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euroncap

  • routes troués,voitures camelote,sans airbag,pas abs,ebd,srar ect.....

     


    Accidents de la circulation

    400 morts sur les routes durant le Ramadhan

    Par : Ali Farès

    Malgré les appels à la vigilance lancés à travers les différents canaux de communications, la route a été particulièrement meurtrière durant le mois de Ramadhan 2013. Plus de 100 accidents et plus d’une dizaine de morts en moyenne sont enregistrés quotidiennement par les services de police et de gendarmerie.
    Dans un bilan arrêté au 27e jour du mois sacré, la Gendarmerie nationale a enregistré 345 morts et 4 493 blessés dans 2 428 accidents de la route, soit une moyenne de plus de 10 personnes par jour en décès sans parler du degré des blessures engendrées à celles qui ont eu la vie sauve et dont les séquelles resteront pour beaucoup d’entre elles à vie.
    Les services de police ont, de leur côté, enregistré durant les vingt premiers jours de Ramadhan 650 accidents de la circulation en milieu urbain ayant fait 50 morts et 760 blessés. Nos sources avancent que le Ramadhan 2013 a été particulièrement meurtrier en matière d’accidents de la route comparativement à l’année dernière.
    Plus de 40 morts par rapport à la même période de 2012.
    En une seule journée, celle du 3 août, nous apprend le bilan, 50 accidents de la route se sont produits à travers le territoire national engendrant 12 morts et une cinquantaine de blessés. Selon les cellules de communication des deux corps de sécurité, la principale cause reste le facteur humain et en premier lieu l’excès de vitesse, suivie de dépassement dangereux, non-respect de la distance de sécurité, manœuvres dangereuses. En tête du sinistre classement par wilaya, selon les services de la GN, on notera Sétif, suivie de Médéa, Batna, Oran, Aïn Defla et Blida. Les mêmes services précisent que la période la plus meurtrière se situe avant le f’tour et s’étale jusqu’à minuit, ajoutant que le tiers des accidents, soit 33% du global des accidents, surviennent durant cette tranche horaire.
    La gendarmerie nationale et la DGSN profitent de cette occasion pour appeler les usagers de la route, alors que nous sommes à la veille de l’Aïd el-Fitr où le réseau routier national connaît une très grande affluence, à faire preuve de vigilance et de respecter d’une manière générale le code de la route notamment en diminuant la vitesse, en respectant la distance de sécurité, de ne pas faire de dépassements dangereux et autres manœuvres dangereuses, et surtout d’appeler en cas de besoin le 1055 pour la GN et le 1548 pour la police.
    À noter dans ce cadre et selon le colonel Keroud, la GN a mis en place un dispositif sécuritaire particulier aux fêtes de l’Aïd el-Fitr basé sur le renseignement. Cette opération verra doubler les équipes des escadrons routiers (motards et véhicules), la multiplication des points de contrôle et de surveillance aux entrées des villes et des agglomérations ainsi que les principaux axes routiers et autoroutiers, y compris le réseau des chemins de fer, gares routières, mosquées, cimetières, comme il veillera également à assurer une bonne fluidité de la circulation automobile.
    De son côté, la DGSN compte lancer, selon le directeur de la communication, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, un dispositif similaire matérialisé par un renforcement des patrouilles mobiles et pédestres au niveau des quartiers, des marchés, lieux de loisirs et des fêtes, et ce, en prévision d’éventuels goulots d’étranglement.

    A.F

  • camions et voitures chinoises camelote ,routes tordues, et alcool et hakik au volant ,le final le permis s'achete!!!

    L’ALGÉRIE 3e AU CLASSEMENT MONDIAL EN ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

    3 936 morts et 57 335 blessés en 10 mois !

    Par : Ali Farès

    Le bilan de cette année en ne considérant que les dix premiers est en hausse de près de 32% sur 2010.

    Les spécialistes réunis hier au Forum d’El Moudjahid n’avaient pas, en dehors des chiffres qui donnent froid dans le dos, assez de mots pour qualifier l’hécatombe qui rafle chaque année des milliers de vies humaines et fait des dizaines de milliers de blessés, sans parler des conséquences psychiques et psychologiques sur les victimes et leur famille. Ajouter à cela, comme l’a souligné le commandant Latrèche de la Gendarmerie nationale, les pertes économiques générées par la prise en charge sanitaire des victimes de cette violence routière.
    Ce dernier fera remarquer que le bilan de cette année en ne considérant que les dix premiers est en hausse de près de 32% sur 2010. Le nombre de morts qui était de 3 286 a augmenté de 30,14% alors que celui des blessés a connu une hausse de près de 34%. Pour le représentant de la gendarmerie, la cause principale reste le facteur humain, suivi de l’état du véhicule et celui des routes. En évoquant le facteur humain, l’orateur a mis à l’index certains conducteurs des poids lourds et du transport des voyageurs responsables de
    5 837 accidents, soit plus de 27% du global des accidents enregistrés cette année ayant généré 14 720 victimes dont 1 833 morts et 12 694 blessés. De son côté, le lieutenant Zouaoui de la DGSN a indiqué que les services de police ont enregistré pour la période considérée 15 868 accidents en milieu urbain ayant conduit fait 650 morts et 18 432 blessés. Le facteur humain est toujours incriminé en premier lieu. La Protection civile présente par l’incontournable commandant Achour relève que les accidents de la route représentent la troisième cause de mortalité en Algérie. Les plus dangereux accidents sont de type frontal occasionné par l’excès de vitesse. Le commandant a noté que les mois les plus meurtriers de l’année en cours sont les trois mois de la période estivale à savoir juillet, août et septembre avec une augmentation de 10% par rapport à l’an dernier. Pour Boutaleb El-Hachemi, président du Centre national de contrôle et de prévention de la sécurité routière, les causes sont diverses mais la responsabilité de l’homme reste prédominante.
    Toutefois, il a fait observer que la hausse des accidents de la route en 2011 par rapport à 2010 serait liée à un relâchement dans l’application des dernières dispositions de la loi relative au code de la route. “En 2010, les gens avaient peur des dernières mesures notamment dans la suspension du permis de conduire suivi parfois de peines de prison et d’amendes assez conséquentes. Cette crainte s’est quelque peu dissipée en 2011. Pourtant, les conducteurs de l’année écoulée ne sont pas différents de ceux de cette année. C’est pourquoi il apparaît nécessaire d’appliquer la loi dans toute sa rigueur”, fait-il remarquer.
    Rebondissant sur la question, le colonel Chenouda de la Gendarmerie nationale reconnaît dans un sens un certain relâchement conjoncturel où l’État a concentré ses efforts sur la sécurité de nos frontières. “Mais, explique l’officier supérieur, la gendarmerie avec ses 80 brigades de sécurité routière et leurs 10 000 agents fait de son mieux pour dissuader les chauffards même si notre rôle ne se limite pas à la répression”. Les représentants des compagnies d’assurances crient haro sur le baudet. Aussi bien pour la CAAT que pour la CAAR, les assureurs n’arrivent plus à couvrir les indemnisations occasionnés par les accidents de la route ou du moins ne gagnent que des miettes. Pour preuve, les montants des primes encaissées sont pratiquement du même ordre que les indemnisations. En 2010, dira le représentant de la CAAT, les montants étaient de 4 milliards de dinars pour chacun des volets.

    Des solutions oui, mais…
    Les intervenants à cette conférence s’accordent, en effet, tous à dire que seule la répression reste la meilleure solution pour atténuer de ce fléau. Elle consiste, selon le président de la Fédération des auto-écoles, M. Aoudia, à toucher la poche des contrevenants et sans aucun remord. Ce dernier se défend d’ailleurs face aux accusations que font porter certaines sources au permis de conduire de complaisance. Mais il reste convaincu que la sanction financière apporte des résultats probants. Toutefois, la solution miracle pour mettre un frein à ce fléau n’existe pas. De l’avis de tous les présents, seule la sensibilisation de tous à commencer par l’école jusqu’à la formation spécialisée dans des auto-écoles. À ce niveau, il ne faut déclarer la réussite du candidat qu’une fois s’être assuré qu’il est qualifié. On suggère aussi une convention entre le ministère des Transports et celui de l’Éducation pour une meilleure sensibilisation dans les établissements scolaires. D’autres suggestions vont dans le sens d’un meilleur contrôle de la qualité de la pièce de rechange souvent mise en cause dans les accidents. Toutes ces propositions ne sauraient, cependant, apporter des changements si, comme l’a souligné le colonel Chenouda, la culture routière n’existe pas. C’est toute la question.
    ALI FARÈS