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  • on accuse toujours les mêmes:innocents

    URGENT : Belmouhoub condamné à une année de prison ferme et à une amende de dix millions de centimes pour « faux enlèvement »

    Le tribunal d’Alger Abane Ramdane a rendu ce matin  son verdict qui avait été mis en délibéré la semaine dernière. Belmouhoub Noureddine, militant des droits de l’homme et ancien déporté des camps de l’extrême-Sud a été condamné à une année de prison ferme et dix millions de centimes d’amende pour « faux enlèvement ».
    En effet, il avait été enlevé en octobre 2011, selon son témoignage et celui de son compagnon, par trois civils et gardé dans un endroit non identifié, durant trois jours.
    A sa libération, une enquête judiciaire  avait été ouverte  au sujet de ce kidnapping et s’est terminée par un non-lieu. Le procureur de la République a accusé alors Mr Belmouhoub d’avoir préfabriqué son enlèvement sur la base de vidéos des caméras de surveillance situées sur le lieu de l’enlèvement et des relevés téléphoniques. Un procès lui a été intenté le 28 octobre dernier et s’est terminé par cette lourde condamnation.

    Les avocats ont décidé de faire appel.

  • Le cercle de feu

     

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    Que pouvait bien dire, hier, l’émissaire international de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie au secrétaire général de cette organisation ? Très peu de choses certainement, si ce n’est, encore une fois, la difficulté de sa mission. Lakhdar Brahimi en est parfaitement conscient et il a tenu à partager ce sentiment dès que son nom a circulé en tant que successeur de Kofi Annan qui venait alors de renoncer à sa mission en raison, faisait-il valoir, de divisions au sein du Conseil et de la militarisation du conflit syrien. On ne sait pas si l’instance onusienne est parvenue à surmonter ses divisions, par contre, la guerre s’installe dans ce pays. A Damas, M. Brahimi a été encore plus loin en soulignant, cette fois, que ce conflit «s’aggrave et représente une menace pour le monde». Avant lui, Kofi Annan disait que non seulement la Syrie risquait d’imploser, mais que toute la région est menacée d’explosion.

    Voilà à quoi fait face l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, qui fait part d’un terrible pessimisme. Ce qui ne l’a pas pour autant forcé à jouer les perdants et ne pas s’engager dans un échec annoncé. Sauf, bien entendu, s’il s’agit d’un échec programmé, ce qui reste tout de même bien différent. Car la rébellion syrienne se montre foncièrement pessimiste sur la démarche, mais pas sur la possibilité de remporter une victoire militaire.

    Selon toute vraisemblance et si l’on ignore la teneur des entretiens de Lakhdar Brahimi avec ses différents interlocuteurs, on sait au moins qui sont ces derniers. Il s’agit en premier lieu du président Bachar Al Assad, des représentants de ce qu’on appelle communément «l’opposition de l’intérieur» et des chefs militaires de la rébellion, à l’exclusion donc – sauf bien entendu si des rencontres ont bien eu lieu mais sans être annoncées – de l’opposition qui active en dehors du pays. Un communiqué de la Ligue arabe a, quant à lui, parlé de «membres de l’opposition» sans en distinguer les interlocuteurs, les factions ou les tendances aussi nombreuses que parfois opposées, d’où certainement l’autre difficulté pour M. Brahimi de trouver le bon chemin quand bien même celui de la paix n’est pas difficile à identifier. L’emprunter est tout autre chose.

    Pourquoi donc parler d’échec à ce stade qui ne peut être qu’exploratoire même s’il y a urgence ? Un chef militaire l’a bien fait, même s’il impute ce risque au manque de volonté de la communauté internationale, et tout en refusant d’en être tenus pour responsables. En quoi par ailleurs y a-t-il manque de volonté et comment l’appréhender ? Jusqu’à présent, il est encore et toujours question de solution politique et nul doute que là, la vérité du terrain sera déterminante. Et jusqu’à présent, les autorités syriennes semblent en tenir compte tout en sachant que la marge de manœuvre dont elles disposent n’autorise plus grand-chose, sauf à se lancer dans la politique du pire. Beaucoup pensent que la Syrie y est déjà, avec des milliers de morts.

     

    Mohammed Larbi