Le mouvement de protestation des étudiants de l’université Abderahmane Mira s’est traduit par le blocage par les étudiants, depuis le 11 novembre, de trois facultés, celles des lettres et des sciences humaines, d’économie et du droit.
 Les protestataires en colère citent dans une déclaration transmise à  notre rédaction «les dysfonctionnements nés de la mise en place du  système LMD».
 Les étudiants soulèvent plus précisément une «limitation» de l’accès au  mastère et leur confinement dans une position de «spectateur» dans le  processus de réformes engagées.
 Dans la même déclaration, il est décrié une «mise à mort» de l’ancien  système engendrée par la généralisation du LMD, «aucune passerelle»  n’étant jetée entre les deux enseignements.
 Les étudiants dénoncent également un système «imposant une spécialisation précoce».
 Aussi, ils refusent de croire que les règles de progression dans le  cursus soient freinées par «un manque» de places pédagogiques.
 De manière beaucoup plus explicite, les protestataires évoquent de  «nouveaux» critères de passage dans le département amazigh, bloquant le  passage des étudiants de la deuxième à la troisième année. Les étudiants  ne démordent pas de voir le mastère ouvert «sans condition» à tous les  licenciés.
