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alger une sale ville

Alger, une ville sans identité !

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   	La ville d'Alger ne possède pas un cachet urbanistique  spécifique comme c'est le cas d'autres grande villes du monde, estiment des experts. 

zoom | © Alger-City.com

La ville d'Alger ne possède pas un cachet urbanistique ...

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Alger a perdu son cachet urbanistique qui la distingue des autres villes du monde. Des universitaires, des urbanistes et des architectes assurent que "nous ne sommes pas en mesure actuellement de bâtir des immeubles et des édifices qui reflètent l'identité de la ville" !  

A ce sujet, le Professeur Naït Kaci Lyes, spécialiste en Histoire moderne et contemporaine de l'Ecole normale supérieure  a fait remarquer, en marge du 3e colloque national sur les villes algériennes à travers l'histoire organisé à Alger,  dans une déclaration reprise par l'APS que "la détérioration" des vieilles bâtisses notamment dans la Casbah, présage de "la perte du legs culturel d'Alger".          

Le professeur Naït Kaci a déploré également un aménagement inadéquat et préjudiciable à la  structure urbanistique de certains sites de la capitale citant à titre d'exemple  l'implantation d'un parking près de la Grande mosquée à la place des Martyrs qui constitue un grand monument historique, culturel et religieux.    

De son côté, l'universitaire, Laïchibi Tahar, a souligné l'absence d'une stratégie dans la gestion des villes algériennes. Ces dernières  ont subi des extensions opérées depuis l'indépendance en "n'obéissent  à aucune norme" !

Contrairement à la ville de Londres qui, explique Laïchibi, dispose d'un plan de gestion étalé sur 100 ans, les villes Algériennes sous la pression démographique, connaissent  des extensions "presque ingérables".  Il a mis en exergue, à ce sujet, le cas de la ville d'Alger qui constitue  "le point noir des villes algériennes" où, a-t-il dit, "le citoyen consacre  beaucoup de temps dans ses déplacements".     

"La planification dans la gestion des villes, aujourd'hui, est intimement  liée au facteur temps", a-t-il noté, relevant que ce facteur est "totalement  absent" dans la gestion d'une ville comme Alger.   

Quant aux nouvelles résidences dans les villes algériennes, le docteur Laïchibi Tahar estime qu'elles  "ne renferment pas d'infrastructures nécessaires à la vie". Il a cité, à ce propos, le cas de la nouvelle ville Ali-Mendjeli à Constantine,  où les habitants doivent, pour leurs loisirs, a-t-il dit, descendre au centre-ville  historique de Constantine, "transformant, de la sorte, la nouvelle ville en  une cité dortoir".   

 

 

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