Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

aqmi

  • Les forces armées françaises sur le front nord-malien

    la censure sans pitie : lire la suite Guerre au mali

     

  • Alger achète sa survie même au Mali

     


    Par Le Matin DZ 

     

    Après l’Afrique du nord, c’est par le Mali que l’impérialisme wahhabite affûte sa sous-traitance de la conquête de l’Afrique de l’Ouest, au profit de l’impérialisme occidental. Le pouvoir algérien n’aura d’autre choix que de se soumettre à ce plan diabolique contre l’émancipation des peuples d’Afrique.

     

    L'Azawad est devenu le laboratoire de l'islamisme radical. L'Azawad est devenu le laboratoire de l'islamisme radical.

     

    Avant de tomber entre les mains des hordes armées islamistes, la ville de Gao était une ville paisible où il faisait bon vivre. Les gens vaquaient à leurs affaires paisiblement. C’était une ville carrefour, la porte ouverte sur le désert à partir du fleuve Niger. C’était le passage vers le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, l’Atlantique d’un côté et la Méditerranée de l’autre. C’était aussi le passage vers l’Europe à partir de la Libye. C’était une ville cosmopolite, et malgré ses 98% de musulmans, elle accueillait des chrétiens, des animistes, des sans religions. Gao la musulmane abritait même des débits de boissons alcoolisées sans complexe aucun, ouverts à n’importe quel moment. C’était la ville qui vous invite à faire comme vous voulez, à la seule condition de ne pas contrarier la loi malienne.

     

    Jusqu’au jour du samedi 31 mars vers 8h40, où elle sera secouée par les premiers coups de feu, qui l’ont précipitée brutalement en enfer. Il semblerait que ce soient les Touaregs laïcs du MNLA qui sont entrés les premiers à Gao et ce n’est qu’après qu’ils ont été supplantés par les hordes islamo-fascistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao), une branche dissidente d’Al Qaïda au Maghreb. Ils se sont distingués par leurs drapeaux noirs sur lesquels étaient écrites des références à l’islam en arabe. Deux heures après ce sont les armes lourdes venues de Libye qui sont entrées en scène, détruisant tous les bâtiments publics, parmi eux, les banques,  l’administration, etc. L’armée a essayé de résister un moment, et cela n’a pas marché, après quoi ils ont fuis, suivis des employés administratifs. Les militaires qui sont restés ont été pris un par un dans leurs maisons. Il aura fallu 72 heures pour que Gao et tout l’Azawad tombe entre les mains de ces bandes armées. A partir de 15 heures du même jour le pillage systématique de la ville avait déjà commencé. Ils pillaient systématiquement les maisons des notables de la ville et toutes celles où il y avait quelque chose à piller en violant les femmes à l’occasion. Le lendemain ils se sont adonnés au pillage de tous les bureaux. Au tribunal, ils ont détruit tous les dossiers. Ils se sont ensuite dirigés vers la prison et ils ont libéré tous les prisonniers. Même des champs privés ont été séquestrés pour établir leurs camps d’entraînement.

     

    Depuis sept mois maintenant, Gao est sous occupation des narco-salafistes du Mujao. Ils se comportent comme des gangsters, qui sont organisés en bandes armées. Ils sont puissants et riches. Ils vivent de trafic de drogue, de contrebande et de rançons d’enlèvements. Dès leur prise en main de la ville, ils imposèrent la chari’a. Les habitants de cette ville n’avaient pas le choix ou ils se soumettent ou ils sont morts. Ils essayent de survivre avec ça en attendant peut-être d’être délivrés un jour de ces hordes criminelles et barbares. Depuis sept mois il n’y a plus que la chari’a qui gouverne, plus de radio, plus de télévision, plus de musique, plus d’alcool. 

     

    Gao est tombée entre les mains de gangsters sous couvert d’un islam barbare qui donne des coups de fouets, séquestre les gens, ampute, lapide, torture et viole. Le Mujao ne veut plus entendre la voix des femmes. Si une voix de femme est entendue, on la cherche et on la fouette. A Gao il n’y a plus de liberté, ni pour les hommes, ni pour les femmes et pour les femmes c’est pire. Les femmes n’ont plus le droit de se rendre au fleuve pour leurs occupations habituelles. Ce n’est plus les femmes qui font le marché, c’est plutôt les hommes qui assument cette tâche. Celles qui n’ont pas de mari peuvent aller à condition de se voiler de la tête aux pieds et porter des gants. Si une femme n’observe pas ces recommandations elle est conduite à la place publique et elle est fouettée. Ils prennent les femmes contre l’avis des parents, pour en faire des objets sexuels où elles doivent coucher avec plusieurs hommes à la fois. La journée lorsqu’ils partent, ils les enferment pour qu’elles ne puissent pas s’enfuir. 

     

    Lorsqu’elles n’ont pas atteint la puberté, les filles doivent rester cloisonnées chez elles, et n’ont même pas le droit de s’asseoir sur le seuil de leurs portes. La prison de Gao est devenue la prison des femmes où elles sont systématiquement violées. Il s’y trouve même des femmes enceintes. Les couples qui se déplacent dans la ville sont systématiquement arrêtés et contrôlés, ils doivent prouver leurs liens de mariage. En somme des pratiques qui contredisent tout ce qui peut représenter un Etat de droit. 

     

    Depuis le 31 mars les cours ont été officiellement arrêtés. L’année scolaire 2012-2013 a tout simplement été annulée. Même s’il y a une volonté de rouvrir l’école, il n’y a plus de personnel pour le faire. Déjà avant que Gao ne bascule en enfer, le nombre des instituteurs et enseignants était insuffisant. Cette situation arrange plutôt la rébellion, car des enfants de 12 à 13 ans sont enrôlées par le Mujao. Les enfants sont appâtés par des gadgets comme les vélos, les téléphones portables, ces enfants n’ont de toute façon n’ont pas d’autre choix que de s’y soumettre. Après avoir été recrutés, ils son éloignés de leurs parents. Habillés à l’afghane ou en treillis, ils suivent des formations dans des camps, qui se résument à des entrainements physiques, des maniements d’armes et un endoctrinement religieux par un discours islamiste radical. Il n’y a plus également d’activité économique, ni de tourisme. Il n’y a plus de travail, le Mujao est devenu le seul employeur. Depuis la vie est devenue plus chère. Les loyers, la nourriture, tout est devenu excessivement cher. 

     

    Beaucoup de personnes, habituées à une relative liberté n’ont pas supporté tout cela et se sont enfuis par milliers de la région. Le peu de chrétiens qu’il y avait ont été obligés de quitter Gao dés le premier jour même de l’occupation. 

     

    Mais ces pratiques barbares ne sont pas spécifiques au Mujao dans son occupation de Gao. 

     

    C’est toutes les populations du territoire de l’Azawad, - depuis son occupation par les hordes islamo-fascistes, qui se sont partagées les grandes villes et leurs régions, tel, Ansar Eddine à Tambouctou et le Mujao à Gao – qui subissent cette situation de violation des droits de l’homme et de crimes contre l’humanité, abandonnées à leur sort sans aucun moyen de défense. L’identification de leur ennemi ne présente aucun doute, il s’agit bien de l’idéologie islamo-fasciste, soutenue par le Haut conseil islamique, dominé par les wahhabites et les monarchies pétrolières du Golfe. Leur appétit ne s’arrête pas uniquement au nord Mali, car ils menacent aussi d’instaurer la chari’a au sud Mali pour l’inféoder. C’est tout le Mali qui est menacé par cette idéologie obscurantiste et fascisante. Si ce n’est pas toute la région qui est englobée dans leur projet impérialiste, avec la complicité de pouvoirs mafieux locaux.

     

    A ce sujet, l’Algérie représente une pièce principale dans leur puzzle. Les signes complices du pouvoir algérien ne cessent de transparaître à travers la main tendue aux terroristes islamistes, que ça soit en Algérie ou au Mali, la construction de l’une des plus grandes mosquées au monde et les réformes conduites par Bouteflika qui ont épargné tout ce qui se rapporte à une référence obscurantiste religieuse. Toute diversion soit-elle, avancée par les stratèges de l’impérialisme wahhabite avec la complicité des pouvoirs mafieux locaux, y compris le pouvoir algérien, pour disqualifier le Mujao et toute autre organisation terroriste en faveur de la reconnaissance du groupe Ansar Eddine, ne vise qu’à légaliser leur idéologie fascisante, pour la rendre acceptable par les populations locales.  

     

    Pendant ce temps-là à Bamako se déroulent périodiquement des marches auxquelles participent en majorité les déplacés du nord, qui se comptent par milliers, demandant aux instances internationales, les Nations unis, l’Union européenne, la Cédéao, à l’Union africaine, à l’armée malienne, celle de la Mauritanie, de l’Algérie, de venir en assistance à peuple en danger, pour libérer le peuple du Nord-Mali de la barbarie des islamistes. Peine perdue, car la jonction des impérialismes occidentaux et wahhabite n’ont aucun intérêt à délivrer le Nord-Mali de l’obscurantisme religieux. Si une intervention militaire aura lieu, c’est plutôt pour le renforcer.

     

    Youcef Benzatat

  • Quand Bouteflika dresse Al Qaïda contre l'Algérie...

     

     

    Par Le Matin DZ |

     

    L'ultimatum que vient de fixer l'organisation terroriste du Mujao affiliée d'Al Qaïda au Maghreb islamique à Alger, sommée de libérer sans plus tarder ses membres arrêtés à Ghardaïa, est la conséquence de la politique de la concorde civile et de l'impunité du chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, largement accordées aux terroristes...

     

     

    L'organisation terroriste le Mujao vient de fixer un ultimatum de cinq jours à Alger pour la libération de ses trois membres dont l'"émir" algérien, Necib Tayeb, bras droit de son compatriote Abdelmalek Droukdel, à l'expiration duquel elle menace d'exécuter les quatre diplomates algériens qu’elle détient toujours en otage après en avoir libéré trois.

     

    Depuis juin dernier, ce chef "spirituel" considéré par les autorités algériennes dans les années 1980 comme une notable de la ville de Tamanrasset, très influent sur les élus locaux impliqués dans la répression contre le mouvement indépendantiste des Touaregs, a été l'interlocuteur privilégié d'Abdelaziz Bouteflika, à Alger, pour une solution politique "négociée" avec Al Qaïda au Maghreb islamique qui occupe le nord du Mali.

     

    Or, le Mouvement de l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui a revendiqué les deux attentats kamikazes de Tamanrasset et de Ouargla contre les sièges de la gendarmerie de ces deux wilayas de l'extrême sud algérien, a négocié, avant tout, avec le chef suprême des armées, Abdelaziz Bouteflika, alors même qu'il détenait les sept diplomates algériens qu'il avait enlevés à Gao, au nord du Mali. Deux atouts pour Al Qaïda au Maghreb islamique qui, après les "émirs" du GSPC, graciés, le Mujao a été l'hôte de Bouteflika dans le contexte des festivités du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.

     

    A Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, les forces de sécurité qui ont arrêté trois de ses membres influents, dont l' "émir" algérien, Necib Tayeb, recherché avec Abdelmalek Droukdel dont il est le bras droit, depuis 1995 et condamnés à mort par la justice algérienne, ont, en fait, contredit toutes les allégeances du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, devant ce groupe terroriste du Mujao dont il admire et vénère le chef "spirituel" au point où, lors de toutes ses rencontres au sein de l'Union africaine dans la perspective d'envoi d'un continent des forces armées de la Cédéao pour libérer le nord du Mali des griffes d'Al Qaïda, l'envoyé spécial de Bouteflika, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, cite ce chef "spirituel" du Mujao, Iyad Ag Ghali, comme une personnalité incontournable dans la recherche du "dialogue" au lieu de l'option militaire.

     

    L'ultimatum que cette organisation terroriste résolument affiliée à Al Qaïda au Maghreb islamique, fixé à Alger, suite, donc, au démantèlement d'un de ses groupes à Ghardaîa, le 15 aout dernier, s'adresse directement à Bouteflika en lui insinuant les termes du contrat passé avec elle, en menaçant les autorités militaires algériennes et la vie des otages qu’elle détient.

     

    L'armée algérienne, mise à genoux par Abdelaziz Bouteflika qui caresse dans le sens du poil Al Qaïda au Maghreb islamique, comme il n'a eu de cesse de le faire depuis 1999 à l'endroit du GSPC de Hassan Hattab, perd sa légitimité et sa crédibilité dans la lutte antiterroriste. C'est la raison pour laquelle, l'arrestation des trois terroristes du Mujao survenue accidentellement à Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, se retourne non contre Al Qaïda mais contre Abdelaziz Bouteflika qui est ainsi mis devant le fait accompli. Il n'a de choix que de libérer les membres du Mujao au risque de signifier un camouflet à ses forces de sécurité. Mais il ne le fera qu'en trouvant une parade qui lui permet de sortir indemne des négociations.

     

    Le pouvoir algérien ne peut mener une lutte antiterroriste quand bien même serait-elle payante quand le Premier magistrat du pays la contrecarre en négociant avec l'organisation terroriste de l'"émir" Necib Tayeb arrêté qui, plus est, à Berriane, en Algérie.

     

    R.N.

  • Quand le pouvoir brandit la loi...

     

    Par Le Matin DZ

    La chasse aux non jeûneurs est ouverte. Elle est accompagnée de la criminalisation des harragas et d'une levée de l'état d'urgence qui ne justifie plus la féroce répression des gardes communaux ce juillet. Quand brandit la loi, c'est pour réprimer la République...

     

    La levée de l'état d'urgence est une revendication citoyenne

     

    Ça n’a pas failli. A Beni Douala, avant hier, la police a interpellé un jeune homme non jeûneur tabassé séance tenante par la police comme si, dans leurs prérogatives, les forces de l’ordre étaient également des "forces de mœurs". Cette chasse aux "infidèles" encouragées par les prêches et une culture ambiante de l’intolérance, encouragées, voire instituée par la politique de concorde nationale par Bouteflika qui a recruté dans le tas parmi les pseudo-repentis des imams qui tiennent les mêmes prêches des massacres, des faux-barrages, d’incursions dans les bars, dans les mosquées de l’Etat, chaque semaine, et tous les jours en cette période de ramadhan.

     

    Ce qui s’est passé à Beni Douala n’est pas un cas isolé et l’épisode de l’interpellation des quinze jeunes ouvriers accusés de s’être désaltérés en public lors du ramadhan 2010 ou encore la traque aux Algériens reconvertis au christianisme à travers différentes régions d’Algérie…sont symptomatiques de la déliquescence de l’Etat qui, pourtant, pour réprimer une marche citoyenne, un mouvement de protestation social, agite les lois de la République, les mêmes lois qui deviennent, du coup, obsolètes, quand il s’agit de les appliquer à des situations qui relèvent du libre arbitre individuel et qui, ce faisant, n’engagent pas la communauté des croyants pratiquants. La constitution algérienne garantit la liberté de religion et de culte déjà formulée dans l’appel du 1er novembre 54 et réitérée dans les résolutions du congrès de la Soummam, même si l’article 2 de la constitution "L’Islam est la religion de l’Etat" dont la formulation date de la Charte de Tripoli de 63, neutralise, au sens restrictif de l’islam, pris dans son acception d’observance des prescriptions des pratiques religieuses édictées par la religion musulmane.

     

    Or, dans la pratique, ces lois de la République ne sont pas les référentiels juridiques d’une justice prompte davantage aux «fetwas» qu’à la pérennité d’une loi. Les quinze jeunes hommes non jeûneurs d’Ighil Ali ont été déférés devant la justice alors qu’aucun texte de lois ne permet d’établir un chef d’inculpation. Le cas de la jeune fille arrêtée dans un bus à Tiaret l’année dernière pour le simple fait qu’elle lisait la bible ne relève d’aucune législation qui permette de constater  l’infraction «morale» dont elle a été accusée.

     

    Si les lois référant à l’ordre moral et religieux s’avèrent impuissantes face à une culture de l’intolérance et des non-dits d’une tradition bourrée d’interdits, que dire alors de tout le dispositif législatif de l’Etat qui garantit la citoyenneté, le droit au travail au logement, le droit de grève, de manifestations, de constituer un parti politique ? C’est depuis la levée de l’Etat de l’urgence que la répression policière s’est durcie contre les mouvements de protestation. Les deux marches consécutives des gardes communaux ce mois de juillet, pacifiques et de nature sociale, ont été purement et simplement interdites parce que les autorités algériennes ne veulent pas entendre parler d’un tel mouvement de revendications bien que la levée de l’état d’urgence permette et autorise de facto cette liberté citoyenne. Au nom de quels textes de loi ces manifestants de la résistance au terrorisme ont été refoulés aux portes d’Alger, empêchés d’atteindre la Présidence de la République ? Le communiqué du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales répond aux gardes communaux par un attirail de lois dans lesquels aucune de leurs revendications formulées, outre le fait qu’elles soient, pour lui, exagérées, ne trouvent sa place. A quoi donc servent ces lois si ce n’est que pour des mesures coercitives ?

     

    Le texte pseudo-juridique de la concorde civile est tombé en disgrâce par une simple décision sans appel de Abdelaziz Bouteflika, celle d’accorder de manière unilatérale l’impunité totale aux maquis terroristes d’Al Qaïda aux Maghreb islamique même si la justice continue ses parades de condamnations par contumace "d’émirs" de groupes terroristes ou de les jeter en prison pour des chefs d’inculpation relevant du fait divers. L’opération "mains propres" d’Ouyahia restée dans les mémoires  a brisé la vie de nombreux cadres d’entreprises compétents et honnêtes sans qu’aucun fondement légal, juridique n’a justifié, motivé cette désastreuse chasse aux gestionnaires économiques. L’incarcération de journalistes pour "délit de presse" et d’opinions, la criminalisation des harragas, les censures de livres, peuvent être abrogées formellement mais elles deviennent d’autant plus répressives dès lors même qu’elles sont  des instruments de pouvoir qui deviennent, s'érigent en focntion des rapports de force, de pseudo-lois veillant aux intérêts claniques d'une maffia économique et d'une maffia de la religion.

     

    R.N.

  • aqmi = drs ,comme 1990 Gia =drs

    Faut toujours se méfier des rêves
    que l’on fait dans son bain !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Indemnisation des citoyens touchés par l’attentat kamikaze
    de Tizi-Ouzou.

    Aqmi y est favorable !

    L’on s’acheminerait donc vers un maintien des peines de prison contre les journalistes dans la «nouvelle» mouture du code de l’information à l’examen en ce moment par le gouvernement. Si cette information se confirme, je dois dire qu’elle me réjouit au plus haut point. Il est bon que dans le grand bazar actuel, les étiquettes quelque peu chamboulées par le printemps arabe, les pressions internationales et la peur suintante du Palais soient remises en ordre, à leur place sur chaque produit. Un régime répressif ne peut pas en même temps faire son boulot, réprimer les étudiants, les profs, les médecins, les ouvriers licenciés, les mal-logés, les pas-logés du tout, les «débidonvilisés», les chômeurs, les transporteurs privés, les transportés, les emportés, les non-éclairés, les assoiffés, les sans gaz, les sans pension, les sans retraite, et se montrer subitement tout à coup subrepticement clément avec la racaille de la Maison de la Presse. Non ! Ce n’est pas logique. C’est même structurellement incompatible. Un temps, celui d’un discours forcé d’Abdekka, celui d’une lecture pénible face à une caméra médusée de promesses vachement pâlottes, certains ont peut-être cru que le châtelain et ses forces combinées de l’inertie allaient épouser un peu l’air du temps, les saisons arabes du changement, notamment en supprimant la taule pour les masseuses de bain. Désolé pour les baigneurs et baigneuses que nous sommes, la sortie de bain est plutôt rude pour les doux rêveurs. Mais c’est bien ! Je le répète, c’est très bien ! Echami chami, El Baghdadi, Baghdadi ! Il est toujours bon de savoir qui est qui. Ce régime n’a pas été conçu pour produire en cours de règne autoritaire une incongruité génétique comme la libéralisation du champ médiatique et la suppression des peines de prison pour les plumitifs. Ça ne se peut pas ! C’est contraire à la dynamique de la machine. Les bielles d’écrasement de la bête ne peuvent pas tout broyer par ailleurs, et épargner un îlot au prétexte qu’il s’agit d’un caillou habité par de gentils garnements du stylo. Devant cet «éclaircissement» de la situation, face à ce ciel enfin re-dégagé au-dessus du Palais, je me dois de dire merci ! Merci au châtelain et à sa cour. Merci à vous tous. Merci de redevenir vous-mêmes ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • L'AQMI et le cinéma

    image

     

    En matière de terrorisme, où commence et où finit le cinéma ? C'est la semaine où le film "Des Hommes et des Dieux», avec Lambert Wilson et Michael Lonsdale, qui retrace la tragédie des moines de Tibéhirine enlevés et assassinés en Algérie en 1996, a passé le cap du million d'entrées que les Français ont décidé de se poser la question. Il faut dire que le renseignement fourni par Alger sur une femme voulant mener un attentat kamikaze à Paris, et qui a mobilisé dernièrement les services de sécurité français, s'est avéré finalement être un gag, et le directeur général de la Police nationale, Frédéric Péchenard, n'a que très modérément apprécié la plaisanterie.  «On m’a réveillé à 1h30 du matin, le 16 septembre, pour m’informer du renseignement d’un service ami sur un projet d’attentat à Paris le jour même. Nous avons pris toutes les mesures de vigilance accrues dans les lieux publics, les gares et aéroports. Evidemment, cette menace a perdu de sa crédibilité dans la mesure où il ne s’est rien passé», admet-il, un peu amer. Oui mais le cinéma a eu ses heures de gloire, avec le numéro surfait de Brice Hortefeux cherchant à persuader les Français de "l'imminence d'une attaque terroriste". Hortefeux qui aurait prolongé la parodie à Bamako où il aurait été le brillant auteur d'un lapsus pour le moins embarassant, si l'on en croit les informations de L'Express. En voulant rendre hommage au président Amadou Toumani Touré, le ministre de l'Intérieur l'aurait appelé par erreur "Sékou Touré", du nom de l'ancien dictateur guinéen.
    En attendant, dans le vrai cinéma, «Des Hommes et des Dieux» devance «The Town», avec Ben Affleck en braqueur de banques.
    Les gens préfèrent, finalement, le vrai cinéma.

    G.L.

  • Niger: les sept étrangers enlevés par un "groupe armé"

     


    L'enlèvement de sept ressortissants étrangers dont cinq Français, jeudi matin dans le nord du Niger, a été commis par un "groupe armé", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah.
    zoom

    L'enlèvement de sept ressortissants étrangers dont cinq Français, jeudi matin dans le nord du Niger, a été commis par un "groupe armé", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah.
    Cinq Français, un Togolais et un Malgache ont été enlevés vers 02H00 locales (01H00 GMT) par "un groupe armé" qui comprendrait de sept à une trentaine de personnes, selon les sources, dans la région d'Arlit (1.000 km au nord de Niamey), a-t-il indiqué, interrogé par l'AFP depuis Abidjan.
    Les membres du groupe, qui se trouvaient à bord d'au moins deux pick-up, "parlaient majoritairement arabe et souvent tamachek", langue des touaregs vivant dans la région, a-t-il précisé, sans vouloir s'avancer sur l'identité du groupe.
    "Après leur forfait, ils ont pris la direction d'Inabangaret", près de la frontière avec l'Algérie et le Mali, a-t-il ajouté.
    Le porte-parole a redit que des "dispositions" ont été prises pour rechercher les otages et leurs ravisseurs "tout en veillant à la sécurité des victimes". Les pays voisins ont été "informés" de façon à "conjuguer les efforts", a-t-il souligné.
    Un "logisticien" nigérien qui faisait partie des personnes enlevées "a été, selon ses propres déclarations, relâché à une quarantaine de km d'Arlit" et est actuellement entendu par les services de sécurité, a ajouté M. Dan Dah.
    L'essentiel des otages travaillent pour les groupes français Areva et Satom opérant dans cette région d'extraction de l'uranium.
    "Les assaillants seraient probablement des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique" (Aqmi) ou des bandits qui vendent leurs otages aux jihadistes, selon une source sécuritaire nigérienne.

    AFP