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  • Niger: les sept étrangers enlevés par un "groupe armé"

     


    L'enlèvement de sept ressortissants étrangers dont cinq Français, jeudi matin dans le nord du Niger, a été commis par un "groupe armé", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah.
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    L'enlèvement de sept ressortissants étrangers dont cinq Français, jeudi matin dans le nord du Niger, a été commis par un "groupe armé", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah.
    Cinq Français, un Togolais et un Malgache ont été enlevés vers 02H00 locales (01H00 GMT) par "un groupe armé" qui comprendrait de sept à une trentaine de personnes, selon les sources, dans la région d'Arlit (1.000 km au nord de Niamey), a-t-il indiqué, interrogé par l'AFP depuis Abidjan.
    Les membres du groupe, qui se trouvaient à bord d'au moins deux pick-up, "parlaient majoritairement arabe et souvent tamachek", langue des touaregs vivant dans la région, a-t-il précisé, sans vouloir s'avancer sur l'identité du groupe.
    "Après leur forfait, ils ont pris la direction d'Inabangaret", près de la frontière avec l'Algérie et le Mali, a-t-il ajouté.
    Le porte-parole a redit que des "dispositions" ont été prises pour rechercher les otages et leurs ravisseurs "tout en veillant à la sécurité des victimes". Les pays voisins ont été "informés" de façon à "conjuguer les efforts", a-t-il souligné.
    Un "logisticien" nigérien qui faisait partie des personnes enlevées "a été, selon ses propres déclarations, relâché à une quarantaine de km d'Arlit" et est actuellement entendu par les services de sécurité, a ajouté M. Dan Dah.
    L'essentiel des otages travaillent pour les groupes français Areva et Satom opérant dans cette région d'extraction de l'uranium.
    "Les assaillants seraient probablement des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique" (Aqmi) ou des bandits qui vendent leurs otages aux jihadistes, selon une source sécuritaire nigérienne.

    AFP