Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

c'est le gouvernement non élus qui veut pas ,parseque vous voulez que l'algerie que son peuple reste mendiants

A Alger, le patron du FMI demande aux pays pétroliers un partage équitable des richesses

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

 

   	Dominique Strauss-Kahn a appelé jeudi, à Alger, à la bonne gouvernance et au partage équitable des richesses dans les pays producteurs de matières premières. 
zoom | © abidjan.net

Dominique Strauss-Kahn a appelé jeudi, à Alger, à la bonne gouvernance et au partage équitable des richesses dans les pays producteurs de matières premières. 

  

A Alger, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, n'a pas été tendre avec les pays producteurs de pétrole. Lors d'un séminaire de deux jours, organisé à Alger conjointement par le FMI et la Banque centrale d'Algérie sur le thème "Ressources naturelles, finance et   développement : faire face aux anciens et nouveaux défis", le patron du FMI a abordé ouvertement la délicate question de la répartition équitable des richesses.       

"Vos pays ont la chance de posséder des richesses naturelles extraordinaires. Et pourtant, dans beaucoup d'entre eux, le chômage est élevé, surtout parmi les jeunes, et des millions de personnes continuent de vivre dans la pauvreté", a déploré d'emblée Dominique Strauss-Kahn face à "un important auditoire", rapporte l'AFP, au centre de conférence de la résidence "El-Mithaq". 

Le premier responsable du FMI n'a donc pas manqué de relever les injustices et les inégalités qui minent profondément ces pays dont fait partie l'Algérie. Et dans ce contexte, Dominique Strauss-Kahn n'est pas allé par quatre chemin  pour plaider en faveur d'une réelle et juste répartition des richesses dans ces pays. 

Pour l'ancien ministre français de l'Economie du gouvernement de Lionel Jospin,  "les recettes provenant des matières premières" doivent "profiter à toute la société". Mais à défaut d'une bonne gouvernance, "La gestion responsable des richesses naturelles" sera toujours compromise. 

Au delà de cette réalité connue et reconnue depuis belle lurette, on retrouve néanmoins un discours du patron du FMI qui est loin d'être conciliant, contrairement à ce que beaucoup d'observateurs ont noté,  avec les pays pétroliers. Mais ces derniers, à l'instar de l'Algérie, vont-ils se sentir froissés à l'heure où le FMI leur propose d'acheter ses obligations ? Rien n'est moins sûr...  

Abderrahmane Semmar 

Les commentaires sont fermés.