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  • L’UGTA… “en un combat douteux”

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Depuis qu’une certaine effervescence secoue le complexe SNVI Rouiba, les revendications de l’UGTA restent difficiles à identifier. Pourtant ce n’est pas faute de discours.
    Le rassemblement d’hier devant le siège de la Centrale du syndicat “officiel” n’a pas beaucoup avancé vers la clarté des exigences ouvrières. Malgré nos efforts, nous n’avons pu préciser que quelques maigres griefs : ceux faits aux “dirigeants”, eux-mêmes personnalisés par les “Sociétés de gestion des participations”, qui recruteraient des cadres à la retraite et ceux concernant “les droits syndicaux” qui renvoient au droit de créer des sections syndicales dans les unités de production et aux pressions subies par les travailleurs qui, dans la zone industrielle, tentent de se syndiquer.
    On ignore le nombre de retraités qui occupent des fonctions de cadre dans les SGP et entreprises publiques, mais on peut subodorer que ce n’est pas là la principale hypothèque dans l’emploi des jeunes. Y compris des jeunes cadres. L’état du système de formation, en général, et de l’université, en particulier, justifie largement le recours aux anciens cadres dans un premier temps mis au repos.
    Mais, puisque dans ce curieux soulèvement qui a tout l’air d’une théâtrale agitation, il faut une cible, allons-y pour les SGP qui, pourtant et comme chacun le sait, ne gèrent pas les entreprises et ne recrutent pas pour elles.
    Restent les droits syndicaux que certaines entreprises privées ne respectent pas, ce qui n’est donc pas le cas de la SNVI : est-ce à dire que l’UGTA inaugure une pratique inédite, celle du mouvement de revendication par procuration ? Si c’est le cas, les adjoints d’éducation en ont grandement besoin et c’est vers eux que la solidarité syndicale aurait dû regarder.
    “Le rassemblement d’aujourd’hui ne vise pas des revendications salariales mais l’application des lois, notamment celle relative au droit syndical”, disait hier un responsable syndical. C’est justement la raison pour laquelle ce mouvement est suspect : il n’a pas de revendications concrètes.
    Le souci de la réussite “des réformes du Président” jette le doute sur la nature syndicale de cette bruyante mobilisation. En outre, si la loi ou le simple bon sens étaient appliqués, la SNVI aurait été plus d’une fois mise en liquidation.
    Reste l’usage subitement inconsidéré de la menace de la part d’une “organisation de masse” qui n’est pas connue pour son penchant subversif. Elle veut faire peur à qui ? Aux SGP ? Elles n’ont pas la prérogative de l’application du droit syndical. Au ministre de l’Industrie ? Alors pourquoi le désolidariser avec son Président, chef de l’Exécutif, pour demander à ce dernier : “Bouteflika, débarrasse-nous des vieux pour que les jeunes travaillent” ?
    Et puis cet étrange et ultime avertissement lancé par Messaoudi : “Nous allons rencontrer le ministre de l'Industrie ; s’il y a des tergiversations, on leur donnera rendez-vous dans dix jours à Rouiba pour un match retour. L’arbitre sera de notre côté. Ce match, on va le gagner…”
    C’est qui l’arbitre dans un “match” opposant un syndicat à… un ministre ? Et d’où le syndicaliste tire-t-il cette assurance sur les faveurs de “l’arbitre” ? On se disait bien que, dans cette histoire, il y a anguille sous roche. Prochaine séance dans dix jours, donc. À suivre.
    M. H.

    musthammouche@yahoo.fr

  • Le ton monte entre les Autorités Saoudiennes et Air Algérie

    air cousous,pas fiable du tout ,les vrais pilotes sont au qatar,et les techniciens aussi ,les autres ,oeuvres pour sa liquidation ,leur sydicat autonomes pas reconnu!!!!!! ugta=boutef

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       	La dernière sortie médiatique de Wahid Bouabdellah n’a pas manqué de provoquer le courroux de l’ambassade de l’Arabie Saoudite en Algérie

    zoom | © D.R

    Les autorités Saoudiennes sont en colère contre Air Algérie. Et elles n'ont pas tardé à le faire savoir en réagissant mercredi aux accusations de Wahid Bouabdellah, le PDG d’Air Algérie.  

    La sortie médiatique de Wahid Bouabdellah n’a pas donc manqué de provoquer le courroux de l’ambassade de l’Arabie Saoudite en Algérie. Cette dernière a rendu public mercredi un communiqué où elle attaque sévèrement la direction d’Air Algérie.  Et les termes sont on ne peut plus significatifs. Et pour cause, selon les Saoudiens, c’est la "Désorganisation" de la compagnie Algérienne qui a provoqué les malheurs des pèlerins Algériens lors de leur retour de la Omra. 

    L’ambassade Saoudienne réfute ainsi toutes les accusations du premier manager de la compagnie battant pavillon national et l'accuse, à son tour, de rapporter des informations fausses et "non précises".  

    D'abord, selon les Saoudiens, "L’aéroport du roi Abdelaziz de Djeddah n’a fermé ses portes à aucune compagnie aérienne et tous les pèlerins, qui ont réalisé leur pèlerinage cette année, et Dieu merci, sont repartis chez eux dans de très bonnes conditions, en plus des pèlerins algériens qui ont choisi d’autres compagnies aériennes".

    Pour les représentants du Royaume des Al-Saoud en Algérie, les pèlerins Algériens qui ont voyagé avec d'autres compagnies aériennes n'ont nullement vécu des déboires et des galères contrairement à leurs compatriotes qui ont choisi de faire la Omra en faisant confiance à Air Algérie. 

    "Aussi, note encore le communiqué, les responsables de l’aviation civile au royaume d’Arabie Saoudite et tous les services concernés du pèlerinage et du hadj sont capables de suivre, avec exactitude, et d’organiser ses aéroports. Et la meilleure preuve reste sans aucun doute la visite, chaque année, de plus de trois millions de pèlerins pour la omra et le hadj". 

    Plus loin, l’ambassade Saoudienne assène un coup de poing à la compagnie aérienne nationale en soulignant que  "tout ce que ces pèlerins ont subi comme retard et souffrance sont dus à la mauvaise organisation d’Air Algérie" ! 

    Et pour remédier à cette situation dans le futur, les Saoudiens suggèrent aux managers d'Air Algérie de ne pas se contenter de "signer des communiqués et donner de fausses images sur les aéroports et sur les services que fournissent les instances spécialisées au royaume (...), il serait mieux de chercher les meilleures solutions et le plus rapidement possible", relève-t-on.

    Cette attaque en règle contre Air Algérie fait suite, rappelons-le, aux déclarations de Wahid Bouabdellah lequel avait mis sur le dos des Saoudiens la cohue sans précédent qui a eu lieu lors du rapatriement de pèlerins algériens depuis Djeddah ou Médine. 

    "Les compagnies saoudiennes avaient des aéroports spéciaux pour elles seules, elles bénéficiaient ainsi de toutes les commodités", avait-il déclaré en accusant les autorités aéroportuaires saoudiennes d'avoir refusé à Air Algérie une salle d 'embarquement. 

    Aujourd'hui, le torchon brûle entre les deux parties et les prochaines campagnes du Hadj et de la Omra risquent de s'avérer encore plus compliquées à organiser pour Air Algérie.  

    Abderrahmane Semmar