Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le drs

  • Bouteflika, le DRS et le 4e mandat

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    zoom | © Photo : H. Lyès
     

    Une information reprise par le journal online TSA fait état d’une agitation inhabituelle du clan présidentiel à la suite du déclenchement de l’opération «mains propres» lancée par le DRS. L’entourage de Bouteflika estime  que des menées subversives sont lancées contre le 4e mandat brigué par le Président. Il réplique en mettant en place, il y a trois semaines, une cellule spéciale.

    Pour une «première», c’en est une. Incontestablement. L’«entourage» du président de la République, chef suprême des armées, accuse – par source anonyme interposée –, nommément, les «services» du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) de vouloir torpiller ses projets futurs, à savoir briguer un quatrième mandat et réviser la Constitution.
    Par dérobades et faux-fuyants, la communication présidentielle, prisonnière de l’ère néolithique, tente d’allumer des contre-feux.

    Ne réagissant pas sur le fond, notamment à la mise en cause directe du conseiller et frère du président, Saïd Bouteflika, de Chakib Khelil, ex-ministre de l’Energie et ami du président Bouteflika, respectivement cités dans l’octroi frauduleux, entre autres, de marchés publics à caractère sensible et stratégique à des groupes français et américains, ainsi que la mise en place d’un système gigogne de prévarication, le fameux «entourage du président de la République» préfère se perdre en conjectures, prétextant la lutte de clans, les tirs de barrage.  
    Selon le journal online TSA (Tout sur l’Algérie), l’«entourage du président Bouteflika – s’agit-il de Saïd Bouteflika himself?! – est désormais convaincu que l’opération «‘‘mains propres’’ lancée par le DRS n’a pas pour unique objectif de lutter contre la corruption, elle vise directement à empêcher le Président de briguer un quatrième mandat ; d’introduire certains articles dans la révision de la Constitution relatifs notamment à la création des postes de vice-président et de ministre de la Défense».


    «cellule spéciale» à la présidence


     TSA rapporte par ailleurs que l’entourage présidentiel a décidé de réagir «après avoir laissé le DRS prendre l’initiative, en multipliant les enquêtes de corruption sur les contrats attribués dans différents secteurs».
    Cette «cellule spéciale» mise en place «il y a trois semaines» à la Présidence, précise-t-on, composée de six membres, dont «deux grands spécialistes dans les enquêtes à la retraite, des experts en droit et un ancien attaché militaire dans un pays musulman (?)», est chargée de suivre l’évolution des enquêtes en cours sur la corruption, notamment le scandale Sonatrach II. «De hauts responsables et anciens hauts cadres de l’Etat sont impliqués dans ces scandales, arguait la source de TSA. Le Président veut s’assurer que ces enquêtes sont menées dans le cadre de la loi et que toutes les personnes impliquées, quel que soit leur rang, soient sanctionnées d’une façon exemplaire.»

    Cette cellule «spéciale» sera-t-elle l’interface du DRS et de son service central de la police judiciaire — créé en 2008 par décret présidentiel — ou un service parallèle ?
    Rappelons que le 3 mars dernier, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait lancé officiellement les «activités» de l’Office central de lutte contre la corruption présidé par un magistrat proche du clan présidentiel. Le lancement tardif de cet office avait été interprété comme une volonté de «dessaisir» le DRS de ses missions de lutte contre la corruption. 
     

    Mohand Aziri
  • Au peuple Algerien... Les mercenaires engagés par le DRS

     

     

     

    Nous avons cité auparavant les immenses concessions faites par les généraux et les bassesses auxquelles ils se livrent afin d'asseoir leur pouvoir tout en traînant l'honneur du peuple algérien et en premier lieu celui des cadres nationalistes de son armée, dans la boue. Pour se faire, la politique choisie par les généraux est d'impliquer le plus possible de cadres militaires (à tous les échelons), dans le génocide du peuple algérien, les obligeant ainsi a se soumettre malgré eux aux ordres démoniaques de leurs chefs, plus que ronges par le mal de la trahison.

    La question qui reste posée pour nombre de personnes est la suivante: comment des êtres qu'on n'ose même pas associer à la race humaine, peuvent-ils faire de telles choses a leur "patrie", a leur "peuple"? On trouve la réponse dans leurs actes, leurs manières d'agir, leur entouragé le plus proche. On trouve tout simplement la réponse en consultant leur livre de chevet et en identifiant leur maître a penser.

    Actuellement à tous les niveaux sensibles du commandement de l'armée nationale populaire on retrouve obligatoirement un ou plusieurs militaires français qui dirigent et guident les généraux sur le sentier de la trahison, comme le faisaient d'ailleurs leurs pères trente cinq ans auparavant. Ce n'est ni par la compromission ni sous la pression que les généraux obéissent à des ordres qui vont à l'encontre de l'intérêt suprême de la nation; ils le font avec une profonde conviction et un sincère dévouement hérité de leurs pères qui n'avaient jamais manque de servir leurs maîtres gallois.

    Nous prèssentons au peuple algérien et aux cadres officiers, sous officiers de l'armée, les premiers concernés par la sécurité de l'armée, du peuple et de l'intégrité territoriale de l'Algérie et la sauvegarde de son honneur, la liste des mercenaires qui pensent pour leurs chefs et donnent les ordres qui vont dans le sens des intérêts que défendent ces mêmes individus dans les coulisses de l'Etat major de l'ANP.

    Les cadres nationalistes de l'ANP doivent à tout prix comprendre qu'il ne s'agit plus d'une coopération rentrant dans le cadre de la lutte "anti-terroriste", mais bien plus que cela; C'est malheureusement une reconquête maquillée du sol algérien

    La crise algérienne a été mise en scène par des généraux qui ne peuvent évoluer que dans des atmosphères obscures, car ils défendent des causes et des intérêts obscurs.

    Il y a plus de quarante ans, quand un Algérien était abattu, les tortionnaires disaient qu'un musulman était abattu. Aujourd'hui quand un Algérien est abattu, les descendants de ces tortionnaires et leurs complices harkis disent qu'un islamiste est abattu; Ils jouent sur les mots pendant Algérie est entrain de mourir. Quoiqu'ils puissent faire, ils ne pourront jamais effacer la mémoire d'un peuple profondément Musulman, profondément Algérien, profondément démocrate et plus encore profondément humaniste.

    Le temps est venu pour prendre les décisions qui s'imposent vu la gravite de la situation. Ni l'histoire, ni le peuple algérien (autrefois fier de son armée) ne nous pardonneront notre silence ou notre passivité complice; c'est pourquoi nous sommons les mercenaires ( qui ne manqueront pas d'être poursuivit un jour ou l'autre pour complicité de génocide contre le peuple algérien ) de quitter immédiatement le territoire algérien

    "Le respect de nos lecteurs ne nous permet pas d'employer le langagé et les mots appropriés que ces mercenaires doivent entendre."

     

    Voici la liste des mercenaires:

     

    *Christian Le breton:

    Né le 17 avril 1955 a Grenoble. Grade commandant. Service d'affectation: le RAID. Il est en Algérie pour assister le général Fodil Chérif( bras droit du chef de l'ANP), l'un des officiers les plus importants en Algérie Son ordre de mission porte le numéro:38ALFSMD99 et sa couverture officielle est: responsable commercial dans une entreprise de foragé Franco-Italienne.

     

    *Alain Robert Cholet:

    Né le 25 janvier 1958 a Metz. Grade capitaine. Il est charge d'entraîner les forces spéciales a Alger, surnomme par les ninjas "E'rrouji": le rouquin. Il a été l'adjoint du commandant Favier ( du GIGN) lors de l'assaut contre l'airbus d'Air France a l'aéroport de Marseille.

     

    *Jean Michel Pourtnes:

    Né le 31 décembre 1951 a Paris. Grade capitaine des services de communication et de transmission, spécialiste des techniques d'écoutes auprès des services secrets.

     

    *Armand Pierre Lafarge:

    Commandant du 42eme RT français (Régiment de Transmission). Il fournit les transmissions et les écoutes avec les moyens les plus modernes et les plus performants (RITA et système satellite); trois (03) de ses hommes conduisent des voitures (camionnettes) bourrées d'appareils électroniques ( pour la détection électronique sur le grand Alger) et sous couverture de fonctionnaires de la RTA ( Radio et Télévision algérienne). Il est à noter que cela est fait en étroite collaboration avec le sous-marin d'écoute français stationne au large des cotes algériennes.

     

    *Pascal Chotte:

    Né en 1960. Grade capitaine. Il est affecté auprès du général Smain Lamari. C'est un officier de la DGSE et son influence dépasse de très loin son grade.

     

    *Daniel Cariben:

    Né en 1966. Grade sergent chef. Il a fait partie de la première division blindée de Baden-baden, la plus puissante division de l'armée française.

     

    *Marcel Lehman Jean :

    Né en 1960. Grade sergent. Même corps d'origine.

     

    Les noms qui vont suivre sont plus secrets que le secret; Ce sont des professionnels qui jouent à la guerre en échange de parts de marché dans les puits de pétrole, armements, minerai de diamant et autres ressources importantes.

     

    *Damink Emanuel:

    Grade commandant sans affectation. C'est un des officiers les plus secrets, en mission auprès du général Mohamed Mediene dit Toufik, (il rentre dans son bureau sans même frapper à la porte).

     

    *Stefan Desmond:

    Grade capitaine, Sud Africain et ami personnel du général Sadek Kitouni (notre ambassadeur en Afrique du sud). Il est en mission auprès des services opérationnels de la DCSA en l'occurrence le colonel Bachir Tertague Alias colonel Atman, un spécialiste de la torture.

     

    *Barsony Uri:

    Grade commandant, un ancien de l'armée de l'apartheid, ami intime du général Fodil Chérif qui lui a attribue une solde de $45000 (Dollars américains), un ordre signe par le secrétaire général du ministère de la défense Nationale (le général Mohamed Ghenim) date du 15 décembre 1997 pour les versements sur le compte ouvert au nom d'une femme (Mlle Francolini) au Canada a la CIBC, 1155; boul.rene-Levesque. Ouest Montréal. Québec. H3B 3Z4 tel: (00 1 514 876 3490).

     

    *Taylor Peter:

    Grade colonel de la CIA a la retraite, ancien chef de l'antenne de la CIA en Europe et ami personnel du général Smain Lamari. Il est l'artisan du changement de la politique des USA vis-à-vis d'Alger. Il a touche une commission inimaginable après le contrat d'armement signe avec l'Afrique du sud. Il suit le général Mohamed Lamari comme son ombre, même a l'étranger. Il ne rate jamais une commission après chaque marche conclut.

     

    *Coblence Michael:

    Grade commandant, agé de 48 ans, de nationalité américaine. Il accède au MDN par la grande porte et s'y déplace comme s'il était chez lui. Il s'occupe du service informatique de l'armée (SCIA) et a carte blanche dans tout ce qu'il entreprend. Sa couverture est conseillé auprès du directeur général de la Sonatrach. Il a reçu une prime d'un (01) million de dollars en janvier 1998.

     

    Nous tenons à dire que cela n'est que la partie apparente de l'iceberg, ce qui viendra plus tard est encore plus incroyable.

    Des frères à nous ont payé le prix fort pour que ces informations voient le jour, notre seul but réside dans notre souhait d'une prise de conscience par nos collègues militaires et par le peuple algérien, des réalités que cachent les généraux.

  • Le DRS, cet arbre qui cache… le fiasco d’une génération

     

    • 73
       
      Share

      Zehira HOUFANI BERFAS

    Si le DRS[1] n’existait plus, beaucoup d’Algériens s’échineraient à le réinventer. Et pour cause, la situation profite à bien des gens. En premier lieu, les affiliés du pouvoir qui jouissent des privilèges de la rente et qui feraient tout pour que rien ne change. En second lieu, ce qui reste de l’« élite » du peuple qui peut d’une certaine façon s’en laver les mains de la situation de l’Algérie, et ainsi occulter une évidence fort dérangeante : son incapacité politique et intellectuelle à assumer les défis de ce grand pays et de son histoire.

     

    À l’année longue, que ce soit au sommet de l’échelle socio-politique et intellectuelle, ou à la base du citoyen lambda, la référence à la tyrannie du DRS modèle les comportements et le langage des gens. On soutient que le DRS est à la fois capable et responsable de tous les revers qui affectent le pays. De la plus petite corruption de l’agent communal, au choix du chef de l’État. On comprend bien qu’entre l’extrémité de ces deux exemples, c’est toute une culture de gaspillage et de violation des lois qui s’est instaurée et dont le résultat s’affiche à travers l’état de déliquescence général de la société. Et bien sûr, qui dit déliquescence de la société dit aussi saccage du pays, comme en témoignent les places le plus souvent dégradantes qu’occupe l’Algérie dans les classements mondiaux, et ce dans divers domaines de la vie nationale rongée par l’incompétence et une corruption endémique.

     

    C’est avec cette image peu flatteuse de 2012, boursouflée de plaies sociales et alourdie de multiples déficits, que notre pays s’apprête à franchir la nouvelle année 2013. D’ores et déjà, une chose est presque sûre, le DRS sera encore de la partie pour justifier la poursuite du désordre, et suppléer aussi bien l’incompétence des gouvernants que les incommensurables failles de la classe politique et intellectuelle nationale. Des failles qui seront occultées par la peur du DRS, qu’on décrit tel un phare, dont le faisceau lumineux traque impitoyablement tout mouvement citoyen soucieux de l’intérêt du pays. Il y a tant de discours sur sa tyrannie qu’on s’interroge sur cette toute puissance qu’on lui prête pour paralyser un pays de 36 millions d’habitants. À juste titre.

     

    Certes, la réputation de nos services de renseignement (DRS-SM) est une des pires au monde, mais elle ne peut justifier à elle seule l’état des choses en Algérie. Aujourd’hui, la fragmentation du pouvoir, l’éveil des populations (surtout les jeunes), la circulation de l’information dans le nouveau contexte international, sont autant de facteurs qui affectent le potentiel répressif du DRS, tel qu’on le conçoit. Comme l’atteste d’ailleurs l’anarchie dans laquelle baigne le pays depuis des décennies malgré les discours d’assainissement que s’empresse de réchauffer chaque « nouveau » gouvernement.

     

    À y regarder de près, le DRS semble s’être métamorphosé en une constellation d’intérêts, formant une secte politico-affairiste que la majorité dénonce, tandis que la minorité qui s’en nourrit, protège de toutes ses forces. Les adeptes de cette dernière forment autour des « décideurs » une impressionnante foule, où se côtoient élus, ministres, généraux, importateurs, représentants des classes politiques, médiatiques, bref, tous les affiliés du système unis par les liens de la rente et ce qu’elle génère comme avantages et corruption. Ils sont le véritable carburant du système pour ne pas dire son âme. L’ex. P.M. Sid-Ahmed Ghozali « estime leur nombre à quelques 2 millions d’Algériens » et parle d’un «parti clandestin » au service du système, sans autre religion, ni idéologie que celle du profit et des privilèges. Les partisans du changement politique ont donc affaire à cette caste au pouvoir fondamentalement opposée à l’avènement d’un État de droit qui mettrait en péril ses intérêts. D’où son acharnement à maintenir le statu quo, d’une part, en entretenant l’agitation d’une scène politique stérile, et d’autre part, en usant de l’épouvante du DRS qui a toujours hanté les gens et neutralisé leur volonté de changement.

     

    Quand chacun prendra conscience que cette caste, imputable du chaos socio-économique et politique du pays, ne jouit plus d’impunité pour sévir comme elle le faisait par le passé, et qu’elle doit sa survie au « consentement » de la majorité, alors, le DRS sera chose du passé, au grand dam de tous ceux qui en profitent ou s’y abritent. D’ici là, le fiasco de la génération de l’indépendance, qui a inscrit l’Algérie dans les pires registres de la gouvernance, se poursuit au rythme de la dilapidation des richesses nationales, et du désarroi de plus en plus profond d’une société en mal d’idéal et de fierté.

     

    Zehira Houfani Berfas,

    écrivaine