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charlie

  • francois hollande :on ne croit pas à papa noel!!!

     

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    Pensez-vous que François Hollande, le président français, peut dissiper les malentendus entre Alger et Paris ?

  • Guerre de religions(2)

     

    Par Maamar Farah
    Maintenant que nous avons fait cause commune pour défendre notre Prophète et notre religion, il est temps de nous séparer car nous ne sommes pas vous et vous ne pouvez pas être nous ! Nous avons brandi nos stylos en tant que musulmans. Vous avez excité les foules en tant qu’islamistes.
    Nous sommes de deux bords différents : Chami, Chami et Baghdadi, Baghdadi, dit l’adage. Aujourd’hui, nous parlerons des horreurs commises au Nord-Mali. Ces lapidations et ces mains coupées nous indignent autant que les bêtises d’un Charlie Hebdo! Mais vous êtes curieusement silencieux lorsqu’il s’agit de dénoncer ces crimes d’un autre âge que l’on continue malheureusement de commettre au nom de l’Islam ! Les forces de l’ordre sont rentrées dans leurs casernes. Il n’y a plus personne dans la rue pour protester. Les nouveaux Talibans peuvent tuer et torturer en silence. A quelques encablures de Bordj Badji Mokhtar…
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Je n’aime pas être chez moi. À tel point que lorsque je vais chez quelqu’un et qu’il me dit : “Vous êtes ici chez vous”, je rentre chez moi !»
    (Raymond Davos)

  • Un projet de société ne se fabrique pas autour d’un chaudron !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Selon le ministre de l’Education, «le problème de la surcharge
    des classes est conjoncturel»

    Et cette conjoncture,
    elle prendra fin quand ? En juin ?

    La facilité déconcertante avec laquelle est né le parti d’Amar Ghoul ringardise la fameuse épopée du RN et de sa miraculeuse venue au monde politique. Combien nous avions glosé sur le Rindou, né avec moustaches et boutons d’acné ? Beaucoup, beaucoup. Pourtant, le TAJ de Si Amar a fait mieux, beaucoup mieux. Des moustaches, même plus d’acné, et déjà des taches de son ! Je veux bien que la «création» de ce parti soit tactique, pour reprendre un qualificatif cher à Laskri et au FFS. Mais j’ai de tout temps été vachement sceptique devant les manœuvres tactiques pour affaiblir le camp islamiste, le diviser et le démembrer. Je ne doute pas que les services chargés de cette œuvre d’atomisation du courant islamiste regorgent de fins analystes, de personnes bardées de diplômes ès namima et de pros de l’implosion d’une cible par l’intox. Mais en même temps, je ne peux empêcher de poindre en moi cette appréhension face à tout chaudron dans lequel remueraient des apprentis sorciers sûrs, un peu trop sûrs de leur fait. Le chaudron islamiste, ce ne sont pas des recettes identifiées, classées sagement en fiches bristol et reliées dans des collections prêtes à offrir. La fiabilité des dosages, un peu plus de poils par-ici, quelques hadith par-là, un costume-cravate là, une partie de foot ici, un zeste de chasse aux couples ce mois-ci, des non-jeûneurs embarqués le mois d’après et un p’tit chouïa de tangos condamnés à la peine capitale pour rehausser le tout, cette fiabilité-là, je n’y crois pas ! Avec toute la bonne volonté du monde, en y mettant du mien, en comprenant même qu’il faille faire preuve parfois de «Hila» de ruse pour disloquer le camp intégriste, je n’arrive pas malgré tout à intégrer cette donnée. Manœuvrer l’islamisme, faire mumuse avec ses composantes me paraît à tous les coups dangereux. Il y a un moment, forcément, où la tactique doit céder le pas aux idées, au projet de société, à l’énoncé clair de ce que l’on veut faire de cette portion de terre qui nous est dévolue, de ce que l’on a programmé pour l’avenir de l’Algérie. On peut un temps faire monter en prime-time un islamiste bon chic bon genre, amateur de foot et de calembours lourdingues et le donner à voir comme alternative. On ne peut pas le faire tout le temps. On ne peut pas gouverner un pays comme ça. C’est de ne pas l’avoir compris plus tôt que les Américains se sont retrouvés sous les décombres de leurs buildings new-yorkais, victimes de ceux-là mêmes qu’ils avaient sponsorisés contre l’armée rouge et Moscou. C’est aussi de ne pas avoir perçu ce danger que le docteur Frankenstein a vu le monstre qu’il venait de créer lui échapper et s’en aller semer la terreur dehors, loin du laboratoire. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.