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qataris

  • Chadli Bendjedid inhumé au Carré des Martyrs du cimetière El-Alia

    Pensée pour les assassinés d'Octobre 88

    Une pensée aux centaines de jeunes tués du 5 au 10 Octobre 1988 par une armée qui était "logiquement" sous les ordres de Chadli et qui ont tous été enterrés dans l'anonymat total, voire à huis clos, et pour certains à la hâte la nuit en l'absence de leurs proches !

     

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    Chadli Bendjedid, troisième président de l'Algérie  indépendante, décédé samedi à l'âge de 83 ans, a été inhumé lundi après-midi  au Carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger), en présence du président  de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.   

     

    Les hauts responsables de l'Etat, les membres du gouvernement, des personnalités  nationales et étrangères, des membres des corps constitués, les représentants  du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que la famille et les compagnons  d'armes du défunt ont également assisté aux funérailles.          

    Le ministre des moudjahidine, Mohammed Chérif Abbès, a prononcé l'oraison  funèbre avant que la dépouille mortelle de Chadli Bendjedid ne soit inhumée,  saluant la mémoire du défunt qui a servi l'Algérie durant la guerre de Libération  et pendant le processus d'édification nationale.          

    Le président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de  Chadli Bendjedid.          

    Des salves ont été tirées par un détachement de la Garde républicaine  en hommage au défunt. 

     

    APS
  • outardes pour les qataris sur le sol algerien, pas catholique charlie!!!

    Un lâcher d’outardes dans un pays de grues
    immobiles ou l’histoire revisitée de Bécassine !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Affaire du harcèlement sexuel à la Chaîne TV4. La juge
    pourrait se montrer clémente envers le présumé coupable.
    Elle prononcerait le verdict en…

    … tamazight !

    J’évoquais ici même, hier, la problématique de l’Algérie devenue un vaste stand de tirs. Et voilà que l’actualité immédiate vient donner un sérieux et drôle coup de booste à cette question. Dans un scénario réellement kafkaïen, des journalistes algériens ont été embarqués ces dernières heures vers la région d’El- Bayadh pour y assister et témoigner d’un lâcher d’outardes par des Emiratis. Depuis, dans les journaux et sur la Toile, s’est ouvert un débat féroce où chacun défend ses arguments bec et ongles (oui ! oui ! Je sais qu’elle est facile celle-là). Les Emiratis ont-ils lâché des outardes chez nous pour repeupler une population à plumes décimée ou pour mieux la tirer ensuite ? Et pour épaissir cette problématique volatile déjà fort capiteuse, ne voilà-t-il pas qu’un autre débat s’est instauré en filigrane. Il semblerait que si les Emiratis procèdent au repeuplement des populations outardes, les Qataris, eux, continuent de chasser impunément l’oiseau-viagra dans des zones d’accès interdites aux Algériens eux-mêmes. Il faut lire à ce propos le reportage du journal Liberté. Je ne sais pas si c’est moi qui délire, mais j’ai l’impression fort décalée et un brin désagréable de suivre un épisode de Pêche, Chasse et Nature, sur TF1,à 2 heures du mat’, mais là, animé par des Emiratis et des Qataris, et dont le tournage se déroulerait en Algérie ! Par quel phénomène hallucinant, cette terre, souveraine, je crois, se retrouve ainsi partagée entre des bataillons d’Emiratis «repeupleurs» et des commandos de Qataris «décimeurs» ? Par quel point d’accès ces invasions étrangères et armées se sont-elles introduites chez nous ? Quand on sait que le citoyen lambda qui aurait l’outrecuidance d’atterrir sur un aéroport de son pays avec dans ses bagages un simple télescope ou un paire de talkies-walkies jouets risque de se faire serrer, comment des mecs enturbannés ont-ils pu se faire parachuter chez nous, avec armes, bagages et oiseaux ? Je ne dis pas que cette question m’empêche réellement de dormir, je ne dis pas non plus que la guerre entre «réimplanteurs» d’outardes et assassins de ce volatile me passionne au point de remettre en liberté mon chardonneret et d’acheter le dernier DVD d’Allain Bougrain-Dubourg, mais tout de même ! Je suis curieux de savoir ce que cache cette guerre fratricide entre frères arabes dans les déserts et zones humides algériennes. Et puis, au fond, comment ne pas être curieux d’une guerre que se livreraient deux puissances étrangères sur mon sol, hein, comment ? J’ai moi aussi le droit de m’intéresser de temps à autre à la main de l’étranger, n’est-ce pas ? Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.