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  • les lois votés par les partis majoritaires FLN,RND,MSP,c'est du non lieu parseque ces eux qui ont conduit l'algerie à la ruine.

    Traitement des projets de réformes à l’APN

    La position paradoxale des élus du parti majoritaire

    Par : Souhila HAMMADI

    Le 15 avril 2011, le président de la République, dans un discours à la nation transmis par la chaîne unique, s’est engagé à mettre en œuvre une série de réformes politiques. Certaines d’entres elles devront être contenues dans la Constitution, qui sera révisée, selon le chef de l’État en 2012.
    D’autres seront traduites, avant la fin de l’année, dans les projets de révision de la loi organique portant régime électoral, celle sur les partis politiques, celle afférente aux associations et enfin la révision du code de l’information. Il avait promis aussi un texte législatif, en bonne et due forme sur la promotion de la représentativité des femmes dans les assemblées élus. À ce niveau-là, le chef de l’État a respecté scrupuleusement la parole donnée. Les projets de loi dont il avait parlé, dans son discours, ont été bel et bien élaborés, validés en Conseil des ministres et transmis au Parlement avant la fin de l’été. L’Assemblée nationale a consacré les mois d’octobre et de novembre à examiner ces projets de texte, inspirés théoriquement des orientations du président Bouteflika. Pourtant, contrairement aux habitudes prises par les parlementaires, essentiellement ceux appartenant aux partis de l’Alliance présidentielle, de soutenir fermement les initiatives du chef de l’État, les projets de loi de réformes ont subi de nombreux et profonds amendements à telle enseigne que les moutures adoptées sont bien différentes de celles transmises par le gouvernement. Les élus RND ont, certes, suivi les consignes du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia en l’occurrence, en se positionnant en faveur des propositions du gouvernement. Les élus MSP et curieusement ceux du FLN se sont attelés à remettre en cause des dispositions, proposées par le gouvernement, qu’en d’autres circonstances et en autre conjoncture, les députés de la coalition auraient avalisées sans les discuter. À ce propos, les exemples sont multiples. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales met, dans son projet de révision de la loi électorale, un terme au nomadisme politique et astreint les ministres à démissionner de leur poste trois mois avant la date des élections auxquelles ils se portent candidats. Les députés FLN suppriment les deux articles comme ils modifient considérablement d’autres. Ils se chargeront aussi d’amender des dispositions de fond dans le projet de révision de la loi sur les partis, celui sur les associations, le code de l’information et le projet de texte sur les quotas de femmes dans les institutions élues.
    À chaque fois, ils avancent, comme argument, leur volonté de corriger des erreurs d’appréciation du gouvernement. Dans l’absolu, il ne conviendrait même pas de relever le fait, dès lors que les députés, quelle que soit leur chapelle politique, n’agissent que dans les limites des prérogatives que leur confère leur qualité de législateurs. L’histoire du pays et particulièrement celle du Parlement rappellent, néanmoins, que les partis arrimés au pouvoir ne sont jamais sortis de son giron fortuitement. Il est loisible de comprendre que le MSP est fortement motivé par le succès des partis islamistes — dits modérés — aux élections pluralistes qui ont eu lieu en Tunisie, en Égypte et au Maroc. Le comportement des députés FLN est plus difficile à décoder. Il est vrai que la crise, qui secoue de l’intérieur l’ex-parti unique, s’est transposée à son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Elle n’explique, toutefois, pas à elle seule la propension des élus du Front à dénaturer les projets de réformes, lancés par le chef de l’État, de surcroît président d’honneur du parti. Les évènements politiques, qui surviendront dans un avenir proche, donneront certainement davantage d’indicateurs pour comprendre une situation assez paradoxale.

  • grand succés ,la marche du peuple algerien contre le pouvoir déspotique en panne d'idées

    La marche du 19 février EN DIRECT


    - Le député RCD , Tahar Besbes, a été grièvement blessé lors d’un affrontement avec la police, a rapporté un membre de son parti. «Il a reçu un coup au ventre donné par un policier. En tombant, sa tête a heurté le trottoir», a indiqué Mohsen Belabbas, porte-parole du RCD. Selon le Dr Rafik Hassani qui se trouvait à ses côtés à l’hôpital de Mustepha tout proche, le député semblait souffrir d’un traumatisme crânien.
    Tahar Besbes participait à la tentative de marche à l’appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) sur la Place du 1er mai à Alger jusqu’à la Place des Martyrs, à quelque 4 km de là.

    - La Place du 1er Mai commence à se vider. Les manifestants quittent les lieux ainsi que les responsables de la CNCD Les militants du RCD se dirigent vers le siège du parti à Didouche Mourad

    - Selon le député Boubekeur Darguini, le député Tahar Besbas du RCD “a été agressé par la police”. Il a été transféré vers l’Hôpital Mustapha

    - Des pros FIS marquent leur présence et scandent des slogans islamistes

    - La mobilisation est beaucoup moins importante par rapport à la marche du 12 février

    - Récap Reuters :

    Des policiers algériens ont encerclé samedi environ un millier de protestataires qui tentaient de prendre part à une manifestation s’inspirant des mouvements de révolte qui secouent le monde arabe.

    Des manifestants, qui scandaient “Algérie, libre et démocratique!”, ont été réprimés par les forces de l’ordre à proximité de la place du 1er-Mai, où la marche de protestation devait débuter à 11h00, a constaté un journaliste de l’agence Reuters.

    Ils ont été amenés ensuite dans la cour d’un ensemble d’immeubles résidentiels où ils ont été encerclés par des centaines de membres de forces de l’ordre.

    Plusieurs centaines de badauds, ainsi que des manifestants en faveur du gouvernement, se trouvent dans la zone.

    Un important dispositif policier a été mis en place pour empêcher le défilé de samedi. Plusieurs heures avant le début prévu de la manifestation, des dizaines de fourgons de la police et des véhicules militaires étaient déjà déployés dans la capitale algérienne.

    Le gouvernement du président Abdelaziz Bouteflika a interdit l’organisation des marches de protestation, invoquant des raisons d’ordre public.

    Samedi dernier, quelques centaines de personnes avaient participé à une manifestation dans la capitale avant d’être dispersées par les forces de l’ordre.

    Les organisateurs ont promis de manifester à nouveau tous les samedis jusqu’à ce que le gouvernement mette en place des réformes démocratiques.

    Des troubles en Algérie pourraient avoir des conséquences sur l’économie mondiale en raison de son statut de puissance exportatrice de gaz et de pétrole.

    Beaucoup d’experts doutent toutefois d’un scénario à l’égyptienne ou à la tunisienne car le gouvernement semble disposer des ressources nécessaires, via la manne énergétique, pour répondre à la plupart des revendications.

    La levée de l’état d’urgence, décrété en 1992 dans le cadre de la lutte contre l’insurrection islamiste, devrait intervenir d’ici la fin du mois, parallèlement à l’annonce de plusieurs décisions relatives au logement, à l’emploi et à la gestion de l’administration, ont annoncé mercredi les autorités algériennes.

    Le gouvernement est également intervenu pour faire baisser le prix de certaines denrées de base et il a accru les importations de blé.

    - Les familles des disparus rallient les manifestants

    - Arrestation de Ali Benhadj  à El Anasser alors qu’il tentait de gagner la Place du 1er Mai

    - Des unités de policiers anti-émeutes, équipés de matraques et de boucliers, ont interpellé des manifestants qui tentaient de faire un sit-in, a-t-on constaté sur place. Les policiers intervenaient pour fractionner et disperser les manifestants, au nombre d’environ 400 à 500. (AP)
    - Les manifestants sur place n’apprécient pas le retrad de Saïd Sadi qui devait revenir ce matin de France pour rejoindre la marche

    - Le duel entre manifestants et pro-Bouteflika tourne à l’affrontement

    - La Place du 1er Mai investie par la Police

    - Plusieurs agressions sur des passants sont signalées

    - Ali Yahia Abdennour et Fodil Boumala sont sur place, les pro-Bouteflika sont de plus en plus nombreux

    - Des pro-Bouteflika ont brandit des portraits du Président, les membres de la CNCD rétorquent en agitant des billets de banque à leur direction, la tension monte d’un cran

    - Rachid Malaoui du SNAPAP a été bléssé et évacué vers l’hopital Mustapha selon El Watan

    - Des pro-Bouteflika utilisent des pétards contre les manifestants

    - Plusieurs riverains ont demandé aux responsables de la CNCD de ne pas les “déranger” et de quitter les lieux. Me Bouchachi répond qu’Alger appartient à tous les Algériens et qu’il fallait éviter le “piège de la manipulation”

    - Me Ali Yahia Abdenour repoussé loin de la Place du 1e mai par les Policiers

    - La Police tente de disperser un premier regroupement de manifestants à la Place du 1er Mai qui ont brandit des cartons rouges

    - Arrivée de Me Mustapha Bouchachi. Sur place, la Police empêche toujours toute tentative de rassemblement

    - Me Ali Yahia Abdenour estime le nombre de Policiers déployés à plus de 40.000 élements

    - Arrivée de Belaïd Abrika à la Place du 1er Mai

    - Me Ali Yahia Abdenour est le premier arrivé sur place

    - Les Forces de l’ordre ne laissent aucun groupe se former à la Place du 1er Mai

    - 10 h passée, aucun resposnable de la CNCD n’apparait encore

    - Les Policiers ne laissent aucun groupe se former autours de la Place du 1er Mai. Un seul mot d’ordre : “Circulez”!

    - Comme pour la marche de samedi 12 février, le dispositif sécuritaire déployé autour de la Place du 1er Mai est conséquent. Les transports en commun circulent normalement. Un hélicoptère survole le périmètre. Quelques manifestants sont sur place depuis près d’une heure.

    RAF