Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bouricot

  • benbouzid dehors,alors les terros, les haragas,les drogués nos fils ,quesque tu vas en faire? assez, foutez le camps 20ans, barakat

    images (2).jpgimages47.jpgimagesmop.jpg

    Des commissions dans les établissements scolaires: Les enseignants sur le qui-vive

    par Moncef Wafi
    L'actuelle rentrée scolaire, placée sous l'éventualité d'une menace de débrayage soutenue par la Coordination nationale autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui avait, rappelons-le, dans un communiqué rendu public le mois dernier, menacé de l'entamer par un mouvement de protestation si le ministère de l'Education nationale «continue à négliger les revendications des enseignants», semble se passer sous de bons auspices même si une imperceptible tension bruisse toujours. Une grogne à peine contenue par des enseignants qui ont déjà décrété cette année comme celle de «la chasse aux enseignants». De son côté, le ministre de l'Education nationale a estimé que toutes les conditions sont mises en place pour une année scolaire réussie et, à propos du spectre des grèves, Benbouzid rassure élèves et parents. «Toutes les conditions sont mises en place pour une année scolaire sereine et studieuse», décrétera-t-il.

    Une volonté de ne plus revivre les différents débrayages qu'a connus l'Ecole algérienne l'an dernier, et qui avaient fait sérieusement planer le spectre d'une année blanche sur les lycées, et dont le suivi est délégué aux autorités locales qui auront à prendre en charge toute «tentative de perturbation» de l'année scolaire. «Une répression par procuration», ironise Kader, enseignant dans un lycée à la périphérie d'Oran. En effet, à Oran, à l'instar de toutes les wilayas du pays, la direction de l'Education a reçu des instructions formelles de la part du wali de «neutraliser toute tentative de perturbation en appliquant la loi».

    Le premier responsable de l'exécutif de la wilaya avait annoncé, le mois dernier, lors de la réunion tenue à l'hémicycle de la wilaya, que tout mouvement de protestation sera confronté aux forces de l'ordre. L'Etat, en appelant les walis et les directeurs de l'Education, à travers les instructions du ministre de l'Education, à intervenir pour régler tous les problèmes qui surgiront au niveau de leur wilaya, dont les grèves, est très mal perçu par le corps enseignant, déjà mis mal à l'aise par une rentrée qui focalise toutes les attentions sur eux. «On a l'impression d'être les méchants dans cette histoire», analyse Nourredine, enseignant de langue anglaise dans un lycée d'une des communes d'Oran. «Avec cette augmentation des salaires, qui n'en est pas une à vrai dire, Benbouzid nous jette en pâture à son administration et ses circulaires qui tendent à davantage pénaliser l'enseignant», ajoutera-t-il.

    Un sentiment de «persécution» partagé par nombre d'enseignants qui commencent à cultiver une paranoïa expliquée par les mesures draconiennes prises par l'Administration contre tout manquement, même minime, aux règles de travail et la circulaire ministérielle, relative aux absences, est brandie en étendard de la méfiance des enseignants envers le département de Benbouzid. «C'est une manœuvre afin d'éviter la grève pour préparer le terrain au passage en force du nouveau code du travail qui prévoit une retraite après 40 ans de travail», expliquera Mohamed, enseignant de langue française à Relizane et affilié au Cnapest.

    Par ailleurs, et selon certains enseignants à Oran, et dès le troisième jour de la rentrée scolaire, une commission ministérielle était à pied d'œuvre pour contrôler si les enseignants ont déjà entamé le programme en demandant de voir les cahiers de texte ainsi qu'en interrogeant et l'enseignant et les élèves sur les premiers cours. Une décision de commencer le programme officiel, la première semaine des classes, qualifiée d'inepte puisque, et selon beaucoup d'avis, cette période était mise à profit pour des révisions et des rappels des cours de l'année précédente. L'autre nouveauté constatée pour cette rentrée est le fameux test d'évaluation des élèves dans certaines matières pour tester leurs prérequis en maths, arabe et français avec, au bout, un imprimé à remplir et à renvoyer à l'académie. Ainsi entre satisfecit officiel, méfiance, menace de grève, d'un côté, et de représailles, de l'autre, l'année scolaire qui vient juste de démarrer n'a pas encore livré tous ses secrets.

  • à qui pofite la disparition de l'algerie ,bien sur à boutef et les généraux.


    une_103162_465x348.jpg

    La diplomatie algérienne, qui relève depuis plusieurs années du domaine réservé et exclusif du chef de l'Etat, semble floue dans ses contours. L'Algérie avait plus d'un tour dans son sac pour retrouver sa place au lendemain des attaques du 11 septembre 2001.

    Le président Bouteflika n’a pas jugé utile de se rendre à la réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU. Est-ce parce que le sommet des objectifs du Millénaire n’intéresse pas une participation à haut niveau de l’Algérie ? Difficile de le savoir !  La raison : les canaux de la communication officielle sont si hermétiques qu’on ne peut obtenir des explications. Mais plus que cela encore, la diplomatie algérienne, qui relève depuis plusieurs années du domaine réservé et exclusif du chef de l’Etat, semble floue dans ses contours. Si au début des années 2000, le pari était clair pour le président de la République qui devait, et c’était l’un des objectifs dès son premier mandat, replacer l’Algérie sur la scène internationale, les choses ont fini par s’embrouiller au fil des ans. De Crans Montana à Pékin en passant par plusieurs capitales occidentales, et participant à une multitude de forums, Abdelaziz Bouteflika a beaucoup voyagé pour redorer le blason, dit-on, d’un pays qui avait trop souffert de l’isolement, notamment dans les années 1990 où il a eu à combattre seul, dans un environnement international d’incompréhensions, le terrorisme. C’était une sorte d’activisme diplomatique pour redonner de la voix à l’Algérie dans le concert des nations.

    Aidé par un bouleversement de la perception de la communauté internationale de la réalité du terrorisme dans notre pays, suite aux attaques du 11 septembre 2001,  mais aussi par la remontée des cours de pétrole depuis le début des années 2000, l’Algérie avait plus d’un tour en poche pour retrouver sa place. Sur le plan économique, elle sortait petit à petit de la spirale de l’endettement grâce à la manne des hydrocarbures. L’explosion des prix du pétrole et la bonne santé de la trésorerie  rendront le pays davantage fréquentable ou plutôt intéressant. Le ballet diplomatique, visites de chefs d’Etat, de ministres, de délégations d’hommes d’affaires, commencent alors à Alger. Mais au bout de la conclusion de quelques gros contrats pour les sociétés étrangères dans les grands projets d’infrastructures, les choses ne tarderont pas à tourner rond.

    L’économie ne décollera pas, le pétrole restera notre unique source de revenu, les premières affaires de corruption commencent à éclater – l’on ne peut pas mesurer la portée des éclats diplomatiques qu’a eus à provoquer la bombe Sonatrach.
    Les investissements étrangers ne viendront pas.Sur le plan politique, tout est plombé, les champs d’expression plurielle sont tour à tour fermés. Les droits de l’homme sont bafoués à tel point que l’Algérie a fini par se mettre à dos les ONG internationales. Cela arrive au moment où l’on met plusieurs tours de vis aux lois économiques après avoir autorisé des ouvertures, pour le moins que l’on puisse dire, irréfléchies. Elles résultent de l’échec de la relance de la machine de production nationale et de la panique de voir nos devises partir sous le nez. En somme, les nouvelles lois  ne sont pas celles qui attireront des capitaux étrangers.

    L’Algérie donne l’image d’un pays qui se referme sur lui-même. Et il est consacré qu’en diplomatie, l’on n’en récolte que les fruits que reflète l’image qu’offre à voir la situation interne d’un pays sur tous les plans. Les critères de croissance, de démocratie avec tout ce que cela implique comme respect des libertés, des droits de l’homme, sont le meilleur ambassadeur qui puisse exister. Quelles ont été les initiatives algériennes qui ont abouti ? Le président a tenté d’introduire vainement des réformes de la Ligue arabe. Le Nepad, sur lequel Bouteflika a beaucoup misé au début, semble subir le même sort parce que butant sur le manque de volonté des pays développés à accompagner l’Afrique dans la solution de ses problèmes. Que dire du projet de l’Union pour la Méditerranée ?                            

    Said Rabia