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  • Exécution d’un détenu algérien en Irak

     

    Les autorités algériennes protestent officiellement 

     

    L’exécution, dimanche dernier, d’un détenu algérien en Irak a fait réagir le ministère des Affaires étrangères.

     

    Ce dernier a convoqué l’ambassadeur d’Irak en Algérie pour lui reprocher le «manque de coopération» des autorités de son pays concernant l’affaires des prisonniers algériens. «Je confirme que l’ambassadeur d’Irak à Alger a été convoqué hier (jeudi, ndlr) au ministère des Affaires étrangères et son attention a été fermement appelée sur le manque de coopération des autorités irakiennes concernées sur la question des ressortissants algériens détenus en Irak», a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration faite, hier, à l’APS.

    «Il lui a été également rappelé ses précédentes rencontres avec le directeur de la protection des nationaux à l’étranger au MAE, ainsi que les différentes demandes officielles de visites consulaires à nos ressortissants détenus, introduites par la partie algérienne, conformément aux conventions internationales, qui sont restées malheureusement sans suite», indique-t-il. Et d’ajouter : «Les demandes algériennes ont été instamment réitérées à cette occasion, notamment en ce qui concerne le droit de visite consulaire et l’obtention rapide des détails du déroulement des procédures judiciaires, afin de nous assurer des normes applicables censées garantir le droit de nos ressortissants à une défense équitable.» M. Belani ne donne pas, cependant, le nombre d’Algériens emprisonnés en Irak.

    Réagissant, mardi dernier, à cette exécution, le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, avait regretté «un jugement non équitable». «Nous regrettons cette exécution (l’exécution du détenu algérien). Le grand problème dans cette affaire, c’est que le procès n’a pas été équitable», a-t-il déclaré.
     

     

    R. P.
  • 324 algériens ont obtenu l’asile politique en suisse en six mois

     

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    Au moins 324 algériens ont obtenu l’asile politique en Suisse de janvier à juin 2012, contre 1500 tunisiens et 363 marocains, avons-nous appris auprès de Fabienne Vuilleumier de l’Office Fédéral des Migration (ODM).

     

    S’agissant des requérants sortis du processus d’asile après soutien à l’exécution du renvoi, la même source situe le nombre d’algériens autour de 249 contre 767 pour les tunisiens et 140 marocains. Respectivement 103, 370 et 75 ont été recensées par le Département fédéral de justice et police (DFJP) relevant de l’ODM courant le 2ème trimestre de l’année sous revue.

    Au total, sur les 14 430 demandeurs d’asile issus d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe de l’Est et du Maghreb, 13 526 ont pu bénéficier du règlement de leurs conditions de séjour en Helvétie. Les demandes en suspens se sont, quant à elles, établies à 15 927 pour 1584 décisions positives et 2554 décisions négatives, détaille notre source. Et de renchérir que la confédération et les différents cantons la composant commencent à s’inquiéter sérieusement des conséquences des flux migratoires consécutifs au printemps arabe.

    Fuyant les conflits et les guerres dans leur pays d’origine, la précarité sociale et les persécutions aux frontières de l’Europe, leur première destination, des milliers de migrants semblent avoir trouvé en la Suisse un point de chute idéal. En témoigne : Durant le deuxième trimestre 2012, 7250 demandes d’asile ont été enregistrés par l’ODM, soit 130 de plus (+ 1,8 %) qu’au trimestre précédent et 1856 de plus (+ 34,2 %) qu’au deuxième trimestre 2011, qui avait recensé 5424 demandes. «Le nombre de demandes d’asile n’a pas cessé d’augmenter depuis cinq trimestres. Le mois de juin a enregistré, avec 2525 demandes, la croissance la plus forte. Le principal pays de provenance pendant le deuxième trimestre 2012 a, de nouveau, été l’Erythrée avec 1275 demandes d’asile (une hausse de 10,8 %). Suivaient le Nigéria (674 demandes, baisse de 0,4 %) et la Tunisie (611 demandes, baisse de 8,0 %)», tient à souligner Mme Vuilleumier, précisant au passage que la migration en provenance de l’Italie a été pour beaucoup dans la hausse du nombre de requérants d’asile dans son pays. « le nombre élevé de requérants d’asile nigérians et tunisiens est, avant tout, dû au fait que nombre d’entre eux ont préalablement séjourné dans des Etats de l’Europe du Sud, comme en Italie notamment. Cette évolution des événements s’explique principalement par la précarité de la situation économique qui règne dans ces pays et par la baisse de la demande de main-d’œuvre bon marché qui en découle ».

    Interrogée sur le nombre de sans papiers algériens en quête de statut de réfugié dans son pays, Fabienne Vuilleumier, a préféré ne pas s’étaler sur la question, se limitant à dire « tout d’abord, les personnes sans-papiers sont majoritairement inconnues de nos services. Peu de cas d’Algériens sans-papiers sont connus de l’office des migrations. Nous avons connaissance de quelques Algériens qui ont reçu une décision négative à leur demande d’asile et qui n’ont pas quitté le territoire suisse dans le délai imparti. Ce ne sont pas des sans-papiers au sens strict, étant donné qu’ils ont des papiers et que leur origine est connue de nos autorités ». Elle indiquera, en revanche, queparmi les 3543 cas où une décision de non-entrée en matière (NEM) a été rendue, figurent nombre d’algériens, marocains, tunisiens et de syriens. Et la représentante de l’ODM de souligner « la plupart des décisions de NEM sont souvent prononcées dans le cadre de la procédure Dublin. En quoi consiste celle-ci ?  Il s’agit de la possibilité de transférer le requérant dans un autre Etat, jugé compétent pour mener la procédure d’asile et de renvoi. Les demandes d’asile sur lesquelles il n’est pas entré en matière en raison d’un éventuel transfert dans un autre Etat Dublin sont traitées en priorité par nos services (ODM) ».

    Les modalités d’application de la procédure en question sont définies dans l’Accord de Dublin lequel accord réglemente la compétence de chaque Etat membre en matière de procédure d’asile. Un requérant d’asile ayant reçu une décision négative ne doit plus avoir la possibilité de lancer une nouvelle procédure dans un autre Etat Dublin.

                                                                                                     

     

    Naima Benouaret
  • Des syndicats du secteur de la santé s’organisent en intersyndicale

    ILS ONT PRÉSENTÉ DES REVENDICATIONS COMMUNES

    Des syndicats du secteur de la santé se sont organisés en intersyndicale. Le SNPSP, le SNPSSP, le Snapsy et le Snepm ont annoncé hier qu’ils présenteront une plateforme de revendications commune à la tutelle. Ils prévoient aussi de saisir le Bureau international du travail.
    F-Zohra B. Alger (Le Soir) - Le Syndicat national des praticiens de la santé publique, le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique, le Syndicat des psychologues ainsi que celui des enseignants du paramédical ont animé, hier, une conférence de presse commune où ils ont annoncé qu’ils portent une plate-forme de revendications commune. Le premier point sur la liste des revendications de l’intersyndicale concerne le droit de la pratique syndicale, suivi par la nécessité de disposer des moyens nécessaires à une bonne prise en charge des patients et par les ajustements des statuts et la prise en charge du régime indemnitaire. Pour les intervenants, des actions communes seront organisées en vue de faire aboutir les revendications. Ils préciseront à cet effet que contrairement à ce qu’a déclaré le ministère de la Santé, «la principale revendication des syndicats ne concerne par la question des salaires. La relation entre le malade est nous est importante, toutefois la réalité du système de santé ne nous permet pas d’assurer une bonne prise en charge». Ils annoncent aussi l’organisation d’un rassemblement commun dont ils n’ont pas précisé la date. Les intervenants noteront aussi l’urgence de la tenue d’une conférence nationale sur le secteur de la santé mais cette fois-ci organisée par les syndicats et non pas par la tutelle. Les syndicalistes reviendront aussi sur la question des salaires qu’ils jugeront dérisoires. Ils préciseront aussi que les points de revendications présentés par les syndicats sur les spécificités de chaque spécialité n’ont pas été pris en charge par la tutelle qui, disent-ils, a choisi d’interrompre le dialogue et d’opter pour une attitude répressive. Cette dernière concerne notamment le recours à la justice pour interdire les grèves comme cela est le cas pour le SNPSSP, tel que précisé par le docteur Yousfi, président du syndicat. A cet effet, les syndicalistes ont annoncé qu’ils saisiraient les instances internationales comme le Bureau international du travail, en vue de revendiquer leur droit à l’exercice syndical. L’intersyndicale compte aussi adresser une lettre au président de la République. En plus de ces actions communes, les présents expliquent que chaque syndicat poursuivra ses propres actions. De ce fait, à partir d’aujourd’hui, le SNPSSP rentre dans une grève illimitée. Le syndicat organisera demain un rassemblement devant le ministère de la Santé. Le docteur Yousfi dira qu’il n’y a eu aucun contact avec le ministère de la Santé depuis le 4 avril dernier. Pour sa part, le SNPSP a opté pour une journée de protestation le 30 avril et une grève de trois jours, à partir du 7 mai.
    F.-Z. B.

  • A qui ont profité les massacres en Algérie ?

    A qui ont profité les massacres en Algérie ?