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pouvoir assassin

  • Journée internationale des victimes des disparitions forcées. Afin que nul n’oublie !!

     

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    Témoignage dédié aux sieurs Rezag Bara et Farouk Ksentini.

    Témoignage de la mère du citoyen B. Salim :
    B. Salim, 26 ans a été arrêté pour la première fois, vers 1 heure du matin. Ceux qui l’ont arrêté la première fois avaient un peu de Rahma (miséricorde) dans leur cœur. Ils portaient des tenues militaires. Ils nous ont fait très peur. Ils nous ont ordonné de sortir à l’extérieur. J’ai essayé de protester en disant : « Pourquoi, mes enfants, nous faites-vous sortir à l’extérieur alors qu’il fait très froid et qu’il pleut. Qu’avons-nous fait pour sortir à l’extérieur, dites-nous d’abord ce qu’on a fait. Regardez ce nourrisson de 4 mois, comment le faire sortir sous cette pluie battante ? »
    L’un des militaires nous dit alors de rester à l’intérieur de la maison. Les militaires montèrent à la chambre de notre fils. Ils lui intimèrent l’ordre de lever les mains en lui mettant le canon de leur arme sur son cœur.. Il n’a pas été frappé et on ne lui a pas passé les menottes. Les militaires avaient un minimum de Rahma, même si après, chez eux, ils lui ont passé de mauvais moments que seul Dieu sait. Pendant trois jours il a été torturé puis a été libéré. Il avait une fièvre de plus de 40°. Du sang coulait de sa gorge. On lui avait fait avaler de l’eau savonneuse.. Ses pieds avaient été troués par je ne sais quoi. Il cachait ses pieds de peur que je les vois.
    Au bout de 20 jours, ils sont revenus. Il était minuit. Les militaires ont fait des choses abominables. Ils sont montés dans sa chambre où il dormait et l’ont frappé avec un objet métallique. Nous ne savons s’il s’agit de coups de crosse ou autre. J’ai accouru et j’ai vu mon fils alors ensanglanté. L’armoire et les vêtements étaient tâchés de sang. Ils l’ont descendu, menotté et l’ont jeté au sol en le frappant. Ils ont fouillé la maison et ont pris tout ce qui leur plaisait, sans retenue aucune. Ils lui ont couvert le visage et l’ont alors sorti, pieds nus.
    Le matin, nous sommes allés le rechercher un peu partout Je me suis déplacé à deux reprises à Dely Ibrahim sans résultats. Là où on s’adressait, on nous disait qu’il n’était pas détenu chez eux.
    Lorsque nous nous sommes adressé au procureur de la République, on nous fit savoir que notre fils était en fuite et que la police le recherchait ( ! ! ! !).
    Comment pouvait-il être en fuite et recherché alors qu’ils sont venus eux-mêmes à la maison, l’on frappé, menotté, recouvert le visage et emmené ? C’est bizarre non ?
    L’Etat ne devrait pas faire des choses pareilles. A-t-il fait quelque chose ? Il y a la justice et la prison, s’il a fait quelque chose. Pourquoi les faire disparaître ?
    Ils avaient arrêté son ami intime, Benkhellil Rédha qu’ils ont incarcéré à El Harrach. Quant à mon fils il a été porté en fuite. Comment pouvait-il être en fuite, alors qu’il est sorti de la maison, menotté et le visage ensanglanté ? Tous les vêtements de l’armoire étaient tâchés de sang. Mes filles les ont lavés en cachette pour m’éviter de voir ce sang.
    Mon fils n’a soufflé mot lors de son arrestation et de son tabassage, malgré les violents coups reçus. Les militaires, je le répète, ont pris ce qui leur plaisait comme vêtements et objets. L’un d’eux a pris le Kawai flambant neuf de mon plus jeune fils que son père venait de lui envoyer de France. Ils ont pris aussi des chaussettes, de l’argent. C’est ça le gouvernement algérien ? Un gouvernement par principe, défend ses citoyens de l’injustice et non l’inverse, n’est-ce pas ?
    Ils ont frappé mon fils sur son lit alors qu’il dormait. Est-ce qu’il était en fuite ? Il était chez lui, il dormait. Pourquoi le frapper aussi sauvagement ? J’ai entendu les coups du rez-de-chaussée. Ils ont dévasté sa chambre. Ils l’ont pris dévêtu et pieds nus, la tête recouverte d’un survêtement. Il avait des difficultés à respirer.
    Je suis allé à Dely Ibrahim pour le rechercher. Je suppliais comme une chienne les policiers pour me renseigner. Je leur demandais seulement de me dire si mon fils était encore en vie ou non. Ils me répondaient à chaque fois que mon fils n’était pas détenu dans leur centre. Comment peut-on qualifier cela ? Est-ce de l’injustice ou non ? Pourquoi le frapper chez lui ? A-t-il fait quelque chose, Il y a la justice et éventuellement la prison pour le punir. Pourquoi le faire disparaître ?
    Je vous jure par Dieu l’Unique que les militaires avaient les yeux rouges, ils étaient saouls. Ils avaient bu. C’est ça le gouvernement algérien qui envoie des saoulards armés dans les maisons des citoyens ? C’est ça l’Algérie ? Où allons-nous comme cela ?
    Du temps de la colonisation, les soldats français ont fait beaucoup de mal aux algériens mais pas comme cela. Quand ils arrêtaient quelqu’un pour ses activités, il était frappé, puis mis en prison. On pouvait au moins aller le voir en prison et lui emmener le couffin.
    Ceux d’aujourd’hui enterrent nos enfants vivants. Quelle vie vivons-nous ? Il ne me reste plus qu’à mourir, en l’absence de mon fils que j’ai élevé durant tant d’années et qu’on m’enlève arbitrairement. J’ai souffert à élever et éduquer mes enfants, seule, en l’absence de leur père, émigré malgré lui, en l’absence de travail dans son pays. J’étais seule avec Dieu. Et on vient me l’enlever sans explications. De quel droit ? Quelle injustice de voir son fils se faire tabasser chez lui. A-t-il commis une faute ? Il y a la justice et la prison pour le punir. Mais le faire disparaître est une grande injustice commise contre les citoyens.
    Et ils viennent la nuit nous terroriser, à deux reprises, sans respect pour les bébés, les femmes et les vieux. Mes filles se sont évanouies…….

    (Salah-Eddine SIDHOUM. Archives personnelles.)

  • ça se passe en Algerie,pas en Ethiopie

    Opération solidarité ramadhan

    1 300 000 personnes touchées par le dispositif

    Par : Djazia Safta

    Le chiffre a été révélé hier par le SG du ministère de la Solidarité nationale qui précise aussi que le suivi et la distribution des produits sont du ressort des APC.    
    Comme à l’accoutumée, le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille (MSNF) renoue avec les aides aux familles les plus nécessiteuses. Ainsi, pour cette année, le département de Barkat a contribué avec un budget de 161 983 000 DA versés aux collectivités locales et une enveloppe totale
    de plus de 5 millions de dinars allouée pour l’opération “Solidarité Ramadhan 2012”. C’est ce qu’a affirmé Smaïl Benhabylès, secrétaire général du ministère. Selon le SG, pour cette année, la tutelle a versé de l’argent aux APC qui se chargent de l’achat des produits alimentaires et de la distribution des colis aux familles.
    “Nous avons opté pour cette solution, car chaque P/APC connaît les besoins de ses habitants. De cette manière, chacun bénéficie de l’aide dont il a besoin”, explique M. Benhabylès. Concernant un éventuel détournement des aides, le ministère s’en lave les mains. “Notre tâche est de fournir les subventions. Pour ce qui est du contrôle, cela relève des prérogatives des APC. Ce n’est pas notre travail”, martèle-t-il. Durant ce Ramadhan, le ministère de la Solidarité a installé une commission nationale intersectorielle regroupant les représentants des différents secteurs et partenaires sociaux. La commission aura pour mission de concevoir une stratégie d’intervention afin d’assurer le bon déroulement de l’opération, la préparation et l’actualisation des données sur la base des conclusions qui se dégagent de l’analyse de la situation et du potentiel d’intervention de chaque wilaya. La commission se chargera aussi de la détermination des meilleurs moyens pour maîtriser le nombre et les catégories des bénéficiaires de l’opération, assurer le suivi et l’évolution des interventions de manière rigoureuse et continue pour garantir les régulations nécessaires au moment opportun et l’évaluation de l’opération et l’établissement du bilan en incluant la contribution de tous les partenaires. Par ailleurs, les cadres du ministère précisent que “les commissions des wilayas sont sous la responsabilité des walis”. L’opération Solidarité Ramadhan 2012, à l’instar des opérations menées au courant des années précédentes, se réalise en trois phases : avant, pendant et après. La 1re phase consiste en la préparation de l’opération elle-même. La seconde est relative à la réalisation de l’ensemble des points préalablement arrêtés par la commission et, en dernier, l’évaluation et le suivi.
    Pour cette année, le nombre de bénéficiaires attendus est de 1 300 000 personnes et 645 restaurants El-Rahma ouverts, en plus de l’installation de  1 191 points de stockage sur les 48 wilayas. Une opération pour laquelle sont mobilisées 16 270 personnes. “Il s'agit des personnes qui perçoivent un revenu ne dépassant pas les 6 000 DA, des bénéficiaires du dispositif d'aide à l'insertion sociale, des personnes handicapées à 100%, des bénéficiaires de l'allocation forfaitaire de solidarité, ainsi que des non-assurés sociaux”, précise le chargé de la communication au ministère.

  • no moment

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  • 2 milliards de dollars pour les festivités

    gaspillage pour seulement 1 millions, 35 millions pauvres,misèreux, crise économique pour le peuple

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    Le chiffre est astronomique en cette période de crise. L’Algérie dépensera quelque 2 milliards de dollars, pendant une année, pour la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, selon de nombreuses sources des services du Premier ministre, de la présidence de la République et du ministère des Moudjahidine.

    «En juillet 2013, l’Algérie aura dépensé quelque 2 milliards de dollars pour marquer le cinquantenaire de l’indépendance. C’est un budget important pour inculquer aux nouvelles générations l’esprit de la guerre de Libération nationale, c’est aussi la fête du peuple algérien», justifie une source des services du Premier ministre. Ce budget alloué pour la célébration du cinquantenaire a été décidé lors d’un Conseil des ministres en 2011. Il est inscrit dans la loi de finances 2012 et celle complémentaire. «Chaque département a bénéficié d’un budget spécial pour le cinquantenaire qui s’ajoute aux fonds de fonctionnement ordinaires. Il n’y a pas de caisse spécifique», nous explique un haut responsable du ministère des Finances.

    Le budget sera réparti entre de nombreux départements ministériels et autres institutions, à commencer par la présidence de la République. Sont concernés par cette enveloppe financière faramineuse les ministères des Moudjahidine, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, de la Communication, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et celui des Affaires étrangères. La Fédération algérienne de football (FAF) a, elle aussi, bénéficié d’un budget à l’occasion. Si les autorités observent un black-out total pour le moment sur ces dépenses, l’on sait d’ores et déjà que 9 millions de dollars sont dès maintenant dépensés en feux d’artifice. Empochés par la boîte appartenant au célèbre artiste chinois Cai Guo-Qiang, qui est appelé à organiser le feu d’artifice de l’ouverture des JO de Londres cet été.

    Le coût minimum des jeux pyrotechniques organisés dans chaque wilaya avoisine les 40 000 dollars. Rien que celui de Sidi Fredj a coûté 500 000 dollars. Le spectacle d’ouverture aurait coûté, selon nos sources, quelque 20 millions de dollars, cachet de l’artiste Caracalla compris. Le reste du budget alloué irait à l’édition de 1000 livres, l’organisation de 400 séminaires et 600 conférences historiques. Et près de 700 activités artistiques et musicales. 200 œuvres, entre films, documentaires et autres produits, seront dédiées aux figures historiques et à la Révolution. L’ANP, quant à elle, produira plus de 20 œuvres artistiques sur divers événements militaires ayant marqué son ancêtre l’ALN. Le programme ne s’arrête pas là, puisque d’autres événements seront organisés à l’étranger.

     

    Zouheir Aït Mouhoub

    reaction

    pons   le 06.07.12 | 10h44

    Folie des grandeurs.

    Tout pouvoir sans controle rend fou.Alors que des malades atteints de cancer meurent par centaines faute de medicament et de radiotherapie, que des millions d 'algeriens vivent en dessous du seuil de pauvreté et ne mangent plus à leur faim , que des millions sont au chomage, que les rues sont inondés de detritus,que l' hygiene est deplorable,que nos hopitaux se sont transformés en mourroir, le pouvoir pharaonique, lui s' amuse avec l 'argent du contribuable en organisant des feux d 'artifices et des galas en jetant par la fenetre des milliards de dollards, la malediction de nos chouhada continue de nous frapper .Sauve qui peut!!

  • ALGERIE WATCH

  • la grande mascarade, il ya des généraux assassins qui sont en liberté ,nezar,toupik, touati, vous les connaissez tous!

    Blida : Ouverture du procès de Bachir Belharchaoui

    El Watan le 24.11.11

    Après trois mois de détention provisoire à la prison militaire de Blida, «le procès de Bachir Belharchaoui s’ouvrira dans les prochains jours», indique son avocat, Amine Sidhoum. «Je l’ai rencontré deux fois, lundi et mardi», affirme l’avocat.

    Et d’ajouter : «L’instruction est en cours. L’audition s’ouvrira incessamment.» Rejetée une première fois par le tribunal militaire de Blida, la défense de Bachir Belharchaoui sera finalement assurée par Amine Sidhoum, choisi par sa famille. Arrêté à l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger, le 18 août dernier, M. Belharchaoui est poursuivi pour «trahison, divulgation de secrets militaires et intelligence avec l’ennemi». De son lieu de détention, il clame son innocence, selon ses proches. Sous-officier des services de renseignements de 1987 à 1993, M. Belharchaoui a quitté l’Algérie à destination de la France, suite à sa demande de radiation des rangs de l’armée. Marié et père de trois enfants, il est âgé de 44 ans. Il réside à Tarare, dans la région lyonnaise.

    Mehdi Bsikri

  • grand succés ,la marche du peuple algerien contre le pouvoir déspotique en panne d'idées

    La marche du 19 février EN DIRECT


    - Le député RCD , Tahar Besbes, a été grièvement blessé lors d’un affrontement avec la police, a rapporté un membre de son parti. «Il a reçu un coup au ventre donné par un policier. En tombant, sa tête a heurté le trottoir», a indiqué Mohsen Belabbas, porte-parole du RCD. Selon le Dr Rafik Hassani qui se trouvait à ses côtés à l’hôpital de Mustepha tout proche, le député semblait souffrir d’un traumatisme crânien.
    Tahar Besbes participait à la tentative de marche à l’appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) sur la Place du 1er mai à Alger jusqu’à la Place des Martyrs, à quelque 4 km de là.

    - La Place du 1er Mai commence à se vider. Les manifestants quittent les lieux ainsi que les responsables de la CNCD Les militants du RCD se dirigent vers le siège du parti à Didouche Mourad

    - Selon le député Boubekeur Darguini, le député Tahar Besbas du RCD “a été agressé par la police”. Il a été transféré vers l’Hôpital Mustapha

    - Des pros FIS marquent leur présence et scandent des slogans islamistes

    - La mobilisation est beaucoup moins importante par rapport à la marche du 12 février

    - Récap Reuters :

    Des policiers algériens ont encerclé samedi environ un millier de protestataires qui tentaient de prendre part à une manifestation s’inspirant des mouvements de révolte qui secouent le monde arabe.

    Des manifestants, qui scandaient “Algérie, libre et démocratique!”, ont été réprimés par les forces de l’ordre à proximité de la place du 1er-Mai, où la marche de protestation devait débuter à 11h00, a constaté un journaliste de l’agence Reuters.

    Ils ont été amenés ensuite dans la cour d’un ensemble d’immeubles résidentiels où ils ont été encerclés par des centaines de membres de forces de l’ordre.

    Plusieurs centaines de badauds, ainsi que des manifestants en faveur du gouvernement, se trouvent dans la zone.

    Un important dispositif policier a été mis en place pour empêcher le défilé de samedi. Plusieurs heures avant le début prévu de la manifestation, des dizaines de fourgons de la police et des véhicules militaires étaient déjà déployés dans la capitale algérienne.

    Le gouvernement du président Abdelaziz Bouteflika a interdit l’organisation des marches de protestation, invoquant des raisons d’ordre public.

    Samedi dernier, quelques centaines de personnes avaient participé à une manifestation dans la capitale avant d’être dispersées par les forces de l’ordre.

    Les organisateurs ont promis de manifester à nouveau tous les samedis jusqu’à ce que le gouvernement mette en place des réformes démocratiques.

    Des troubles en Algérie pourraient avoir des conséquences sur l’économie mondiale en raison de son statut de puissance exportatrice de gaz et de pétrole.

    Beaucoup d’experts doutent toutefois d’un scénario à l’égyptienne ou à la tunisienne car le gouvernement semble disposer des ressources nécessaires, via la manne énergétique, pour répondre à la plupart des revendications.

    La levée de l’état d’urgence, décrété en 1992 dans le cadre de la lutte contre l’insurrection islamiste, devrait intervenir d’ici la fin du mois, parallèlement à l’annonce de plusieurs décisions relatives au logement, à l’emploi et à la gestion de l’administration, ont annoncé mercredi les autorités algériennes.

    Le gouvernement est également intervenu pour faire baisser le prix de certaines denrées de base et il a accru les importations de blé.

    - Les familles des disparus rallient les manifestants

    - Arrestation de Ali Benhadj  à El Anasser alors qu’il tentait de gagner la Place du 1er Mai

    - Des unités de policiers anti-émeutes, équipés de matraques et de boucliers, ont interpellé des manifestants qui tentaient de faire un sit-in, a-t-on constaté sur place. Les policiers intervenaient pour fractionner et disperser les manifestants, au nombre d’environ 400 à 500. (AP)
    - Les manifestants sur place n’apprécient pas le retrad de Saïd Sadi qui devait revenir ce matin de France pour rejoindre la marche

    - Le duel entre manifestants et pro-Bouteflika tourne à l’affrontement

    - La Place du 1er Mai investie par la Police

    - Plusieurs agressions sur des passants sont signalées

    - Ali Yahia Abdennour et Fodil Boumala sont sur place, les pro-Bouteflika sont de plus en plus nombreux

    - Des pro-Bouteflika ont brandit des portraits du Président, les membres de la CNCD rétorquent en agitant des billets de banque à leur direction, la tension monte d’un cran

    - Rachid Malaoui du SNAPAP a été bléssé et évacué vers l’hopital Mustapha selon El Watan

    - Des pro-Bouteflika utilisent des pétards contre les manifestants

    - Plusieurs riverains ont demandé aux responsables de la CNCD de ne pas les “déranger” et de quitter les lieux. Me Bouchachi répond qu’Alger appartient à tous les Algériens et qu’il fallait éviter le “piège de la manipulation”

    - Me Ali Yahia Abdenour repoussé loin de la Place du 1e mai par les Policiers

    - La Police tente de disperser un premier regroupement de manifestants à la Place du 1er Mai qui ont brandit des cartons rouges

    - Arrivée de Me Mustapha Bouchachi. Sur place, la Police empêche toujours toute tentative de rassemblement

    - Me Ali Yahia Abdenour estime le nombre de Policiers déployés à plus de 40.000 élements

    - Arrivée de Belaïd Abrika à la Place du 1er Mai

    - Me Ali Yahia Abdenour est le premier arrivé sur place

    - Les Forces de l’ordre ne laissent aucun groupe se former à la Place du 1er Mai

    - 10 h passée, aucun resposnable de la CNCD n’apparait encore

    - Les Policiers ne laissent aucun groupe se former autours de la Place du 1er Mai. Un seul mot d’ordre : “Circulez”!

    - Comme pour la marche de samedi 12 février, le dispositif sécuritaire déployé autour de la Place du 1er Mai est conséquent. Les transports en commun circulent normalement. Un hélicoptère survole le périmètre. Quelques manifestants sont sur place depuis près d’une heure.

    RAF

  • Ben Ali s’engage à partir en 2014 : et Bouteflika aussi ,said aussi, empasille' aussi , h'mimed aussi, tout le pouvoir algerien!!!!!!!

    image

    Regardez bien cette photo : des milliers d'habitants de Tunis ont bravé le couvre-feu et envahi le centre de la capitale et les grandes avenues des banlieues à Carthage et à Sidi Bou Saïd, quelques minutes après le discours télévisé du président Ben Ali dans lequel il annonçait ne pas avoir l'intention de briguer un nouveau mandat. On se filmait, on se congratulait. C'était le grand soir, à Tunis. Et sans doute la première fois qu'une foule pouvait décemment célébrer l'avènement annoncé d'une démocratie au Maghreb et dans un pays arabe.
    Ainsi terminent les despotes : dans l’indignité ! Ils s’en vont sous les youyous et les chants de liesse de leur propre population.
    Les Tunisiens le confirment qui sont heureux d’avoir contraint leur tyran à renoncer au pouvoir à vie. «On a la liberté d'expression, la liberté de l'information, la liberté de l'Internet!», criait Mahmoud, avenue Bourguiba. «On va préparer la démocratie, on va préparer une commission pour juger les corrompus!», ajoutait un de ses amis. «Et tous les corrompus, du haut en bas!», hurlait un garçon. (Le Figaro)
    Ainsi voudrait donc terminer Bouteflika ?
    Il  se pose, en effet, la question : Ben Ali s’en va en 2014 (ce qui reste trop loin, au demeurant), et Abdelaziz Bouteflika ?
    A trop vouloir rester au pouvoir, à trop mépriser le peuple, nos monarques autoproclamés quittent le trône la tête basse, chasés, désavoués, déshonorés, après avoir accompagné leurs pays vers la décadence. Ils ne voient pas le temps passer et le gouffre s’installer entre eux et la jeune population. « Le président Ben Ali n'avait plus d'autre choix que de capituler. Dans cette escalade de la violence, il avait été pris à son propre piège. La presse, aux ordres du pouvoir, n'était plus lue. La télévision officielle plus regardée. Entre le président et son peuple, il n'y avait plus rien d'autre que la force. Et donc une impasse absolue », écrit Le Figaro.
    Le regretté M’hammed Yazid, ancien ministre de l’Information au sein du GPRA a laissé cette déclaration avant de partir : « On continue d’avoir comme gestionnaires des affaires du pays des gens qui ne croient pas à la démocratie. Ces mêmes gens ont été amenés et installés à la tête du pays par un système qui perdure depuis l’indépendance. A partir de 1962, nous avons connu une usurpation du pouvoir par des institutions qui s’inscrivaient dans la logique du parti unique. Et cela explique les développements qui nous ont amenés à avril 1999 où un président dit de “consensus” a été installé à El Mouradia à la suite d’une mascarade électorale. »
     
    Comme Ben Ali, la famille et les proches de Bouteflika ont pillé le pays  (dixit l’ambassadeur de France in WikiLeaks) ; comme Ben Ali, Bouteflika a institué la corruption. Mais ses hommes sont mêlés à des scandales bien pires que ceux qu’on prête à Ben Ali. Les malversations commises par l’équipe Chakib Khelil se chiffreraient, à elles seules, à 52 milliards de dollars, selon une source de l’Energie, d’où la déclaration éloquente de Youcef Yousfi : « Les faits reprochés à l’ancienne équipe sont gravissimes »
    Bouteflika a décapité l’Etat, vidé les institutions…
     « Bouteflika ne pouvait se contenter du poste de président de la République, dit son vieux compagnon Chérif Belkacem. Il a voulu s’emparer de tous les postes, celui de ministre comme celui de député ou celui de maire. C’est pour cela qu’il n’y a plus aujourd’hui d’autorité nulle part, celle de l’Etat, celle du maire ou celle du ministre… Il faudra résoudre ce problème d’autorité après le départ de Bouteflika. »
     Comme Ben Ali, Bouteflika a abandonné la jeunesse et fermé toutes les perspectives
    A-t-il retenu les leçons des émeutes ?
    Il est à craindre que non.
    Comme Ben Ali, Bouteflika pense que le pouvoir ne se restitue pas. Il se consomme jusqu’à la mort, puis il se transmet Ainsi ont toujours pensé tous les autocrates arabes Hafez El Assad, de Bourguiba, de Kadhafi, de Saddam ou de leurs copies médiocres comme Ben Ali, rois-roturiers et monarques absolus. 
    Le pouvoir ne se restitue pas pour deux raisons.
    La première est que pour le nouveau président « civil », ex-capitaine putschiste, le pouvoir est un butin de guerre.
    Il appartient aux plus forts. A un clan. Son clan. Le clan des vainqueurs.
    Le pouvoir est un butin de guerre que l’on a conquis en mettant sa tête sur le billot. 
    Le billot ? C’est la guerre de libération, celle que Bouteflika dit avoir menée contre l’occupant français puis, à l’indépendance, au sein du groupe de militaires qui ont confisqué le pouvoir au peuple pour ne plus jamais le rendre : le clan d’Oujda formé autour de l’état-major général de l’ALN, dirigé alors par le colonel Houari Boumediene et qui avait écarté, à la dernière minute, et par la force, le Gouvernement provisoire de Benyoucef Benkhedda, le GPRA, pour s’emparer des rênes de commande en Algérie
    Il fera alors ce que fait Moubarak en Égypte, qui en est à sa nième modification de la constitution, Kadhafi en Libye, Hafez El Assad en Syrie, Ben Ali en Tunisie : paver le chemin à l’héritier disponible, le frère, puisqu’il n’y a pas de fils, le frère qu’il compte fortement impliquer dans l’exercice du pouvoir.
    Ainsi a fait Moubarak avec son fils Gamal, ainsi a fait Ben Ali qui viola deux fois la constitution, ainsi procédait Saddam avec son fils aîné, le tristement célèbre Oddei qui lui aurait succédé s’il n’y avait eu l’invasion américaine ; ainsi fit Hafez El Assad avec son rejeton Bashar ; ainsi s’apprêtait à faire Kadhafi avec son fils Seif-El-Islam…
    Le pouvoir appartient aux triomphateurs, aux conquérants. Pas au peuple. Mais à ceux qui « se sont battus au nom du peuple »

    La seconde raison pour laquelle il ne rendrait pas le pouvoir est que le pouvoir est « son dû ». 
    Le pouvoir est une affaire de clan.
    Ce 15 avril 1999, Bouteflika s’installait à vie, parce que ce pouvoir, c’est le sien, celui de la « famille ».
    Aussi, quand Bouteflika dit sur Europe 1 devant Jean-Pierre Elkabach.  : « J’aurais pu prétendre au pouvoir à la mort de Boumediene, mais la réalité est qu’il y a eu un coup d’Etat à blanc et l’armée à imposé un candidat », il parlait de la succession dans le cadre du clan. 
    « Boumediene m’a désigné comme son successeur par une lettre-testament qu’il a laissée avant sa mort. Cette lettre se trouvait à un moment donné aux mains d’Abdelmadjid Allahoum . Qu’est devenue cette lettre ? Je voudrais bien le savoir, car je l’ai vue cette lettre ! »
    Quand il posa, avec détermination, en octobre 1999, cette question à Khaled Nezzar, le général en restera stupéfait. « J’ai exprimé ma surprise. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel testament », raconte le général . Aucun dirigeant politique algérien n’a jamais entendu parler de cette lettre-testament.    
     Mais l’anecdote est significative de l’état d’esprit qui habitait l’homme à son intronisation : il revenait au pouvoir non pas en tant qu’élu de la nation mais en tant qu’héritier, monarque rétabli dans son « droit » à la succession.
    Il est même cocasse d’entendre Bouteflika sur Europe 1 devant Jean-Pierre Elkabach.  « J’aurais pu prétendre au pouvoir à la mort de Boumediene « mais la réalité est qu’il y a eu un coup d’Etat à blanc et l’armée à imposé un candidat »
    Le pouvoir est une affaire de clan.
    Ecoutez Belkhadem hurler : « Bouteflika se présentera en 2014 ! »
    Lui ou son frère Saïd…
    La coterie qui s’agglutine autour de Bouteflika ne veut pas entendre d’alternance.
    Alors, oui, la vraie préoccupation aujourd’hui est : combien de morts encore pour débarrasser le pays du clan Bouteflika, et de ses acolytes ?

    L.M.