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  • Le gendre de Chirac était à Alger


    BarouxFrédéric Salat-Baroux, né le 12 juillet 1963 à Paris, est un haut fonctionnaire français. Du 2 juin 2005 jusqu'à la fin du mandat de Jacques Chirac, il occupa les fonctions de secrétaire général de la présidence de la République à l'Élysée.

     

    Frédéric Salat Baroux, qui a occupé le poste de secrétaire général de l’Elysée et surtout gendre de l’ex-président français Jacques Chirac, a fait une virée à Alger. Mieux encore, il a eu le privilège du protocole bien organisé grâce à un ministre actuel de la République algérienne. Et dire que cette visite n’a pas eu la médiatisation comme de coutume. Pourquoi ? Mystère.

  • La France soutient la mascarade électorale en Algérie

     

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    Communiqué de presse de Rachad

     

    5 avril 2012

     

    Alors qu’un mois nous sépare de la mascarade électorale qui se prépare en Algérie, la chambre d’instruction de la cour de Paris a décidé que le docteur Mourad Dhina, cofondateur et membre du Secrétariat du Mouvement Rachad, sera maintenu en prison jusqu’au 6 juin, soit après ces « élections », afin que le procureur obtienne « un complément d’information » auprès d’Alger. Cela fait maintenant onze semaines que le Dr Dhina est détenu, suite à une demande d’extradition du régime militaire algérien, datant de 2003, qui accuse le Dr Dhina d’avoir commis de prétendues actions terroristes à Zurich en Suisse durant les années 1997-1999.

     

    Rachad constate que cette décision va en contresens des propos de la présidente de la cour qui avait observé, lors de l’examen du 21 mars, que la demande d’extradition adressée par Alger n’était pas circonstanciée sur les faits. Elle est aussi en contradiction avec le constat de l’avocat général selon lequel « un certain nombre d’obligations ne sont pas respectées, la première qui parait la plus évidente est de savoir quel est l’objet de la demande ».

     

    Rachad observe que cette décision va en contresens de la justice puisque le régime d’Alger poursuit le Dr Dhina dans une affaire dans laquelle le principal accusé a été jugé le 20 juin 2005 et a été acquitté. Au cours du procès et de l’audition de ce dernier par le juge algérien, cet accusé a mis hors de cause le Dr Dhina. La justice française maintient donc le Dr Dhina en détention afin de statuer sur son extradition dans une affaire où le principal accusé – arrêté et torturé – a été acquitté. La justice française va aussi à l’encontre de la justice d’une démocratie robuste, celle de la Confédération helvétique qui a toujours refusé de donner suite aux demandes d’extradition du régime militaire algérien pour de prétendues actions terroristes sur son propre territoire.

     

    Rachad considère que cette décision est motivée politiquement pour écarter Dr Dhina de la scène politique et médiatique nationale à ce moment crucial où la véritable opposition au régime militaire algérien tente de mettre à nu le caractère factice des « réformes politiques » prescrites par le DRS, qui incluent le processus électoral corrompu en cours.

     

    Rachad condamne ce maintien en détention à caractère manifestement politique et appelle les autorités françaises à libérer un homme politique algérien qui œuvre pacifiquement pour la liberté, la démocratie et l’Etat de droit dans son pays.

     

    Rachad appelle les Algériens à l’intérieur comme à l’étranger, ainsi que les partisans de la liberté et des droits de l’homme à continuer à soutenir le Docteur Mourad Dhina et à faire pression sur les autorités françaises par des moyens pacifiques pour obtenir sa libération.

     

    Rachad continuera à mobiliser l’opinion algérienne et arabe pour la tenir informée des dérives de la justice française et du soutien du gouvernement français au régime despotique et corrompu d’Alger.

     

    Le secrétariat du Mouvement