Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Yasmina Khadra : "L'Arabe ne comptait pas à ses yeux"boutef bien sur$

    image

    "J'avais 14 ans quand j’ai lu "L’Etranger". C'est ce roman qui m’a donné envie d’écrire en français. "L’Etranger" est une réussite. Chaque fois que je le relis, j’ai le sentiment de découvrir une autre œuvre, toujours plus grandiose. C'est le plus grand roman du XXeme siècle. Je l’ai toujours dit. Ce n’est pas ce que dit Camus qui m’intéresse, mais la façon dont il le dit. J’aime ce côté révolutionnaire qu’il a pour aborder les sujets. J'aime sa façon de domestiquer avec des mots simples l’absurdité des êtres et des choses. Camus écrivait l'Algérie avec un regard d’enfant triste. Il avait un objet de prédilection qu’il ne voulait partager avec personne. Et cet objet c’était l’Algérie. Il le serrait contre lui comme un bien précieux et je crois que cela empêcha son regard d’aller plus loin. C’est quelqu’un qui n’a jamais su dire l’Algérie dans sa pluralité. Il est resté dans un fantasme très personnel et très singulier.

     Je me suis approprié les espaces qu'il n'a pas voulu investir, tout cet espace vierge qu'il a abandonné. L’autre Algérie, le Kabyle, l’Arabe. J'ai essayé de donné un sens et une vie à tous ces territoires qui lui paraissaient dérisoires, insignifiants. Camus m’a laissé tout ce qu’il n’a pas voulu voir. Il a été comme un maraudeur qui s’aventure dans un verger. Il a pris les fruits qui lui paraissent les plus beaux. Et il m'a laissé tout le reste. 
    Tout le reste, c'est cette communauté musulmane qu'il ne voyait pas, qu'il ignorait totalement ! Pour lui, c’était l’excroissance d’une faune locale. Des figurants, fantomatiques, qu’il préférait garder au loin. Des petites références géographiques. Je crois que les Algériens d'hier et d'aujourd'hui lui reprochent d’avoir résumé les Algériens en un seul vocable : l’Arabe. Et il y avait dans cet Arabe quelque chose de péjoratif, d’insupportable que les Algériens ont perçu comme une sorte de négation. L’Arabe était générique. C’était le sac dans lequel il mettait tous les autres qui n’étaient pas européens. Dans son fantasme, il assainissait, il élaguait pour ne garder que ce qui comptait à ses yeux. Et l’Arabe ne comptait pas à ses yeux. Il était dans son rêve algérien. 
    Cela ne l'a pas empêché, dans son rôle de journaliste, de décrire le quotidien des Algériens avec justesse. Mais pas dans ses romans. J'ai toujours voulu lui répondre. "Ce que le jour doit à la nuit" (Ed. Julliard, 2008) est ma réponse algérienne, fraternelle. J’ai tout simplement voulu lui dire que l’Algérie, ce n’est pas ce type qu’on abat sur une plage parce qu’il fait chaud. J’ai voulu montrer que l’Algérien est une histoire, une épopée, une bravoure, une vaillance, une intelligence, une générosité. Toutes ces belles choses que Camus n’a pas réussies à déceler. J’ai toujours voulu lui dire que malgré la magnificence de ton talent, malgré ton immense génie, tu as été injuste avec l’Algérien !
    En revanche on a eu tort de lui reprocher la fameuse phrase dans laquelle il déclare préférer défendre sa mère avant la justice. Camus était un homme loyal, mais il a préféré le cœur à la raison à mon grand regret. Pour les intellectuels algériens de l'époque, cela a été un coup de poignard dans le cœur. A aucun moment, les Algériens n’ont réussi à situer Camus. Quand il écrivait dans la presse, il était hésitant. Il s’engageait, puis se rétractait, puis revenait… C’était quelqu’un qui n’arrivait pas à choisir. Il s’accrochait à cette Algérie comme un naufragé à son épave. Il n’avait qu’un seul rivage : que ce pays reste ce qu’il a toujours été pour lui. Il aimait atrocement ce pays. Et il était prêt à tous les sacrifices. Et jusqu’à sacrifier son âme pour son Algérie à lui. J’ai toujours dit qu’on ne devait jamais impliquer un écrivain ailleurs que dans son texte. Camus quand il écrit c’est une divinité. Ce qu’il écrit peut blesser, comme moi par exemple, mais je ne peux pas contester son immense génie et son immense talent. On continue de l’aimer. C’est un immense écrivain du patrimoine algérien. C’est notre seul prix Nobel.

  • Alger: rassemblement des familles de disparus

    Alger: rassemblement des familles de disparus

    Des familles de disparus originaires de nombreuses wilayas du pays se sont rassemblées le 17 avril 2010 au niveau de l'esplanade en face à la grande poste, au centre-ville d'Alger. Des membres d'associations, des personnalités, de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme ont participé à ce rassemblement pour exiger la vérité sur le sort de leurs parents et la justice.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Version imprimable
  • La liberté de la presse est limitée dans les systèmes politiques totalitaires Victor Hugo : « Libérez la liberté, la liberté fera le reste » Ali Yahia abdenour

    La liberté de la presse est limitée dans les systèmes politiques totalitaires Victor Hugo : « Libérez la liberté, la liberté fera le reste » Ali Yahia Abdennour, 3 mai 2010 La presse a connu les phases les plus difficiles de son histoire qui l’a vu naître, soumise au contrôle du pouvoir chez qui grandit la tentation d’exercer sur elle des pressions administratives, financières et judiciaires, commises avec préméditation et ténacité. La mutation majeure tient au fait que les deux tiers de la population mondiale, ont obtenu la libération politique au cours de la deuxième moitié du 20eme siècle, en chassant la domination étrangère. Ce n’est pas vrai. C’est l’indépendance nationale qu’ils ont obtenu, et non nécessairement la liberté. C’est là tout le problème. En espèce l’enjeu porte sur la liberté individuelle. La confusion est entretenue entre les droits de l’Etat et ceux de la personne humaine. La liberté de la presse n’est pas un droit détenu par l’Etat mais par les citoyens, et c’est une liberté par rapport à l’Etat. Les intérêts individuels et par conséquent ceux de la nation, sont mieux servis par un journalisme libre et ouvert, par une presse indépendante et pluraliste. Le déni de la liberté de la presse, est le déni de la liberté même de l’individu. L’Etat de droit s’oppose au droit de l’Etat Le droit n’est pas l’Etat, il le dépasse et le limite. Un Etat de droit, c’est celui qui reconnait des droits et des lois qu’il ne peut transgresser, c’est celui qui est soumis au droit, respecte le droit qui imprègne la société et investit le pouvoir. L’état d’urgence s’inscrit dans un Etat de non droit. La liberté de la presse est limitée par l’état d’urgence qui est un verrouillage de l’expression démocratique qui ouvre la voie à la raison d’Etat, règne de l’injustice et de l’arbitraire, moment où l’Etat déraisonne perd la raison. Le droit de se rassembler et de manifester pacifiquement, est un acquis et des signes visibles de la démocratie. Dans les pays de non droit, quand la population descend dans la rue c’est à ses risques et périls, et les risques sont grands, les périls certains. Le droit à l’information qui est lié à la liberté d’informer, est distinct du droit d’expression et de la liberté de la presse L’information n’est pas un vulgaire produit de consommation, mais l’animatrice du débat politique qui est l’hygiène et même l’oxygène de la vie publique.la question fondamentale à se poser pour assurer une circulation de l’information libre, simple, vivante, juste, objective et diversifiée, est celle-ci : les hommes et les femmes reçoivent ils l’information nécessaire, pour avoir une large compréhension de leur société et du monde ? De plus, ont-ils le droit d’exprimer leurs préoccupations par leurs points de vue ? Les problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, présentent aujourd’hui une telle complexité que, sans une opinion publique bien informée, il est difficile de les comprendre et de les résoudre. Le droit d’accès aux sources d’information est très limité. Certaines sources sont fermées aux journalistes. Qu’en est-il Monsieur le secrétaire d’Etat à l’information, chargé d’élaborer le code de l’information qui doit être un contre poison, mais administre le poison, de la liberté de l’information, et de l’indépendance des journalistes ? Le code de déontologie journalistique et de l’éthique, est avant tout l’affaire des journalistes, de leurs organisations professionnelles, non de l’Etat, du gouvernement, ou de tout autre groupe de pression de quelque nature que ce soit. L’information radiotélévisée est contestée de toutes parts. La télévision est au service du pouvoir, c’est une nouvelle période d’obscurantisme de l’information. Elle ne joue pas son rôle de service public de l’information, et d’éveil culturel. L’image à la télévision possède un grand pouvoir de suggestion, mais on peut tout lui faire suggérer. Il est nécessaire de permettre la création de chaines de télévision libres de toutes pressions, libres de leurs choix, libres d’offrir leurs auditeurs des œuvres diverses, ambitieuses, dignes d’attention. Les journalistes de la télévision unique et de la radio unique, sont ils des journalistes ou des fonctionnaires de l’information ? Le Président directeur général de la Télévision qui est à la totale discrétion du pouvoir, exerce une emprise totale sur les journalistes obligés d’obéir et de se taire. En dépit de ce climat, les journalistes de la télévision ne veulent pas devenir des portes micros, des techniciens de l’information. La liberté de la presse est une conquête fragile qui doit être protégée La presse doit être libre et jalouse de sa liberté, qui est liée à la liberté d’informer. Pour Victor Hugo : « le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel ». La presse doit respecter les trois piliers définis par Hubert Beuve-Méry, à savoir : « liberté, vérité responsabilité, sans oublier que les faits sont sacrés et doivent être séparés des commentaires. » La réponse à la liberté de la presse se situe à deux niveaux : celui de la théorie et de la réflexion tendant à préciser et à approfondir ce concept d’une part, celui de la recherche des voies et moyens par lesquels l’action concrète devrait s’exercer d’autre part. La théorie et la réflexion ne peuvent être dissociées de l’action.les deux missions principales de la presse sont informer et assurer la liberté d’expression, qui impliquent le pluralisme de l’information, car tous les progrès de la pensée sont nés du dialogue et de la contradiction. Il faut favoriser la libre expression des opinions divergentes, et la confrontation des idées .la nécessité de former les personnels qualifiés indispensables a la production des programmes, en mettant l’action sur la rédaction, l’interview ,la recherche ,l’investigation ,est une priorité a réaliser dans les meilleurs délais. La presse privée s’améliore, sort du conformisme et de l’uniformité, gagne de plus en plus la confiance des lecteurs.il y a un vide politique et intellectuel qu’elle tente de combler. Est ce que l’Algérie a une presse digne de nom, ou pas encore ? Certains journalistes disent de la presse dont le pouvoir est limité par sa diversité, car elle n’est ni unie ni une, qu’elle serait « un quatrième pouvoir ». Encore faudrait il que le législatif et le judiciaire existent, car bien que hautement proclamés par la constitution, ils sont réduits dans la réalité a leur caricature, car il n’y a pas séparation mais confusion des pouvoirs. La presse n’a pas la légitimité et la crédibilité que l’élection confère au pouvoir exécutif ou législatif, par application du principe qui veut que tout pouvoir est fondé sur la délégation du souverain, le peuple. Certains journaux reconnaissent qu’ils appliquent l’autocensure qui fait qu’on obéit sans recevoir d’ordre, non pas pour des raisons que leurs rédactions jugent bonnes, mais par craintes de représailles administratives ou judiciaires. De quelle arme disposent les droits de l’Homme pour alerter l’opinion publique, si ce n’est la presse. Les droits de l’Homme qui sont au service de la personne humaine, « de l’Homme, de tout homme et de tout l’homme » selon l’expression de Jean Paul Sartre, de sa dignité et de ses droits, est une grande cause qui mérite que les journalistes agissent et écrivent pour elle, car toute oppression et toute répression se nourrit de silence. Les atteintes à la liberté d’expression viennent aussi de la presse. La presse comme la fameuse langue d’Ésope, est soit la meilleure, soit la pire des choses. La protection des journalistes. Le journalisme est une profession en lutte à des harcèlements, des menaces de représailles, et a d’autres pressions qui ne sont pas moins intimidantes. Lorsque le fond d’intolérance s’accompagne d’insultes, de menaces ou même d’agressions physiques contre les journalistes, surtout les correspondants de presse à l’intérieur du pays par les représentants locaux du pouvoir, le moment n’est pas loin où il n’y aura ni liberté d’expression, ni liberté tout cours. La première urgence est de mettre fin a la répression qui frappe les journalistes, et qui atteint avec les condamnations en série, l’intolérable qui ne peut être toléré. Il faut dépénaliser le délit de presse pour expurger de son venin le code de l’information, qui n’est qu’un code pénal bis. La liberté d’expression et d’opinion du journaliste bénéficie de la protection assurée en vertu de l’article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme : « tout individu a le droit a la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de rechercher, de recevoir et de répondre sans considération de frontières les informations et les idées par quelque moyen d’expression que se soit ».Il faut aussi avoir a l’esprit l’engagement contenu dans la constitution de l’UNESCO de « promouvoir la libre circulation des idées par le mot et par l’image ».En théorie mais il s’agit seulement d’une théorie juste dans ses principes, tout pays qui adhère à l’ONU et à l’UNESCO s’engage a défendre la liberté de la presse. La presse doit rechercher la vérité et la dire Une presse d’investigation qui dévoile la violation de la loi et la corruption est nécessaire. Le travail d’investigation dans la corruption est devenue un scandale politique.la corruption qu’elle soit active c'est-à-dire concernant celui qui corrompt, ou passive touchant celui qui reçoit, suppose dans les deux cas qu’il y ait transfert de richesse et pour tout dire d’argent. Les dirigeants ne peuvent plus rien cacher, ni ce qu’ils sont, ni ce qu’ils font. Les ministres responsables de secteurs ou la corruption est dévoilée, doivent démissionner comme cela se fait partout dans le monde, pour que l’état garde sa dignité et ne soit pas interprété comme le royaume des grands brigandages. Des clans du pouvoir donnent la moitié de la vérité et ne permettent pas que l’on découvre ou l’on dise l’autre moitié. Tout finit par se savoir de plus en plus vite et partout, y compris la ou le pouvoir tente encore d’assurer sa servie par le silence. La maladie du secret est érigée en doctrine par le pouvoir, notamment en ce qui concerne la maladie du président, et la crise au sommet de l’Etat. Le problème des rumeurs vient du manque de communication du pouvoir. La désinformation terreau fertile de la rumeur propagée et amplifiée par la rue, la crédibilise et l’élève au niveau de source d’information. Il faut entendre la protestation populaire qui s’enfle, se durcit, lance des cris d’alarme. L’Algérie a besoin d’un changement de son personnel politique. Chaque dirigeant doit reprendre a son compte le célèbre poème arabe : « donnez moi la liberté ‘j’ai déjà tout offert et plus rien à donner ». La crise est au sommet de l’Etat, elle existe, ce n’est pas le peuple qui la crée, il faut la résoudre non pas par un changement dans le régime politique, mais par un changement de régime. Quelques réflexions sur la relation entre la liberté de la presse et les droits de l’Homme : 1-Quel est le degré d’indépendance réelle de la presse vis-à-vis des cercles officiels, des pouvoirs occultes et de celui de l’argent ? 2-La presse est elle le 4ème pouvoir, ou l’instrument du pouvoir ? 3-L’indépendance de la presse est elle un mythe ou une réalité ? 4-La liberté de la presse, est elle réelle, ou connaît elle des entraves ? 5-La presse est elle le miroir dans lequel s’observe la société ? 6-Pourquoi la presse se refugie-t-elle dans un silence prudent et embarrassé, devant la crise politique au sommet de l’Etat ? 7-Est ce que l’Algérie a une presse digne de ce nom, ou pas encore ? 8-La presse respecte t’elle le droit de réponse, ouvre telle ses colonnes a ceux qui le demandent? 9-Les journalistes qui sont des faiseurs d’opinion, entretiennent t’ils l’illusion démocratique ? 10-La presse joue t’elle le rôle d’auxiliaire de la démocratie ? Cette rencontre d’une remarquable et haute qualité, par sa forme, sa présentation, sa densité, ses résultats qui ne sont pas partiels ou partiaux, mais complets, ouvrira la voie a plus de liberté et plus de justice, car il n’y a pas de liberté sans justice, ni de justice sans liberté. Alger le 1 mai 2010 Maître Ali Yahia Abdennour

  • Quand les droits de l’homme bravent l’état d’urgence

    Le 3e congrès de la LADDH s’est poursuivi hier sans autorisation

    El Watan, 27 mars 2010

    Les assises du 3e congrès de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme se sont poursuivies hier à la Maison des syndicats.

    Le congrès, qui a commencé ses travaux jeudi dernier, devait se clôturer hier soir par l’adoption des statuts de la Ligue, l’élection d’un nouveau conseil national pour finir avec l’élection du président de la LADDH. Il faut souligner que ce troisième congrès a été marqué par quelques péripéties organisationnelles, et pour cause : à la toute dernière minute, la wilaya d’Alger a notifié aux organisateurs la non-autorisation (pour ne pas dire l’interdiction) du congrès. Malgré cela, les délégués issus de 34 wilayas ont fait le déplacement. Les congressistes, qui devaient se réunir à la Mutuelle de la construction, à Zéralda, se rabattront in extremis sur la Maison des syndicats, une salle située dans un petit immeuble à Bachdjarrah, et qui devient décidément un espace hautement citoyen que les militants associatifs, syndicaux et autres sollicitent de plus en plus, faute d’espaces d’expression.
    Des policiers en civil et même des agents tunisiens

    Bien sûr, la question qui turlupinait tous les journalistes qui ont couvert le congrès était : ce changement de domiciliation mettait-il la Ligue à l’abri d’une intervention policière pour en empêcher les travaux ? « Nous avons juste reçu la visite de quelques policiers en civil, mais nous avons su les gérer », a indiqué Me Aïssa Rahmoune, porte-parole du congrès. Fait cocasse : Me Rahmoune nous apprend dans la foulée que deux « flics » tunisiens se sont invités discrètement, sans doute pour « superviser » l’intervention de représentants d’ONG tunisiennes qui ont pris part à cet important rendez-vous. « Dites à Mme Sihem Bensedrine que nous l’avons évidemment invitée, mais les autorités ont empêché sa venue », a lancé le président du bureau du congrès, le docteur Kamel Daoud (ne pas confondre avec le célèbre chroniqueur) à l’adresse d’un invité tunisien. On l’aura deviné : l’ambiance est bon enfant malgré ces couacs « bureaucratico-policiers », malgré l’enjeu, malgré la « guéguerre » qui oppose la Ligue à son ex-président, Me Hocine Zehouane. Et surtout : malgré Zerhouni. D’ailleurs, Me Ali Yahia Abdenour chargera avec véhémence le très impopulaire ministre de l’Intérieur qu’il qualifie de « machine de guerre » dans une contribution qu’il nous a remise. « Le refus est incompréhensible, inacceptable, intolérable. Il y a dérapage du ministre de l’Intérieur sur la question des libertés et des droits de l’homme. La méthode inquisitoire qui place la LADDH dans son collimateur est une intrusion dans la vie associative pour l’instrumentaliser et la mettre sous tutelle », écrit-il (lire en page 2 la contribution de Me Ali Yahia dans son intégralité). Sur les murs sont placardées des affiches qui donnent le ton : « Malgré l’interdiction, nous continuerons d’exister. » Me Rahmoune qualifie la situation de « semi-clandestinité ». La notification de la wilaya d’Alger survint la veille du congrès, « à 20h10 », précise Me Bouchachi, « alors que nous avons déposé la demande depuis un mois ». Une manière de mettre les congressistes devant le fait accompli. « Mais heureusement que nous avions prévu un plan B », se félicite Aïssa Rahmoune.
    « Mon fils a l’âge de l’état d’urgence »

    11h. La salle de la Maison des syndicats autonomes est archicomble. Les invités de la LADDH arrivent les uns après les autres : Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, l’ambassadeur d’Espagne et représentant de l’Union européenne, Gabriel Busquets, une représentante de l’ambassade des Etats-Unis, sans oublier les émissaires de certaines ONG internationales (la FIDH, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme, ou encore la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme). Notons également la présence de Hassan Ferhati de SOS Disparus arborant un portrait de son frère Mustapha enlevé à Kouba en 1998. Il est accompagné de familles de disparus brandissant elles aussi des portraits de leurs enfants, victimes de disparitions forcées. La cérémonie d’ouverture verra défiler le micro entre plusieurs intervenants. Me Bouchachi ouvre le bal. « Mon fils a aujourd’hui dix-huit ans. Il est né sous l’état d’urgence et il ne connaît que l’état d’urgence », attaque l’imposant avocat dans un arabe délicieux. Son plaidoyer contre l’état d’urgence fait ouvertement écho au slogan officiel de ce 3e congrès : « Agissons ensemble pour la levée de l’état d’urgence ».

    Dans la foulée, il dresse un réquisitoire sans concessions contre le régime et ses « dérives totalitaires » (voir encadré). Le très charismatique Me Ali Yahia Abdennour lui emboîte le pas. Avec sa modestie habituelle, il se présente comme un vieux briscard du combat pour les droits humains. Sa harangue alterne colère, tendresse et ironie. Comme en témoignent ces mots truculents qu’il eut à l’endroit des femmes. Exhortant la direction de la Ligue à intégrer plus de femmes dans ses instances, il a cette féroce métaphore : « La vie, c’est comme un avion. Il lui faut deux ailes pour voler. Mais chez nous, les hommes ont tous les pouvoirs. Notre pays est un avion avec une seule aile. Il ne pourra jamais décoller. » Me Ali Yahia Abdennour aura droit à une standing ovation digne de sa stature et de son aura. Suivront quelques mots de soutien et de solidarité prononcés par les différents invités, avant que le président du bureau, Dr Kamel Daoud, ne lève cette première séance. Le 3e congrès est officiellement étrenné. Il est sur les rails et les dés sont jetés. Pour achever de camper le décor, quatre commissions de travail sont installées. La suite du programme sera dédiée à des conférences en rapport avec le sujet : « Pour un Maghreb des droits de l’homme », « La levée de l’état d’urgence, une urgence nationale » ou encore « Les droits économiques, sociaux et culturels en débat ». La journée d’hier a été plus « technique » et devait être couronnée donc par l’élection du président de la LADDH. La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme a été créée, rappelle-t-on, en 1985 et fut officiellement agréée en 1989. Elle compte aujourd’hui environ 2200 adhérents.

    Par Mustapha Benfodil
    Ils ont dit

    - Me Mostefa Bouchachi (président de la LADDH) : « Après l’arrêt du processus électoral, l’Algérie a connu ce qu’il plaît à certains d’appeler ‘la décennie noire’ ou la ‘décennie rouge’. 200 000 victimes ont fait les frais de l’arrêt du processus démocratique. Il y a eu de très graves atteintes aux droits de l’homme, avec des exécutions extrajudiciaires, des milliers de disparus et de personnes torturées. A partir de 1999-2000, force est de reconnaître que la pratique de la torture et les disparitions forcées ont sensiblement diminué, quoi que la torture est toujours pratiquée. Il ne reste que la rue, en définitive, comme espace d’expression non structuré, ce qui pourrait conduire à une explosion populaire qui ne servira ni la démocratie ni les droits de l’homme. Le régime ne veut pas laisser la possibilité aux Algériens de lutter d’une façon pacifique. »

    - Karim Tabbou (premier secrétaire du FFS) : « Ce pouvoir a réussi à organiser une métastase maffieuse. Il faut, dès lors, opérer une reconstitution cellulaire. Nous nous joignons au combat noble et légitime qu’est celui de la LADDH. Le FFS s’est toujours engagé dans la cause des droits de l’homme. Nos deux combats se confondent. Il y a des complots ourdis pour vous détruire et vous normaliser. A cela, nous disons : ça suffit ! Que ces gens-là sachent que nos valeurs sont inoxydables. Le pouvoir se découvre dans toute sa faiblesse. Sachez chers camarades que le FFS vous soutient dans tout ce que vous allez entreprendre. »

    - Hassan Ferhati (SOS Disparus) : « L’Etat reconnaît qu’il y a 7200 disparus. Farouk Ksentini a recensé 14 853 disparus. Il vient de déclarer qu’il faut tourner la page. Une femme a 5 enfants disparus et on lui dit tournez la page ? C’est indécent ! Nous, nous avons des dossiers ficelés avec nom et prénom des agents impliqués. Et on vient nous parler argent. On ne veut pas de leur argent. Nous, ce qu’on veut, c’est la vérité ! »

    - Gabriel Busquets (ambassadeur d’Espagne et représentant de l’Union européenne) : « L’Union européenne prête beaucoup d’attention à la question des droits de l’homme en Algérie. Elle porte un intérêt spécial au travail que font la LADDH et d’autres ONG dans le domaine des droits de l’homme. »

    - Amine Mohamed Abbou (Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie) : « Nous, en Tunisie, nous n’avons pas connu la guerre civile, la violence, les attentats et les tueries. Cependant, les militants des droits de l’homme en Tunisie vivent sous une étroite surveillance policière. Si bien que la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme ne parvient toujours pas à tenir son congrès, contrairement à vous qui, malgré toutes les pressions, êtes arrivés à le faire. Bravo ! »

    Par M. B.

  • Hausse des prix des légumes et poissons Quand l’oignon est “plus cher” que le kiwi



    Par : NEïLA B., Liberté, 27 mars 2010

    Les prix des légumes ont connu une hausse vertigineuse ces derniers jours. Une hausse qui porte le prix de l’oignon à 100 DA le kilo. L’équivalent du kiwi !

    Et la liste n’est pas exhaustive. Ainsi, la tomate est cédée entre 80 et 100 DA, selon sa qualité aléatoire, la laitue à 100 DA, le poivron trône à 160 DA. Bien que la pomme de terre semble stable à 30 DA le kilo à coups de subventions, d’autres incohérences sur le marché donnent, par exemple, la modeste sardine à 300 DA le kilo.
    “C’est l’enfer à chaque fois que je viens faire les courses au marché. Je tourne depuis une bonne heure et, comme tu vois, mon couffin est toujours vide. Je n’ai acheté que des épinards, mais on ne peut pas manger que des herbes, surtout avec mes enfants !”, avoue une vieille dame rencontrée jeudi au marché Ali-Mellah, à la place du 1er-Mai. Et d’ajouter : “On ne comprend pas ces augmentations. Ils ont baissé le prix de la pomme de terre pour augmenter celui des légumes essentiels.”

    Au marché, la courgette est à 70 DA le kilo, la carotte et le navet à 50 DA, les artichauts à 80 DA, les fèves à 35 DA. Les mêmes prix sont affichés au marché Tnach de Belcourt, réputé pourtant parmi les plus abordables de la capitale. On a néanmoins constaté une “queue” devant les camionnettes de légumes, ces marchands ambulants qui semblent bénéficier de la flambée dans les marchés classiques, stationnées en face de ce marché. Un père de famille nous affirme qu’il a “le vertige” chaque fois qu’il fait le marché. “Je suis obligé d’aller acheter chez les marchands ambulants. Les artichauts sont moins chers, à 35 DA, alors qu’à l’intérieur du marché, ils sont à 80 DA.”

    Une dame lui coupe la parole : “Quand l’oignon est à 100 DA au même prix que le kiwi, il est devenu un fruit même si on peut se passer du fruit mais pas de l’oignon ! J’ai acheté 4 kiwis (fruit exotique) à 100 DA. Croyez-moi,
    ce n’est pas normal où est “edouwla” (l’état) ? Pourtant, ils ont annoncé à la télévision que la récolte était bonne cette année”, s’interrogea-t-elle de manière pragmatique. Alors qu’un homme âgé lui rétorqua ironiquement : “les caisses sont vides avec ces affaires de corruption à coups de milliards, et c’est nous les petits consommateurs qui payons !” Une réflexion qui déclencha un vif débat entre les clients !

    Les mêmes scènes se reproduisent au niveau du marché de poisson Tnach où la sardine est à 300 DA. Un père de famille de 5 enfants nous informe qu’il a l’habitude d’acheter 2,5 kg de sardines chaque jeudi : “avec des frites, de la salade et quelques fruits, mais c’est devenu du luxe maintenant avec mon salaire, je dois dépenser plus de 2 000 DA pour un repas complet apparemment !”
    Un autre citoyen rencontré sur place a déjà fait son choix. Il décida d’acheter de la sole qui se vend au même prix que la sardine. Il déclencha l’hilarité des présents en déclarant au vendeur : “non, pour moi c’est 2 kg de sole. Au moins c’est de la vitamine pour mes enfants, c’est du poisson blanc !” Une dame nous a fait remarquer que les prix ont flambé aussi au niveau du marché Meissonnier à cause des travaux effectués au sous-sol de ce marché. “d’habitude, les prix sont abordables”, et nous pria d’écrire : “laissez-nous le marché informel, au moins laissez vivre les zaoualia (pauvres).”
    Retour aux légumes secs pour plusieurs citoyens avec la baisse des prix des lentilles qui sont à 120 DA et des haricots secs.
    La hausse des prix est due à l’absence de contrôle. “la balle est dans le camp des marchés de gros. Nous aussi nous souffrons du manque de clients qui préfèrent acheter dehors chez les ambulants qui, eux, ne payent ni impôts ni frais”, disent les commerçants. Bien que le ministre du Commerce, Hachemi Djaâboub, ait annoncé récemment “des mesures de régulation des prix pour le ramadhan”, le simple citoyen continue de se faire saigner pour remplir son petit couffin !

  • 800 000 pensions de retraites à moins de 3500 DA



    El Watan, 4 mai 2010

    La Caisse nationale de retraites (CNR) fonctionne sans conseil d’administration depuis maintenant 8 mois, en dépit d’un arrêté qui date du 15 juillet 2009 portant renouvellement du mandat du conseil d’administration.

    Cette situation a pénalisé des milliers de retraités, privés de la revalorisation de l’année 2010 et exclus des augmentations issues de la mise à jour des conventions de branches négociées entre l’Ugta, le ministère du Travail et le patronat public et privé. Les pensionnés, réunis sous la coupe de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), exigent d’activer l’installation du conseil d’administration de la CNR pour lui permettre d’accomplir sa mission réglementaire et solutionner les problèmes en suspens. Première urgence : « L’octroi d’une revalorisation pour l’année 2010 dont le taux ne peut être inférieur à 10% pour les pensions de retraite liquidées avant le 31 juillet 1996 et à 6% pour les pensions liquidées après le 1er août 1996. »

    C’est le ministère du Travail qui tait la réclamation des retraités. C’est le ministère de tutelle qui persiste aussi à ne pas appliquer l’actualisation des pensions liquidées entre 1984 et 1996. Les retraités entendent durcir le ton si leurs propositions ne sont pas prises en charge. Sur les 12% de revalorisation revendiqués à cor et à cri par la corporation des retraités, le ministère du Travail n’a validé que 5% (soit une valeur allant de 50 à 300 DA), laissant des milliers de retraités se battre contre la dégradation du pouvoir d’achat combinée à une inflation officielle fixée à près de 6%.

    Des milliers de retraités qui ont cotisé moins de 15 années ne perçoivent qu’une insignifiante pension de 3500 DA, alors que des milliers d’autres, insérés dans la catégorie des retraites proportionnelles, n’atteignent pas encore 10 000 DA. Les retraités demandent « le relèvement des montants des faibles pensions de retraite proportionnelle pour les aligner à 10 000 DA ». La loi de finances complémentaire 2006 avait pourtant prévu une majoration destinée à redresser le régime des faibles pensions et les porter à 10 000 DA, laquelle disposition n’est toujours pas appliquée. Ainsi, malgré le nouveau plafond du Snmg fixé à 15 000 DA lors de la 13e tripartite de décembre 2009, des retraités continuent à percevoir des pensions inférieures à 10 000 DA, voire à 5000 DA. Ils sont de l’ordre de 800 000 retraités qui perçoivent 75% du salaire national minimum garanti.

    D’ailleurs, rencontrés dans les locaux de leur fédération, les retraités exigent « le relèvement du montant minimum des pensions qui est de 75% du Snmg pour le porter au montant du Snmg ». Ils revendiquent également le relèvement du montant minimum de l’allocation de retraite de 3500 DA dont bénéficient actuellement la catégorie des travailleurs dont le nombre d’années cotisées est inférieur à 15 ans, à un montant minimum de 5000 DA représentant 30% du Snmg. Le problème concernant l’application de l’Impôt sur le revenu global (IRG) à quelque 20 000 retraités dont les pensions dépassent les 20 000 DA traîne toujours comme.

    Les retraités percevant des pensions de 19 000 DA à 20 000 DA perdront au change au lieu de gagner car les pensions sont imposables et soumises à l’IRG. Car en appliquant la revalorisation de 5% sur ces retraites dont le montant oscille entre 19 000 et 20 000 DA, les pensionnés dépassent le seuil des 20 000 DA qui les condamne à verser l’IRG. Leurs pensions chutent alors à moins du montant brut, revalorisation non comprise. Les retraités n’ont pas cessé de saisir le ministère du Travail et celui des Finances pour que cette catégorie soit exonérée d’IRG. Ces réclamations ont heurté de front l’obstination des autorités en charge de cette question. De plus, le comble est que l’institution chargée des retraites, la CNR en l’occurrence, est privée de son conseil d’administration depuis 8 mois faute d’une décision du ministre de Travail.

    Par A. T.

  • Quand Sawiris dirigeait la presse et nos ministres

    image

    Les temps ont changé. Djezzy ne fait plus recette. Recette publicitaire, s’entend.  Djezzy, lit-on dans nos gazettes indignées et brutalement converties à l’intérêt national, Djezzy ce n’est plus qu’une firme à la prospérité suspecte, filiale d‘un groupe qui « pille » l’Algérie, Orascom le suceur de sang, un groupe dont on « découvre », dans la foulée d’une campagne anti-égyptienne née de matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte, dont on découvre donc, avec dix ans de retard, qu’il fraude le fisc algérien, qu’il réalise des plus-values de quelques milliards de dollars sur le dos du pays, qu’il a revendu, le gredin, au français Lafarge deux cimenteries qu’elle avait acquises pour une bouchée de pain ; Orascom dont on apprend, mon Dieu !, que les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux…
    Mais que faisaient les médias algériens et nos ministres pendant que Sawiris « pillait » l’Algérie ?
    Ils se prosternaient devant Djezzy, comme on se prosternerait devant un totem-mécène à l’amulette salutaire.
    L’amulette de Djezzy, c’était un chèque en fin de mois, le « chèque Djezzy », Djezzy leader de la téléphonie mobile, 14 millions d’abonnés, premier annonceur publicitaire, le « chèque Djezzy », un chèque à plusieurs zéros, le chèque de Sawiris pour chaque titre, un gros chèque pour les gros, un chèque plus petit pour les petits, mais chacun aura son chèque, un chèque et un cadeau souvent, un coffret, un voyage à Barcelone pour assister à un match de football, quelques voyages qui entretiennent l’amitié…
    Mais le chèque de Sawiris avait un coût : l’allégeance. Pas une critique envers Djezzy, rien qui irriterait Naguib Sawiris, walou, nada, nothing ! Ne parler de Djezzy qu’en bien, en mots gentils, « vous en avez rêvé, Djezzy l’a fait »… 
    Que faisaient les médias algériens et nos ministres pendant que Sawiris « pillait » l’Algérie ? Que faisaient-ils quand, avec l’argent des banques publiques et privées algériennes, il renflouait sa filiale de téléphonie mobile Djezzy comme  ses cimenteries ! Que faisaient-ils quand il utilisait ce financement algérien pour mieux vendre à Lafarge et entrer dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4% ?  Que faisaient-ils quand on sut que Orascom a acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars, soit un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains. ?
    Eh bien, nos ministres comme nos médias chantaient la gloire de Sawiris, dans le plus pur style de la bay’a, l’acte par lequel on prête serment au maître du moment, celui qui scelle un lien quasi mystique entre le prince et ses sujets, comme au temps des califes de l’âge d’or où l’on se plaisait, dans de vulgaires joutes poétiques,  à rivaliser  d’obséquiosité en déclamant des vers grassement payés…..
    C’était l’époque où la ministre de la Communication, Khalida Toumi s’emportait contre Le Matin coupable d’avoir  révélé les dessous de l’affaire Orascom, en 2001 déjà, une affaire à l'encontre des intérêts nationaux, Le Matin, « le vilain petit canard », conspué, matraqué, par tous. Souvenez-vous : la ministre de la communication, pour rétablir l’honneur  d'Orascom et de Shorafa, est allée jusqu'à convoquer des réunions de rédactions des chaînes de radio publique pour exiger des contres enquêtes et menaçant dans une conférence de presse de déposer plainte contre Le Matin. Khalida Toumi, ex-Messaoudi, avait piqué sa colère pour défendre les plus grands corrupteurs, ses amis et ceux du Président. Elle avait signé un éditorial d’une « contre enquête » diffusée par la radio chaîne III, faite avec le mensonge et avec la pitoyable complicité d'une journaliste de la chaîne III promue un mois plus tard rédactrice en chef.
    C’était, il est vrai, l’époque où la censure et la répression, en Egypte même, s'était lourdement abattue sur nos confrères égyptiens, le directeur du quotidien cairote Saout El Ouma, Issam Fahmi, et le journaliste Adel Hamouda, condamnés, à six mois de prison pour s'être attaqués à l'empire puissant des Sawiris, propriétaire d'Orascom. L’époque où débarquait à Alger un certain Ibrahim Nafaâ, responsable de l’Union des journalistes arabes, avec pour mission - suggérée ? - de se venger du MATIN coupable aux yeux des Egyptiens d'avoir sali la réputation de leur firme-phare, Orascom, sans avoir subi le sort d'Issam Fahmi et Adel Hamouda. Notre rédempteur était accueilli en seigneur à l'aéroport par Abdelkader Khemri, fonctionnaire attitré du clan présidentiel, et largement filmé par les caméras de l'inégalable Hamraoui Habib Chawki, dont la présentation est superflue. Ce Nafaâ parlera en public, du MATIN avec le vieux mépris pharaonique pour cette presse algérienne pouilleuse et mal dégrossie, se faisant applaudir par les officiels, passant pour un héros, alors que son  Union des journalistes arabes avait lâchement détourné la tête quand le journaliste syrien d'El Hayat, Brahim Hamdi, croupissait dans les geôles d'El Assad et que le directeur d'Al-Jazira, Djassam El Ali, était écarté sous la pression des Américains.
    Que faisaient les médias algériens pendant que Sawiris « pillait » l’Algérie ?  Eh bien, les médias algériens, pour le chèque Sawiris, ils passaient de la presse de Djaout à la presse de Djezzy.
    Pas une critique envers Djezzy, rien qui irriterait Naguib Sawiris, walou, nada, nothing !
    Il y avait le journalisme et le chèque de Sawiris. Il y avait l’Algérie et le chèque de Sawiris. Il y avait l’éthique et le chèque de Sawiris. Eh bien, que voulez-vous, c’est le chèque de Sawiris qui l’a emporté à chaque fois !
    On ne savait pas.
    On ne pouvait pas savoir…
    C’était l’époque où, pour le chèque de Sawiris, on faisait des publi-reportages bidon sur Djezzy.
    C’était l’époque, toute récente, où, pour le chèque de Sawiris, on faisait courbette devant le directeur de la communication de Djezzy, un brave confrère qui se pique de littérature et que le chèque de Sawiris a propulsé au rang de grand écrivain, le nouveau Mammeri, notre Fuentès, l’incroyable résurrection de Mohamed Dib. Pas un titre qui n’ait commis une, deux ou trois interviewes de complaisance de notre écrivain-directeur de communication de Djezzy, dont l’autorité littéraire est inversement proportionnelle à celle, redoutable, de vous priver du chèque Sawiris.
    Les archives regorgent de ces pitoyables entretiens obligeants et fort déférents autour de la prose de l’employé de Sawiris, où l’on évoqua Montherlant en pensant au chèque Sawiris.
    Il en fut même d’un grand quotidien algérois dont on pensait qu’il possédait assez de margarine pour se passer de pommade, pour s’abaisser à licencier un de ses meilleurs journalistes qui avait eu l’outrecuidance de juger farfelu un entretien avec l’écrivain-directeur de la communication de Djezzy !
    Bref,  c’était l’époque des émirs braconniers venus exterminer la faune algérienne, notamment les espèces protégées par la loi, la gazelle Dorcas et l'outarde. 
    Dix ans après, Orascom est priée de quitter l’Algérie.
    Entre-temps, la gazelle Dorcas et l'outarde furent décimés.
    Un journal fut liquidé.
    Son directeur emprisonné pendant deux ans.

    G. H.

  • Yasmina Khadra : « Le discours de Shimon Peres est inacceptable et je ne m’inclinerai jamais »

    image

    Dans un entretien à El Khabar, le directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Yasmina Khadra évoque les raisons qui l’ont poussé à boycotter le salon du livre de Paris.

    El Khabar : Confirmez-vous le boycott du salon du livre de Paris ?

    Mohamed Moulessehoul : Effectivement, j’ai pris la décision de boycotter le salon du livre de Paris, et cela reste une décision personnelle qui n’a rien à voir avec la vague de boycotts de tous les écrivains arabes et algériens.

    El Khabar : Quelles sont les raisons de ce boycott alors ?

    Mohamed Moulessehoul :Je ne veux pas participer à ce salon car ma conscience ne me le permet pas, et je crois que le discours prononcé par le président israélien a renforcer ma décision, car il a qualifié les boycotteurs d’ignorants et d’autres termes qui ne l’honorent pas. Par ailleurs, je ne peux pas participer à un salon destiné, en réalité, à défendre une cause politique, et qui demeure très éloigné du domaine culturel pour lequel il a été créé à l’origine.

    El Khabar :Devons-nous comprendre, de vos propos, que vous soutenez tous ceux qui ont boycotté ce salon ?

    Mohamed Moulessehoul :Je ne les soutiens pas car je ne les connais pas. Chacun est responsable de ses décisions, car il est motivé par ses propres raisons. J’ai appris, dans ma vie, à sauvegarder mon honneur, car même si mon parcours littéraire allait prendre une autre trajectoire à Paris, j’ai préféré autre chose. Je ne veux pas m’incliner, je crois à la paix, et cela n’est pas le chemin de la paix, à mon avis.

    El Khabar :Ne craignez-vous pas un acharnement des médias français à votre encontre, ce qui pourrait avoir une incidence sur votre parcours littéraire ici en France ?

    Mohamed Moulessehoul : Non mon frère, je suis ici en France depuis un certain temps, et je ne cèderai jamais aux pressions. Je n’ai peur de personne, et je n’ai aucune raison d’avoir peur. Il est sûr que je ne retournerai pas en arrière.

    Source: El Khabar

  • " Si vous voyez de la fumée..."

    image

    En tant qu'ancien du MAE, je voudrais témoigner en mon âme et conscience qu'à la fin 1978, lorsque Bouteflika savait qu'il allait être chassé du MAE, ses sbires, notamment les GAOUAR, MERI, YOUNES et consorts avaient passé des jours et des nuits à brûler les documents et archives compromettants dans un conteneur qui se trouvait dans la cour de l'ancien siège du MAE, qui est aujourd'hui celui du Secrétariat Général du Gouvernement. Je me souviens comme si cela datait d'hier que mes collègues et moi les voyions sortir de ce conteneur les yeux en larmes et gonflés de fumée.Ils nous faisaient pitié et rire en même temps. On les appelait "el firane" ( les rats ). Si jamais vous voyez donc de la fumée sortir du bunker d'El Mouradia, ne paniquez pas et n'appelez surtout pas les pompiers car cela signifie tout simplement que les imposteurs vont bientôt quitter les lieux. Et ça sera la meilleure nouvelle que le pays ait jamais eue depuis plusieurs décennies. Le peuple algérien saura la clébrer à sa manière, c'est à dire avec panache, coups de klaxon et youyous. Voilà où plus de dix ans de cupidité et de stupidité auront mené Bouteflika et son clan...

    Bounif

  • quelques reactions sur le golden boy algerien que ces veririte' seront fracassante et tombante pour la nomenclatura algeriennes qui est toute corrumpus n'es pas said et sidi said et boutef avec dieupardieu catherine deneuve pas si veuve que ca

    • Posté par amine, 03 Mai, 2010
      la declaration du Ministre de l'interieur anglais est politique, les institutions en angleterre sont autonomes et personne ne peut leur forcer la main. L'extradition de khalifa n'est pas pour demain, il y a des rouages juridiques pour gagner du temps et echapper au pire.
    • Posté par indigène, 03 Mai, 2010
      Je ne crois pas qu´il sera extrader, comme a avancé un intervenant : « il na pas quitté L´Algérie dans un canot - HARRAGA – mais… » il faut aussi rappeler que Mr. Son excellence ( Fakhamat ) A. Bouteflika, Belkheir, Lamari, Nezzar, Smail, Zerhouni etc… et leurs complices partout ailleurs dans le monde ! il ont fais et il sont en train de faire piiiiiiiiiiire ! sous les regards de la communauté internationale. Cette dernière qui ferme les yeux et se veut ignorer ce qui se passe dans cette Algérie pillée par une bande de barbares et de voyous. En revanche, elle nous jette de la poudre aux yeux avec ce qui se passe en Iran, Darfour etc… Pauvre Algérie!
    • Posté par Tahar, 03 Mai, 2010
      Mon frère Abou Hamza J'espère que les anglais vont aussi expulser la consule qui abandonne les centaines d'algériens qui sont entassés dans les prisons anglaises et les milliers qui sont sans papiers. J'ai vraiment HONTE !!!!!!!!!!!
    • Posté par Saadane, 03 Mai, 2010
      Je suis totalement d'accord avec les thèses d'Aghiul et Abu Hamza. Ces gens là achètent des palais pour prendre une grosse tchipa et lorsque les scandales éclatent ils ne seront plus là comme Al Khalifa.Hisbina allah nimalwakil.
    • Posté par Mahmoud, 03 Mai, 2010
      L' avocate de Khalifa a declaré aujourd'hui à Liberté que la procédure d'extradition de son fameux client vers l'Algérie va être longue et pourrait avoir lieu après la mort de Bouteflika afin de permettre un jugement objectif. Cela confirme les rumeurs qui circulent au sujet de l'état de santé de Bouteflika, qui n'aura pas le plaisir d'assister au procés de son ex ami Khalifa.
    • Posté par Abu Hamza, 01 Mai, 2010
      @ Aghiul. Moi je crois sincerement que c'est plus tot la derniere mission d'il y a quelques jours de l'IGF a Londres ( Al Khabar, Ennahar, Le Soir et Al Watan ) pour controler la Sonatrach SPC , que Yahia Rahal, le vice president de la Sonatrach arrete avec Meziane, avait dirige pendant une dizaine d'annees et l'ambassade et le consulat qui vont acheter des palais a Londres, pour des dizaines de millions d'euros parait il, qui a encourage les anglais a decider le meme jour d'extrader Khalifa. Les British font confiance a la DRS et savent que l'etau se resserre sur le clan d'Oujda et ses amis. C'est un bon signal.
    • Posté par zoghbi, 01 Mai, 2010
      Au cours d'un echange d'idees sur l'evulution des peuples,un italien m'a fait une remarque sur la diffence de nos deux peuples:nous italiens avons tendance à avaler des couleuvrespar suite aux monsonges des politiques.Mais vous,en Algérie on ne comprend toujours pas,comment vous faites avec ces énormes anacondas.Je répondis par effet de contumance et de gavage depuis l'indépendance.
    • Posté par wolfowitz& co, 01 Mai, 2010
      la mission est terminer ,tout le monde sera regulariser.khalifa sortira en septembre 2014.
    • Posté par AVAHRI BURDAN, 01 Mai, 2010
      RÊVONS UN INSTANT§!LE PROCÈS EST RETRANSMIS A LA TÉLÉVISION.KHALIFA OUVRE SES VANNES ET PARLE VRAI.NE SE FAIT PAS PRIER POUR NOUS ÉNUMÈRE CEUX QUI ONT BÉNÉFICIE DES LARGESSES DE SON "GROUPE".jesuis sur que vous , quidam Algérien avez peur de la suite.COMME LES BONS COMPTE FONT DE BONS AMIS.EN REFAISANT LES COMPTE ON TROUVERA UN SUICIDE DANS UNE CELLULE QUI S EST TIRE QUATRE BALLES A L ARRIERE DE SON CRANE.COMME M. KHIDER EN ESPAGNE OU ALORS KHEMISTI OU ALORS CHABOUNI OU ALORS KRIM A FRACKFURT OU MEDEGHRI QUI A RATE UNE MARCHE DANS SA VILLA ETC.LE MONDE ENTIER SAURA QUE NOTRE PAYS A CONSTRUIT daoulet el qarnoun.un air de plus pour le qanoun.EN FAIT VOUS VOUS REVEILLEZ ET VOUS CONSTATEZ QUE RIEN N A CHANGE.LE SCHTROUMPF EST TOUJOURS SUR LE TRÖNE.LES SRVIETTEURS KDS ET AUTRE AFGHAN SONT LA.LA VIE CONTINUE DANS LE PAYS OU TOUT CE QUI N EST PAS AUTORISE EST INTERDIT.
    • Posté par Muhend-Ukavache, 01 Mai, 2010
      @Oran. Le pere de khalifa etait Ministre des Transports dans le gouvernement du dictateur Boumedienne. Il a eu cette promotion et les privilige qui l'accompagne pour avoir denoncer Tahar ZBIRI qui voulait renverser Boumedienne.
    • Posté par abder, 01 Mai, 2010
      Je pense que les félons et zélateurs de ce pseudo gouvernement ont lâché ce jeune pour qu'ils ne soient pas touchés après qu'ils ont amassé des flots de dinars et de dollar. De mon point de vu c'est justement au moment ou Noel MAMAIRE demandait une commission d'enquête que ces zélateurs corrompus jusqu'à la moelle dont le frérot cupide ont lâché Moumen et avec lui le petit épargnant algé-rien combien de suicide et laissés sur le carreau rien que pour "quelques dollar de plus" ? Soyons clair que ce conglomérat de zélateurs de harki d'hier et terroristes aujourd’hui qui spolient en gérant ce pays des merveilles en écrasant ce peuple. Si le peuple voudrait que cela change il est capable de rééditer un 88 à l'envers avec tous les enfants de ce pays militaires, Policiers etc. Puisque toutes les catégories sociales sont touchées. Quitte à mourir comme dit bien le slogan utiliser par les jeunes de la Kabylie "vous ne pouvez pas nous tuer nous sommes déjà mort" Khalifa est un nain à cotés des Khelil et Temmar and Co. Un ministre qui s’est dit pas assez intelligent est devenu Ministre des Affaires étrangère si ce n’est pas un pays des merveilles alors c’est un pays des cancres. Vive la révolution. Abder
    • Posté par Salima Aoukhasse w.de Béjaia 06.000 Alg, 30 Avril, 2010
      Moi je suis dacors avec l'opinion de mr Mohand, Khalifa Abdélmouméne méme s'il fesait sortir des devises en dehors de l'Algérie il fesait travailler plus de 30.000 salariées en Algérie pas comme certains dans le gouvernement Algérien.Je reviens aussi sur le sujet de notre ami Tahar Azem de Batna,Et bien oui Mr Azem c'est plutot Mr Said Bouteflika qui s'en est mis pleins les poches sur cette affaire.A.Khalifa n'est qu'une victime dans cette affaire maudite faite de hyphocrésie,mensonge,corruption ect.... Je pense que vous savez de quoi je parle Mr Chakib Khelil.....VIVE NOTRE PAUVRE ALGERIE..... Si c'était LIAMINE ZEROUALE ENCORE LE PRESIDENT DE L'ALGERIE IL N'Y AURAIS JAMAIS CES PROBLEMES.....
    • Posté par mohand, 30 Avril, 2010
      meme s'il a vole il n'a pas fait sortir d'algerie d'algerie.il faisait travailler 15a20000salarier.ce n'est pas comme ce qu'il vole pour remplire les compte a l'etranger.d'ailleure combien de chomeure apres avoire mise en banque-route son ampire.tojours sure instruction des juifs francais a leure tete mamaire eclo que l'algerie a commencer haérceler.il est bete de ce laisser manipuler pour qu'il accepte de faire la K.T.V.son premier raportage d'ailleur ces la palestine.
    • Posté par ORAN, 30 Avril, 2010
      Croyez vous qu'un simple PHARMACIEN arriverait un jour a faire ce que Khalifa a fait en un coups de magique? Qui est le pere de Khalifa? A chaque fois que le systeme sente l'odeur du brulé de la marmite sociale, il nous sort un lapin pour calmer les esprits. Pour calmer un chien qui aboie on lui lance un os . Alors que le peuple attend toujours l'assassin de Boudiaf, de Said Fodil, l'intervention de la justice Algerienne sur l'affaire Chakib ministre algerien,la suite du scandal SONTRACH. et la suite des autres scandales economique..etc. Khalifa n'est qu'un pauvre opportuniste victime de la malice de nos cadres sangsues qui ont profité sur son dos. Extradé ou pas et puis apres? Des ministres volent, des militaires assassinent,un president qui a des antecedents avec la cour des comptes....etc, en 2010 on nous reparle de Khalifa . faite ce que je dis mais pas ce que je fais. Gloire a nos martyres.
    • Posté par Aassimi, 30 Avril, 2010
      Il est très peu probable qu'il soit extradé: qui va juger l'autre? La justice de nuit peut etre!
    • Posté par Tahar Azem (W.DE BATNE)05.000 ALG, 30 Avril, 2010
      VIVE LE MARTHYR MOUMENE KHALIFA,VIVE LES HEROS DE L'ALGERIE,TEYYHHAA EL-DJAZAIR,C'EST PLUTOT SAISD BOUTEFLIKA QUI S'EN MET PLEIN LES POCHES......
    • Posté par samira tizi ouzou, 30 Avril, 2010
      toute la KABYLIE est avec le heros chahid rafik khalifa .
    • Posté par Arezki.B, 30 Avril, 2010
      Ils vont lui envoyer Lembarek ou Chouaib pour l'accueillir à l'aéroport.
    • Posté par PASSISUR, 30 Avril, 2010
      LE BABY JET SET NE SERA PAS EXTRADE. IL EST LE FILS DE SON PAPA L'EX MINISTRE LAROUSSI. CE DERNIER EST L'AMI DES ANCIENS DU MALG ET C'EST A EUX QUE REVIENNENT LE VOLANT DE LA VOITURE ALGERIE. LA CONSOMMATION DIPLOMATIQUE ET DE L'INFORMATION DESINFORMEE OBLIGENT.
    • Posté par Daamghar, 29 Avril, 2010
      Foutaises! Foutaises et foutaises! Il ne sera jamais extradé. Il reviendra en Algérie en héro suivant des formules dont seuls nos gouvernants ont le secret.
    • Posté par Mohamed Abou Soltan El Djahili, 29 Avril, 2010
      BARR(bismi alah rahman rahim), Khalifa est un caillot compare aux enormes galets qui l'ont engendre et qui sont toujours dans le circuits du regime tyrannique arabo-colonial qui etrangle l'Algerie depuis 1962.
    • Posté par naif, 29 Avril, 2010
      Qu'a obtenu la grande Bretagne en échange?
    • Posté par malek, 29 Avril, 2010
      a mon avis il va etre tuer avant d etre entendu.
    • Posté par nour, 29 Avril, 2010
      @michel perront:si vous accepter de rembourser ce qu'il a pris, l'Algerie est prete a le gracier et a meme en faire cadeau de ce "grand mr" a la france.alors deal or not deal????
    • Posté par massikani, 29 Avril, 2010
      il n'y'aura aucune extradition,si extradition il y'aura,ça sera une mascarade de justice comme on a l'habitude en algerie et ce n'est pas mr MELLOUK qui me contredira...
    • Posté par djermouche, 29 Avril, 2010
      tout ce manége est pour faire taire les Algériens car aprés la coupe du monde il y a rien à dire ,c'est la préparation de l'éboulement populaire à 90 %
    • Posté par Ghanima, 29 Avril, 2010
      Aprés le "casse" du siècle , assistera-t-on au procés de la plus grande escroquerie du siècle avec l'extradition de Khalifa ? Rien n'est moins sûr quand on connaît la prévenance et l'art des dissimulations du système politique dans ces situations.La machine des falsifications et des destructions de preuves va bientôt se mettre en branle , si ce n'est déjà fait. L'accusation sera réduite à du menu fretin ou les véritables commanditaires et bénéficiaires des détournements s'en tireront à bon compte.Il y aura aussi , comme vous le savez ,à la fin du procés quelques larmes de crocodiles pour faire faire dissiper les doutes.
    • Posté par Abdelkrim, 29 Avril, 2010
      On ne dénonce jamais leurs complices, c'est la loi chez les maffieux. Ils sont tenus de respecter la loi du silence pour protéger leur vie et celle de leur proches. Ils se connaissent bien. Donc, m.khalifa ne parlera pas même s'il est extradé en Algérie. Il sait de quoi sont capables ses amis s'ils venaient à les dénoncer. Il se taira dans l'espoir de sauver sa tête et surtout celles des membres de sa famille. Quand on sait qu'en Algérie elle détient tout les pouvoirs, on comprend qu'il ait tout intérêt à se la fermer.
    • Posté par Maddouche, 29 Avril, 2010
      Décidément, les algériens ne veulent pas comprendre que cette magouille Khalifa est un baril de poudre qui n’explosera jamais puisque l’argent qui s’est fait la malle n’a jamais fait l’objet de démarches pour son rapatriement, bien au contraire tout est fait pour ne pas en parler. Il y a trop d’intouchables qui sont dans la mélasse pour permettre d’entrevoir le bout de la vérité sur cette affaire. Le simple fait de voir sortir libre du tribunal une personne qui vient d’avouer avoir falsifié un document pour faire perdre 1.800 milliards à la caisse de retraite démontre toute la comédie qui continue de faire rêver les algériens. Encore un divertissement de plus pour les gueux et faire oublier les grandes magouilles en cours et notamment celles qui touchent les plus proches du sommet.
    • Posté par Aghiul, 29 Avril, 2010
      Boutef et tous ses ministres ,et meme les syndicalites maison,qui se sont encoquinés avec Khalifa, seront ils extradés aussi de leurs palais et palaces vers...L'Algerie populaire? J'en doute!
    • Posté par rachid, 29 Avril, 2010
      les loups ne mangent jamais entre eux. khalifa est une invention pure du systheme. il a ete élevé au rang des grands industriels par la systheme pour permettre aux dirigeants de faire des affaires que dis-je plutot de se remplir les poches et les banques. il ne sera jamais extradé il y aura toujours derriere lui les gens qu'il a servi pour le proteger de peur qu'il ne devoile leurs combines
    • Posté par yacine, 29 Avril, 2010
      Certains haut placés ne doivent plus dormir sur leur 2 oreilles, vu que khalifa a pu corrompre pratiquement tous les gens du systeme...bref, ca fait peu de sens de l'avoir à alger en sachant qu'il se defendra en parlant... A notre ami francais...michel... ummm avez vous recu des enveloppes comme depardieu et cie...c'est vrai que s'il avait continué à voler... il aurait pu venir en aide à l'UE, grece espagne portugal et probablement la france, ce que j'appelerai les pays déclinants... l'avenir le dira!!
    • Posté par el menfi, 28 Avril, 2010
      le mal que khalifa a fait pour l,algerie depasse tous les scandales, moi je ne lui pardonnerais jamais d'avoir briser mon rêve, j'ai fais des prêt, j'ai vendu le peu de bien que j'avais pour m'acheter 4000 euros pour aller chercher mon paradis ailleur. enfin le faite de te voir a sekadji pour 30 ans me faira du bien en me disant au moins un escro A GRAVATTE elimine du cicuit. je viendrais te rendre visite juste pour voir le visage le briseur de réve de tous un pays.
    • Posté par veritas, 28 Avril, 2010
      Khalifa ne viendra jamais en Algerie
    • Posté par mohamedtaleb38@yahoo.fr, 28 Avril, 2010
      Ca va etre interessant de voir les consequences du retour du golen boy en Algerie, y aura t il un nouveau proces ou est ce qu il va y avoir une commission de psychiatre pour l examiner comme c est fait dans le cas de l assassin du chef de police Algerienne apparement cette commission est diriger par le psychiatre bonnois qui a l epoque 2000/2005 etais presenter devant la justice pour harsselement sexuel et divers delit maintenant comme vous voyer il est a la tete de psychiatre pour assesement de l assasin par balle le numero un de la police Algerienne. Golden boy que Dieu soit avec toi il ne fallais pas te faire d enemies avec une mafia avec drapeau
    • Posté par Boukort, 28 Avril, 2010
      Il était vraiment temps ! Depuis le temps que Belaiz parlait de l'imminence de cette extradition O combien de fois reportée, pour une raison ou une autre. Les Anglais auraient-ils obtenu ce qu'il voulaient? Surement. Rappelons qu'ils voulaient : - Nous refiler, avec les garanties écrites du gouvernement algérien de ne pas les torturer ou les assassiner, les centaines d'Islamistes qu'ils avaient accueillis a bras ouverts dans les années 1990 pour se venger du régime algérien , qui supportait le activistes de l'IRA. - Nous vendre du matériel et des équipements militaires, dont des hélicos et des frégates. -Avoir leur part du gateau ( gaz et pétrole )algérien ammassé sur le dos des Algériens et des Algériennes, qui en profitent peu, a l'exception des dirigeant du pays, c'est a dire la nomemklatura. Je crois qu'ils ont tout obtenu, c'est pour cela qu'ils nous livrent aujourd'hui Khalifa, ou ce qu'il reste de cet escroc, de ce cadavre, qui devient encombrant et compromettant pour la réputation du pays de Sa Tres Gracieuse Majesté Elisabeth II, qui l'a refilé a une autre Majesté, disons un apprendti Majesté, qui est loin d'etre Gracieuse et qui a le don de collectionner les cadavres. Welcome at home, Mister Kalifa.
    • Posté par kabyle, 28 Avril, 2010
      Nous esperons que cette histoire finira par devoiler tout ses secrets.Beaucoup de pauvres algeriens ont perdu leur fortune.Les veritables criminels seront au moins connus du peuple et ceux qui ont tirés profit de cette banque seront jugés. en tout cas ? nous souhaitons que justice soit rendue et que les instances internationales soient garantes du bon deroulement du procés.connaissant le systeme judiciere algerien j'aurai souhaité que la procés se deroule ailleurs qu'en algerie.
    • Posté par bled miki, 28 Avril, 2010
      impossible il ne sera pas extrader car il n'a pas quite l'algerie a bord d'une barque(harag) mais il la quitte comme un grand chef d'état bien reçu dans le salon d'honneur de l'aéroport et quelque bises pour ces proche collaborateur du système au bled miki pic sous et roi
    • Posté par MICHEL PERRONT PARIS (France) U.E, 28 Avril, 2010
      J'ai eu la chance de cotoyer ce monsieur lorsque je travaillais pour la compagnie aériénne privée Khalifa-Airways,c'est dommage pour l'Algérie elle perd un grand monsieur.....
    • Posté par coucoucmoi, 28 Avril, 2010
      une cellle a serkadji l'attent pres de boumaarafi avec un bon plan d'incendie qui decimera les cocos en plein soiree de coupe du monde algerie UK dans líndifference la plus total.
  • khalifa ne sera jamais extrade' vers l'algerie !!!!c'est le jeux des politiques

    image

    Le ministre britannique de l'Intérieur Alan Johnson a donné mercredi son feu vert à l'extradition de l'ex-magnat algérien Rafik Khalifa vers son pays, a indiqué une porte-parole du ministère.
    "Le ministre de l'Intérieur a décidé aujourd'hui (mercredi) d'ordonner l'extradition de Rafik Khalifa", a précisé cette porte-parole, ajoutant: "Une lettre exposant les raisons de cette décision a été envoyée aux avocats de Rafik Khalifa".
    Le ministère s'est refusé à tout autre commentaire.
    "Nous allons faire appel", a déclaré dans la foulée à l'AFP Anita Vasisht, avocate de M. Khalifa. Selon elle, M. Johnson a "accepté les garanties diplomatiques" de l'Algérie concernant la sécurité de son client dans son pays.
    Le délai pour déposer un appel est de 14 jours, a-t-elle précisé.
    La justice britannique a autorisé en juin 2009 l'extradition vers son pays de M. Khalifa, condamné par défaut en mars 2007 à la réclusion à perpétuité notamment pour faillite frauduleuse. Il appartenait au ministre britannique de l'Intérieur de valider la décision.
    Ce dernier devait initialement rendre sa décision avant le 24 octobre 2009. Mais il avait obtenu un report à quatre reprises, en incluant celui qui avait porté la nouvelle date butoir au 30 avril.
    M. Khalifa a été reconnu coupable en Algérie d'"association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux".
    Il s'est réfugié à Londres en 2003 lorsqu'a éclaté le scandale financier de la Khalifa Bank et de plusieurs entreprises de son empire. Il a été arrêté le 27 mars 2007 sur le territoire britannique dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris.
    La France a également déposé une demande d'extradition auprès de Londres mais son examen a été gelé, dans l'attente d'une décision définitive sur la demande algérienne qui prévaut sur celle de Paris.

    AFP