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fait

  • Quand le plus grand bavard du domaine D.Z fait vœu de silence !

       Saâdani : «Le message de Bouteflika ne m’était pas adressé.» Je confirme ! Ce garçon est complètement bouché ! C’est un cas unique au monde. Au monde terrestre, c’est 

    • évident. Mais peut-être aussi dans tous les autres mondes s’ils sont peuplés d’êtres doués d’une cervelle. Partout sur la planète bleue, la raison d’être d’un parti politique, c’est d’occuper les espaces, de prendre la parole, de la diffuser, de la propager par quelque moyen que ce soit. Chez nous, dans cette portion de terre bleue appelée Algérie, un parti, le FLN vient de voir son «patron», Amar Saâdani ordonner à ses mouhafedh, ces commissaires politiques de se… la fermer ! Lui-même, premier commissaire de ce grand commissariat politique jure qu’il va s’astreindre à cette nouvelle hygiène de vie découverte sur le tard : «Wallah que je ne dirai plus rien !». On est mal, là ! On est vraiment mal ! Si je comprends bien, en ce moment, il y a 48 commissaires politiques qui se trimballent dans leurs 48 commissariats respectifs avec un bâillon sur la bouche. Plus bien évidemment le commissaire en chef également bâillonné au commissariat central de Hydra. Comment tu veux mener campagne pour un 4e mandat avec des mecs dont la bouche est recouverte d’un tissu ? Et pour aggraver cette situation déjà assez grave comme çà, Amar, le commissaire principal a avoué, juste avant de placer le bâillon sur sa bouche que le candidat Abdekka n’en était pas vraiment un, puisqu’il n’avait pas encore retiré ses formulaires au ministère de l’Intérieur. Des questions urgentes se posent alors. Et une certitude déjà. 48 FLN+1 ne pourront pas répondre à nos questions, puisqu’ils ont fait vœu de silence. Sauf ! Oui, car il y a un sauf, sauf s’ils s’expriment et font campagne en langage des signes. Ils auront ainsi respecté la consigne de silence total. Tout en n’abandonnant pas leur candidat qui n’a pourtant pas encore postulé. Mais alors, sur les 48 mouhafedh plus leur patron d’Alger, qui parle couramment le langage des signes ? D’après mes sources, un seul. Amar ! Et encore ! Son langage des signes n’en est pas vraiment un, puisque lui, contrairement aux utilisateurs du langage des signes conventionnels ne s’exprime pas avec les mains, mais avec une autre partie de son corps. Le ventre ! Résumons nous donc : le FLN de Amar est un parti qui vient de s’auto-interdire de parler, dont les 48 mouhafedh ne parlent pas le langage des signes, dont le patron ne communique qu’à travers le gras de bide, et qui se propose quand même de faire campagne pour un candidat qui n’a toujours pas retiré ses formulaires. Purée ! S’il remporte vraiment l’élection, je prends ma carte au FLN, je m’inscris à des cours intensifs de percussion et je promets de rédiger désormais cette chronique en langage des signes. Avec mes pieds, bien sûr ! En attendant, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
  • Adrar : Ould Abbès fait appel aux médecins spécialistes étrangers pour le Sud

     

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    zoom | © D. R.
     

    «54 médecins spécialistes Cubains et Chinois viendront bientôt renforcer le potentiel médical du Sud. Ma mission est de préserver la santé de la population et de lui assurer une couverture médicale correcte et convenable !» répondit, lors d’un point de presse, M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, à une question relative à la carence des spécialistes de la santé dans la wilaya d’Adrar.

    En effet, à l’occasion de son bref passage cette semaine à Adrar, il a pu constater l’énorme déficit en services spécialisés notamment la cardiologie, la gynécologie, l’orthopédie, la neurologie, la neurochirurgie, la néphrologie. A titre d’exemple, L’EPSP d’Adrar ne dispose que de 3 médecins spécialistes pour une population de 142900 habitants. Selon certains praticiens, cette déplorable situation est liée aux mesures incitatives pécuniaires qui, permettant une sédentarisation de ce corps particulier, n’ont pas encore atteint le seuil espéré. Ce qui n’est pas de l’avis du ministre qui lui, par contre, estime que les pouvoirs publics ont doublé leurs salaires avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Et, en ce qui concerne les vaccins, il dira : «Il n’y a pas de pénurie de vaccins, ni celle des réactifs d’analyses biologiques à Adrar mais néanmoins il existe une défaillance dans la distribution et dans la communication entre les PMI et la population».

    Il ajoutera : «L’Etat qui paye une facture de médicaments de 26 millions de dollars  pour la santé du citoyen, ne fait pas de l’économie sur un vaccin». Cependant, lors de cette visite, M. Ould Abbès a inspecté le chantier de réalisation d’un pôle pilote de la santé. Un complexe hospitalier dont l’architecture est en parfaite harmonie avec le paysage saharien. Celui-ci regroupe, sur une même assiette foncière d’une trentaine d’hectares, un hôpital de 240 lits  avec une surface bâtie de 55.000  m², une gériatrie de 120 lits de 1800 m² bâtis, un hôpital psychiatrique  de 120 lits également de 12000 m² couverts ainsi qu’un centre anticancéreux  de 20.000 m².

    L’ensemble pour une autorisation de programme de 849 milliards de centimes avec un délai prévisionnel de réalisation de 30 mois et dont les travaux sont déjà à 65 %. Par ailleurs, il fera savoir qu’en 2000 le Sud ne disposait que de 2 centres anticancéreux et que ce nombre sera de 13 pour l’horizon 2012. Toutefois, pour le bon fonctionnement de cet arsenal médical, le ministre a mis l’accent sur la formation du personnel tant médical que paramédical. Dans ce contexte, une convention destinée à la formation a été ratifié, le jour même, par le représentant du ministre et 5 professeurs en médecine venus d’Alger, des chefs de services, de la radiothérapie, de l’encologie médicale, l’imagerie médicale, la chirurgie viscérale et carcinologie  et enfin de la médecine nucléaire.

    Ce protocole d’accord stipule que le MSPRH prend en charge financièrement ce volet. En final, il annonça une bonne nouvelle aux habitants des wilayas du grand sud à savoir Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi concernant la mise à leur disposition de moyens de transports aériens médicalisés pour les urgences. Une convention de 93 milliards de centimes pour 3 avions petits porteurs et 5 hélicoptères de la compagnie «Tassili Agricole».                                                       

    A. A.