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nepotisme

  • Des fonctionnaires de la présidence interpellent Saïd Bouteflika

    Par Le Matin |

    Droit de réserve oblige et par crainte de représailles, ces fonctionnaires de la présidence préfèrent pour le moment garder l'anonymat.

     

    Depuis la maladie du président, Saïd Bouteflika régente tout. Depuis la maladie du président, Saïd Bouteflika régente tout.

     

    "Nous avons été surpris par votre mise au point au site d'information Tsa au sujet de la lettre qui vous a été envoyée par Hichem Aboud dans laquelle vous prenez à témoin le peuple algérien auquel nous appartenons concernant les affabulations d’Aboud. Nous les fonctionnaires de la présidence de la République que vous n'avez pas hésité à malmener durant ces 15 dernières années appartenons à ce même peuple .Vous avez introduit au sein de la présidence de la République le régionalisme, le favoritisme et le clanisme au détriment du sérieux et de la compétence .Vous vous êtes arrogés les pouvoirs du président de la République, les prérogatives du directeur de cabinet, du secrétaire général, des responsables des structures etc..Vous avez mis un frein à la carrière de tant de cadres compétents, vous avez le monopole de promotion et de nomination des fonctionnaires et cadres. Votre qualité de frère du Président de la République vous donne-t-elle le droit de saborder notre droit à la promotion comme ça se fait dans n’importe qu'elle autre institution de la République ?"

     

    Témoignages sur les blocages à la présidence

     

    "Saïd Bouteflika bloque les propositions faites par les directeurs de structures pour promouvoir leurs cadres. En revanche, il favorise la direction de l’informatique qu’il chapeaute depuis 1999. Ainsi, il a promu deux de ses copains comme conseillers et a nommé six ingénieurs de la direction de l’informatique en juin 2013 alors qu’ils n’ont que deux ans d’ancienneté. Saïd Bouteflika a nommé des personnes non diplômées, des simples secrétaires car ils sont de l’Ouest. Parallèlement, il a bloqué la promotion de deux cadres de la direction de l information qui ont été proposé par leur directrice et sur lesquels l’enquête d’habilitation était favorable car le courant ne passe pas entre lui et la directrice Mme Farida Bessa. Il a bloqué aussi des propositions des autres structures comme la direction des télécommunications dirigée par un général du DRS."

     

    Avec R.N.
  • Vous avez déjà chanté cette chanson, M. Bouteflika !

     

     
    Par Le Matin |
     

    La pudeur aurait commandé à Abdelaziz Bouteflika de ne pas en rajouter dans ce qu'il convient d'appeler une immense tragi-comédie. Pas un seul Algérien n'ignore aujourd'hui que c'est le président Bouteflika lui-même qui assure l'impunité aux grands délinquants qui pervertissent l'Etat et qui, en majorité, sont des personnes liées à lui.

    Vous avez déjà chanté cette chanson, M. Bouteflika !

    Écoutez-le revenir à la charge, le regard sévère, le ton indigné, brandissant la loi, jurant que l'Etat "n'hésitera pas à demander des comptes à toute personne coupable de corruption". Abdelaziz Bouteflika profite de la moindre occasion pour réaffirmer son "intransigeance" face à l'affaire Chekib Khelil. Le 24 février dernier, il marquait la date anniversaire de nationalisation des hydrocarbures et de la création d'UGTA par un message outré au secrétaire général de l'UGTA dans lequel on apprenait que lui, président de la république, ne "peut pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent à la gestion de Sonatrach". Le 19 mars, date commémorative du cessez-le-feu, il récidive par un autre message adressé aux participants à un Séminaire national sur "L'évolution de l'Armée de libération nationale (ALN) durant la Révolution du 1er Novembre 1954", organisé à Tébessa ! Abdelaziz Bouteflika est encore plus sévère : "La loi s'appliquera dans toute sa rigueur car l'Etat est déterminé à imposer le sérieux et l'intégrité dans le travail et n'hésitera pas à demander des comptes à toute personne coupable aux yeux de la loi, tout en veillant à recouvrer les droits spoliés". L'inconvénient, c'est que de telles gesticulations pathétiques et hypocrites du chef de l'État algérien n'émeuvent ni ne font rire personne.

    Cette chanson, nous l'avons déjà entendue en 1999, lorsque, nouvellement élu, Bouteflika pérorait : "Ce pays a été géré par des bandits, mais je suis venu tout nettoyer à l'eau de Javel et la lessive au sein de l’État ne fait que commencer", fustigeant au passage les banques, les passe-droits, les douaniers et même la gendarmerie.

     Deux mois plus tard, le nouveau président algérien piétinait la loi du pays et accordait des passe-droits à Mohamed Ali Shorafa, ce milliardaire émirati, ami d’Abdelaziz Bouteflika, qui en 1999 a profité de ses relations avec le chef de l’État pour faire en sorte que le marché de la téléphonie mobile n’échappe pas à l’égyptien Orascom. Dix ans après, Orascom, qui avait racheté pour une bouchée de pain la cimenterie de Meftah avant de réaliser une juteuse opération en la revendant au français Lafarge, et dont le nom a été cité dans le récent scandale Sonatrach, sur la sellette, est priée de quitter l’Algérie. Quant à Mohamed Ali Shorafa, son passé ne plaide pas pour lui : son nom a été cité dans l’affaire de la banque BCCI aux États-Unis. Cette banque avait fait l’objet d’une commission d’enquête menée par le sénateur John Kerry, avant d’être liquidée par les autorités de régulation américaine et européenne le 2 juillet 1991 pour malversations financières l'Emirati Shorafa dans ce qui deviendra le premier scandale économique de l'ère Bouteflika.

     

    Pour avoir révélé les dessous de cette affaire, Le Matin et trois de ses journalistes ont été condamnés en diffamation par la justice algérienne en avril 2005.

    Bouteflika, protecteur des délinquants

     

    "Je suis venu tout nettoyer à l'eau de Javel et la lessive au sein de l’État ne fait que commencer..." Treize ans après ces tartarinades, l'Algérie est au centre de scandales sans précédent dans la secteur du pétrole. Tout l'Etat est gangréné. Treize ans après ces belles paroles, l’Algérie est classée par l’ONG Transparency international parmi les pays les plus corrompus de la planète. Et l’État algérien n'est plus que l'Etat des "amis", du bakchich et de l’impunité.

    Oui, la pudeur aurait commandé à Abdelaziz Bouteflika de ne pas en rajouter dans ce qu'il convient d'appeler une immense tragi-comédie. Pas un seul Algérien n'ignore aujourd'hui que c'est le président Bouteflika lui-même qui assure l'impunité aux grands délinquants qui pervertissent l'Etat et qui, en majorité, sont des personnes liées à lui.

    Qui a évité - et évite toujours - la prison au wali de Blida, Mohamed Bouricha, inculpé pour corruption, dilapidation de deniers publics, d’usage de fonds étatiques à des fins personnelles, de trafic de terres agricoles ? Qui a évité la prison à Amar Saïdani, ancien président de l'Assemblée, entendu par un juge de Djelfa pour avoir détourné des fonds publics à l’aide de sociétés-écrans ? Bouricha comme Saidani ont ceci de particulier d'être de grands "supporters" de Bouteflika. Amar Saïdani est l’ancien président du comité national de soutien au candidat Bouteflika lors de l’élection présidentielle de 1999 et de 2004. Sa société-écran s’appelle d'ailleurs Al Karama, allusion à la formule du Président !

    Mohamed Bouricha, originaire de Tlemcen, c’est-à-dire de la région chérie par la famille Bouteflika, fut l’un des principaux animateurs des comités de soutien au candidat Bouteflika lors de l’élection présidentielle de 1999 et 2004. À ce titre, il a d’ailleurs mené une hystérique campagne pour le président-candidat aux élections de 2004 et n’a jamais manqué de lui manifester son allégeance. N'oublions pas Mohamed Rédha Hemche, ex-directeur de cabinet du PDG de Sonatrach, exécuteur de besogne pour le compte de Chekib Khelil, chef d’orchestre de la magouille révélée en janvier 2010 et exfiltré d’Algérie dès l’éclatement du scandale. Sa nouvelle résidence : Montreux, en Suisse. N'oublions pas Mohamed Sbih, fils de l'actuel ambassadeur en France Missoum Sbih, un des architectes de l'opération de détournement des 3000 milliards de la BNA et qui a été laissé libre sur intervention de la Présidence ! Mohamed Sbih, Farid Bedjaoui fils de son père, et tant d'autres rejetons se gavant de l'argent de l'Etat et qui ont découvert l'Eden sous le règne de Bouteflika.

    L. M.

  • Les conséquences fâcheuses du népotisme en Algérie

     

    Par Le Matin DZ |

     

     

     

    La question du pouvoir en Algérie aurait pu être réglée sans violence si la propension de certains dirigeants à ériger un pouvoir personnel avait été mise de côté.

     

    De Boumediene à Bouteflika, le pétrole a servi plus à se maintenir au pouvoir qu'à construire des institutions viables.

     

    En plus, la découverte du pétrole, dans la deuxième moitié des années cinquante, aurait pu faciliter la réalisation des desiderata du peuple algérien. Néanmoins, bien que la France ait retardé l’indépendance du pays de six ans, après la découverte du pétrole à Edjeleh et à Hassi Messaoud en 1956, il n’en demeure pas moins que l’action des maquis intérieurs et les efforts accomplis par la diplomatie algérienne finiront par apporter leur fruit en 1962.

     

    D’une façon générale, cette source d’énergie, depuis son avènement, n’apporte pas que du bonheur au peuple algérien. Au contraire, elle est, dans le premier temps, à l’origine de la furie coloniale et, ensuite, le facteur de l’instabilité politique après l’indépendance. En tout état de cause, bien qu’on ne puisse pas affirmer que cette cupidité animait tous les dirigeants de la révolution algérienne, force est de reconnaitre qu’à l’indépendance, les dirigeants successifs n’ont utilisé cette ressource que pour renforcer leur pouvoir, et ce, sans se soucier des préoccupations du peuple algérien. Remontant jusqu’à la guerre d’Algérie, Hocine Malti, dans Histoire secrète du pétrole algérien, paru aux éditions La Découverte, décrit comment le pouvoir personnel, celui des 3 B notamment, est survenu en pleine guerre d’Algérie. "Ils ont été suivis plus tard par un quatrième B (Houari Boumediene), qui a instauré un régime dictatorial –qui prévaut jusqu’à ce jour –, avant que Chadli Bendjedid et Abdelaziz Bouteflika n’entament l’œuvre de destruction du pays", poursuit-il.

     

    Tout compte fait, malgré les tiraillements internes, la fin du joug colonial est célébrée dans la plus grande hilarité. Bien que les nouveaux mîtres aient préparé, avant le cessez-le-feu, un projet les remettant à la case de départ, c’est-à-dire à un statut de sujétion, il n’en reste pas moins que le peuple a cru à un retour rapide à la normale. Mais, l’histoire a prouvé que cette domination sauvage n’est pas prête de cesser. Et pourtant, tous les ingrédients, pour réussir le pari de construire une grande nation, sont réunis. En plus de l’unité effective du peuple algérien en 1962, l’Algérie dispose aussi de grandes ressources énergétiques, notamment le pétrole et le gaz. "On ne peut que constater, plus d’un demi-siècle plus tard, que le bonheur de ce peuple lui a été volé par ses dirigeants, que le pays est devenu enfer, tandis que le sort de millions d’Algériens n’est que mal vie et souffrances, voire sang et larmes", note à juste titre Hocine Malti.

     

    De toute évidence, sans que ce jugement soit entaché de la moindre animosité, le malheur du peuple algérien vient de la cupidité de ses dirigeants. En effet, bien que le peuple algérien se soit prononcé sans ambages au referendum d’autodétermination, les nouveaux dirigeants lui dénient par la suite le droit de choisir librement son destin. "Ces dirigeants despotiques se sont emparés du pouvoir par la force des armes au lendemain de l’indépendance, un pouvoir que des successeurs corrompus ne veulent toujours pas remettre, à la fin de la première décennie du XXIème siècle, entre les mains de son propriétaire légitime, le peuple, et qui ont fait des hydrocarbures leur bien personnel", affirme Hocine Malti.

     

    Toutefois, bien que les Algériens tentent de s’organiser, à chaque fois, la victoire revient au régime dont la force de frappe est incommensurable. Résultat des courses : la perspective de l’instauration d’une République juste et démocratique est renvoyée aux calendes grecques. Et pourtant, à les écouter, on dirait que l’Algérie se porte à merveille. Constitué sur la base clanique, ce pouvoir décrète que sans lui, l’Algérie tomberait en panne. Or, comme l’affirme le spécialiste algérien du pétrole, "la véritable malédiction est dans le système de gouvernance instauré par ces dirigeants, qui attribue tout le pouvoir à un homme et à un quarteron de généraux. Elle est dans le mode de transmission de ce pouvoir au sein d’un seul et unique clan qui prétend être une « famille révolutionnaire ». Elle est également dans la façon sont gérés les hydrocarbures au profit de cette seule caste".

     

    Immanquablement, si la manne pétrolière avait été utilisée à bon escient, au lieu d’être utilisée à affermir un système, l’Algérie aurait sûrement atteint un niveau de développement comparable à celui des grandes nations. Hélas, un demi-siècle après le recouvrement de l’indépendance, la survie du peuple algérien dépend littéralement de la vente des hydrocarbures. En tout cas, il est un secret de polichinelle que le pays évolue au rythme du marché de l’or noir. À titre d’exemple, en 1986, quand le prix du baril a atteint son plus bas niveau, les Algériens ne trouvaient rien à acheter dans les magasins.

     

    Par ailleurs, après les événements d’octobre 1988, qui ont donné naissance au forceps à la démocratie, le régime s’est enfin ouvert à la compétition. Et dès les premières élections où les Algériens pouvaient s’exprimer, ces derniers ont sanctionné le régime en votant en faveur d’un parti extrémiste, le FIS en l’occurrence. Cela dit, la prise du pouvoir par celui-ci aurait plongé le pays dans une crise encore plus abyssale. Toujours est-il, en démocratie, on doit accepter le choix majoritaire, sinon ça ne servira à rien de lutter pour la démocratie si elle exclut la victoire des uns ou des autres.

     

    Cela dit, la perspective de perdre le pouvoir a fait sortir les vrais décideurs de leur gond. Vingt ans après le coup d’État de janvier 1992, on peut dire que les architectes du coup de force ont pensé à leurs intérêts qu’à celui de l’Algérie. Sinon comment expliquer que l’Algérie soit gouvernée par des personnes dont la moyenne d’âge dépasse les 70 ans, alors que la majorité écrasante de la population ne dépasse pas la trentaine. En tout cas, dans les pays où le dirigeant sert l’intérêt de son pays, il ne trouve aucun inconvénient à céder la place. L’exercice des hautes responsabilités – et c’est le moins que l’on puisse dire, est harassant. Or, en Algérie, les postes clés sont occupés par des dirigeants dont l’âge avoisine les 80 ans. C’est intrigant quand même !  

     

    Boubekeur Aït Benali

  • grand succés ,la marche du peuple algerien contre le pouvoir déspotique en panne d'idées

    La marche du 19 février EN DIRECT


    - Le député RCD , Tahar Besbes, a été grièvement blessé lors d’un affrontement avec la police, a rapporté un membre de son parti. «Il a reçu un coup au ventre donné par un policier. En tombant, sa tête a heurté le trottoir», a indiqué Mohsen Belabbas, porte-parole du RCD. Selon le Dr Rafik Hassani qui se trouvait à ses côtés à l’hôpital de Mustepha tout proche, le député semblait souffrir d’un traumatisme crânien.
    Tahar Besbes participait à la tentative de marche à l’appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) sur la Place du 1er mai à Alger jusqu’à la Place des Martyrs, à quelque 4 km de là.

    - La Place du 1er Mai commence à se vider. Les manifestants quittent les lieux ainsi que les responsables de la CNCD Les militants du RCD se dirigent vers le siège du parti à Didouche Mourad

    - Selon le député Boubekeur Darguini, le député Tahar Besbas du RCD “a été agressé par la police”. Il a été transféré vers l’Hôpital Mustapha

    - Des pros FIS marquent leur présence et scandent des slogans islamistes

    - La mobilisation est beaucoup moins importante par rapport à la marche du 12 février

    - Récap Reuters :

    Des policiers algériens ont encerclé samedi environ un millier de protestataires qui tentaient de prendre part à une manifestation s’inspirant des mouvements de révolte qui secouent le monde arabe.

    Des manifestants, qui scandaient “Algérie, libre et démocratique!”, ont été réprimés par les forces de l’ordre à proximité de la place du 1er-Mai, où la marche de protestation devait débuter à 11h00, a constaté un journaliste de l’agence Reuters.

    Ils ont été amenés ensuite dans la cour d’un ensemble d’immeubles résidentiels où ils ont été encerclés par des centaines de membres de forces de l’ordre.

    Plusieurs centaines de badauds, ainsi que des manifestants en faveur du gouvernement, se trouvent dans la zone.

    Un important dispositif policier a été mis en place pour empêcher le défilé de samedi. Plusieurs heures avant le début prévu de la manifestation, des dizaines de fourgons de la police et des véhicules militaires étaient déjà déployés dans la capitale algérienne.

    Le gouvernement du président Abdelaziz Bouteflika a interdit l’organisation des marches de protestation, invoquant des raisons d’ordre public.

    Samedi dernier, quelques centaines de personnes avaient participé à une manifestation dans la capitale avant d’être dispersées par les forces de l’ordre.

    Les organisateurs ont promis de manifester à nouveau tous les samedis jusqu’à ce que le gouvernement mette en place des réformes démocratiques.

    Des troubles en Algérie pourraient avoir des conséquences sur l’économie mondiale en raison de son statut de puissance exportatrice de gaz et de pétrole.

    Beaucoup d’experts doutent toutefois d’un scénario à l’égyptienne ou à la tunisienne car le gouvernement semble disposer des ressources nécessaires, via la manne énergétique, pour répondre à la plupart des revendications.

    La levée de l’état d’urgence, décrété en 1992 dans le cadre de la lutte contre l’insurrection islamiste, devrait intervenir d’ici la fin du mois, parallèlement à l’annonce de plusieurs décisions relatives au logement, à l’emploi et à la gestion de l’administration, ont annoncé mercredi les autorités algériennes.

    Le gouvernement est également intervenu pour faire baisser le prix de certaines denrées de base et il a accru les importations de blé.

    - Les familles des disparus rallient les manifestants

    - Arrestation de Ali Benhadj  à El Anasser alors qu’il tentait de gagner la Place du 1er Mai

    - Des unités de policiers anti-émeutes, équipés de matraques et de boucliers, ont interpellé des manifestants qui tentaient de faire un sit-in, a-t-on constaté sur place. Les policiers intervenaient pour fractionner et disperser les manifestants, au nombre d’environ 400 à 500. (AP)
    - Les manifestants sur place n’apprécient pas le retrad de Saïd Sadi qui devait revenir ce matin de France pour rejoindre la marche

    - Le duel entre manifestants et pro-Bouteflika tourne à l’affrontement

    - La Place du 1er Mai investie par la Police

    - Plusieurs agressions sur des passants sont signalées

    - Ali Yahia Abdennour et Fodil Boumala sont sur place, les pro-Bouteflika sont de plus en plus nombreux

    - Des pro-Bouteflika ont brandit des portraits du Président, les membres de la CNCD rétorquent en agitant des billets de banque à leur direction, la tension monte d’un cran

    - Rachid Malaoui du SNAPAP a été bléssé et évacué vers l’hopital Mustapha selon El Watan

    - Des pro-Bouteflika utilisent des pétards contre les manifestants

    - Plusieurs riverains ont demandé aux responsables de la CNCD de ne pas les “déranger” et de quitter les lieux. Me Bouchachi répond qu’Alger appartient à tous les Algériens et qu’il fallait éviter le “piège de la manipulation”

    - Me Ali Yahia Abdenour repoussé loin de la Place du 1e mai par les Policiers

    - La Police tente de disperser un premier regroupement de manifestants à la Place du 1er Mai qui ont brandit des cartons rouges

    - Arrivée de Me Mustapha Bouchachi. Sur place, la Police empêche toujours toute tentative de rassemblement

    - Me Ali Yahia Abdenour estime le nombre de Policiers déployés à plus de 40.000 élements

    - Arrivée de Belaïd Abrika à la Place du 1er Mai

    - Me Ali Yahia Abdenour est le premier arrivé sur place

    - Les Forces de l’ordre ne laissent aucun groupe se former à la Place du 1er Mai

    - 10 h passée, aucun resposnable de la CNCD n’apparait encore

    - Les Policiers ne laissent aucun groupe se former autours de la Place du 1er Mai. Un seul mot d’ordre : “Circulez”!

    - Comme pour la marche de samedi 12 février, le dispositif sécuritaire déployé autour de la Place du 1er Mai est conséquent. Les transports en commun circulent normalement. Un hélicoptère survole le périmètre. Quelques manifestants sont sur place depuis près d’une heure.

    RAF

  • la vache à lait de la france l'algerie, une vache -bouricotte à OMC qui produit du pétrole !!!!!!!

    La secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur, Mme Anne-Marie Idrac, en visite de imagepetrole.jpegpetrole.jpegdeux jours à Alger, a assuré hier de sa disponibilité à soutenir le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale de commerce (OMC). «Même si ces négociations sont regardées de l'autre côté de la Méditerranée par la Commission européenne, je serai attentive à ce que le prochain round soit positivement regardé» par les négociateurs, a-t-elle déclaré lors d'une réunion de travail avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui a réitéré, à cette occasion, «l'appel de l'Algérie à un soutien de l'UE, et en particulier de la France, pour une accession rapide à l'OMC». «L'adhésion à l'OMC c'est l'engagement dans un système libéralisé des échanges et je salue l'Algérie qui s'est engagée depuis des années dans ce processus», a dit Mme Idrac, rappelant que l'Algérie était un «partenaire économique incontournable» de la France.

     La ministre s'est dans ce sens félicitée de «voir les investissements directs français en Algérie croître même dans des secteurs hors hydrocarbures», pour atteindre, a-t-elle soutenu, 2,7 milliards de dollars en 2009, ce qui assure quelque 40.000 emplois. Afin de mieux encadrer la coopération économique bilatérale, un forum d'affaires algéro-français aura lieu l'année prochaine qui verra aussi, selon la ministre, l'activation de la Chambre algéro-française de commerce et de l'industrie. Mme Idrac est accompagnée d'une importante délégation économique composée du président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, d'un représentant du Medef (patronat français), et des responsables des sociétés Total, Lafarge, Saint-Gobain, Cristal Union, Sanofi-Aventis et Alstom.

     M. Benbada a de son côté mis l'accent sur la nécessité «d'asseoir les conditions d'un partenariat fécond et mutuellement avantageux entre les hommes d'affaires des deux pays». La France constitue le premier fournisseur de l'Algérie avec une part de marché annuelle moyenne de plus de 20%. Les importations algériennes de France ont augmenté de plus de 238% entre 2002 et 2009, passant de 2,6 milliards de dollars à près de 6,2 milliards de dollars, selon les chiffres fournis par le ministère algérien du Commerce. Durant les dix dernières années, les échanges entre les deux pays ont presque doublé, passant de près de 5 milliards de dollars en 2002 à 10 milliards de dollars en 2009, soit le tiers des échanges entre l'Algérie et l'UE.