gaspillage pour seulement 1 millions, 35 millions pauvres,misèreux, crise économique pour le peuple
Le chiffre est astronomique en cette période de crise. L’Algérie dépensera quelque 2 milliards de dollars, pendant une année, pour la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, selon de nombreuses sources des services du Premier ministre, de la présidence de la République et du ministère des Moudjahidine.
«En juillet 2013, l’Algérie aura dépensé quelque 2 milliards de dollars pour marquer le cinquantenaire de l’indépendance. C’est un budget important pour inculquer aux nouvelles générations l’esprit de la guerre de Libération nationale, c’est aussi la fête du peuple algérien», justifie une source des services du Premier ministre. Ce budget alloué pour la célébration du cinquantenaire a été décidé lors d’un Conseil des ministres en 2011. Il est inscrit dans la loi de finances 2012 et celle complémentaire. «Chaque département a bénéficié d’un budget spécial pour le cinquantenaire qui s’ajoute aux fonds de fonctionnement ordinaires. Il n’y a pas de caisse spécifique», nous explique un haut responsable du ministère des Finances.
Le budget sera réparti entre de nombreux départements ministériels et autres institutions, à commencer par la présidence de la République. Sont concernés par cette enveloppe financière faramineuse les ministères des Moudjahidine, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, de la Communication, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et celui des Affaires étrangères. La Fédération algérienne de football (FAF) a, elle aussi, bénéficié d’un budget à l’occasion. Si les autorités observent un black-out total pour le moment sur ces dépenses, l’on sait d’ores et déjà que 9 millions de dollars sont dès maintenant dépensés en feux d’artifice. Empochés par la boîte appartenant au célèbre artiste chinois Cai Guo-Qiang, qui est appelé à organiser le feu d’artifice de l’ouverture des JO de Londres cet été.
Le coût minimum des jeux pyrotechniques organisés dans chaque wilaya avoisine les 40 000 dollars. Rien que celui de Sidi Fredj a coûté 500 000 dollars. Le spectacle d’ouverture aurait coûté, selon nos sources, quelque 20 millions de dollars, cachet de l’artiste Caracalla compris. Le reste du budget alloué irait à l’édition de 1000 livres, l’organisation de 400 séminaires et 600 conférences historiques. Et près de 700 activités artistiques et musicales. 200 œuvres, entre films, documentaires et autres produits, seront dédiées aux figures historiques et à la Révolution. L’ANP, quant à elle, produira plus de 20 œuvres artistiques sur divers événements militaires ayant marqué son ancêtre l’ALN. Le programme ne s’arrête pas là, puisque d’autres événements seront organisés à l’étranger.
Zouheir Aït Mouhoub
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pons le 06.07.12 | 10h44
Folie des grandeurs.