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illégitime

  • Gouvernement Algerien!!!

    Notre prochain gouvernement: trouvé dans un autre forum


    > > Chef de l'état: Abou Kalypse (Apocalypse)
    > > Chef du gouvernement: Abou Kimoun (Pokémon)
    > > Ministre de la défense: Abou Yemat-Yemmas
    > > Ministre de l'intérieur: Abou Liss (Police)
    > > Ministre des affaires étrangéres: Abou M'rang (Boomerang)
    > > Ministre des industries lourdes: Abou Lone (Boulon)
    > > Ministre des industries légères: Abou Choune (Bouchon)
    > > Ministre des travaux publics: Abi Ton (Béton)
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    > > Ministre de la culture: Abou Fiass (la poufi****) ou (la *****asse) ^^
    > > Ministre des finance: Abou Yémmahoum
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    > > Ministre de la justice: Abou Gato
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    > > Ministre de l'éducation: Abou Riko
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  • Chadli Bendjedid inhumé au Carré des Martyrs du cimetière El-Alia

    Pensée pour les assassinés d'Octobre 88

    Une pensée aux centaines de jeunes tués du 5 au 10 Octobre 1988 par une armée qui était "logiquement" sous les ordres de Chadli et qui ont tous été enterrés dans l'anonymat total, voire à huis clos, et pour certains à la hâte la nuit en l'absence de leurs proches !

     

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    Chadli Bendjedid, troisième président de l'Algérie  indépendante, décédé samedi à l'âge de 83 ans, a été inhumé lundi après-midi  au Carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger), en présence du président  de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.   

     

    Les hauts responsables de l'Etat, les membres du gouvernement, des personnalités  nationales et étrangères, des membres des corps constitués, les représentants  du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que la famille et les compagnons  d'armes du défunt ont également assisté aux funérailles.          

    Le ministre des moudjahidine, Mohammed Chérif Abbès, a prononcé l'oraison  funèbre avant que la dépouille mortelle de Chadli Bendjedid ne soit inhumée,  saluant la mémoire du défunt qui a servi l'Algérie durant la guerre de Libération  et pendant le processus d'édification nationale.          

    Le président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de  Chadli Bendjedid.          

    Des salves ont été tirées par un détachement de la Garde républicaine  en hommage au défunt. 

     

    APS
  • Voter, c’est remettre en selle un pouvoir illégitime, autiste et isolé

     

     

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    El Watan le 22.04.12

     

    Mustapha BOUHADEF

     

     

     

     

     

    A la veille du 50e anniversaire de l’indépendance du pays, s’annoncent des élections législatives, le 10 mai prochain, dans des conditions pour le moins déplorables pour les Algériens.

     

    Si le pari de la libération du territoire a été réussi, celui de la libération de l’homme, tel que prévu dans la déclaration du 1er Novembre 1954 n’est toujours pas acquis.  Les manifestations pacifiques ne sont pas toujours permises, notamment dans la capitale, et le droit de grève, remis en cause par le pouvoir, qui a promulgué une batterie de textes qui prorogent de fait l’état d’urgence théoriquement levé.  Le chômage atteint des records inégalés, le suicide même des enfants est devenu un phénomène de société, et le mal-vivre est le quotidien des Algériens. Il ne reste plus à la population, notamment les jeunes, que l’émeute pour poser leurs problèmes quand ils n’optent pas en dernier ressort pour la harga, à tel point qu’il ne se passe pratiquement pas un seul jour sans que l’on signale ces drames à travers le territoire national.

    La répression et la gestion des émeutes sont des points forts du régime autoritaire et policier. Les services de sécurité sont dotés de moyens humains et matériels ahurissants. La paix sociale à tout prix est achetée avec une partie de la rente pétrolière qui a échappé à la corruption. Des sommes faramineuses sont englouties dans l’import/import au détriment de la création de richesses source intarissable d’emplois, souci majeur de notre jeunesse. L’économie est en panne, et, au lieu de la développer, on recourt au crédoc puis à une dévaluation du dinar qui ne dit pas son nom afin de faire accroire par les chiffres qu’elle se porte bien. Pour faire baisser la fièvre, on casse le thermomètre !  Les droits à la santé, au logement, à l’éducation, à la culture, au sport, aux loisirs…, pourtant garantis par la Constitution, sont devenus des privilèges quand ils ne sont pas bafoués.  Au plan extérieur, la situation est très préoccupante.

    Attirés par son pétrole et sous prétexte d’instaurer la démocratie en Libye, les pays de l’OTAN y ont installé la guerre civile. Des armes de guerre y circulent à ciel ouvert, traversent nos frontières devenues poreuses, constituant ainsi une menace pour la sécurité du pays et de toute la région. La déstabilisation du Mali additionnée à celle de la Libye nous fait craindre le pire. Faute d’anticipation d’évènements, pourtant à nos portes, nos chancelleries sont violées, notamment à Gao où nos diplomates ont été enlevés, sans coup férir, par un groupe non identifié ! Souhaitons qu’ils retrouvent leur pays sains et saufs. L’Algérie, dont la guerre d’indépendance avait émerveillé le monde, jouissait d’un respect et d’une considération ; aujourd’hui ses ressortissants sont renvoyés par l’Italie, par exemple, la bouche scotchée sans qu’il y ait la moindre réaction immédiate de la part de nos  autorités ; les Italiens eux-mêmes sont plus outrés que nos responsables.

    Pendant ce temps à Alger, on déroule le tapis rouge à des étrangers, qui, en fait, ne représentent qu’eux-mêmes quand notre capitale n’est qu’une escale de quelques heures pour des responsables internationaux de haut niveau, attendus chez nos voisins devenus plus attractifs.  En fait, tous ces éléments montrent qu’il n’y a pas d’Etat protecteur de ses «sujets» car il n’y a pas de citoyens en Algérie ; il n’y a qu’un régime autoritaire et policier dont l’unique souci est de régenter la société pour se maintenir, perdurer et faire fructifier sa rente.  C’est dans ce contexte chaotique que le pouvoir, épaulé par d’insoupçonnables partis politiques, compte organiser les prochaines élections législatives.

    Ajoutons à cela le fait que des partis qui remplissaient les conditions d’existence en vertu de la loi n’ont pas été agréés alors que des dizaines d’autres, dont certains sont issus du sérail, l’ont été en un temps record, en vertu de la politique de l’octroi ; c’est à se demander si par ce subterfuge, la fraude attendue aidant, on ne cherche pas à imposer par un jeu d’alliances, même contre nature, une nouvelle carte politique, par le haut, à la mesure du prince du moment.  Cette opération semble être pour le pouvoir un préalable à l’autre élection à venir, autrement plus importante qu’est la présidentielle de 2014.  N’est-ce pas là, en définitive, l’enjeu principal des législatives ?

    La participation à ce scrutin, outre le risque de le voir se dérouler «à la Naegelen» est de cautionner, voire de participer à une recomposition par le haut. Il y a risque de contribuer à la remise en selle d’un pouvoir illégitime, autiste et isolé ; isolé, car il a tout fait pour détruire la société civile et les partis politiques crédibles, dont le rôle d’intermédiation entre lui et la population est leur raison d’être pour éviter toute explosion sociale dont personne ne peut prévoir les conséquences.  Le risque de la participation vaut-il la peine d’être pris ?

     

    Mustapha Bouhadef : ancien secrétaire national du FFS