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camelote

  • Plus de 700 000 articles contrefaits saisis en 2011

    LA CHINE, PREMIER PAYS D’ORIGINE

    Un peu plus de de 700 000 articles contrefaits ont été saisis par les services des Douanes algériennes en 2011, en hausse de 84,5% par rapport à 2010 (379 774). Selon un bilan de la Direction générale des Douanes (DGD), les 166 interventions effectuées par les services de Douanes ont donné lieu à la rétention de 700 841 articles contrefaits pouvant porter atteinte à la santé et à la sécurité du consommateur.
    Malgré une hausse considérable des saisies en 2011 par rapport à 2010, ce niveau s'inscrit cependant en forte baisse comparativement aux années 2007 (2 278 341 articles), 2008 (1 594 152) et 2009 (1 668 457), confirmant ainsi une tendance à la baisse sur les cinq derniers exercices. Cette baisse des saisies ne traduit pas pour autant un recul de l'entrée en Algérie des produits imités mais c’est plutôt la «passivité des propriétaires de marque à se faire connaître auprès de l’administration des douanes pour se prévaloir de leurs droits de protection ou à poursuivre en justice les contrefacteurs présumés » qui a contribué à affaiblir les efforts de la DGD. En outre, ce bilan relève que la plus grande part des produits contrefaits saisis en 2011 concerne à 57,4 % les produits cosmétiques (dentifrices, shampooings et rasoirs...) et à 36,22% les articles de sport (vêtements et chaussures). Voire, les statistiques des Douanes indiquent que pour les pays d’origine, la Chine occupe toujours la première place avec 94,44%, suivie de la Turquie avec 3,56%.
    C. B. / APS

  • camions et voitures chinoises camelote ,routes tordues, et alcool et hakik au volant ,le final le permis s'achete!!!

    L’ALGÉRIE 3e AU CLASSEMENT MONDIAL EN ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

    3 936 morts et 57 335 blessés en 10 mois !

    Par : Ali Farès

    Le bilan de cette année en ne considérant que les dix premiers est en hausse de près de 32% sur 2010.

    Les spécialistes réunis hier au Forum d’El Moudjahid n’avaient pas, en dehors des chiffres qui donnent froid dans le dos, assez de mots pour qualifier l’hécatombe qui rafle chaque année des milliers de vies humaines et fait des dizaines de milliers de blessés, sans parler des conséquences psychiques et psychologiques sur les victimes et leur famille. Ajouter à cela, comme l’a souligné le commandant Latrèche de la Gendarmerie nationale, les pertes économiques générées par la prise en charge sanitaire des victimes de cette violence routière.
    Ce dernier fera remarquer que le bilan de cette année en ne considérant que les dix premiers est en hausse de près de 32% sur 2010. Le nombre de morts qui était de 3 286 a augmenté de 30,14% alors que celui des blessés a connu une hausse de près de 34%. Pour le représentant de la gendarmerie, la cause principale reste le facteur humain, suivi de l’état du véhicule et celui des routes. En évoquant le facteur humain, l’orateur a mis à l’index certains conducteurs des poids lourds et du transport des voyageurs responsables de
    5 837 accidents, soit plus de 27% du global des accidents enregistrés cette année ayant généré 14 720 victimes dont 1 833 morts et 12 694 blessés. De son côté, le lieutenant Zouaoui de la DGSN a indiqué que les services de police ont enregistré pour la période considérée 15 868 accidents en milieu urbain ayant conduit fait 650 morts et 18 432 blessés. Le facteur humain est toujours incriminé en premier lieu. La Protection civile présente par l’incontournable commandant Achour relève que les accidents de la route représentent la troisième cause de mortalité en Algérie. Les plus dangereux accidents sont de type frontal occasionné par l’excès de vitesse. Le commandant a noté que les mois les plus meurtriers de l’année en cours sont les trois mois de la période estivale à savoir juillet, août et septembre avec une augmentation de 10% par rapport à l’an dernier. Pour Boutaleb El-Hachemi, président du Centre national de contrôle et de prévention de la sécurité routière, les causes sont diverses mais la responsabilité de l’homme reste prédominante.
    Toutefois, il a fait observer que la hausse des accidents de la route en 2011 par rapport à 2010 serait liée à un relâchement dans l’application des dernières dispositions de la loi relative au code de la route. “En 2010, les gens avaient peur des dernières mesures notamment dans la suspension du permis de conduire suivi parfois de peines de prison et d’amendes assez conséquentes. Cette crainte s’est quelque peu dissipée en 2011. Pourtant, les conducteurs de l’année écoulée ne sont pas différents de ceux de cette année. C’est pourquoi il apparaît nécessaire d’appliquer la loi dans toute sa rigueur”, fait-il remarquer.
    Rebondissant sur la question, le colonel Chenouda de la Gendarmerie nationale reconnaît dans un sens un certain relâchement conjoncturel où l’État a concentré ses efforts sur la sécurité de nos frontières. “Mais, explique l’officier supérieur, la gendarmerie avec ses 80 brigades de sécurité routière et leurs 10 000 agents fait de son mieux pour dissuader les chauffards même si notre rôle ne se limite pas à la répression”. Les représentants des compagnies d’assurances crient haro sur le baudet. Aussi bien pour la CAAT que pour la CAAR, les assureurs n’arrivent plus à couvrir les indemnisations occasionnés par les accidents de la route ou du moins ne gagnent que des miettes. Pour preuve, les montants des primes encaissées sont pratiquement du même ordre que les indemnisations. En 2010, dira le représentant de la CAAT, les montants étaient de 4 milliards de dinars pour chacun des volets.

    Des solutions oui, mais…
    Les intervenants à cette conférence s’accordent, en effet, tous à dire que seule la répression reste la meilleure solution pour atténuer de ce fléau. Elle consiste, selon le président de la Fédération des auto-écoles, M. Aoudia, à toucher la poche des contrevenants et sans aucun remord. Ce dernier se défend d’ailleurs face aux accusations que font porter certaines sources au permis de conduire de complaisance. Mais il reste convaincu que la sanction financière apporte des résultats probants. Toutefois, la solution miracle pour mettre un frein à ce fléau n’existe pas. De l’avis de tous les présents, seule la sensibilisation de tous à commencer par l’école jusqu’à la formation spécialisée dans des auto-écoles. À ce niveau, il ne faut déclarer la réussite du candidat qu’une fois s’être assuré qu’il est qualifié. On suggère aussi une convention entre le ministère des Transports et celui de l’Éducation pour une meilleure sensibilisation dans les établissements scolaires. D’autres suggestions vont dans le sens d’un meilleur contrôle de la qualité de la pièce de rechange souvent mise en cause dans les accidents. Toutes ces propositions ne sauraient, cependant, apporter des changements si, comme l’a souligné le colonel Chenouda, la culture routière n’existe pas. C’est toute la question.
    ALI FARÈS