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CORRUPTION

Qui a peur de l’extradition de Khelifa ?


Qui a peur de l’extradition de Khelifa ?

Rafik Khalifa à Londres


Bien que ce soit loin d’être acquis, la probable extradition du golden boy algérien Abdelmoumen Khelifa vers l’Algérie semble faire craindre le pire pour certains milieux qui se sont trempés jusqu’au cou dans la bourbe. Et apparemment, seul le fait d’évoquer le dossier fait frémir. Ainsi, tous les moyens sont bons pour tenter d’éloigner cette éventualité de voir débarquer à Alger celui qui a fait “bouffer” pas mal de gens.

C’est ainsi que la rumeur a commencé à faire son effet. Selon le journal anglais The Guardian daté du 28 avril dernier, des officiels britanniques auraient averti l’ex-milliardaire, Rafik Khelifa d’un risque d’assassinat à son retour en Algérie. N’est-ce pas là la meilleure des manières de convaincre le gouvernement britannique du danger qui guetterait Khelifa s’il venait à Alger, ce qui par conséquent éloignerait l’éventualité de son extradition. Et c’est visiblement ce qui est recherché…


 

La BEA gobe tout ce que lui fourguent ses prestataires

La BEA gobe tout ce que lui fourguent ses prestataires

 

Par un cadres de la BEA en Activité:

Le blog des employés de la BEA vient de publier une affaire de plagiat concernant le rapport annuel relatif à l’exercice 2007 qui a fait de nombreux emprunts à un rapport d’une banque française (la banque Tarneaud domiciliée à Limoges en France) pour le même exercice.


À l’heure de l’Internet, le plagiat est si commun qu'on ne peut le poursuivre. Le fait d'emprunter à un ouvrage un certain nombre de passages, composés de lignes éparses et disséminées à leur tour dans un autre document, avec des similitudes de passages s'expliquant d'ailleurs par la nature spéciale des ouvrages en question expose simplement son auteur à une réprobation morale.


Dans le cas de la BEA, il ne s’agit pas de lignes éparses et disséminées, ni de simples similitudes, les passages sont quasi identiques.


Pour apprécier les conséquences de ce plagiat, il importe de rappeler que le rapport annuel de la BEA est un document officiel qui engage la responsabilité :


· de son Conseil d’Administration censé l’avoir élaboré ;


· du ou des Commissaires aux Comptes censé(s) l’avoir vérifié ;


· du Comité d’Audit censé l’avoir contrôlé ;


· de l’Assemblée Générale censée en avoir pris connaissance et l’ayant approuvé ;


· de la Banque d’Algérie censée l’avoir analysé ;


· du Ministère des Finances censé avoir pris connaissance .


Ces particularités qui singularisent le rapport annuel d’une banque, publique de surcroît, impliquent que ce document doit être lu par tous les responsables concernés avec toute l’attention que confèrent les responsabilités sus évoquées.


Certes, lorsque l’on ne connaît pas la source utilisée par le plagiaire, on peut ne pas relever le ou les plagiats.


Or le plagiaire, dans sa hâte a déguisé la véritable nature de la situation de la banque sous une apparence trompeuse, a utilisé des termes étrangers au jargon bancaire algérien et cité des notions et instruments financiers qui n’ont pas cours en Algérie.


Ainsi en est-il des termes et notions utilisés :


· « Établissements de crédit » en lieu et place des « Établissements financiers » ;

· Le compte intitulé « autres titres détenus à long terme », ne figure pas dans la nomenclature comptable bancaire algérienne ;


· Les « pertes latentes » et les « gains latents » sont ignorés par la comptabilité bancaire algérienne en 2007 ;


· La notion de « titres de transaction » n’existe pas en comptabilité bancaire algérienne ;


Le change à terme

· Le document limite la prise en compte des sociétés dans lesquelles la BEA a une participation à un taux de prise du capital supérieur à 10% et inférieur à 50% alors qu’en Algérie la fourchette va de plus de 0% à 50%

· La notion de « moins values latentes » n’existe pas dans la comptabilité algérienne ;


· Le plagiaire écrit « il est procédé à une estimation de la valeur des titres sur la base de leur valeur d'usage déterminée principalement selon la méthode de la valeur d’actif net. » alors qu’en 2007, cette pratique n’avait pas cours en Algérie;


· « Capital-risque », notion non utilisée en 2007 , ni maintenant à la BEA;


· La notion de « droits aux baux » n’existe pas en comptabilité bancaire algérienne ;


L’abandon et la désappropriation de la part des responsables cités plus haut traduisent une systématique complaisance à vouloir accepter à tout prix n’importe quoi, ce qui est le comble du laxisme.


Comment se fait-il que ces anomalies, qui ne peuvent échapper à un lecteur lambda, sont passées à travers tous les filtres spécialisés qui précédent la mise à la disposition du public du rapport annuel de la BEA ?


Tout porte donc à croire qu’il ne s’agit pas seulement d’un laxisme.


En effet, le blog des employés de la BEA nous apprend également que le fameux rapport annuel de la BEA n’aurait pas été élaboré par les administrateurs de cette dernière comme l’exige la loi, ni par la direction de la banque par ses moyens propres, mais avec l’assistance d’un cabinet étranger en contrepartie d’une forte rémunération en devises.


Il ne s’agit donc pas d’un simple plagiat ni d’un laxisme sans conséquences, condamnables moralement uniquement, mais de contrefaçon, ce qui est un véritable délit.


Le cabinet étranger auteur du plagiat affiche ainsi un tel mépris pour son mandant qu’il ne prend même pas la peine de gommer les éléments les plus visibles de sa supercherie. Il ne l’aura fait qu’après s’être assuré de la niaiserie de tous ses vis-à-vis.


Et dire que le portefeuille de la BEA comporte les entreprises les plus importantes du pays dans les secteurs les plus significatifs au plan économique.


Que doivent penser, à lecture de son rapport annuel 2007, les partenaires de la BEA ou ceux de ses grandes entreprises clientes ?


Le délit étant ainsi établi et touchant une institution de premier plan, qui doit réagir ?


 

"BOUTEKHLIFA" !


"BOUTEKHLIFA" !


Clôture du gnl 16 à oran--Un sommet pour rien


 

 

Aucune décision pouvant influer sur les prix du gaz à court terme n’a été prise.

Les travaux de la 16e Conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié GNL ont été clôturés hier. La rencontre s’est tenue du 19 au 21 avril à Oran. Particularité, un grand nombre de participants étrangers n’a pu effectuer le déplacement à Oran, en raison des effets de l’éruption du volcan islandais. Nombre de délégués se sont trouvés bloqués pendant deux jours dans les aéroports européens, américains et canadiens. La situation a commencé à se décanter 24 heures après la date officielle de l’ouverture de la rencontre. Mais les regards à l’étranger étaient surtout braqués sur le Forum des pays exportateurs de gaz Fpeg qui s’est tenu le 19 avril à Oran, parallèlement aux travaux du Gnl 16.
La décision historique de baisser la production de gaz  des pays membres du forum, parmi les plus grands exportateurs de gaz, comme l’Algérie, la Russie et le Qatar, en vue de faire remonter les prix du gaz actuellement trop bas, n’a pas été prise en raison des réticences de la Russie et du Qatar, ce dernier faisant valoir que ses compagnies sont privées et que l’État n’avait aucun pouvoir de contrôle sur leurs décisions.  Conséquence de la réaction molle du FPEG : l’incertitude pèsera sur l’évolution des prix du gaz. La situation est inquiétante. Il y a trop de gaz sur le marché, d’où des prix du gaz actuellement trop bas sur le marché international. Un effet de la crise économique mondiale. La plupart des spécialistes présents prévoient une baisse de la demande de gaz pendant trois à cinq ans, susceptible de maintenir la chute des prix pendant toute cette période. Les revenus gaziers de l’Algérie sont ainsi menacés.
En effet, Sonatrach détient, entre autres, des volumes d’au moins 10 milliards de mètres cubes de Gnl  par an qu’elle ne place en Angleterre, aux États-Unis, en Espagne et plus tard en France qu’en contexte de prix acceptables. Les résultats du forum ont été ainsi décevants. L’Algérie, qui a bataillé pour une baisse de la production de gaz du forum, n’a pas pu réunir un consensus sur la question. Elle a tant investi pour rien. Ironie de l’événement, le Qatar et la Russie ont saisi l’opportunité du forum pour signer un protocole d’accord. Suivant ses termes, le Qatar entre dans un gisement de gaz en Russie et contribuera à l’augmentation de ses investissements dans l’exploitation de gisements de gaz dans cet immense territoire du nord de l’Europe. Les perspectives à moyen terme ne sont pas plus favorables.
À moyen terme, l’Algérie devra également batailler pour maintenir et accroître ses parts de marché, face aux géants comme le  Qatar et la Russie ainsi que de nouveaux acteurs à la reprise de la demande gazière dans le monde. Cela passe par l’amélioration de la gouvernance de Sonatrach et une politique de ressources humaines mobilisant réellement ses cadres et experts sur les objectifs de croissance des parts de marché, d’adaptation aux évolutions du marché et de développement plus rapide à l’international.

web stats

Khaled.R

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Khellil : “Mon départ ? À la presse de le dire”


 

 

Depuis l’éclatement du scandale Sonatrach, il ne se passe pas un jour sans que Chakib Khellil soit poussé dans ses derniers retranchements et, parfois, de façon directe par les journalistes.
En effet, à Oran, à la question d’un journaliste lui demandant de réagir aux rumeurs sur son prochain départ, que l’on fixerait, toujours selon la rumeur, après la tenue du GNL 16, le ministre s’en sortira par une boutade : “À vous de me le dire.” Les temps ne sont plus ce qu’ils étaient à l’évidence.

Nouvelles arrestations de cadres de Sonatrach



A en croire des sources concordantes, l’enquête sur l’affaire Sonatrach vient de connaître de nouveaux rebondissements, avec la mise sous mandat de dépôt de plusieurs hauts cadres de l’entreprise, dont un proche collaborateur de l’actuel P-dg par intérim, M. Feghouli. Il s’agit, précisent des sources informées, du DAG de la division Aval de Sonatrach.

Affaire à suivre

La grande mosquée d’Alger-Un projet entre mirage et réalité


 

 

Aux dernières nouvelles, l’ouverture des plis aura lieu le 24 mars, selon le ministre des Affaires religieuses, indiquant que plus de 56 entreprises nationales et internationales ont soumissionné pour la réalisation de ce chantier qui suscite bien des interrogations. Enquête.

Annoncée depuis plusieurs années, la construction de la grande mosquée d’Alger bascule entre le virtuel et le factuel. Au fil des mois et des années, l’idée même de sa concrétisation est sujette à contestation. La manière avec laquelle l’appel d’offres pour la “présélection d’entreprises de réalisation du projet” est présenté vient obscurcir encore plus la vision autour du projet. Prévue pour le 23 février dernier, la date limite a été reportée d’un mois, donnant ainsi raison aux “sceptiques”, de plus en plus nombreux. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, affirmait il y a quelques mois que les travaux de construction commenceraient au plus tard “au courant du premier trimestre de l’année 2010”. Mais la réalité du terrain laisse présager une toute autre tournure. Plusieurs aspects restent dans le flou total, et visiblement rien, ou presque, n’est fait pour éclaircir toutes les zones d’ombre. Il suffit de se pencher un peu plus sur les méandres de ce qui devrait être la troisième plus grande mosquée au monde pour s’en convaincre.

Un bien maigre “concret”
Qu’avons-nous jusqu’à maintenant ? Un organisme responsable du projet, en l’occurrence l’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaâ El-Djazaïr. La société canadienne d'ingénierie-construction, Dassau-Soprin, a été choisie, en novembre 2005, dans le cadre d’un contrat d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Il y a le site choisi du côté de Mohammadia, sur l’autoroute de l’aéroport, pas loin de l’oued El-Harrach. L’affectation du terrain a été faite par décret exécutif le 5 octobre 2006. Le groupement de deux bureaux d’études allemand, KSP et KUK, a en charge la maîtrise d’œuvre après avoir été choisi en janvier 2008. 
Et combien va coûter le projet ? Au début, le chiffre astronomique de 4 milliards de dollars avait été mentionné par des “experts” cités dans la presse. Au fil des mois et des années, il a été revu à la baisse. On a parlé de trois et deux milliards d’euros. Cependant, officiellement, aucun chiffre n’a été donné. Un expert, qui a travaillé avec plusieurs bureaux d’études étrangers, affirme de son côté que le prix réel ne devrait pas dépasser 600 millions d’euros. “Je me réfère pour cela aux détails du plan, mais maintenant si l’on annonce au bout qu’il aura coûté des milliards, là on devrait se poser des questions sur la destination de cet argent.”

Entre omerta et peur
La première constatation est relative à l’ambiance d’omerta qui entoure tout le projet. La quasi-majorité des personnes approchées pour donner leur avis sur le sujet étaient soit évasives dans leurs  commentaires, soit ont carrément refusé d’en parler. Qu’ils soient architectes, riverains du site où va se construire la mosquée, employés de l’agence ou encore cadres du département de Ghlamallah, l’embarras est bien perceptible dans leurs réactions dès que le sujet est abordé. Dire qu’il s’agit de “peur”, dans la majorité des cas, est loin d’être faux. En “off”, ils expliquent leurs réactions par le fait que le projet soit “très sensible”.
Un architecte dira que c’est parce qu’il n’avait pas envie d’avoir de problèmes en encore moins de “perdre des marchés”. Un des conseillers du ministre des Affaires religieuses s’est complètement mis hors jeu en se contentant d’indiquer qu’“uniquement deux personnes étaient habilitées à parler de ce sujet, le ministre et le premier responsable de l’agence qui l’a pris en charge”. Au niveau de l’organisme en charge du projet, la communication semble être le dernier souci des responsables. Depuis sa création en avril 2005, l’agence se mure  dans un silence qui, à la longue, ne peut que renforcer la suspicion entourant tous les marchés publics.
Il y a également l’avis de prorogation de délais de la “manifestation d’intérêt national et international pour la présélection d’entreprises de réalisation du projet”. La communication via les placards publicitaires a encore “frappé”. C’est seulement la veille de la date limite, soit le 22 février, qu’a été publiée dans plusieurs journaux la prolongation des délais d’un autre mois. Un report que beaucoup ont “lu” comme une confirmation que la concrétisation du projet est loin d’être acquise.

“Infraction” au siège de l’agence
Quelques jours après l’annonce du report de la date de dépôt, Liberté a “infiltré” le siège de l’agence à Mohammadia. Nous nous sommes présentés donc en tant qu’entrepreneur intéressé par l’appel d’offres. Dès que nous avons dépassé le portail d’entrée du site (qui n’est autre que l’ancien siège de l’Agence nationale des autoroutes), nous sommes conduits vers les bureaux de la direction générale. Aucune effervescence ou mouvement n’est perceptible sur les lieux. Peu de voitures se trouvent sur le parking. Rien n’indique que l’un des plus gros chantiers d’Algérie se prépare sur place ; pourtant, il n’est que 11h du matin et nous sommes en début de semaine ! 
À l’entrée du pavillon de la direction générale, la maquette de la grande mosquée se trouve à gauche. Tout autour, des plans détaillés des infrastructures sont accrochés aux murs. En attendant d’être reçus, nous nous sommes penchés sur les détails de la maquette. Soudain, un homme sort d’un bureau presque en courant. Il nous demande avec fermeté de rejoindre la salle d’attente. “Il est interdit de voir la maquette et aussi les plans, c‘est top-secret !” Une réaction qu’il n’a pas voulu expliquer, se contentant de nous répéter : “mamnoue” (c’est interdit), tout en nous dirigeant vers la pièce. Du “top-secret” dans les couloirs d’une administration ! Quelques minutes après, nous sommes reçus dans un bureau par une jeune fille tout occupée à trier des dossiers.
Derrière elle, une photo représentant les plus hauts édifices du monde, parmi lesquels on peut distinguer le fameux Burdj Dubaï. Avec courtoisie, elle nous expliquera les démarches à suivre pour espérer être retenus parmi les entreprises présélectionnées. Affichant notre intéressement et nos “ambitions”, nous avons pu savoir qu’avant la date du 23 février, il y avait eu 55 soumissionnaires. Avec le nouveau report, quatre autres se sont manifestés. Notre interlocutrice paraissait bien fière du “nombre”.
Tout en évitant de donner des détails, elle nous affirma que parmi les soumissionnaires, il y avait, “entre autres”, le français Bouygues et le sud-coréen Samsung.

La faille du Sahel
Le choix même du site (la mosquée devrait être bâtie sur un terrain d’environ 20 hectares) a suscité, et suscite encore, de nombreuses critiques. La plus médiatique d’entre elles est sans aucun doute celle émanant du député Noureddine Aït Hamouda, qui avait contesté le choix du site pour sa proximité avec l’oued El-Harrach. Mais c’est surtout la sismicité du site qui risque de voir le projet remis en cause. La revue algérienne d’architecture, Vies de villes, dans son édition de novembre 2008, avait abordé le risque de tremblement de terre sur Alger. Il y est bien montré que le site choisi pour la construction de la mosquée se trouve sur un terrain classé zone 3, soit le plus sismique du pays, à l’instar de Chlef. Cette région est traversée par l’une des six failles sismiques d’Alger, il s’agit de la faille du Sahel. Les six se comportent tel un parebrise lézardé dont les fissures convergent toutes vers le même point, en l’occurrence… Mohammadia. 
Concernant le terrain lui-même, c’est le “néant” comme nous l’a affirmé un riverain rencontré à l’entrée du site. “Personne ne vient ici depuis plusieurs mois”, nous dira-t-il avant d’ajouter : “Mis à part les travaux de terrassement, rien n’a été fait et on se dit tous que le projet est abandonné.” Ne  pouvant pas maîtriser sa colère, il ajoutera : “C’est vraiment incroyable ce qui se passe ! On a rasé tout ce qu’il y avait ici comme maisons et usines pour finalement ne rien voir ! Et en plus, quotidiennement plusieurs dizaines de jeunes viennent ici dans l’espoir d’être recrutés et ils repartent toujours bredouilles.” Avant de nous quitter, il lança : “Dans le meilleur des cas, son histoire ressemblera à celle du métro d’Alger qu’on attend encore depuis presque trente ans. Sinon, je vois bien la mafia accaparer ce terrain et le transformer en un conglomérat de villas.” 
Entre-temps, la future mosquée d’Alger continue d’être virtuelle et sa concrétisation, ou non, semble dépendre de calculs n’ayant aucune relation avec ceux des ingénieurs et architectes.


Salim Koudil


L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE


L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE

Nous reproduisons encore une fois cet article publié sur notre site le 03.06.2008

Il est malheureusement toujours d’actualité.Il a paru en octobre 1997 (Charlie Hebdo)

 


Bonne lecture !


Moumene Jazairi




Les généraux algériens qui ont fait partie du “groupe des décideurs”, et ceux qui continuent de diriger le pays ainsi que d’autres barons du régime, ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évalués à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été “exfiltrées” vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins continue de piiller le patrimoine de la nation, et envisage même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays. Monsieur Jean Ziegler, un grand ami du peuple algérien, n’a cessé de les dénoncer. Voici un de ses nombreux articles sur la junte que nous livrons à nos lecteurs.



LES NABABS DU LAC LEMAN

Pour Jean ZIEGLER, député suisse spécialiste des banques, les généraux corrompus engraissent leurs comptes numérotés grâce aux vieux réseaux de financement de la guerre d’Algérie.

Les centaines de victimes de massacres de Raïs et de Ben Talha ne risquent pas de chagriner les militaires : par leur mort, elles contribuent au maintien de la rente pétrolière des généraux algériens, déposée majoritairement dans les banques de Genève. Depuis plus de cinq ans, depuis le coup d’Etat militaire de janvier 1992, le sanglant chaos organisé par les tueurs islamistes (certains de leurs officiers traitant au sein des services secrets algériens) sert admirablement la stratégie des généraux : aussi longtemps que, dans la Mitidjia, la banlieue d’Alger ou en Kabylie, les femmes, les hommes et les enfants sont égorgés par les émirs du GIA, personne ne parlera d’élections libres. Elections que les généraux seraient certains de perdre. Et avec elles les faramineux profits qu’ils tirent mensuellement des revenus du gaz et du pétrole.
A Genève, des rues entières appartiennent aujourd’hui, par le truchement de sociétés immobilières par actions (qui garantissent l’anonymat des propriétaires réels), à des généraux et des directeurs de sociétés d’Etat de la pétrochimie algériens. D’immenses fortunes prospèrent sur les comptes numérotés algériens. A Berne, un général Algérien - Abdelmalek Guenaizia - occupe l’ambassade. Il veille sur la bonne marche des transferts. Certains diplomates algériens se sont même fait rappeler à l’ordre par le département (Suisse) des Affaires étrangères : ils passent leur temps à fonder des sociétés écrans au Liechtenstein. Ce qui n’est pas exactement une activité classique de diplomate.

Pourquoi Genève ? D’abord parce que Genève est une des grandes places financières de la planète offrant des services compétents et discrets. Les banquiers privés de la place sont habitués à organiser l’accueil des butins de la corruption. Ensuite, entre Genève et les Algériens, il existe une longue histoire : durant la guerre d’indépendance (1954-1962), Genève avait été l’arrière-base financière du FLN. La Banque Arabe SA (tombée plus tard entre les mains de Guenoud, l’exécuteur testamentaire de Goebbels) avait été fondée par Mohamed Khider, trésorier du FLN.

La plus grande partie de la diaspora algérienne en France à, durant toute la guerre, versé annuellement des millions de francs dans les caisses du FLN. Depuis Genève, ces millions ont permis d’acheter des armes, de financer l’infrastructure sociale, politique, diplomatique du FLN, plus tard du gouvernement provisoire. Ben Bella, Hocine Aït ahmed, d’autres dirigeants historiques, ont négocié en 1962 dans les environs immédiats de Genève - à Evian, au Signal de Bougie, dans d’autres lieux encore - avec Joxe et De Leusse la liberté de leur patrie.

Inutile de dire que les dirigeants historiques ont été des hommes profondément honnêtes : Lebjaoui, Aït Ahmed, Ben Bella ont eu des relations suivies avec les banquiers genevois dans l’intérêt exclusif de leur mouvement de libération, plus tard, de leur Etat. Avec le coup d’Etat militaire de 1965 contre le gouvernement Ben Bella, la situation a radicalement changé. Khider a été assassiné à Madrid par les sbires de Boumediene. Lebdjaoui et beaucoup d’autres ont choisit l’exil permanent. Ben Bella a disparu en prison pour quinze ans. Mais les réseaux discrets du financement, les structures d’accueil complexes de capitaux clandestins étaient en place. Ces réseaux, ces structures servent - surtout depuis l’avènement au pouvoir du général Chadli, et plus nettement encore depuis le coup d’Etat de janvier 1992 - les corrompus algériens de tout poils.
Même les députés conservateurs suisses s’en étonnent : jamais jusqu’à ce jour le gouvernement algérien n’a déposé la moindre requête en entraide judiciaire internationale pour récupérer ne serait-ce qu’une modeste partie de ce butin sanglant volé au peuple algérien.


Jean ZIEGLER

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Condamné pour corruption...Après la sanction, la promotion


 

 

 

Un ancien cadre du secteur des postes et télécommunications, condamné par le tribunal militaire de Blida à six mois de prison avec sursis pour corruption, a été propulsé au poste de directeur territorial des télécommunications d’Algérie Télécom dans une importante wilaya du centre du pays. En sus, la commission paritaire de la direction régionale des postes et télécommunications avait prononcé à l’encontre du concerné une sanction disciplinaire portant sur sa “rétrogradation”. Tout cela ne semble pas avoir gêné le personnage qui a, contre toute attente, gravi les échelons de manière rocambolesque. Les employés de l’entreprise nationale se demandent quelle “puissance” a bien pu booster le concerné pour pouvoir bénéficier d’une telle promotion.

Ahh si c'était chez nous ! tous au cachot bande de voleurs du peuple


TaÏwan
L’ex-président condamné à la prison à vie pour corruption

L’ex-président taïwanaisChen Shui-bian, âgé de 58 ans, a été condamné hier à la prison à vie pour corruption, ont indiqué des médias occidentaux qui reprennent la télévision locale.

 

 

M. Chen a été reconnu coupable de détournement de fonds, blanchiment et d’avoir touché des pots-de-vin, a indiqué la chaîne ETTV. L’ancien président taïwanais, élu en 2000 puis réélu en 2004, avait quitté la scène politique, affaibli par des scandales de corruption à répétition dans son entourage immédiat. Il avait perdu son immunité après avoir quitté ses fonctions en mai 2008 et avait été placé en détention provisoire le 12 novembre.


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