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bourourou

  • Ni motards, ni barrages mobiles des services de sécurité, ni rien du tout

    Circulation à très haut risque sur le tronçon infernal de la RN9 entre Souk El Tenine et Kherrata
    Riyad Hamadi

     la securité existe que dans la television el nahar obedience drs


    Le retour des estivants après la fin du Ramadan est synonyme de calvaire pour les automobilistes empruntant le tronçon de la Route nationale (RN) n° 9 entre Kherrata et la station balnéaire de Souk El Tenine, sur la côte est de Béjaia.

    Sur une trentaine de kilomètres, des bouchons interminables se forment chaque jour, dans l’anarchie la plus totale, en l’absence des services de sécurité.

    La route étroite et sinueuse n’arrive plus à contenir le flux d’estivants venant des villes de l’intérieur, comme Sétif, Bordj Bou Arreridj, M’sila et Batna, pour passer quelques heures au bord de la mer. Les habitants des villages situés aux abords de la RN9 trouvent d’énormes difficultés pour se déplacer durant l’été. La RN9, reliant Béjaia, où se trouve l’un des plus importants ports commerciaux d’Algérie, à Sétif, une grande ville de commerce, traverse encore les localités de Souk El Tenine, Les Deux Fontaines (Ait Anane), Darguina et Bordj Mira, un dangereux tunnel de 6 km où les chauffards roulent à grande vitesse et doublent dans les virages, dans l’impunité totale. La traversée de la ville de Kherrata, où l'infrastructure routière n'a pas été développée, nécessite désormais des heures entières !

    Le ministère des Travaux publics n’a pas encore jugé nécessaire la réalisation du dédoublement de ce tronçon infernal ainsi que les contournements, devenus inévitables, des villes de Souk El Tenine et d’Ait Anane où les automobilistes passent parfois des heures entières en raison des bouchons qui se forment cette route.

    La construction de l’évitement de Kherrata sur quelques kilomètres, lancé il y a deux ans, bute sur un problème d’expropriation, qui traîne depuis une année ! Cela illustre la mauvaise gestion du projet et une étude bâclée qui n’a pas tenu compte des expropriations. Le chantier à l’arrêt symbolise l’abandon par les autorités de cette région. L’État y est complètement absent !

    Lancé il y a plus trois ans, le projet de dédoublement de ce tronçon de la RN9, le plus difficile et le plus important, tarde à voir le jour !

    La police et la gendarmerie absentes

    Au manque d’infrastructures routières s’ajoute l’absence totale de la police et de la gendarmerie sur ce tronçon de la RN9 où les accidents de la route sont nombreux. En fait, la police et la gendarmerie se contentent du minimum, avec quatre barrages fixes installés entre Kherrata et Souk El Tenine. Pas de motards, ni de barrages de mobiles ! Les brigades motorisées de la gendarmerie sont absentes et les chauffards agissent à leur guise : excès de vitesse, dépassements dangereux dans les virages, blocages de la route, etc.

    Les automobilistes créent parfois trois files de voitures sur une route à voie unique, empêchant la circulation sur le sens inverse et créant des bouchons interminables. Les motos, nombreuses sur cette route, sont rarement contrôlées par la police ou la gendarmerie. Entre deux barrages fixes des services de sécurité, c’est la jungle ! Les automobilistes sont livrés à eux-mêmes.

    Aux barrages fixes de contrôle, les policiers, café et cigarette à la main, peinent même à organiser la circulation et imposer leur autorité aux automobilistes. Les gendarmes effectuent parfois des contrôles de routine, mais ne tiennent jamais compte par exemple des plaintes des automobilistes sur les comportements dangereux des chauffeurs de poids lourds dans le tunnel de Kherrata et des conducteurs de motocyclettes, qui s’adonnent parfois à des pratiques de cirque en conduisant debout leurs motos sur une route à grande circulation, avec plus de 15 000 véhicules par jour en moyenne ! Durant la saison estivale, ce trafic peut atteindre 25 000 véhicules par jour.

  • Bourourou, votre nouveau président


    Par Maâmar Farah
    A la question de savoir où partirait le président Bouteflika en cas de retraite, la «chouaffa» préférée de Tata Aldjia, la fameuse Bornia One Two Three, a répondu qu'il pourrait se diriger vers la zaouïa d'Adrar pour finir sa vie dans la sereine et paisible atmosphère soufie. Et qui pour le remplacer ? Ni Benflis, ni Hamrouche, ni Benbitour. En 2010, Bornia One Two Three a déjà annoncé Saïd Bouteflika comme président. Mais elle n'a pas prévu qu'une imbécile de policière communale allait gifler un marchand de légumes ambulant, dans une ville déshéritée du centre tunisien. Elle a dû recalculer son coup ; elle annonça : «Votre nouveau président est moustachu, jeune, affairiste, très affairiste. Il poursuivra la politique de privatisation de l'Etat.» Puis, elle changea de discussion, avant d'inviter Tata à une séance cinéma. Férue de films d'horreur, elle projeta une œuvre toute récente : «Ghoul». Mais Tata n'était plus là. Il fallait agir au plus vite contre la république des affairistes. Elle irait jusqu'à supplier Bouteflika de rester... Les «Bourourou» pour nous diriger Et puis quoi encore ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Connais-tu la dernière de ton tonton ? Il pense qu'on devrait énoncer une fetwa pour autoriser les plus de 60 ans à ne pas faire carême. Il y a anguille sous roche car le gars n'a jamais faim, ni soif, ne fume pas... Cette pimbêche de militante en fera un damné, j'en suis certaine !»
    (Tata Aldjia)

     

    Par Maâmar Farah
    A la question de savoir où partirait le président Bouteflika en cas de retraite, la «chouaffa» préférée de Tata Aldjia, la fameuse Bornia One Two Three, a répondu qu'il pourrait se diriger vers la zaouïa d'Adrar pour finir sa vie dans la sereine et paisible atmosphère soufie. Et qui pour le remplacer ? Ni Benflis, ni Hamrouche, ni Benbitour. En 2010, Bornia One Two Three a déjà annoncé Saïd Bouteflika comme président. Mais elle n'a pas prévu qu'une imbécile de policière communale allait gifler un marchand de légumes ambulant, dans une ville déshéritée du centre tunisien. Elle a dû recalculer son coup ; elle annonça : «Votre nouveau président est moustachu, jeune, affairiste, très affairiste. Il poursuivra la politique de privatisation de l'Etat.» Puis, elle changea de discussion, avant d'inviter Tata à une séance cinéma. Férue de films d'horreur, elle projeta une œuvre toute récente : «Ghoul». Mais Tata n'était plus là. Il fallait agir au plus vite contre la république des affairistes. Elle irait jusqu'à supplier Bouteflika de rester... Les «Bourourou» pour nous diriger Et puis quoi encore ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Connais-tu la dernière de ton tonton ? Il pense qu'on devrait énoncer une fetwa pour autoriser les plus de 60 ans à ne pas faire carême. Il y a anguille sous roche car le gars n'a jamais faim, ni soif, ne fume pas... Cette pimbêche de militante en fera un damné, j'en suis certaine !»
    (Tata Aldjia)

  • Le changement grâce à la Katiba de «Boubou», non merci !

    Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com

    France. Lutte contre le chômage et relance de l’industrie. Florence Cassez a un plan ! Il ne s’agit pas ici de défendre Abdekka ou de lui trouver des circonstances atténuantes, Dieu m’en préserve. Et si ce n’est Dieu, alors les djinns ! Non ! Il s’agit juste de revenir sur le côté dramatiquement cocasse de cette nouvelle alliance à 11 qui exige par la voix de son porteparole… Soltani, de Bouteflika de «dégager». Ah ! La belle alliance dont Boubou, le lecteur multicartes de marc de café, serait le communicant officiel. Ça donne une idée du niveau d’opposition. Et je n’y joins même pas les intermittents du spectacle politique, de la caravane partisane qui sillonne le pays là où on lui demande d’aller, au gré des saisons et de la praticabilité des routes. Le summum du drame comique, c’est lorsque le même décodeur de H’rouz remet sur le tapis l’histoire du survol de notre espace aérien par les avions français et demande des explications au Palais d’El-Mouradia. Wallah que c’est tout de même fantastique les parcours individuels en Algérie ! De l’amulette, de l’œuf cassé et de la lecture du jaune d’œuf, à la remise en cause du survol de notre espace aérien par des escadrilles étrangères ! Comme dirait l’autre, dans son arabe inimitable «Wa Kouli chay’in moum’kin», tout est possible, finalement ! Bouteflika qui devrait dégager parce qu’un Soltani l’aurait exigé et obtenu, inaâl bouha alors la transition tant attendue. C’est presque tentant d’apporter son soutien au châtelain en pareilles circonstances ! Eh ouais ! Boubou qui serait derrière le dégageage d’Abdekka, c’est littéralement l’Amstrad qui voudrait se substituer au MacBook pro écran 15 pouces, Retina I7 cadencé à 2,6 GHz ! Avec tous les défauts du monde attestés, certifiés et collés au châtelain, ce n’est tout de même pas un décodeur d’amulettes qui va «leadershiper» le dégageage de Boutef’. Ca serait proprement incestueux. Et je nous souhaite des lendemains aussi bien débarrassés d’Abdekka que de Soltani. Allez, la bataille pour le changement, je suis naturellement pour, mais qu’on me laisse au moins le loisir de choisir derrière qui me ranger et marcher vers cet objectif. D’ailleurs, un jour, peut-être, certains de la famille démocratique reviendront-ils s’expliquer sur cet étrange épisode qui les a vus assis en rangs d’oignons à boire littéralement la décoction de «limogeage d’Abdekka» préparée et livrée par l’obscur exorciste. Le changement, oui, mais pas à ce prix-là tout de même ! Se donner comme porte-parole du changement Boubou, d’autres l’ont déjà fait. Je rappelle que des groupes terroristes composés d’universitaires, de docteurs d’Etat en physique étaient dirigés par des tôliers, des vendeurs d’herbes, de plantes médicinales et de condiments. Attelage hétéroclite qui a conduit ensuite à la société «bazarisée» qui nous accable aujourd’hui. Très franchement, et sans animosité aucune pour les herboristes, ce n’est pas cela mon rêve de changement et de société nouvelle. Allah Ghaleb ! J’aime à savoir clairement derrière qui je m’aligne pour mener ma révolution. Et m’enrôler ainsi dans la katiba de Boubou, non merci ! Je fume du thé et je reste éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.

  • DRS aux aguet, faire peur aux gens< bourourou>,les voyous de la république algerienne

    Le complot ourdi… évité

    Par : Mustapha Hammouche

    C’est un pouvoir aux aguets ! Sérieuse tentative de mobilisation ou canular, un message gambadant sur les réseaux sociaux et par la rumeur pour appeler à un mouvement pour le 17 septembre a mis nos autorités en alerte.
    Les rumeurs de consignation des troupes n’étaient donc peut-être pas infondées. Le branle-bas était, en effet, manifeste samedi matin avec l’hélicoptère qui virevoltait au-dessus de la capitale et les barrages filtrants renforcés sur tous les accès de la ville.
    Déjà, dans les derniers jours qui précèdent ce 17 que le pouvoir pensait être celui de tous les dangers, une offensive de contre-information battait son plein. Le concepteur de la contre-campagne n’a pas été cherché plus loin que la sempiternelle “main de l’étranger” pour éclairer la crédulité populaire qui risquait, une nouvelle fois, d’être exploitée par des “parties étrangères”.
    Heureusement, nous avons eu droit à un sms de mise en garde généreusement dispatché par un opérateur téléphonique “qui nous veut du bien”. Il ne rate d’ailleurs aucune occasion — sport, Ramadhan, élections… — de nous exprimer sa philanthropique ardeur. Même si ce message est supposé être d’origine inconnue et n’avoir aucune filiation officielle, la coïncidence de ses arguments avec ceux de la déclaration du ministre de l’Intérieur nous renvoyant à des “parties étrangères” ne laisse douter du fait que, dans ce cas, le téléphoniste ait spontanément volé au secours de la paix civile nationale.
    Il fallait les chercher ces rapports entre le choix du 17 septembre et l’anniversaire de la tragédie de Sabra et Chatila, d’une part, et entre cette même date et le début du séjour algérien de Napoléon III en 1860.
    Pour ce qui est d’Israël, il n’est pas certain qu’il en redemande, des “révolutions” de type “Printemps arabe”. Celle qui a provoqué le processus de changement en égypte vient de lui démontrer qu’il a moins à craindre des calculs des régimes autoritaires que de la colère des peuples libres.
    Quant à la France, et si l’on en croit les indiscrétions rapportées par les observateurs de l’activité diplomatique de    l’Élysée, Sarkozy ne s’en cache même plus, de cette disponibilité qu’on lui prête à encourager la révolte dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Il a hardiment été jusqu’à nous prévoir un “printemps” dans une année. C’est donc à un chef d’état partenaire qu’il faille adresser sa réaction et non à des citoyens qu’on continue à infantiliser et qu’on rend susceptibles d’être embarqués dans une révolte par des    “parties étrangères”.
    Au demeurant, les régimes autoritaires ne conçoivent jamais leur rejet par leur peuple. Ce ne peut être que l’effet d’un complot ourdi par l’ennemi extérieur. L’état de dictature est justement l’expression d’un refus de maturité du peuple. La question de l’ouverture de la Télévision en Algérie illustre la conviction du pouvoir quant à une nécessaire mise sous tutelle politique : on veut bien ouvrir la télé à l’initiative privée, mais il faut prendre le temps de concevoir la meilleure manière d’encadrer cette ouverture pour éviter les effets de nos inévitables irresponsabilités.
    Il ne faut pas que nous nous fassions confiance. La preuve : nous allions marcher pour le compte d’Israël et de la France s’il n’y avait pas la vigilance du pouvoir et la disponibilité des opérateurs de téléphonie.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr