient à tous les Algériens sans distinction et sans discrimination. Tout gouvernement qui pratique, le régionalisme, n’a point d’avenir.’’ C’est à nous de chasser cette meute de charognards du pouvoir par une mobilisation générale et par une désobéissance civile paralysante de tous les secteurs pour mettre à genoux les spéculateurs corrupteurs, et les obliger à quitter le pouvoir qu’il occupe par la force.

Ghandi a dit : «  L’état de droit se distingue de l’état policier, par le respect des droits de l’Homme » Le Président, nous impose un état Policier, corrompu cruel et inhumain et quel est l’Algérien digne de ce nom qui accepterait  de vivre sous l’humiliation  de la hogra et sous l’état de siège de la mafia criminelle. ?


KADIRI  Jilani



Les étudiants de l'ENSV (ex ENV) lancent une grève illimitée

Publié le 26/05/2010 à 12:25 par abdoumenfloyd Tags : env ensv greve



Suite aux conditions misérables que vivent les étudiants de l'ENSV ainsi que le "terrorisme psychologique" orchestré par le directeur, en l'occurrence le Pr.GUEZLANE Louardi, l'ensemble des étudiants de l'École Nationale Supérieure Vétérinaire entrent en grève illimitée et ce, à partir du 23 MAI 2010 jusqu'à la satisfaction entière de la plate forme de revendications conduisant au changement radical des conditions désespérées que connaissent les étudiants des cinq promotions.

Alger le 23/05/2010


PS: Le CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS soutient toute action pacifique des étudiants algériens afin de satisfaire leurs revendications légitimes;


Nous soutenons les étudiants de l'ENSV dans leur action afin de faire entendre leur voix et ouvrir les voies pour améliorer leurs conditions au campus;

Nous appelons le MESRS à répondre positivement aux revendications des étudiants de l'ENSV et de sanctionner toute personne ayant abusé de pouvoir.


Salutations démocratiques


Abdelmoumene Jazairi


Deuxième lettre ouverte au chef de l'Etat (suite et fin)

Publié le 13/05/2010 à 07:37 par abdoumenfloyd Tags : bouteflika cnes hamida mohamed
Deuxième lettre ouverte au chef de l'Etat (suite et fin)

Bouteflika 70's © Henri Bureau

 

Par Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social

(Partie 2/2 suite et fin)


Notre solidarité est attachée à la richesse de sa communication


Nous avons fait beaucoup de mal à notre terre natale, beaucoup de sang de nos semblables a coulé et que nous piétinons sans regret. Un million et demi ont perdu leur vie pour que leurs sœurs et frères vivent libres sans injonction et avec dignité.  

Ce collectif est mort avec le sourire aux lèvres avec des pensées qui suscitent l’admiration morale. Il a cessé de vivre avec la foi d’avoir laisser derrière lui, des femmes et des hommes libres sur la terre de leur ascendance. Il  a disparu serein et satisfait avec la paix de Dieu, et avec la sensation qu’il a pris sur son chemin toute la souffrance et la tristesse de son peuple. Il est parti sécurisé avec l’idée que ses semblables vivront en harmonie, heureux ensemble tournés vers l’avenir, avec les mêmes élans de sincérité, empreintes d’humanité, et surtout une générosité sans faiblesse. 

Mais, voilà, que nous le dérangeons dans son sommeil profond et éternel. Il réagit très mal aux crimes que nous avons commis et que nous continuons à commettre, en nous nous entretuons sans aucune pitié, sans cœur, sans peur, sans honte, sans foi, ni loi. Ce phénomène ne s’est pas limité à destituer la population de ses besoins primaires, il s’est arrangé le droit d’ôter la vie. 

Cette pression dictée par le mal, cet accroissement de la brutalité physique et morale pour différents motifs, provoque de la douleur et de la peine à la population. On refuse tout comportement évolutif de conscience. Il n’y a aucun résultat concret vers la transformation des actes, alors, de quelle manière et par quel moyen, acquérir le sens de l’humanisme dans un espace dégradé par les conflits et le développement de l’iniquité ?   

Dans ce contexte tumultieux, de refus et d’incapacité de comprendre les autres, nous devons faire très attention, agir avec prudence, être vigilant, car, nos paroles sont irritantes et nos actes lourdes de conséquences sur les personnes. Face à ce désarroi, la foi de notre peuple est exposée sans arrêt à la déviation, hantée par la haine. Une circonstance qui affecte la vue et la conscience. Gare à la punition divine ! Nous devons tous, à chaque instant, prier pour ne plus voir les corps de nos compatriotes allongés dans nos rues.  

Tout en m’adressant à vous, Monsieur le Président, je m’adresse également aux partis politiques, aux organisations de masses et à tous les mouvements de la société civile, à l’effet d’enflammer l’imagination de nos concitoyens pour un engagement en faveur du respect des valeurs morales. 

Pour cela, il faut que le collectif dirigeant et le collectif mandaté du peuple, est cette passion profonde, cette volonté imprégné d’espoir et d’humanisme pour voir vivre l’ensemble de la population paisiblement. Une bonté d’une telle pensée, et une action de ce niveau de qualité, déclenchera l’actualisation d’un idéal.  

Cette grandeur, ne nous empêchera pas  de manifester notre crise de colère et de dénoncer la manière de diriger notre pays. Les délégués du peuple ont l’obligation aussi, de se concerter ensemble et d’exposer la problèmatique, toujours ensemble, dans la tranquillité et sans agitation, sans angoisser le peuple. Uni, le dialogue est possible, groupé et avec tenacité le résultat est envisageable.   

Citoyens que nous sommes, de la même patrie, notre choix à cette vérité est un acte responsable, lucide et perspicace. C’est un impératif, auquel  il faut y croire avec force. Nous ne devons pas créer un malaise dans notre lien de solidarité. Nous devons grandir au-delà de cet état fait, dans le respect de nos usages. 

Nous devons tous ensembles, développer une qualité de sentiment et de réaction de notre intérieur, agir sur nous même, avec conscience et sérénité, par ce lien moral qui nous unis, cette expression solidaire, une relation entre semblable d’un même ciel, conforme à la vérité, pour construire l’avenir des générations futures. Un défi urgent à relever, par un engagement commun, afin d’extirper de notre esprit et de notre cœur, la peur, la violence, le désespoir et la souffrance pour notre quiétude.  

La coexistence sans violence pour notre peuple est capitale. Une capacité d’agir et  d’écoute pour le regroupement de notre diversité, source de stabilité et de cohésion pour un équilibre constant de notre nation. C’est un apaisement moral, qui communiquera un potentiel plein de vitalité.                                                                               

Je sais qu’au sein de notre population, qu’il y a, des collectifs qui oeuvrent tous les jours et sans répit pour rendre la vie meilleure à nos concitoyens et croient avec fermeté qu’autre chose est possible dans un proche avenir pour notre pays. Ce sont des femmes et des hommes issues de différentes sensibilités et de couches sociales qui cherchent une conduite de collaboration pour l’apaisement et la non-violence.  

Rester immobile et, ou régresser n’est pas salutaire. Nous devons affirmer notre bienveillance et notre prépondérance en conformité avec nos  règles de valeurs,  pour reprendre le chemin de la fraternité. Par la force de circonstances malheureuses, cela est devenu une compétition compliquée qui nécessite un ensemble de règles de conduite exclusive, avec une forte volonté tenace.  

L’accès qui nous conduira pour atteindre ce but, est sans équivoque, parsemé d’embûches, de contrariété et d’épreuve… Mais, nous devons poursuivre l’action sans relâche de l’entente, de cette dépendance mutuelle, de ce sentiment humanitaire d’appartenance à une population, unie pour la liberté et la légalité, formée par le désir de vivre les uns avec les autres dans la dignité et le droit. Ce n’est que de cette manière que le peuplement pourra faire face dans des cas de tragédies graves.  

Monsieur le Président, la foule est en manque de ce qu’elle considère comme nécessaire. Elle a d’abord, le désir immodéré de discerner son histoire, de manifester ses pensées, et en même temps, elle veut se libérer de son désarroi et de  la perte d’espérance par la droiture et la probité de ses gouvernants.  

L’adoption d’une attitude spontanée et naturelle dans les rapports est nécessaire. L’authenticité dans les débats et les discours est requise. La dimension et l’adresse d’un franc parler ainsi que la considération à l’écoute est réclamée. Le peuple a besoin de ce comportement correct pour se protéger à l’encontre de fourberie dans un espace de conduite sociale conforme à nos traditions et coutumes.  

Le peuple a besoin de se sentir apprécié, valorisé et faire partie intégrante de la société pour vivre sa vie. Helás, à cause de vérités évidentes, il continue de survivre dans les agitations du système. Il constate la transgression, l’irresponsabilité et les divergences. Dans ce contexte, l’Etat, à l’obligation d’inculquer à la population la mesure de la grandeur de l’espérance ; de communiquer une vision stabilisatrice, apprécier avec justesse et clairvoyance, par une action d’une bonne politique, qui sera le berceau d’une structure d’existence de la destiné de la nation.  

Confus et  incommodé, mais pas découragé. A l’inverse, je suis hanté par l’attente confiante que mon pays a un horizon prometteur et le peuple dans un élan de sentiment de fierté, contribuera par sa sagesse à l’apaisement, par sa maturité à la compréhension et, par son dynamisme au développement. Tout compte fait, mes compatriotes, forme un peuple noble, qui suscite l’admiration.

Monsieur le Président, la grandeur, repose sur la générosité, la droiture, la fraternité et le respect du droit d’autrui.

Avec mon profond respect et mon respectueux dévouement, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.


Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social

Dimanche le 8 Mai  2010

Deuxième lettre ouverte au chef de l'Etat ( Partie 1/2)

Publié le 13/05/2010 à 07:12 par abdoumenfloyd Tags : mohamed hamida bouteflika cnes
Deuxième lettre ouverte au chef de l'Etat ( Partie 1/2)

Bouteflika le 10 juillet 1973 à Paris/© Jacques Haillot

 

Par Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social


(Partie 1/2)


Deuxième lettre ouverte à son Excellence, Monsieur le Président de la République


Le cœur du peuple aspire à une union de solidarité dans le respect des différences


Monsieur le Président,

A travers sa réponse à ma lettre ouverte que je vous ai adressée le 13 Avril 2010, le peuple manifeste de plus en plus ses sentiments, avec un immense mécontentement aussi intense que légitime. Malgré mon éloignement, je traduis en clair, une colère qui s’exprime contre l’injustice et les abus.

A vrai dire, je suis consterné à la lecture de tout ce qui se dit de notre pays, de nos gouvernants. Nous sommes face aux aléas d’une détérioration du milieu politique, situation préoccupante, conduisant à des divisions du peuple. Un désastre économique et social, des événements fâcheux et douloureux, une bonne partie de la population au seuil de la pauvreté, avec beaucoup de peine à subsister, l’insouciance de la misère sociale, les maladies, l’épuisement et les drames, les sévices, l’impunité et l’injustice. Un système éducatif sans performance, destabilisé par le changement de l’enseignement d’un faible mérite. La valeur et la noblesse des médecins et des professionnels de la santé est réduite à soulever des banderoles dans les rues pour réclamer leurs dûs, et j’en passe ……

Je ressens les cris de colère du peuple face à la désinvolture, blessé  dans son amour propre, saigné à blanc, je ne le sens pas apte pour une conciliation sans accord des concessions légitimes de ses droits de liberté et de souverainté. Il raconte ses souffrances avec une grande exaspération, il est dans un emportement violent qui se traduit par de l’agressivité. Je le sens perdu, égaré, incompris, trop de brouille dans sa tête, abondonné, il ne s’est plus quel comportement adopter vis-à-vis de l’incompréhension et du tiraillement, des malentendus et de la méconnaissance. Pris dans ce tourbillon d’inquiétudes, il demande avec insistance une réponse à cela.

Comme vous le savez si bien, Monsieur le Président, cet emportement ne changera pas, tant que le système en place n’évolue pas d’un état de choses à un autre. Rendre envisageable l’apparition d’un Etat de droit, avec une gestion efficiente et transparente, est un  passage impératif pour rétablir la  confiance. Cela demande de la vaillance, le respect des convenances et de l’innovation.

Je l’ai déjà dit dans ma première lettre, changer un Ministre ou un Directeur Général d’une envergure comme Sonatrach par exemple, ne régle pas le problème des évenements passés, les faits présents et l’évolution de notre société dans le futur. Il faut un nouveau souffle de liberté, entier et agissant, pour se donner un aspect nouveau, et de rendre différent. Un Etat avec un pouvoir d’agir selon sa volonté, est une autorité avec une force morale face aux épreuves, au danger et la souffrance. C'est-à-dire, une gouvernance  avec la capacité d’imaginer une politique rationnelle et l’audace pour changer avec intélligence.

Toute la difficulté  réside dans ce changement. Comment modifier cet ensemble d’éléments du régime actuel ?

Comment passer d’une idéologie consciente appartenante à une classe sociale et d’une époque, qui a constitué une doctrine d’influence sur le peuple, à l’endroit des principes liés à une politique stabilisatrice et humaniste ?

Comment  métamorphoser ce concept qui a illusionné, pendant plusieurs décades le peuple, pour son propre et unique bénéfice ?

Comment faire pour ne pas retomber dans l’erreur fâcheuse et grave, face à une immoralité fatale, bestiale, capable une autre fois encore, de faire couler le sang des Algériens ?

Sommes-nous un peuple maudit, condamné à la souffrance et frappé de tous les maux. C’est un supplice qui fait souffrir et empoisonne la vie des couches les plus vulnérables. Combien de conjonctures désastreuses depuis 1962 ont été à l’origine de l’endeuillement du peuple Algérien ? Et on persévère dans cette voie, chacun tire de son côté. Chaque âge trace sa marque à sa manière. L’adolescence raffole des faits importants, et l’antiquité change de direction par la présence d’un obstacle. L’Etat continue à faire des siennes selon son désir et ses intérêts, et nous, on s’acharne, à interpréter, et, l’automate fait du sur place, avec un régime qui ne répond pas aux règles de logique.

Monsieur le Président, vous et moi, nous sommes opérants, et cela, sans aucune grandeur de notre part. Nous ne nous connaissons pas, mais chacun de nous à une mission à atteindre. Vous, vous avez pris la responsabilité pour servir et défendre le peuple. Moi, j’ai décidé de poursuivre mon action volontariste sans relâche, par mes écrits, dans le respect et la correction, jusqu’à ce que le peuple soit convaincu de votre légitimité et satisfait par la raison et le travail.

Monsieur le Président, la nation aspire à la paix dans un espace de liberté et de justice. Et, seul l’émergence au sein de nos Institutions d’une élite moderne, éclairée, ouverte aux nouveautés et consciente du poids de la compléxité, qui serait à même de reconstruire une société nouvelle, en déterminant la voie à suivre par l’expérience, l’enseignement, et la faculté de juger.

Avec l’aptitude de prendre des décisions pertinentes et réfléchies, éloignée des prises d’initiatives hâtives. Qu’il soit, Ministre, Wali ou Ambassadeur, il doit être désintéressé et sans parti pris, qui exerçera avec droiture. Un Monsieur chevronné. Toujours recherché, le plus habile de nous tous, qui dirigera son espace professionel avec adresse, intélligence et bon sens et qui impulsera une dynamique à son équipe. D’une maturité suffisante, une énergie pour l’intérêt général, la cohésion sociale et la croissance de l’économie.

Tant que vous êtes à la tête de notre pays, vous avez le devoir de donner toutes les possibilités pour que notre peuple se revalorise dans la bonté avec compréhension, avec bienveillance et dans l’excellence. Pieds et mains liés, chacun le tire de son côté pour l’opposer. L’acculer à s’agiter. Chef d’Etat que vous êtes, vous devez le protéger contre cette absence de lumière, le désencombrer de cette obscurité épaisse et profonde qui l’oppresse.

Notre peuple aspire à un nouvel espace vital, les portes d’une Ère nouvelle pour construire son pays. une spiritualité saine qui lui permettra de discerner ce qui est bon pour lui de ce qui ne l’est pas. Un caractère éminemment sociable, animé par une puissante passion pour un véritable réalisme et de bon sens. Avec la bénédiction de Dieu, il énoncera son rayonnement spontané avec respect. Même après les plus grands et les plus pires des événements aux conséquences désastreuses, il saura se parfaire et s’élever vers le haut. Il se prendra en charge avec dignité et civilité.

Aujourd’hui notre jeunesse semble se détourner des régimes anciens, elle considère que le système antérieur ou actuel est une anarchie, un désordre politique. La désignation de la jeunesse comme dangereuse et inquiétante, est un signe de sénescence de l’Etat, qui prouve qu’elle a peur de son printemps.

L’Algérie, sans sa jeunesse, n’est pas une nation, nous devons évaluer l’importance de ce commun, apprécier cette étoile favorable à sa juste valeur. Notre jeunesse est une puissance qui peut fournir beaucoup d’énergie et qui posséde une grande force morale. Elle souffre de l’indifférence et de l’insensibilité, nous la négligeons, nous avons tord. Elle est capable de hisser notre pays à un niveau dont l’accès est difficile à aborder ou à comprendre par nous, ancienne génération. C’est un potentiel qui réglerait le cours des évenements à venir pour notre futur.

L’Etat à la contrainte morale de concevoir un univers ambiant, un environnement corporatif à l’égard de la jeunesse, accessible à l’ensemble du capital humain. La candeur et les bonnes intentions, alors, occuperont une place originale dans notre espace avec empressement. C’est un mouvement de satisfaction du désir de perspective vers l’avenir..(à suivre)


Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social


"En Algérie, la femme est un sous-citoyen"

Publié le 12/05/2010 à 07:03 par abdoumenfloyd Tags : femmes mortes pour laissées kaci nadia
"En Algérie, la femme est un sous-citoyen"

 

Nadia Kaci est comédienne et co-auteur du livre Laissées pour mortes (éditions Max Milo), qui recueille le témoignage de Rahmouna Salah et Fatiha Maamoura, deux victimes du déchaînement de violence à Hassi Messaoud en 2001. Dans cette ville algérienne, les femmes sont régulièrement victimes de violences de la part d'hommes venus là, souvent seuls, pour travailler dans l'industrie pétrolière. Liberation.fr l'a rencontrée lundi 10 mai, à la manifestation de soutien aux femmes d'Hassi Messaoud, devant l'ambassade d'Algérie à Paris.



Pourquoi vous battez-vous? Quelle est l'attitude du gouvernement algérien face aux violences d'Hassi Messaoud?


A Hassi Messaoud, une des villes les plus surveillées d'Algérie, cinq cents hommes peuvent attaquer cent femmes, les violer, les torturer, voler leurs maigres biens, en toute impunité. Pour légitimer la barbarie, les femmes ont été accusées d'être des prostitués.

Le gouvernement refuse de défendre ces femmes. Les plaintes sont restées sans suite. Le ministère de l'action sociale et de la solidarité nationale est dans le déni, le gouvernement prétend que l'affaire d'Hassi Messaoud est un complot monté par la France pour déstabiliser l'Algérie, ce silence est effarant.

Les actes commis à Hassi Messaoud sont la conséquence directe du code de la famille de 1984, qui réduit la femme au statut de mineur. En Algérie, la femme est un sous-citoyen. On ne constate aucune volonté politique de régler le problème, et c'est ça le plus inquiétant.


Est-ce que les violences d'Hassi Messaoud sont un événement isolé ou symptomatique d'une violence récurrente en Algérie?


En Algérie, quand une femme se fait battre dans la rue, personne ne fait attention, les gens pense «ce doit être son mari, son père ou son frère».

Personne ne fait entendre raison aux hommes, puisque les femmes sont considérées comme des propriétés. Hassi Messaoud est un peu particulier dans la mesure où il y a beaucoup de mouvements de population, mais on peut observer dans tout le pays ces mouvements de violence orientés contre les femmes.


La voie médiatique est-elle le seul moyen de faire avancer les choses? Comment les médias algériens réagissent-ils?


La seule solution pour faire évoluer la condition des femmes d'Hassi Messaoud est la pression médiatique. Il ne faut surtout pas que cette pression se relâche, car les hommes attendent une accalmie pour recommencer leurs attaques.

En revanche, en Algérie, c'est le silence quasi total. Le seul article que j'ai lu sur les dernières agressions date d'aujourd'hui, dans Liberté.

Sur place, la presse est censurée, les journalistes étrangers ont du mal à obtenir des visas pour constater les violences faites aux femmes, c'est le black-out complet.


Depuis la parution de votre livre (février 2010), avez-vous constaté des changements en Algérie?


Non, après la parution du livre (Laissées pour mortes), j'ai reçu des appels de femmes d'Hassi Messaoud, qui me disaient qu'elles se faisaient encore agresser. Les travailleuses reçoivent des coups de fils, des menaces, on leur demande de se taire, de ne pas raconter ce qui leur est arrivé. Elles vivent dans la peur en permanence.

D'après mes sources, Hassi Messaoud est toujours un espace de non-droit. J'ai entendu parler d'une femme brûlée vive, mais je n'ai aucun moyen d'obtenir des précisions. Là où j'observe du changement, c'est que le monde est plus à l'écoute de ce qui se passe à Hassi Messaoud, il faut que la pression continue, et se renforce.


Libération


 


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Lettre ouverte au chef de l'Etat (Suite et fin 3/3)

Publié le 20/04/2010 à 23:36 par abdoumenfloyd Tags : mohamed hamida cnes

 

Par Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social


( Partie 3/3)


Vous êtes, mon Président le garant des droits de tous les citoyens Algériens. Vous êtes assis sur la chaise de la vérité pour respecter et faire respecter contre toutes formes d’injustices sociales la vie humaine de l’ensemble de votre peuple sans différence aucune.

Une telle volonté  manisfeste de votre part mon Président, offre l’opportunité à chaque citoyenne et citoyen de mettre en valeur ses capacités et ses compétences pour postuler en fonction de l’exigence et des conditions d’accès à un poste de responsabilité de très haut niveau au sein de nos Institutions. Car, il s’agit bien d’attribution destiné à des Responsables qui exercerons un pouvoir politique avec dominance des aspects techniques liés au secteur d’activité.

En effet, le candidat désirant occuper un poste au sein de l’appareil de l’Etat doit passer obligatoirement par l'épreuve de sélection assez difficile, nécessitant une préparation préalable suivie et structurée. Il va de soi qu'une grande motivation et aspiration sont également de rigueur car la concurrence sera rude.

Cette partie de la mécanique mon Président, s’attribue un double but à atteindre. Restituer d’une part, votre crédibilité en reflétant une meilleure perception de l’intérêt que vous portez à votre peuple sans aucune distinction, sans apparence de traitement différent pour les uns ou pour les autres.

D’autre part, vous créerez une nouvelle dynamique, prête à fonctionner et peut entrer en action sans délai dans une logique nouvelle du changement par une démarche continue vers la transparence qui doit devenir l’un des premiers objectifs de vos actions mon Président. C’est un véritable défi et une prise de conscience qui suscitera un enthousiasme spontané de la population.






Mon idée mon Président, c’est le montage d’une structure que j’appellerai laboréalitéet qui à pour vocation d’initier une nouvelle culture d’appréciation des valeurs de la transparence et de la légalité des chances. Son objectif est de prévenir et de combattre toutes formes de discriminations relatives à la sélection et la nomination des élites Algériennes aux hautes fonctions de l’Etat qui auront à charge la défense globale et la préservation de l’intérêt supérieur de la nation face aux intérêts particuliers. Un acte authentique au caractère incontestable, symbole de la cohésion sociale.

Ce Laboréalité  sous la tutelle directe du Président de la République, sera conduit par une équipe pluridisciplinaire fatalement de nationalité étrangère. Pourquoi doit-on faire appel à des étrangers pour sélectionner nos futurs gouvernants ? Parceque nous sommes en crise de confiance grave par rapport à un comportement que nous nous sommes imposé au fil du temps, celui de s’entourer d’hommes et de femmes dites de «confiance» avec supposition d’objectifs discrétionnaires….

Toute la dextérité  de cette façon d’agir réside justement dans la neutralité de sa composante et de son œuvre. Bien organisé, il communiquera au peuple un caractère d’un système  logique de tranquilité par la pertinence de sa disposition naturelle. Il sera dirigé pour une période temporaire de trois à cinq ans par des étrangers, temps nécessaire pour inculquer une nouvelle culture des principes de transparence et de loyauté qui sont réclamées par le peuple pour regagner l’espérance et d’élever les valeurs et les pratiques morales au sein de l’Etat.

Si nous constituerons ce Laboréalité par des nationaux mon Président, le problème demeurera le même, à un moment ou un autre, nos sentiments émotionnels et nos impulsions intuitives nous basculerons vers une autre forme d’attitude d’influence…..dont les conséquences que nous ignorons aujourd’hui, peuvent être néfastes demain. Et en plus, faire le montage d’un tel concept par nous et pour nous, c’est gaspiller de l’argent inutilement et gâcher du temps pour créer une autre instabilité avec une gestion en plus et sans issue. Dans ce cas, nous sommes forcément contraints de rester dans la même situation et déclarer notre mauvaise volonté et notre impuissance face à ce phénomène réactionnaire et antisocial.  Je regrette mon Président, mais, c’est l’évidence même de la réalité depuis quarante huit ans.

Vous devez, mon Président, donner votre approbation pour cet événement surprenant et en même temps magique. Vous avez à charge d’encourager la constitution d’un groupe de personnes les plus distingués par leurs qualités pour travailler à pas forcé pour que cette perception imaginative, soit effective et nous aidera à grandir et à évoluer comme un accessoire de croissance pour une conversion de capacité.

L’égalité des chances est un idéal qui rassemble. Il faut rendre accessible le challenge à tous pour s’assurer que ce sont bien les plus remarquables avec le plus haut degré de qualité qui gagneront. Le Laboréalité deviendra le lieu de l’épreuve impartial de telle sorte que l’élite qui réussi, sera reconnue comme légitime au poste auquel il ouvre droit. Car, mon Président, le peuple ne se résigne pas à une apparence accommodante et embobinante, il réclame la légalité en acte, c’est cette légalité qui doit être au coeur de votre action.

Si on s’obstine à refuser l’accès, à ceux qui ne sont pas de la corporation de la souveraineté, on crée un profond blocage en les poussant en marge de la société, car personne ne leur prête attention. Alors, ils protesteront de façon violente, poussés par le désespoir d’un futur incertain à cause d’un système qui ne veut pas d’eux. D’autre part, on met en danger aussi bien nos Institutions que la société elle-même, puisque les personnes appelées à pratiquer des responsabilités au sein de l’appareil de l’Etat seront toujours les enfants du même régime aux statuts exclusifs.

Mon Président, les conditions et les modalités de sélection des candidats sans discrimination pour les plus hautes fonctions de l’Etat, seront bien entendu élaborer par la composante de ce Laboréalité pour la partie technique. Pour les paramètres culture, coutume, religion, participeront nos experts nationaux.

Après la définition de la charte portant sur le fonctionnement et ses dispositions, il sera élaboré un modèle de CV optimum tant par sa nature que par son contenu. Les spécialistes seront conviés à user d’imagination pour dresser de nouveaux critères pour une annonce entreprenante envers l’objectif recherché, par son syle et sa présentation. Une bravade !

On l’appellera ouvrage biographique, ouvrage challenge, ouvrage pour le meilleur, ouvrage pour l’épreuve ou bien ouvrage pour la performance. Au choix.

Un véritable document de bilan de compétences totalement personnalisé de sorte que les sélectionneurs puissent se faire une idée précise et mieux évaluer si le candidat rempli les critères nécessaires pour exercer les fonctions du poste auquel il postule.

Après l’étude par le Laboréalité de l’ouvrage du candidat, qui renseignera sur son identité, ses capacités et sa teneur sur la réalité évenement-Algérie, et, dans le cas ou l’ensemble de ses caractéristiques retiennent l’attention, il sera invité à un face à face pour une écoute concentrée afin de mesurer la prise de conscience de l’énormité de l’enjeu et de l’étendue de l’obligation qui  l’attend.

Ses attitudes permettront d’apprécier sa personnalité pour savoir  s’il est prêt à tout faire pour servir avec passion le peuple et de préserver et défendre l’intérêt général, étant donné que l’attentisme n’est pas toléré.

Car, dans l’exercice de ses fonctions, Il sera confronté à un precis de complications embrouillées presque infranchissables qui réclame un humanisme inédit, une configuration d’une légitimité quasi nouvelle avec des valeurs qui doivent être exprimées en conviction. Son implication sine qua non pour le soutien et l’assistance aux minorités, certitude pour la liberté d'expression, notamment des médias et le respect du droit international humanitaire. Etre en mesure detenir la confrontation, tenir la pression, encore une fois engagé sur le fond des convictions.

Après la sélection, le candidat retenu suivra un stage intensif, une formation pour l’enseignement des mécanismes du savoir-faire, élément nécessaire pour la responsabilité qu’il devra assumer, là où il sera désigné. Cette apprentissage sera suivi par la suite par un perfectionnement pratique sur le terrain, d’abord auprès de l’Institution concernée, ensuite des visites sur site à l’étranger pour une meilleure perception de gestion performante et évolutive au service de la citoyenneté. Une initiation instructive qui accroîtra ses performances et son efficacité pour tout ce qui concerne les aspects de sa future fonction.

Il sera astreint à des durées insupportables et à un emploi du temps bourré, à une cadence stricte. Il sera mis à rude épreuve sur tous les plans. Le candidat doit être prêt à tout pour décrocher un métier d’ambition ! Une compétition énormément laborieuse. La course sera insoutenable, exigeant à la fois capacité intéllectuelle, force imaginative, rapidité de réflexion et sagesse, souplesse et une volonté inébranlable. Un stratège !

Cette période de préparation au poste se termine par une journée à l’Assemblée Nationale pour un premier contact, question de s’adapter aux réactions de la représentation du peuple. Il sera ensuite proposé au Président de la république pour sa nomination officielle. A la veille de son installation, il se présentera au peuple à travers la télévision et la presse ou il s’engage à respecter et à faire respecter les lois de la république en ce qui concerne son secteur sans aucune embiguité et qu’il demeure disponible pour l’intérêt du pays.

Il disposera d’une véritable liberté d’action face au programme approuvé avec une compétence exclusive dans sa branche. Il exercera ses fonctions avec abnégation et sérénité sous la protection d’un acte d’ordre formel bipartite qui confirmera sa personnalité reconnue comme l’une des plus compétentes et des plus prépondérantes dans son domaine conformément à la Charte contenant les régles fondamentales du Laboréalité.

Le tunnel par oú passe le candidat pour prétendre à un poste de haute responsabilité au sein de l’Etat, est très contraingnant et très exigeant + une gestion politique et administrative complexe à assurer et quasi sans faille = autonomie d’exercer la plus totale avec protection et droit de défense.

Je tiens à  préciser que le Laboréalité ne forme pas des robots, mais des femmes et des hommes capables à un moment ou un autre, de faire face à d’éventuels contextes de conjonctures difficiles dans la vie politique du pays sans perturber ni destabiliser les Institutions de l’Etat. Une Personnalité détendu, prévoyant et indétournable à forte attirance pour l’intérêt de la nation.

Tout ce processus consiste à faire éclater les verrous et donner simplement la possibilité d'aller au cœur des gens, c'est cela que  recherche le peuple, le  dynamisme des hommes pour une stabilité sociale, ce n'est pas plus difficile que ça.

Je sais, mon Président que le premier pas à faire est souvent celui qui coûte le plus. De telles actions ne sont pas faciles à atteindre. Ce n’est pas grave, il faut se battre et payer s’il le faut. L’important, c’est de gagner mon Président. Je reste confiant que vous saurez prendre la bonne décision au bon moment pour rétablir le droit et permettre à nos élites de s’épanouir dans leurs attributions avec une véritable liberté d’action planifiée et en conformité avec nos objectifs pour un developpement intélligent et rationnel au profit de ce peuple, de votre peuple qui ne cesse d’endurer sans relâche et qui, sera heureux d’entrevoir une lueur d’espoir que les choses enfin commenceront  à voir le jour.

Deuxième intérêt :Ce laboréalité inculquera également la volonté de la réparation par la prise de conscience. Cette nouvelle doctrine prescrit aux candidats d’assumer pleinement la responsabilité de leur gestion et de comprendre l’impact de leur décision et de leur conduite sur le peuple. Dans le cas d’une erreur commise, le Responsable sera prêt à tout mettre en œuvre pour réparer les tords qu’il peut avoir causé. Cette certitude lui donnera la force de ne plus ce conformer à l’indifférence et à la froideur envers la souffrance de ses administrés, et de prendre la pleine et entière responsabilité de ses gestes. Plus haut on est dans l’échelle des responsabilités et plus l’impact de nos comportements et décisions sont importants, et davantage nous sommes interpellés au respect excessivement intraitable des règles d’accompagnement.

Cela exprime aussi, mon Président, que ce principe incontestable donne le droit au peuple de dire tout haut le mal par lequel il a été affecté, et que le Représentant de l’Etat ayant commis l’erreur regrette réellement son geste et communiquera ses excuses sincères avec l’art et la manière, en public ou en privé, tout dépendra du degré de la faute. Le peuple, alors se rendra compte de l’intérêt qu’on lui accorde, n’hésitera sûrement pas à les accepter et à lui pardonner. Un tel comportement rétablira dans son état normal, le respect et la dignité et permettra de reprendre le chemin de la sagesse et de la fraternité, avec le sentiment d’avoir tourné la page et de projeter un horizon prometteur. C’est une politique pleine de générosité qui restituera le sens de la bonté et des principes dans la vie de tous les jours des citoyen(nes).

L'État par cet acte, sauvegarde l’équilibre de la population et reconstitue un schéma fidèle du tissu social pour une société meilleure, inspiré d’une authentique culture démocratique.

Troisième intérêt : Ce laboréalité aura aussi pour tâche avec le soutien indéfectible des Ministères de l’Education et de l’Enseignement Supérieur, le recensement et le suivi conventionnel des étudiants doués, à haut potentiel pour préparer leur destination future pour les postes les plus élevés dans la hiérarchie de l’appareil de l’Etat. Les entreprises étatiques ainsi que les sociétés privés de haute technologie et/ou à dimension nationale se serviront  également de ce bassin pour leur besoin.

Quatrième intérêt : Support incontestable au développement,Il conceptualisera la projection de l’idée de la combinaison des scientifiques et technologues par groupe de spécialité pour la conception et la gestion des grands projets innovateurs, la résolution de problèmes complexes ainsi que l’analyse et l’interprétation de résultats scientifiques.

Et enfin, servira également d’espace aux élites pour méditer sur des idées politiques et sociales avancées qui oeuvreront pour l’arrivée d’une société idéale.

Constituez auprès de vous, mon Président, une forme de droit de regard par les Représentants de tous les partis politiques pour l’appréciation de la bonne marche, de l’éfficacité de l’outil et surtoût pour agir aussi dans le sens de créativité et d’imagination pour asseoir dans le moyen terme sa crédibilité afin de transférer cette obligation aux spécialistes nationaux qui auront bien sûr étaient eux-mêmes préparés et initiés pour cette responsabilité. Non pas dans le sens de la technicité, mais beaucoup plus dans la conscience de loyauté, impartialité et rectitude.

Je reste, mon Président, dans le cadre général de mon idée exprimée en idéal, sans vouloir avoir la prétention de trop m’élargir dans une étude théorique de vision, de mission ou de valeurs. Mon pays dispose de femmes et d’hommes de très hauts niveaux dont je suis fier, que j’admire et que je félicite, et qui peuvent facilement plonger dans la matière pour en faire un instrument d’une très haute importance et d’une grande nécessité pour la progression de notre pays. Honnêtement sans basculer dans le chauvinisme, sur le plan sommité, nous n’avons rien à envier à d’autres pays, même les plus industrialisés et les plus performants.

Vous savez, mon Président, avec la dimension de l’intélligence de nos élites, il se dégagera un accès par lui-même, un épanouissement dans leur propre espace naturel, qui entrainera une dynamique  sans précédent, pourvu qu’on y adhére en leur capacité et leur savoir-faire, qu’on leur face confiance, qu’on leur esquisse une ligne de conduite pour le respect, la droiture et l’intégrité, et que la liberté de l’expression devient force de loi. Croyez-moi, que cet ensemble de conception pragmatique et morale, impulsera un élan inconditionnel vers une phase de développement par excellence avec persévérance d’année en année.

La télévision a un rôle important aussi à jouer. Par exemple, elle doit s’imposer le devoir de participer activement à cette action de transparence par la mise en place d’un baromètre de mesure, trimestriel ou semestriel selon les moyens, destiné aux citoyen(nes) pour communiquer leurs appréciations sur chaque Ministre par rapport à la qualité des services.

Pour ne pas avoir pour conséquence des clivages et des ruptures sociales considérables au sein de votre peuple, vous devez mon Président, faire preuve de conformité morale de l’interprétation démocratique par l’entremise de ce Laboréalité qui fera respecter les règles qui accompagnent avec habilité le processus du concours.

Présentement la population algérienne avance et, si vous mettez en place avec prétention ce système d’équité sociale, le peuple et vous mon Président, relèverez ensemble les défits du siécle auxquels nous sommes confrontés, tels que la qualité de vie et la performance économique. Un projet qui donnera la priorité à l’extention de l’emploi, à l’innovation et sauvegardera le cadre de vie des Algériens(nes).C’est vrai que ce n’est pas facile du tout d’administrer un pays. C’est même très complexe. Gérer au quotidien les mentalités, les comportements et promouvoir l’émancipation , et en même temps faire face au développement du pays sous toutes ses formes n’est pas chose aisée. Mais je reste personnellement persuadé, qu’une fois la confiance rétablit sans équivoque, avec la droiture et le courage des hommes, avec la force d’engagement pour un idéal à travers nos réalités, l’objectif sera atteint.

C’est dans ce but, que je vous prie de sortir de votre silence et de vous tenir en face de votre peuple et lui parler à coeur ouvert de votre vision nouvelle pour notre pays. A partir de cet instant, il commencera à réfléchir, car il considère qu’il n’est plus un instrument qu’on s’en sert pour atteindre des objectifs politiques. C’est aussi  pour lui les prémices d’un processus vers une démocratie souhaité.

A visage découvert, votre authenticité éclatera au grand jour qui sera le gage de réussite. Par votre sincérité et votre naturelle vous mettez votre peuple en confiance. Alors, elle deviendra une réalité que l’on se doit d’accepter, elle démontrera votre aptitude à aimer votre peuple et lui procurer la prospérité tant désirée.

Mon Président, vous demontrerez à travers une telle action, un acte de courage et d’honnêteté morale envers votre peuple. Vous serez l’espoir de demain et cette masse saura le moment venu vous témoignez sa discipline de vie. Elle sentira qu'il n'y a pas de stratégie cachée de votre part.

Avec votre perspicacité de persuasion et le le respect que vous lui inspireriez, votre peuple donnera le meilleur de lui-même. Votre peuple est généreux et bon mon Président. Très solidaire, il sera à vos côtés dans les moments les plus difficiles. Il a vocation à s’engager.

Si vous éprouvez de la compassion envers les souffrances des plus vulnérables, alors ensemble sans nous diviser, nous aspirerons entrapercevoir une gouvernance cohérente et égalitaire dans la confiance et la justice naturelle basée sur les droits de chacun, car la confiance est un point de départ mais aussi un but. Elle imposera le retour à l’habituel, à l’authenticité et à la facilité des relations entre vous et votre peuple mon Président.

A vous mon Président de voir ce qui en vaut la peine !

Je saisis cette occasion, mon Président, pour vous souhaiter un prompt rétablissement et dans les meilleures conditions, afin que vous puissiez continuer à assumer votre lourde responsabilité durant ce mandat avec l’espérance de résultats excellents pour notre pays si cher à la mémoire de ces femmes et de ces hommes qui sont morts pour leur patrie, pour une cause juste, et, qui seront également, durablement profitables pour les générations à venir.

Avec mon profond respect et mon respectueux dévouement, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

 

Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social

Le 13 Avril 2010


PS : Respectueuses lectrices et respecteux lecteurs, je vous prie de réagir avec courtoisie et politesse. La violence n’a jamais été de mon côté. Aussi pour celles ou ceux qui diront que c’est du n’importe quoi ! Ce n’est pas grave. J’assume sans rancoeur et avec compréhension.

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Lettre ouverte au chef de l'Etat (Suite 2/3)

Publié le 18/04/2010 à 21:10 par abdoumenfloyd Tags : cnes bouteflika

 

 

Par Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social


( Partie 2/3)


 

Votre peuple s’engoisse mon Président ! Je vous en supplie,

tenez-vous face à face et parler lui à  coeur ouvert

Prenez cette décision mon Président ! Vous devez le faire par devoir et nécessité. Un Chef d’Etat c’est aussi le siège des émotions et des sentiments pour comprendre le besoin et d’y répondre, ce n’est pas uniquement l’autorité et le commandement. Ne laissez pas votre peuple s’enliser davantage dans des problèmes complexes, difficile à appréhender et à en saisir le sens et dont le système en est la cause.

Cet idéal de pouvoir agir sans contrainte est dénaturé par une démesure d’égoisme qui écrase le vulnérable et qui l’entraîne de plus en plus dans la déprime. Beaucoup de fatigue, d’épuisement et de démotivation. Il se retrouve seul dans un milieu dépouillé de ses connaissances intuitives. La souffrance affichée est une perte d’idéal collectif et une confusion sur le plan des valeurs. Il sombre dans une circonstance où il n’y a pas d’accord sur ce qui pourrait constituer un paysage de conscience.

Je vous en supplie mon Président, prêtez attention aux cris des nécessiteux, des rejetés, ceux qui sont écrasés par la souffrance et ceux qui demandent la justice.

Ouvrez, mon Président, votre cœur à ce peuple qui vous a fait confiance. C’est nécessaire, même si c’est difficile pour vous de le faire. Etant donné que nul n’est tenu à l’impossible, l’important est de promettre qu’aucun problème ou obstacle de la vie ne viendra perturber l’engagement que vous avez pris envers lui. Votre rapprochement, mon Président, fera surmonter l’épreuve. Nous savons tous aussi, que évacuer complètement les maux qui pésent sur la population, n’est pas de votre potentialité, car pas un de nous n’a cette dimension d’exclure la puissance du mal, ni le manquement aux règles, à la loi et la morale.

Son instinct lui dit que vous devez le protéger et il s’impatiente de ne pas avoir de réponse de votre part. Laissez-lui entrevoir dans vos actions cette possibilité. Il se sentira en sécurité. Il sera touché par votre franchise et votre bonté.

Restaurez, mon Président, la confiance entre vous et la population par une allocution  directe. Soyez naturel, sans réfléxion, sans conseil et sans papier. Exprimez-vous à votre peuple avec beaucoup d’émotion. Adoptez, mon Président, un autre style que le classique et littéraire, un language tout à fait particulier au coutumier. Abordez votre peuple avec un parler usuel, et pourquoi pas un parler spirituel et poétique qui exprime de la sympathie et de l’humour. Ça le mettra dans la bonne humeur.

Mon Président, parlez-lui de vous, de votre honorable et respectueuse épouse, la première Dame d’Algérie. Avez-vous des enfants, combien, garçon, fille, quel âge, leur prénom. Racontez lui ce que vous ressentez, ce que vous éprouvez, il a besoin de vous connaître, de vous apprécier, de vous savoir près de lui, cela fera naître un lien de solidarité, une disposition conviviale à l’appel d’une espérance.

Votre peuple nécessite que quelqu’un le réconforte et l’encourage durant cet intervalle noir.Dîtes-lui que vous avez la volonté de continuer à défendre les valeurs qui sont celles de la démocratie et de la liberté d'expression et que vous travaillez pourune gestion d’Etat juste, transparente et crédible.

Que vous est-il arrivé, mon Président, pour changer à ce point ? Que s’est-il passé ? Qu’est- il devenu ce Ministre des Affaires Etrangères qui n’avait que 25 ans à l’epoque, le plus jeune dans le monde. Ce Diplomate chevronné et reconnu. qui  dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et beaucoup d’autres exploits de grande envergure.

Pensez-vous vraiment, mon Président, que toutes les Algériennes et tous les Algériens vous connaissent assez bien. Je ne suis pas si sûr. La population ne vous connaît qu’à travers vos discours et allocutions officielles et ce qui se dit de vous dans les lieux publics, les journaux, les sites internet et que sais-je encore ?

Vous devez dégoiser mon Président, et affronter votre peuple qui vous aime, faites le sans hésitation, sans humeur et avec humilité. Dîtes-lui que c’est un grand moment, un moment privilégié pour vous. Remerciez- le avec une grande sensation pour votre élection à trois reprises. Confirmez-lui, qu’il constitue la force vive de notre pays et sur lequel vous vous appuyez pleinement pour mettre en œuvre vos projets et que sans lui, vous n’aurez jamais eu cet honneur d’être là où vous êtes aujourd’hui.

Imaginez mon Président un peuple, comme une cellule familiale. Observez maintenant à l’œil nu les enfants de cette cellule sans leurs parents,démunis de leur vitalité réconfortante. Et posez-vous la question, que vont-ils devenir ? comment vont-ils faire ? Pour trouver le chemin de la raison pour les conduire vers un idéal.

Vous avez pris, mon Président, la responsabilité pour le défendre de l’injustice, de lui garantir ses droits les plus élémentaires, de le protéger des drames et des catastrophes, de le favoriser par l’ouverture des connaissances, en un mot de l’abriter et le préserver. Votre peuple aujourd’hui se sent orphelin comme ces enfants sans parents, vous paraissez avoir détourner votre tête et votre cœur de lui. Vous avez l’obligation de lui parler.

Vous seul, mon Président, vous pouvez le convaincre en vous adressant directement au plus vulnérables, non pas à travers un discours officiel aux Cadres de la nation. Vous devez accepter la différence entre s’adresser à un peuple à la limite du désespoir, et une allocution à un parterre d’élites, même si c’est télévisé avec des évenements et des faits sensés, cette partie de la population qui est devenu par la force des circonstances la plus démunie et la plus fragile et qui s’élargie au fur et à mesure et de plus en plus, ne comprendra pas votre language à partir de votre estrade.

Vous devez, du fond de votre cœur, prier Dieu de vive voix en face de votre peuple pour qu’il lui accorde la sagesse, santé et prospérité. Un moment unique, que ce peuple de tout âge veut vivre comme un signe d’espoir et de renaissance. Et, croyez-moi, mon Président, que l’histoire retiendra ce jour magique.Votre peuple pense tous les jours, à ce moment, où on va l’informer que le cœur de son Président est là, est seulement pour lui. Sans calcul, sans fanfare, ni protocole. Une annonce dont il se souviendra toute sa vie.

Il est fort possible aussi, mon Président, que je me trompe, que vous ne pouvez pas ressentir ce que ressent Aïcha du quartier d’El harmi d’Oran, ou , Sid Ali de Climat de France ou même Mabrouk de Oued El-Had de Constantine, car dès votre jeune âge, vous êtiez déjà dans la cour des grands. Ne vous fâchez pas mon Président. Je considère que c’est mon devoir de m’exprimer et de vous le communiquer comme je le ressens. Je vous écris avec un serrement au cœur, avec un étouffement à la gorge et mes yeux se fondent en larmes, sans penser ni mesurer les conséquences de mon acte. Ce sont des grands moments de vifs sentiments qui me provoquent un trouble que je ne peux pas contenir.

Vous détenez aujourd’hui une déplorable réputation reccord, une très mauvaise image. Vous devez vous ressaisir mon Président. Laissez de côté les impulsions négatives et voyez positif. Ranimez dans le cœur et l’ esprit de votre peuple le pressentiment  d’une Algérie nouvelle sans haine, sans conflits, sans violence. Une Algérie sereine, sans exclusion avec une union commune solide et durable, une Algérie pour tous.

Hors de nos frontières, on nous observe, nous écoute, nous lise, blague sur nous et prenne plaisir à nous voir nous chamailler, nous diviser par des discordes. Vous devez remettre l’Algérie dans le bon endroit. Il faut en finir avec les privilèges et les clans. Vous avez tout pour faire de l’Algérie un beau pays. Trop d’histoires qui naissent et qui s’accrochent dans le temps et qui mettent la stabilité de nos acquis en péril. Vous devez mettre en place une nouvelle approche pour solutionner les problèmes qui minent presque l’ensemble de nos secteurs d’activités d’une façon ou d’une autre.


Mon Président, vous devez mobiliser toutes les potentialités existantes pour augmenter les chances d’une stratégie de lutte contre l’inégalité sociale. Notre pays traverse une période difficile, une situation invraisemblable. C’est dans ce but, que je vous demande de témoigner à votre peuple votre disponibilité et votre résolution à faire changer les comportements.

Parlons en des comportements, qui de nous n’à jamais essayé d’être sain d’esprit et de cœur, c’est le propre de l’être humain de vouloir progresser. Toutefois, il est beaucoup plus difficile qu’on l’imagine de changer des attitudes bien enracinées. Des comportements que l’on retrouve d’une génération sur l’autre. Et pourtant, il faut le faire, c’est inévitable. Notre pays ne peut plus se permettre le luxe de ménager les susceptibilités au détriment de toute une nation. Il faut travailler les consciences pour le changement. Au point où on est arrivé, c’est une nécessité absolue pour préserver d’abord, l’équilibre physique et mental des générations actuelles qui est dans une position de déséquilibre, par rapport au poids de la compléxité des problèmes quotidiens, ensuite, prévenir pour que les générations à venir n’auront pas à subir les contres coups à cause de notre comportement, ne serait-ce que du point de vue moral.

Mon Président, je vous prie de bien vouloir me lire, cela vous prendra exactement trente huit minutes et si j’ai la chance d’être lu jusqu’à la fin, je vous en conjure d’aborder ma production avec la grandeur de votre sagesse en toute logique et dans la raison la plus objective. Je vous la communique sans crainte, en toute franchise, un impératif vis-à-vis de mes compatriotes, sans aucune obligation légale.

Je suis conscient que vous avez de nombreux dossiers urgents et importants sur lesquels vous devez concentrer toute votre énergie et toute votre attention. Je suis également conscient que mon écrit est plutôt long. Je m’en excuse d’avance.

Je vous avoue, mon Président, que je n’arrive plus à trouver le sommeil. Et je ne serai soulagé que lorsque vous en preniez connaissance.  Que je m’efforcerai de gommer cette singularité de mon esprit. Il se peut que je me trompe, et si c’est le cas, j’espère mon Président, que vous saurez me pardonner.

L’objet de ma communication n’est pas d’ouvrir encore un autre débat ou une polémique en plus de ce qui se dit déjà sur la responsabilité que vous avez en vers votre peuple et sur le bien commun ; loin de là. C’est seulement des observations et des recommandations sur ce qu’il convient de faire dans un souci de préservation du caractère positif des relations entre vous et votre peuple. Je n’ai aucune prétention d’être ce que je ne suis pas. Mon objectif est de participer humblement à l’édification de notre pays en illuminant votre champ de vision sur une vérité difficilement admissible. Je reconnais que mon intervention dans cette sphère de compétence n’est pas du tout la mienne. Peut être aussi que je ne perçois pas ce que cela représente réellement par manque de clairvoyance du à mon inconscience patriotique. C’est pour cela que je ne cesse de réitérer mes excuses pour mon intrusion  dans vos responsabilités.

L’idée que je vous propose içi est une image conceptuelle est une pure imagination de mon esprit qui ambitionne de devenir une perspective de réflexion pour un nouveau style de gouvernance dans notre pays. Une sensation obsessionnelle de forte intensité m’envahi toutes les nuits et qui m’impose sa véracité. Il faut avoir le courage de regarder la réalité en face. Simplement en observant cette réalité, notre réalité nationale.

Ma pensée, mon Président, n’est pas du tout mon histoire personnelle, elle est l’histoire de notre société et ce n’est pas la perception d’un collectif, c’est une réalité que vit notre population depuis déjà de longues années. Mon Président, je vous lance cet appel en vous demandant d’être indulgent à mon endroit en me lisant avec compréhension et bienveillance pour l’intérêt bien compris de notre pays.

Que les femmes et les hommes de mon pays quelque soit leur position dans la hiéarchie de l’Etat, sachent eux aussi, qu’il n’est nullement dans mes intentions de nuire ou de les mettre dans une position délicate face aux circonstances dans lesquelles ils se trouvent. Mon penchant naturel c’est ma disponibilité à coopérer et concourir au bien.

Cette représentation abstraite de mon esprit qui sera, certainement perçue au premier abord, comme utopique, suppose un but complexe à atteindre par rapport à la voie utilisée jusqu’à présent. Cela requiert évidemment, dans une première étape des esprits ouverts proches d’un idéal du moins équitable, un besoin pressant, une nécessité pour notre avancée. Ceci implique un exercice de dépassement de soi.

Mon idée, mon Président, c’est la mise en place d’un élément systématique sur lequel reposera une application réelle de la légalité des droits dans notre pays. Il sera le fondement essentiel d’une nouvelle forme d’édification d’une confiance entre vous et votre peuple.

En lisant ces premières  lignes, vous devez simplement vous dire que vous êtes déjà bien avancé dans cette démarche. Certainement que oui ! Mais à coup sûr, ce n’est pas de la façon que je l’imagine pour notre Gouvernement.

Et je m’empresse de vous poser la question mon Président. Comment établir cette confiance entre vous et votre peuple ?

Quels sont les critères qui fondent la qualité d’une candidature au plus haute fonction de l’Etat ? Quel est le procédé utilisé jusqu’à présent pour la nomination de ces femmes et de ces hommes sans distinction de sexe, d’âge, d’opinion, d’ethnie et/ou de région ? Quelle est l’aptitude particulière requise pour des fonctions d’une telle supériorité dans l’échelle de valeurs ?

Depuis l’indépendance de notre pays, les hauts cadres de la nation sont désignés ou nommés pour la quasi-majorité au vu d’un critère absolu, celui de la relation. Par la suite, interviennent éventuellement, les autres critères de capacités et de compétences. Sinon comment expliquer le processus du choix préétabli.

Toute la problèmatique réside à ce niveau là. Qu’il soit Ministre, Ambassadeur ou Wali, déjà au départ il est catalogué appartenir à un clan ou directement votre homme de confiance mon Président. Donc, tout ce qui peut venir de ce technocrate n’est pas bon. Il y à fatalement un rejet. Pourquoi ? Parceque c’est un nouveau membre d’un système qui n’est plus crédible. C’est pour cela, qu’il est rejeté.

Et combien même, cette personne remplie toutes les conditions pour le poste à pourvoir, sans ingérence et sans partie pris, elle est sanctionnée au nom d’une idéologie qui n’a plus sa place par rapport aux conséquences de la souffrance qu’elle à fait subir à la population sous différentes formes depuis des décennies.

Notre pays regorge d’intellectuels et d’universitaires de nos quartiers populaires et de valeureux et dignes officiers, enfants de l’Algérie profonde qui ne demandent qu’à servir et sacrifier leur intérêt personnel au profit de leur pays. Le système ne sera équitable qu’en accueillant les différences. Il ne sera juste qu’en éliminant les difficultés placées sur le parcourt qui cache, les apparentes incapacitées et le favoritisme.

Si rien n’est fait dans le sens de mon idée pour trouver le chemin de la confiance, alors l’injustice subsistera et l’Etat ne sera pas juste. Vouloir essayer de régler le problème en remplaçant par exemple un Ministre par un autre, ne rendra pas à l’Etat sa droiture et ne permettra pas à notre pays de retrouver l’accès de la raison et de ce fait, retardera son avancé dans le temps.

C’est cette persécution sans relâche mon Président, à laquelle je suis confronté chaque nuit qui me pousse à imaginer un shéma théorique qui intégrera des éléments nouveaux  innovateurs dans le système actuel de gestion, pour une sélection transparente et efficace du profil indispensable à un poste spécifique dans l’appareil de l’Etat, afin d’évacuer d’une part, l’inégalité sociale et d’autre part, être performant.

Notre société, mon Président, se modernise et évolue tout en générant de nouveaux problèmes. Par conséquent, il est impératif d’accroître notre base de valeurs, en incluant de nouvelles  normes répondant au besoin d’un Etat transparent, efficace et orgueilleux au service de son peuple.






Ce phénomène qui est aussi l’indifférence, est un des principaux et des plus grands danger pour notre nation. C’est le mépris de l’autre, il n’exprime ni intérêt, ni amour, ni crainte, ni peur. C’est pourquoi, il est absolument indispensable de mettre en place cette stratégie rigoureuse pour éliminer toute possibilité à quiconque, qui sera tenté de vouloir imposer un prétendant, car il sera exclu automatiquement.

Ce processus de développement qui est en fait extrêment difficile à accepter, s’il venait à retenir votre attention, pourvoira l’Etat des meilleures élites de qualité. Une source fondée sur la justesse, la légalité et la transparence pour servir notre pays, dans un intérêt réel et durable.

L’utilisation d’une telle dynamique engagera l’Etat vers une vraie politique de diversité qui serait un premier pas pour remettre en confiance le peuple, car elle ne donnera plus l’occasion de privilégier X ou Y, elle réservera son espace à toutes les valeurs humaines à leur juste place sans discrimination consciente ou inconsciente.

La réussite bien entendu de la mise en place d’une telle disposition de force d’entreprendre, implique en premier lieu mon Président,  votre conviction et le respect de vos engagements. Vous êtes un Président élu et vous devez commencer le premier à bannir le placement de vos hommes et proscrire en même temps l’attribution des hautes fonctions à l’opposition.

Car, la force de notre Gouvernement, réside dans sa neutralité et son impartialité pour une fonction publique au service de la nation pour la satisfaction de ses administrés. Aujourd’hui beaucoup plus qu’hier, nous avons besoin d’un Gouvernement efficace avec un savoir faire face aux défis financiers présentés par une réalité qui change chaque minute et qui doit prendre en charge, les thèmes les plus marquants avec infiniment de sérieux et d’obligation pour développer l’économie nationale.

Animé d’une assurance ferme, muni d’une formation politique et universitaire de grande qualité avec une sensibilité sociale profonde, il sera à la hauteur d’une bonne gouvernance. C’est pour cela, que l’administration et la gestion courante des affaires du pays ne doivent pas être l’objet d’alliance quelle que soit sa nature ou sa provenance.

C’est une condition fondamentale mon Président. Car vous êtes le principal et l’unique pouvoir d’autorité pour mettre en place un tel processus avec l’impératif de le suivre  en personne et en donnant l’exemple.

Quant aux Partis politiques, ils existent d’autres lieux essentiels de la République, tels que le Conseil de la nation, l’Assemblée Populaire Nationale, et autres Organismes Officiels de l’Etat, où les femmes et les hommes de toutes les sensibilités se retrouvent dans un cadre naturel, qui repose sur un consensus et où se cultivent des liens d’amitié, de solidarité et de fraternité. En plus de voter des lois et des réglements, c’est des espaces de réflexion pour trouver des solutions possibles à toutes les crises que notre peuple subit et les défis sont grands.

Cette précieuse diversité de notre représentation nationale, est d’un apport indispensable. Avec passion et décision politique, ces espaces conjuguerons leurs efforts pour notre pays pour plus de droit, plus d’uniformité, plus de cohésion pour démêler paisiblement nos divergences internes comme le dictent nos lignes générales d'action de notre Constitution.

Avec cette façon d’entreprendre, aucun collectif ne peut vous imposer qui que ce soit, car les femmes et les hommes qui constitueront le Gouvernement dans son ensemble, passeront obligatoirement à travers le tunnel de l’impartialité, de la légitimité et de la clarté. Vous détiendrez alors, le pouvoir suprême avec l’adhésion sans faille de votre peuple, car vous serez l’homme de la situation, qui n’agit pas par intérêt et qui n’est pas préoccupé par son intérêt personnel.Vous serez le personnage ayant ouvert la voie à de nouvelles idées..

(à suivre)

 

Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social

Le 13 Avril 2010



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Violence contre les femmes en Algérie

Publié le 15/04/2010 à 17:29 par abdoumenfloyd Tags : algerie femmes violences
Violence contre les femmes en Algérie

 


Protestations d'ONG après des violences contre des femmes à Hassi Messaoud


Une vingtaine d'associations ont interpellé les autorités algériennes après l'agression de plusieurs femmes à Hassi Messaoud, ville pétrolière du Sahara algérien, dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP. "Nous dénonçons avec force ces crimes et interpellons les pouvoirs publics pour qu'ils réagissent en urgence en assurant la protection de ces femmes victimes", indiquent ces associations. Selon le communiqué, plusieurs femmes ont été récemment agressées par des groupes d'inconnus qui, cagoulés et armés, "terrorisent chacune des victimes isolées et sans défense", les volant et les molestant après être entrés par effraction dans leur logement.

Un membre d'une association a précisé à l'AFP sous couvert de l'anonymat que les signataires du communiqué avaient été alertés par un reportage du quotidien El Watan, faisant état de ces agressions. "Mais nous n'avons pas de données précises", a-t-elle ajouté. "Les femmes agressées travaillent en majorité dans les bases vie des compagnies pétrolières étrangères. Elles sont femmes de ménage, repasseuses, cuisinières, et habitent seules dans un bidonville", selon cette responsable.

Les associations rappellent de graves incidents survenus en juillet 2001 lorsque des femmes vivant seules dans le bidonville d'El Haïcha d'Hassi Messaoud avaient été violemment agressées par des groupes d'hommes. "Cette répétition (..) d'actes odieux à l'encontre des femmes, qui semblent se perpétuer comme une +fatalité+, n'est possible que parce qu'en 2001 le traitement de l'affaire de Hassi Messaoud s'est réduit à une parodie de justice reléguant cette tragédie au rang de vulgaire fait divers", écrivent les associations. Elles dénoncent également "l'impunité des agresseurs" et "le silence des institutions et des autorités locales" ainsi que "le laxisme de la société" face aux violences faites aux femmes en général en Algérie.

compteur web

 

AFP


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Lettre ouverte au chef de l'Etat

Publié le 14/04/2010 à 17:12 par abdoumenfloyd Tags : cnes bouteflika

 

Par Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social


(Première partie 1/3)


Lettre ouverte à Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, Président de la République

Prions tous ensemble, mon Président, et formulant un vœu d’espérance  pour notre mère patrie, afin que nous puissions avancer avec courage vers le futur, aux multiples défis, avec croyance, et fermeté


Mon Président,

Compte-tenu de la nature sensible du sujet, mon message va vous paraître sans doute différent des habituels, peut être même insolite. Je reste quand même confiant que votre analyse critique sans préjugés, témoignera en toute probabilité dans le sens réel. J’exprime pour la première fois publiquement mes émotions, pour une prise de conscience en formulant un vœu et j’expose en même temps une réflexion, car je suis préoccupé par la situation politique que traverse mon pays.

Ce décrit est destiné à vous en particulier par courrier électronique, mais par mesure préventive, dans le cas ou il ne vous parviendra pas pour une raison ou une autre, j’en fais une lettre ouverte qui est transmise également à la presse nationale pour l’insérer dans ses pages et qui peut prendre forme de publication dans toute la transparence, sans omettre sa mise en ligne sur internet.

Sans grande expérience dans le domaine, je ne sais vraiment pas, par où commencer. Je considère que dans ce cas, l’articulation n’est pas grave. Donc, j’ose et je fonce, car il s’agit de mon pays. L’important c’est l’espoir que je formule tout en aspirant que mon raisonnement vous paraîtra juste ou tout au moins pertinent.

Vous avez bien lu mon Président, j’ai bien écrit : j’ose et je fonce ! Mais voilà, j’ai encore la frousse. Mais tant pis , je vous pose la question et je fonce vraiment cette fois-ci, sans m’arrêter et sans demander l’avis de personne, même pas à mon épouse, ni à mes enfants.

«Voilà, un simple citoyen très ordinaire que je suis, puis-je devenir un ami d’un Président de la République, de mon Président ? Car, la vérité, j’ai peur de vous et des éventuelles représailles. C’est pour cela que je veux devenir votre ami pour me permettre si j’ose dire, de m’exprimer sans angoisse et de vous contez tout ce que je peux imaginer de bien dans le rationnel nécessairement, pour notre pays. C’est un peu profiter de cette relation pour faire passer mes idées. Vous pouvez me rétorquer que c’est aussi de l’égoïme de ma part. C’est juste mon Président,  sauf que dans ce cas, ce n’est pas pour moi, c’est pour tout un peuple, votre peuple.  Pensez-vous mon Président que vos hommes pourrez me faire du mal pour vous avoir communiquer mes pensées, mon modèle de perfection pour notre nation. Mon écrit me portera t-il préjudice au point de me conduire auprès des tribunaux, si ce n’est vers les barreaux.»

Après cette confession, je ne peux pas débuter sans faire l’effort de m’identifier, quoique, qui « suis-je », n’est pas important, c’est surtout l’ensemble des points et des termes du contenu auquel il faut s’intéresser le plus, l’analyser et en faire des synthèses.

Par contre, comme dans mes pensées, prénommez-moi Dziri, car, j’adore sa consonance, empreinte de ma ville natale. C’est un petit caprice auquel, d’ailleurs,  il faut passer dessous, c’est insignifiant. Donc, je me permets mon Président de prendre un peu d’espace dans ce composé pour parler un peu de moi afin d’éviter trop de questionnement.

Par circonstance d’événements, je me trouve depuis treize ans hors de nos frontières. Une authentique lutte pour la survie au même titre que les citoyens du pays d’accueil. Mais ce qui est bien en contrepartie, c’est que je profite aussi pour enrichir mon expérience du monde du travail et développer plus mes connaissances à 63 ans.

Mon Président, j’ai toujours servi mon pays depuis mon très jeune âge avec naiveté et confiance, avec croyance et  espérance et même au-delà de mes capacités avec force et détermination. Je suis ce qu’on appelle chez nous un enfant du peuple issu d’une famille très modeste, né dans un quartier d’Alger. Je n’ai pas eu la possibilité de côtoyer les bancs des Universités à cause de la nécessité et l’urgence du besoin vital.

Je ne suis ni philosophe ni politique. J’ai grandi dans l’espace de nos entreprises nationale et je me suis forgé entre les managers de différentes sociétés de 1968 à 1987. Cela à été un point de passage essentiel dans mon évolution et surtout ma capacité à m’adapter et prendre en charge des responsabilités afin de faire face efficacement aux contraintes de l’environnement.

Avec le recul et quoi qu’on puisse dire sur nos Cadres Supérieurs, j’avoue personnellement que j’étais encadré par des gens fantastiques, intélligents et compétents. La bonne et ancienne école, qui ne perdra jamais ni de sa qualité ni de sa richesse. Avec la grave catastrophe engendrée par le système et la multitude des  accidents de parcours traversé par notre pays à partir de 1988, j’ai subi le désastre au même titre que l’ensemble ou tout au moins la plus grande partie de mes concitoyens.

En 1994, grâce à ma persévérance et mon endurance au travail, j’ai élevé mon rang au milieu de mes pairs au seuil du maximum du prodige au sein d’une Institution de notre pays jusqu’en 1996, date de mon départ de ma terre natale. J’ai accompli ma charge avec respect et décence.

Sachez mon Président, que je n’ai jamais fait partie d’aucune organisation partisane. Je n’ai jamais eu de carte, et aucun membre de ma famille n’à atteint à la date de ce jour, un niveau supérieur dans la hiérarchie de l’Etat. Vous allez peut être trouver cela étrange, mais c’est la vérité. Mais cela, ne m’à jamais empêché d’être un bon citoyen, et un citoyen discipliné et respectueux de l’Etat et de ses Institutions.

J’ai toujours œuvré dans l’équité, le bon sens et la sagesse. J’ai de la considération et le respect pour tous mes compatriotes sans aucune distinction, à l’exception des idées extrêmistes d’où qu’elles viennent. C’est pour dire que j’ai réussi à atteindre ce niveau, à la faveur de mon labeur sans avoir bénéficié d’aucun passe droit. J’espère que vous sachiez me lire et mieux encore, me comprendre.

Pour revenir à  ma préoccupation majeure, c’est à travers l’internet et  grâce à notre presse nationale, cette énergie communicative, que je prends connaissance journalièrement sur ce qui se passe dans mon pays. Les réactions des lecteurs sont très sévères vis-à-vis de votre politique mon Président suite aux incommodités annoncées par les rédacteurs et autres intervenants de la société civile ! Tout à l’air de ce concentrer autour d’un seul et unique sentiment la confiancequi est la base essentielle de votre relation avec votre peuple.

Compte-tenu des multitudes situations désagréables et perturbentes qu’il rencontre au quotidien, ce dernier semble remettre en cause cet attachement en instaurant un nouveau sentiment de méfiance qui vous impose de nouvelles preuves.

Vous ne mesurez peut-être pas la défiance unanimement partagée à votre égard qui semble s’installer dans l’esprit du peuple d’après la lecture que j’en fais. Il apparaît que vos hommes sont aussi responsables de ce manque de confiance massif dans lequel se trouve aujourd’hui notre pays. Coincé entre cette crise de confiance et de la probabilité du bon fonctionnement du politique, je crois qu’il est temps, mon Président, de réagir, en établissant un pont direct avec votre peuple dans la plus grande transparence. Il paraît que vous n’êtes pas très communicatif depuis votre troisième mandat mon Président. Si c’est le cas, vous devez relevez le défi du dialogue, car à travers votre silence, il conquit de l’espace pour dialoguer et même délibérer.

Il n’insistera pas longtemps pour vous dissuader, il perdra de sa patience et de sa foi. Vous devez accéder par une prise de conscience, sinon, vous aurez entre les mains un peuple sans feuille de route, il vacillera vers  l’inconnu car, il refuse de se laisser enfermer dans un ensemble de conditions et de circonstances inextricables.. (à suivre)

 

Mohamed HAMIDA

Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social

Le 13 Avril 2010

Tizi Ouzou-Alger, un trajet de 5 heures !

Publié le 31/03/2010 à 12:23 par abdoumenfloyd

 

 

Les embouteillages sur les axes routiers et dans les villes continuent d’empoisonner la vie des citoyens. On met plus de trois heures pour aller de Boumerdès à Alger et plus de cinq heures si l’on veut gagner la capitale à partir de Tizi Ouzou.

La circulation est devenue tellement lente entre Boudouaou et Rouiba que des commerces improvisés se sont installés au bord des routes. Des marchands de thé et de cacahuètes et même des restaurateurs profitent des embouteillages pour vendre leurs marchandises à des automobilistes et des camionneurs fatigués et stressés.
Des jeunes et parfois des enfants n’hésitent pas à se balader paisiblement au milieu des véhicules pour proposer leurs produits. Certains escaladent les cabines des gros camions pour négocier en toute tranquillité avec les chauffeurs. Les bambins tout comme leurs clients ont tout leur temps pour marchander. C’est comme dans la ville ou le quartier.
Les embouteillages ne font pas que des malheureux. La rumeur parle même d’un jeune automobiliste qui a demandé une fille en mariage. L’affaire entre les deux familles aurait été réglée en plein embouteillage entre Boudouaou et Reghaïa. Mais il n’y a pas que les vendeurs de thé et de cigarettes, encore moins de jeune mariée au niveau de ce tronçon. Il y a aussi les bandits de grands chemins. Comme ces pirates de la route qui ont terrorisé et volé la semaine dernière de nombreux automobilistes, surtout des femmes, non loin d’un barrage fixe de la gendarmerie, et cela en pleine journée.

En  plus des barrages fixes de la gendarmerie et de la police qui ralentissent la circulation, certains services comme ceux de la DTP ou ceux des communes s’adonnent, eux aussi, à leur manière de jouer sur les nerfs des automobilistes en choisissant la journée pour bitumer les routes, aménager des glissières ou changer les lampes défectueuses. Des travaux qui accentuent l’asphyxie et fait monter la tension chez les usagers de la route. Les cortèges officiels qui empruntent ces axes enveniment davantage la situation. Même les ambulances éprouvent des difficultés à se faufiler entre les véhicules collés les uns aux autres. Parfois, ce sont les cortèges de véhicules militaires en mission sécuritaire qui sont pris au piège dans ces embouteillages monstres.
De quoi donner le vertige aux automobilistes, notamment les chauffeurs de taxi dont une grande partie a préféré changer de métier. Et dès qu’une nouvelle route est ouverte, un barrage est vite installé qui, à son tour, donne naissance à un autre embouteillage. C’est le cas du nouveau tronçon de l’autoroute de Hammadi ou la RN24 de Corso.
Les rares touristes qui viennent à la capitale sont déboussolés. Ils viennent avec des notes de trajets relevées sur des guides touristiques ou sur Internet, mais sur le terrain, ils se trouvent avec d’autres trajets.
Tizi Ouzou ne se trouve plus à 40 mn d’Alger, encore moins Boudouaou à 20 mn de la capitale. Mais combien de temps une telle situation va-t-elle durer, alors que la situation sécuritaire s’est nettement améliorée notamment ces deux dernières années ? C’est la question que nous avons posée à plusieurs hauts responsables de la gendarmerie et de la police qui ont tous préféré garder l’anonymat. Mais aucun n’a voulu s’engager davantage sur la question.
La plupart disent que les instructions viennent d’en haut, d’autres affirment que la situation connaîtra un changement avec la réception des différents projets autoroutiers. Un responsable de la gendarmerie nous dira qu’il reste encore du travail à faire sur le plan sécuritaire, mais sans préciser le temps que cela prendra. “Il vaut mieux supporter un embouteillage qu’une bombe dans la capitale”,  ajoutera-t-il.

M.T

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