Qui d’entre nous n’a pas fait la moue en se faisant remettre à la banque, à la station d’essence où chez un marchand des billets de 200 dinars rognés sur les bords, fripés, recollés au scotch. Bref, des billets dans un état lamentable. On se demande ce que la Banque d’Algérie attend pour retirer de la circulation ces billets tout juste bons pour désormais être exposés dans des musées ou à faire le bonheur des collectionneurs. Ne dit-on pas d’ailleurs que pour connaître un peuple, il faut regarder sa monnaie ?