ALGERIE NEWS DU 11/04/2013
 Chakib Khelil a «offert» les parts de marché du GNL aux Egyptiens
 Après Sonatrach I et II,
 
 Enquête réalisée aux Etats-Unis par : Zouaimia Essedratti
 
 Au moment où l’instruction de
 l’affaire Sonatrach II continue
 d’épargner l’ex-ministre de
 l’Energie et des Mines, nous avons
 choisi d’enquêter sur l’homme
 mais aussi sur ses «exploits» aux
 Etats-Unis. Notre périple nous a
 conduits dans une dizaine d’Etats.
 Louisiane, Géorgie, Texas,
 Maryland... Les personnes que
 nous avons intérrogées et les
 documents auxquels nous avons
 eu accès démontrent clairement
 que Chakib Khelil, censé
 répresenter et défendre les
 intérêts de l’Algérie n’a fait que
 promouvoir et défendre les
 intérêts de ses «amis» du gotha
 mondial de l’énergie et de la
 finance. L’ex-ministre a «mis en
 congé» les super tankers
 transportant du GNL algérien vers
 les Etats-Unis dès 2007. Depuis,
 pas une goutte de gaz naturel
 liquéfié algérien n’a été déchargée
 dans les ports américains,
 remplacée par le gaz égyptien.
 Chakib Khelil a «offert» les parts de marché du GNL aux Egyptiens
 Après Sonatrach I et II,
 le GNL-Gate
 Enquête réalisée aux Etats-Unis par : Zouaimia Essedratti
 ALGERIE NEWS jeudi 11 avril 2013
 > A L A U N E 3
 Un lobbiyiste à la solde
 des Pharaons
 Dès sa nomination au poste de ministre
 de l'Energie et des Mines, beaucoup avaient
 cru que l'Algérie allait bénéficier de l'expérience
 et de l'expertise d'un homme qualifié,
 même s'il était le plus marginalisé parmi ses
 semblables de la Banque mondiale. La cause
 de cette "mise au placard" serait le lobby juif,
 selon des dires dans les cercles initiés de la
 finance mondiale.Mais voilà, cette "victimisation"
 fabriquée de toute pièce tombe,
 puisque Khelil prend dans ses filets une
 compagnie qu'il a fondée en janvier 2012 ,
 orientée vers le même lobby et gainée par un
 grand requin de la finance à Londres, en
 l'occurrence Yomtov Jacobs, 43 ans, une
 marque d'affairiste ayant passé par 2300
 sociétés ! Marié à une Egypto-Palestino-
 Americaine qui, curieusement, connaît dans
 le détail le programme nucléaire algérien,
 après qu'une connaissance de son mari lui
 eut montré la porte de la physique nucléaire
 en Algérie. Chakib aimait énormément le
 Caire et éprouvait des allergies envers Batna.
 Ils relevaient du secret de polichinelle les
 relations qui lient son épouse Najat Arafat,
 celle qui porte des colliers de 75 000 dollars,
 à certains arrivistes de la finance égyptienne,
 à l'instar des Sawaris ansi qu'à la très puissante
 famille de Mohamed Hosni
 Moubarak. Bravo... ! Manifestons pour Gaza
 alors que le collier de diamants rafle le mondain.
 Tout cela au moment où Ahmed
 Youcef, conseiller du fanatique Ismaïl
 Haniyeh, nous donnait des leçons sur
 Haaretz, sous le titre méprisant "Gaza is not
 Algeria ! " Manifestons pour Ghaza alors que
 le port de Dubai s'étire de 300 mètres chaque
 année. Manifestons pour Ghaza afin de
 gonfler la Banque d'Istanbul d'Erdogan et de
 son commissaire à la propagande,
 Aboudjerra Soltani.
 Roukhssat Dzaïr qui, un jour, s'est vue
 escroquer par le fils du président égyptien
 celui même qui allait intervenir auprès des
 Américains pour que notre pays puisse avoir
 du matériel militaire. Roukhssat Dzaïr qui
 compense le reflux des capitaux égyptiens et
 voilà Chakib Khelil qui débarque le 6
 décembre 2009 au bord du Nil pour créer
 une mystérieuse et opaque compagnie
 algéro-égyptienne appelée Selene. Saïd
 Abadou et Cherif Abbas n'ont pas vu l'ennemi
 intérieur et extérieur, le dernier étant
 déjà branché sur Naftal du côté de Timgad.
 On revient à Khelil ... buisness as usual or
 robbery as usual. Les faits ont eu lieu le
 6 décembre 2009,17 jours après le match
 Algérie-Egypte d'Oum Dormane et 16 jours
 après que Hosni Moubarek eut convoqué
 son haut comité à la sécurité, comme pour
 nous lancer un message de guerre . Nous le
 savions, Chakib Khelil ne représentait pas les
 États-Unis mais l'Egypte via les Etats-Unis.
 Six mois plus tard, soit le 29 mai 2010, cet
 ambassadeur de Hosni Moubarek s'est vu
 montrer à Alger la porte de sortie... puis
 subitement, ce fut l'alerte dans les chaumières
 de la corruption cairote ... Que faire?
 Leur "homme de confiance" vient d'être
 évincé, leurs intérêts en Algérie et ailleurs,
 acquis grâce à ses "interventions" n'est plus
 ministre. Un mois de conciliabules pour
 chercher comment continuer à pomper l'argent
 des Algériens ? Et voilà Hosni, forçant
 tous les barrages, atterrit le 4 juillet 2010 à
 Alger, sous prétexte de présenter Ouajeb Al
 Aza ( le devoir de condoléances ) à Abdelaziz
 Bouteflika. Chakib Khelil, qui avait senti son
 départ, vagabonda un peu partout pour colmater
 toutes les brèches.Mais Chakib Khelil
 qui parle bien anglais et espagnol avait initié
 quatre autres de ses camarades ministres,
 comment on fait un traitement multilingues
 de la corruption à Lima, Londres,Montréal,
 Baltimore, Houston, Washington et
 Toronto. Chakib n'aurait jamais osé se comporter
 ou "négocier" en héritier de l’Etat s’il
 n’avait pas un soutien et des garanties fiscales
 et douanières. Mais qui est son protecteur
 ? Au début des années 2000, il récupère
 l'argent de Sonatrach suite à la cessation des
 actions dans l'américaine Duke Energy-
 Halliburton. Il dépose le tout chez un voyou
 de la finance à Abou Dhabi, qui crée pour la
 circonstance Rayan-Investment. Duke et
 Sonatrach épaulées par sa chambre à échos
 Sonatrading, sise aux Pays-Bas, se livrent
 une bataille juridique sans merci, le mois de
 janvier 2011, devant un tribunal d’arbitrage
 londonien. Grâce à Chakib Khelil, l'argent
 était déjà à "l'abri". Au Trésor public de
 payer les frais et honoraires d'avocats !
 L'urée, Chicago
 et La Louisiane
 Pour comprendre l'homme, il faut décortiquer
 son parcours. Après quelques cours
 d'espagnol, il arrive à Alger en 1999, après
 avoir acheté quelques croissants dans sa
 boulangerie préférée, " La baguette", de
 Bethesda Maryland. Aujourd'hui et après
 cette catastrophe qui secoue Sonatrach, on
 est tenté de certifier que Chakib Khelil était,
 au début de sa carrière algérienne, tout à fait
 prêt pour une fonction hybride, c'est-à-dire
 filer du bon et du mauvais coton à l'image
 du Mexicain Salinas. En arrivant, il négocie
 avec son "employeur" un gros salaire,
 comme s’il était le P-DG de California
 Hydroelectric mais Maalich, on procède de
 la même manière même en Suède. Le président
 cède car il voulait, à tout prix, mobiliser
 toutes les ressources financières pour
 lancer des chantiers gigantesques et surtout,
 améliorer au maximum les relations algéroamericaines.
 Malgré ce comportement douteux,
 une simple révision du parcours réalisé
 par l'Algérie en matière de pétrole et de
 gaz fait ressortir un pays en pleine lucidité
 politique allant même à chercher la zizanie
 gazière en concoctant des alliances avec la
 Russie. Chakib prit le titre de «Ministre le
 plus aguerri de l'Opep», maîtrisant les quatre
 langues les plus parlées de la planète. He
 is making fun of us ( il rit de nous), disaient
 les partenaires américains de l'Algérie, en
 voyant leur interlocuteur faire le jeu de ce
 que la Bourse appelle la dictature de l'Opep.
 Notre pays a su rester le meilleur exportateur
 d'hydrocarbures au monde, sachant
 défendre ses intérêts ne cédant sur aucun
 aspect lié à sa souveraineté. Les recettes
 colossales brassées par Sonatrach l'attestent .
 Dans le cadre de sa politique énergétique, le
 président Bouteflika prit le soin de surveiller
 la "maison" mais, son erreur était celle-ci :
 Pour calmer les ardeurs, il laisse Chakib
 Khlelil «déplacer» certains meubles, ce dernier
 profite de l'occasion de les troquer à
 l’encan. Donc en bon adjudicateur, ce personnage-
 exception parmi les Algériens de
 l'Amérique du Nord, saisit les opportunités,
 grâce au pétrole algérien afin de consolider
 sa position personnelle dans le cercle washingtonien
 .... lui qui n'a pas quitté la petite
 garnison moyen-orientale des Etats-Unis,
 malgré ses fonctions officielles en Algérie et
 pour le "compte" de son pays. Ce même
 pétrole algérien qu'il contrôle désormais, a
 aussi contribué à la promotion sociale de sa
 conjointe Najat, devenue représentante de la
 femme arabe et dont la mission est de civiliser
 à la new-yorkaise, les épouses «has been»
 des ambassadeurs du Golfe nouvellement
 débarqués. Fidèle à son Egypte, son portefeuille
 de secours, le ministre a fait des pieds
 et des mains pour laisser un loup entrer
 dans la bergerie du complexe d'Arzew afin
 de lui apprendre comment fabrique-t-on de
 l'urée ( Please ... Urea in English ). Ce même
 loup, qui fait encore tourner Karim Djoudi
 au ridicule, propose aujourd'hui à l'Etat
 agricole de l'IOwa ( USA), de construire une
 usine de fabrication d'urée dans le Lee
 County à l'ouest de Chicago. Il devance déjà
 Alger qui rêve de vendre ce fertilisant aux
 Américains. Un exemple en matière de promotion
 et de sauvegarde des intérêts du
 pays... Ya salam !!!
 (Suite en page 4)
 > Document du ministère américain de
 l’énergie répertorie toutes les exportations
 mensuelles algérienne de GNL depuis 1973.
 A partir de 2007, et sur instruction de Khelil,
 les exportations ont brusquement cessées.
 ALGERIE NEWS jeudi 11 avril 2013
 4 > A L A U N E
 (Suite de la page 3)
 Le déclin du GNL algérien
 aux Etats-Unis
 En 2007, Chakib entame son programme
 de sape des intérêts économiques et énergétiques
 algériens aux USA en laissant carrément
 l'espace à ses amis égyptiens. Disons
 plutôt que c'est en 2005 que le jeu a amorcé
 le plan "machiavélique". Le 04 avril 2005, le
 tanker Lala Fatma Nsoumer arrive en
 Louisiane. L'acheteur est BG-LNG alors que
 Sonatrach était le vendeur. Le 15 avril de la
 même année, ce n'est pas une cargaison
 algérienne mais égyptienne qui arrive pour
 la première fois en Louisiane. Cette fois, c'est
 toujours BG LNG qui l'acheta et BGGM est
 le vendeur. Revoilà une autre cargaison algérienne
 qui arrive le 27 avril 2005 en
 Louisiane. Pour cet arrivage, encore BGLNG
 comme acheteur et Sonatrach comme vendeur.
 Après une petite accalmie de quelques
 semaines, une cargaison algérienne de GNL
 arrive en Louisiane le 15 juillet 2005 suivie
 par une autre égyptienne le 24 juillet, toujours
 avec l'acheteur BG LNG. Au mois
 d'août 2005, Chakib Khelil donne congé aux
 tankers de Sonatrach à l'exception du voyage
 du bateau Lala Fatma Nsoumer qui arrive en
 Louisiane le 18 août 2005. L'Egypte fonce
 les 5 et 11 août avec deux cargaisons vers la
 Louisiane pour le compte de BG LNG. Deux
 autres cargaisons égyptiennes de GNL arrivent
 pour le compte de BG LNG vers le terminal
 de La Georgie le 12 et le 27 août, mais
 le vendeur est cette fois-ci la compagnie
 égyptienne Damietta, une holding qui, selon
 certains médias égyptiens, était utilisée pour
 blanchir de l’argent vers des comptes numérotés
 aux Iles Caimans.Nombreuses interrogations
 sur le rôle de Sonatrach dans une
 connexion dénommée Fenosa l'espagnole,
 Damietta et Eni l'Italienne. Les 2,6, 14 et 26
 septembre, des tankers transportant du GNL
 égyptien occupent les terminaux américains.
 Pourquoi avoir ordonné d'arrêter les
 livraisons de GNL algérien, laissant le
 champ libre aux Egyptiens ? Les dates d'arrivées
 ainsi que les informations sur l'origine
 des cargaisons sont clairement notifiées sur
 des documents officiels de " Office of
 Natural Gas Regulatory Activities", dont
 nous détenons des copies. Des documents
 qui retracent toutes les livraisons de GNL
 algérien aux Etats-Unis depuis 1973 au mois
 de janvier 2013.
 Une cargaison algérienne
 payée à d’autres
 Peut-on affirmer que le mérite revient à
 ce résident du Maryland (USA) dans le recul
 algérien en matière d'exportation de GNL
 vers le marché américain? En effet, les données
 que nous avons pu consulter et dont
 nous détenons une copie, pourraient apporter
 des éléments de réponse. Et c'est ainsi
 qu'il est utile de mentionner que les quantités
 algériennes vendues à Statoil (US
 Branch) et BGLNG, ont totalisé, en 2004,
 presque 120.4 de milliards de pieds cubes
 (presque 3 milliards de M3) pour un prix
 moyen de 5 dollars et 34¢ le MMbtu ( un
 million de British Thermal Unit). L'Algérie
 se plaçait en 2004 comme deuxième fournisseur
 de gaz naturel par cargo, après Trinidad
 qui totalisait à son tour 13 milliards de M3,
 mais pour un prix de 5 dollars et 55 cents.
 Une petite comparaison entre pays arabes
 fournisseurs des Etats-Unis en 2004, accrédite
 l'Algérie de 120 milliards de pieds
 cubes, Qatar 11,9 milliards, Oman avec 9,4
 milliards et l'Egypte avec 0 milliard. Les
 deux compagnies qui achètent le gaz algérien
 pour le marché américain sont la filiale
 américaine du norvégien Statoil, opérant au
 terminal de l'Etat du Maryland et BG LNG
 qui décharge ses quantités au niveau du terminal
 de la Louisiane. Une vérification
 numérique des tankers transportant du gaz
 algérien en 2004 et qui étaient au nombre de
 42 (43?), indiquent l'acquittement et le paiement
 de 4 livraisons, dont la destination
 serait Sonatrading, une entité claire-obscure
 dépendant, semble-t-il, de Sonatrach, dont
 le siège est signalé à Amsterdam. Les traces
 bancaires de ces quatre transactions se trouvant
 à Londres. Sonatrading est, ou était,
 chapeautée par un certain Abdelatif Khelil
 dont nous ignorons le lien de parenté avec
 Chakib Khelil. Selon certaines informations,
 il s'agit d'un ex-cadre de Sonelgaz. Selon
 d'autres documents que nous avons pu
 consulter, le paiement d'une cargaison de
 GNL algérien du terminal d'Arzew vers le
 port de Lake Charles ( Louisiana) s'est fait
 par un bateau nommé Methane Polar
 (Chypriote mais enregistré au Liberia) n'est
 jamais revenu à Sonatrach. Plus troublant,
 les registres du port américain ne mentionnent
 pas le pays d'origine de la cargaison.
 Sur 42 voyages (livraisons) de GNL algérien
 de 2004 , 3 payements sont revenus à
 Gas Natural. S'agit-il de la compagnie espagnole
 qui se trouvait associée avec ENI et
 l'égyptienne Damietta ? S'agit-il de la même
 compagnie qui opère au niveau de l'Ile
 Caribéenne de Trinidad, premier fournisseur
 Cargo des Etats-Unis? On ne peut pas
 répondre faute d'éléments ...Toujours en
 2004 sur les 42 tankers arrivés dans les ports
 américains, 9 voyages mentionnaient aussi
 MED LNG comme vendeur. En 2005, les
 exportations algériennes vers les Etats-Unis
 reculent de 23 milliards de pieds cubes,
 compensés curieusement par l'Egypte.
 Ce recul, dont les contours et informations
 recueillis laisse entendre qu'il fut "délibérément
 programmé" et minutieusement
 planifié, a ouvert les portes du marché américain
 aux ex-maîtres du Caire.
 Durant l"annee 2005, l'Algerie avait
 vendu son gaz (concerné uniquement par
 des contrats à court terme) pour un prix
 moyen de 8 dollars et 13 cents, alors que
 l'Egypte, elle, réussit à décrocher un meilleur
 prix à 10 dollars et 46 cents (le MMBtu),
 selon des factures que nous avons pu
 consulter. Au mois d'août 2005, des mouvements
 suspects sont relevés par les documents
 concernant les mouvements et déplacements
 entre les ports égyptiens et algériens
 et le terminal gazier d'Elba Island en
 Géorgie(USA). Selon des indications, une
 partie égyptienne ou européenne aurait
 encaissé au moins deux cargaisons de gaz
 algérien. Cela relève un peu du comique
 mais ctte rumeur en mer Méditerranée persistait
 à cette époque.
 Protéger notre marché, nos
 acquis ou les laisser... ????
 Le 24 octobre 2005, Chakib Khelil se
 moquait de l'intelligence des Algériens en
 annonçant que Sonatrach allait approvisionner
 les Etats-Unis en gaz naturel pour
 un volume de 250 millions de pieds
 cubes/jour et pour une durée de 20 ans. Ce
 qu'il avait omis de dire, c'est que ce marché
 "du siècle" allait se faire via une société américaine
 dénommée Sympra LNG. Cette pièce
 de théâtre, destinée exclusivement à la
 consommation propagandiste interne, n'a
 pas tardé à dévoiler la vraie affaire. Revenant
 en 2005, les exportations algériennes en
 GNL( 97 Milliards de pieds cubes), passaient
 en dessous de 30 voyages vers les Etats-Unis.
 28 cargaisons de GNL mentionnaient
 Sonatrach comme vendeur, mais 1 voyage
 imputable à MED LNG et enfin un autre au
 profit du russe Gazprom. Au premier trimestre
 de 2006, BGLNG n'achète plus en
 Algérie et les 8,8 milliards de pieds cubes
 sont partis uniquement au profit de Statoil
 Maryland. Au deuxième trimestre de la
 même année 2006, les exportations algériennes
 chutent à 5,6 milliards de pieds cubes
 achetées toujours par Statoil Maryland. Au
 troisième trimestre, elles se trouvaient à 3.0
 milliards chez Statoil puis au quatrième trimestre,
 aucune quantité de gaz algérien n'est
 arrivée aux USA, et ce, au mois de jan-vier
 de l'année en cours. Le total des exportations
 algériennes en gaz naturel liquéfié vers les
 Etats-Unis en 2006 n'a pas dépassé les 17,7
 milliards de pieds cubes. Pourtant Chakib
 Khelil avait misé sur 91 milliards de pieds
 cubes dans le cadre d'un protocole d'accord
 avec Sympra LNG ??? Mais qui a pris la place
 algérienne ?
 Pressenti chez Qatar-Gaz
 Pour répondre à cette question, il est
 impératif de souligner que Chakib Khelil est
 un ministre qui se distinguait parmi ses collègues
 algériens, par des aptitudes tout à fait
 appréciables car tout simplement c’est la
 personne qui s'est trouvée durant sa carrière
 professionnelle, pétrie dans l'entreprise.
 Complètement à côté de la plaque,Youcef
 Yousfi, qui lui a succédé, en a démontré un
 flagrant contraste. Selon des personnes qui
 ont eu l'occasion de le cotoyer et de travailler
 avec lui lors de sa période américaine,
 Khelil a deux caractéristiques qui le distinguent
 des autres business men : savoir comment
 filer du mauvais coton pour l’Algérie
 et en faire du bon à ses amis du Moyen-
 Orient. Les amis d'abord au détriment des
 intérêts d'un pays. Ce sont ces qualités qui
 ont donné l'idée à l'Emir du Qatar de le placer
 comme P-DG à la tête de Qatar-Gas ...
 avec un salaire astronomique. Khelil aime
 faire des discours devant Khalifa ben
 Hamad.
 L’année 2007 le dévoile car elle marque la
 fin du gaz algérien vendu par Sonatrach aux
 Etats-Unis depuis 1973. Cela paraît un peu
 bizarre comme information mais la vérité
 est que l’Algérie a exporté 11, 2 milliards de
 pieds cubes le premier trimestre 2007, dont
 le vendeur était Sonatrach, puis 60,5 milliards
 de pieds cubes au deuxième trimestre
 de la méme année. Des cargaisons algériennes
 mentionnaient deux livraisons où
 Distrigas a remplacé Sonatrach comme vendeur.
 Au troisième trimestre 2007, BGLNG
 arrête de recevoir le gaz algérien. C'est
 Statoil Maryland qui prend les 2,8 milliards
 de pieds cubes. Le 6 septembre 2007, la dernière
 cargaison de GNL algérien sur Berge
 Arzew arrive au Maryland.Ce fut la derniere
 facture de Sonatrach. Depuis ce jour, l’office
 of Gas Natural Regulatory Activities ne
 mentionne pas de gaz algerien vendu aux
 Etats-Unis. Le Qatar et l’Egypte nous ont
 remplacés… Une partie de la réponse se
 trouve chez Statoil peut-être… d’autres
 affaires, dans d’autres dossiers, seront bientôt
 ouverts.
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