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  • Benyoucef Mellouk répond à vos questions

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    C’est l’homme qui divulgua le scandale des « magistrats faussaires » et qui n’en finit pas de payer pour cette audace. Benyoucef Mellouk vient d’être condamné une nouvelle fois à 4 mois de prison ferme par la Cour d’appel d’Alger. Cet ancien fonctionnaire au ministère de la Justice est harcelé depuis 18 ans, chassé de son travail et déchu de ses droits. Gravement malade, il est réduit à la misère pour un « crime » impardonnable : avoir brisé la loi du silence.

    Il a désigné ces agents de l’administration coloniale en Algérie et au Maroc qui deviendront, dès l’indépendance, des serviteurs zélés du régime autoritaire, après avoir falsifié des attestations de participation à la guerre de libération nationale.

    Malgré  des preuves irréfutables, cette forfaiture reste couverte au plus haut niveau de l’Etat, avec la complicité d’un parlement servile et d’une « famille révolutionnaire » à gages.

    Benyoucef Mellouk répond aux questions des lecteurs du Matindz.
    Envoyez vos questions avant dimanche 18 avril midi.

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    • Posté par Halima G., 21 Avril, 2010
      A Ghanima : Vous aviez entièrement raison de citer un des immenses déclencheur de la lutte de libération, à savoir Feu Ben M'Hidi! Voilà ce qu'il a dit, c'est gravé à jamais dans ma mémoire, car tous les "manuels" scolaires de BenBouzid ou kharroubi n'en pipent mot et pour cause...: "lorsque nous serons libres, il se passera des choses terribles. On oubliera toutes les souffrances de notre peuple pour se disputer les places. Ce sera la lutte pour le pouvoir. Nous sommes en pleine guerre et certains y pensent déjà. Oui, j'aimerais mourir au combat avant la fin..."! Prémonition??!!?? Non, je ne le pense pas, il savait déjà ce qui se tramait; ses "frères" d'armes ne l'ont-ils pas donné aux Colonisateurs?? Abanne n'a t-il pas été étranglé par ses mêmes "Frères"..?!? Et tant d'autres ignominies .... Tous les commentaires des internautes sont sincères mais... déroutants par leur franchise de "jeter l'éponge" comme l'a si bien dit K.M.! Monsieur Mellouk, personnellement je n'ai aucune question à vous poser; à quoi bon d'ailleurs! Tout n'est pas tellement clair? Comme je l'ai déjà écrit pour la pétition, la signer c'est se dire j'ai libéré ma "conscience"... car combien de pétitions ont été signées et.. oubliées!! Où est celle de M.Gharbi qui croupit toujours dans les geôles des Flibustiers; M.Benchicou a purgé deux années derrière leurs barreaux... Toutes les pétitions du monde sont ignorées tout comme nous sommes nous même ignorés par le grand pirate sénile et mégalo-paranoïaque à souhait!! Confucius avait dit " L'Homme supérieur est influencé par la Justice; l'homme vulgaire est influencé par l'amour du gain"! Par conséquent je voudrais apporter des "réponses" et faire en sorte que l'on soit nombreux à vos côtes par des actes concrets!! Votre courage est égal au courage aux Péres de la Révolution, mais néanmoins ne dit on pas que l(Homme courageux est bien ...seul et solitaire, car ne pouvant transmettre son courage aux autres, hélas!! Dénoncez les toutes et tous... Les moyens existent actuellement et "Ils" n'y peuvent absolument RIEN!! Avec tous mes respects, je vous salue!
    • Posté par Nasri, 20 Avril, 2010
      @ Yacine. On ne doit certainement pas parlé des mêmes militaires.
    • Posté par Barbach, 20 Avril, 2010
      A mond avis, M. Mellouk n'a plus le choix. Ou bien il publie la fameuse liste des faussaires dont il dit disposer et il dénudera ses bourreaux ou bien il ne le fera pas et il perdra toute la crédibilité des lecteurs et des citoyens qui l'ont soutenu contre vents et marées. La tribune ou le pilori ?
    • Posté par elkhayam, 20 Avril, 2010
      Le souffle de la liberté viendra de la Kabylie(je ne suis pas kabyle).Quand on voit ce qui se passe dans nos régions ou la mentalité islamiste qui gangrène notre société ne s'offusque pas devant les canalisations d'eaux usées se déversant à meme le sol,de nos villes devenues des dépotoirs.Des villes ou les cafés,fast-food et les mosquées poussent comme des champignons.Des villes ou les mots distraction et culture sont des péchés mortels.Cette mentalité ne s'offusque pas face à la corruption,les passe-droits, la médiocratie, de la stérilité nos terres agricoles jadis si généreuses... mais s'insurge et crie au bucher à la vue d'un livre "hors coran",d'un khimar mal ajusté ou d'une boisson "hors hallal".Un de nos ministre après avoir crié haut et fort d'un PC pour chaque foyer,nous glissons maintenant vers une mosquée pour chaque foyer.Quel délire !!!
    • Posté par Abdelkrim, 20 Avril, 2010
      Moi, je lui suggère plutôt de publier les noms des faussaires et les preuves dont il dispose. Une manière de remettre le dossier entre les mains du peuple puisque la justice ne veut pas le prendre en charge. Sinon, toutes ces informations dont il disposent pourront s'égarer un jour et toutes ces souffrances qu'il enduré n'auront servi à rien. Des blogs sur des sites différents pour plus de sécurité qui serviront uniquement à la publication ces informations. Une action pour l'Histoire et la Justice. Bon courage Monsieur Mellouk. Le peuple vous connait et vous reconnait comme l'un de ses fils les plus dignes. Vive l'Algérie!
    • Posté par ziadd, 20 Avril, 2010
      pourquoi ne pas devoiler la liste de ces faussaires et de ces responsables harki? une fois qu'il seront demasqués la peur sera dans leur camp. ca ne sert à rien de jouer à cache cache avec ces pourris qui ont pillés l'algerie, publiez leurs noms et le peuple fera le reste. mais si vous continuez à cacher les noms de ces résponsables installés par la france c'est comme si vous etes toujours complaisant avec eux. la preuve meme apres 18 ans de procedure ils sont toujours intouchables. car en tant que ancien magistrat vous etes toujours responsable, alors un dernier effort comme dans les autres pays du monde un listing des nom de ces harki aux médias et le tour est joué.
    • Posté par ziadd, 20 Avril, 2010
      comment ce fait t'il que 18 ans apres votre affaire, les algeriens ne connaissent pas le nom de ces magistrats faussaires, pourquoi ne pas avoir publiés les noms de ces magistrats? es ce que c'est normale que vous ne les publiez pas? imaginez que vous les auriez publié que serait t'il passé selon vous ?
    • Posté par yacine, 20 Avril, 2010
      A mr Nasri:Encore une autre contradiction ,les militaires du DRS sont devenus nationalistes ,ils n'ont pas laissé le president Bouteflika abondonner le sahara,alors qu'ils etaient des harkis a la solde de la france ,promotion laccoste etc... La politique de la france envers le conflit du sahara occidental est claire comme l'eau de roche,le Maroc est un allié de la france depuis bien des lustres,allez comprendre votre thèse !.
    • Posté par Benkortbi, 20 Avril, 2010
      @ Attafa. Ces ambassadeurs profitent surtout parce qu'ils sont protégés comme les députés par leurs immunités diplomatiques. C'est pour cela qu'ils se croient intouchables, impunis et au dessus de la loi. M. Mellouk, ces immunités peuvent elles être levées par la Justice ?
    • Posté par Nasro, 19 Avril, 2010
      tous mes respects Mr.Mellouk, j'aimerais savoir pour aprés tout ce temps et toutes les miséres endurées vous ne divulgez toujour pas les informations (noms et tout le reste) sur ce que vous savez par le biais de la presse ou tout simplement sur le net.
    • Posté par said abed, 19 Avril, 2010
      Monsieur Melouk, j'admire votre courage. INTERNET est l'instrument le plus efficace pour lutter contre ces maudits sinistres de l'etat. Faites les chanter en les menacant de publier toutes vos informations sur internet. Je peux meme vous aider a creer un site dedie a cet effet.
    • Posté par Attafa, 19 Avril, 2010
      @Ahmed, Benbouzid et Bouziane : Tout le monde au Ministère des Affaires Etrangères savent que certains ambassadeurs sont des intouchables parce qu'ils sont des amis et des proches du clan présidentiel. Ils se permettent d'acheter des résidences et des chancelleries pour des dizaines de millions d'euros alors qu'elles valent beaucoup moins. Ma question : la DRS peut-elle enquêter sur eux ?
    • Posté par Ould Abbès, 19 Avril, 2010
      Yacine, je confirme ce que dit Nasri car nos amis Sahraouis savent cela et se sont, à maintes reprises, plaints de la duplicité du clan d'Oujda, qui les a en réalité lâchés malgré l'agitation stérile des larbins de ce clan.
    • Posté par AGGONI Fahem, 19 Avril, 2010
      Savez vous que la naissance confère à la personne concerné la nationalité marocaine( selon le code de nationalité marocain). Ceux qui sont nés à OUJDA sont-ils encore marocain ? Ont-ils renoncé à leur nationalité d'origine? Ont-ils la double nationalité?
    • Posté par Nasri, 19 Avril, 2010
      Yacine, si tu creuses un peu plus la question, tu verras que jamais le Maroc n'a fait mieux avancer ses thèses sur le Sahara Occidental que depuis 1999. Quant à l'ouverture des frontières, il est de notorieté publique que c'est l'ANP et notamment le DRS qui s'y oppose. Si cela dépendait uniquement de Bouteflika et son clan, ils l'auraient réouverte depuis 1999.
    • Posté par Ahmed, 19 Avril, 2010
      @ Si Benbouzid. Il se passe apparemment beaucoup de choses pas musulmanes du tout dans les entreprises publiques, leurs agences à l'étranger et les ambassades dirigées par des amis de Boutef. La DRS ne va pas chômer. M. Mellouk, pouvez vous s'il vous plaît me confirmer si les petits délinquants ont commencé à être libérés par centaines pour laisser la place aux baleines ?
    • Posté par ben yakoub, 19 Avril, 2010
      salam alaikoum bravo et encore bravo pour votre courage il y'a des citoyens algeriens qui sont au courant sur beaucoups de choses qui ne parlent pas qui ne disent rien ils savent des choses sur la junte qui est au pouvoir mais malheureusement ils n'ont pas le patriotisme et le nationnalisme de Mr mellouk d'argaz.Pour faire mieux publiez ce que vous savez monsieur bon courage
    • Posté par Normal, 19 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk je suis fier de savoir que c'est grace a des Grands Hommes comme vous que l'Algerie continue d'être debout malgré tous les laches coups qu'elle ne cesse de recevoir dela part de tous les faussaires qui continuent de séquestrer notre chér pays et délapider ses biens au vu et au su des pouissances mondiales complices . Un pays dirigé par des faussaires, des fraudeurs et voleurs ne peut prétendre à la paix et a la prospérité . La famille révolutionnaire, les ayants droits et j'en passe ne sont que des charognards tout juste bons a servir leur maitre et a lui assurer une protection ! La vraie famille révolutionnaire a Honte de faire d'une noble cause une source d'enrichissement, au risque de paraitre comme des mercenaires qui ont pris les armes pour défendre un pays etranger, en contrepartie d'Honoraires financiers intarissables . Merci Mellouk d'avoir démontré que l'Algérie n'est pas faite seulement de laches et de mercenaires, Mais aussi et surtout d'Hommes et de femmes integres et dignes qui ne monaient pas leur combat et leur dignité ! Question : Dites NOUS Monsieur MELLOUK le Nombre Exact de Vrais Chouhadas et de Vrais Modjahidines de la guerre de libération Nationale ? étant Donné que le Nombre d'un Million et demi de Chahid est contesté .. et que le nombre de Moudjahidines aujourd'hui est extravagant pour ne pas dire qu'il dépasse même le nombre de la population Algérienne durant l'éré coloniale .
    • Posté par Kacem Madani, 19 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk ! Avant de poser de façon explicite quelques petites questions, permettez que je fasse part d'une petite anecdote concernant les faux et les vrais Moudjahids: Pendant la révolution, un Homme de notre village, que tout le monde appelait "Ohrich" (le futé) avait une réputation de "bon et généreux" qui s'étalait de la Grande Kabylie aux moindres recoins de Paris et des grandes villes de France, comme Nancy, sa ville de résidence, dans laquelle il possédait des biens (brasseries et hôtels) multiples. Nancy était devenue au fil des années 50 et début des années 60, le lieu de ralliement des gens du bled qui voulaient tenter une petite chance dans cette "Ghorba" que l'on disait fort accueillante d' Ohrich. Il faut dire que ce Monsieur constituait une sorte de bienfaiteur qui tenait un langage simple aux nouveaux débarqués du bled : Voici la clé de ta chambre, tu dors et tu manges chez moi sans te soucier de quoi que ce soit, tu me rembourseras quand tu trouveras du travail ! Disait -il à chaque nouveau venu. Des dizaines, des centaines, peut être bien des milliers de compatriotes (venus des quatre coins d'Algérie et pas seulement de Kabylie) avaient ainsi bénéficié des largesses de cet homme que l'on associait à un bienfaiteur dont le ciel ne pouvait être que garant de sa bénédiction. Quand la guerre éclatât, notre ami Ohrich ne se posa pas trop de questions quant à la légitimité du combat des Algériens pour retrouver leur liberté. Le voilà donc engagé dès les premières heures aux côtés de l'OCFLN. Il se conte que l'une de ses brasseries, située au 40 rue de la Hache à Nancy était devenue en quelques mois le lieu de ralliement de tous les "khaouas" du FLN et aussi l'endroit où les représentants du combat de terrain venaient récupérer l'argent des quêtes récolté auprès des concitoyens Émigrés. Il se disait même que parmi ces représentants, un certain Abelazziz Boutéflika serait passé par là pour une petite récolte (là, je parle au conditionnel, car je n'ai aucune preuve de ce que j'avance sinon les récits de gens de bonne foi. A vous de juger si un violeur de constitution et ami des égorgeurs, serait plus crédible si ces faits venaient à êtres démentis). En 1957-1958, notre ami Ohrich est arrêté et condamné pour association de malfaiteurs. La peine prononcée au terme d'un procès expéditif fût une condamnation à mort pure et simple, l'accusation portant sur l'entretien de tout un réseau de malfaiteurs à Nancy dont il était l'un des cerveaux. En attendant l'exécution de ladite sentence, le voilà ballotté de prison en prison, parmi lesquelles El-Harrach et Berrouaghia. Dans ces prisons, il y rencontra de nombreux "Cadres" (anciens et actuels) du FLN et surtout Aït-Ahmed, envers qui il faisait montre d' un respect admiratif, du fait que Monsieur Aït-Ahmed, semble-t-il, s'adonnait à un véritable travail pédagogique auprès des détenus pour leur apprendre aussi bien l'Arabe que le Français, dans cette promiscuité des cellules où l'on entassait ces valeureux combattants de l'ombre. Par miracle, notre ami Ohrich échappa à la sentence. Il fût libéré peu avant l'indépendance. Il rejoignit rapidement son quartier général de Nancy où des luttes de clans entre les vrais et les faux membres de l'OCFLN avaient déjà commencés. Je me souviens qu'un jour (de mon regard d'enfant terrorisé par cet emballement de règlement de comptes), arme à la main, il s'était mis en route pour éliminer la personne que l'on désignait comme le "Harki" qui avait dénoncé le réseau de Nancy avant son démantèlement. Les personnes au bar ont néanmoins réussi à le calmer en lui disant : Écoutes Da-Ohrich c'est fini maintenant, il faut savoir pardonner ! Cette personne (sortie indemne, au nom d'un pardon trop rapide) se retrouva très vite parmi les dirigeants de la cellule FLN de Nancy après 1962. Un jour de 1964-65, Ohrich revint à Alger. A son retour, son frère le poussait à réclamer, c'était dans l'air du temps à l'époque, sa part de récompense. Ohrich eu cette réplique, gravée à jamais dans ma mémoire: Tu sais "Aa H'çen" (Ahçen, le prénom de son frère) "Oudighara thamchthajar il-dzayer!" signifiant : l'Algérie ne m'a pas recruté comme ouvrier pour que je me permette de demander une paye. Pour lui, c'eut été une honte de réclamer quoique ce soit à ce niveau, ca serait se diminuer et ramener tout son combat à quelque chose d'indigne, d'autant qu'il n'était nullement dans le besoin. Ohrich est mort en 1967, à Nancy, après avoir continué son œuvre de bienfaisance envers les enfants du Bled qui continuaient à débarquer, la tête remplie de rêves et d'espoirs de cumuls de fortunes pour rentrer au plus vite avec un front de vainqueurs et de nantis auprès des leurs. A sa disparition, son frère, qui n'a jamais été mêlé, ni de près ni de loin, à la lutte contre la France se fait établir une carte d'ancien Moudjahid (avec des témoins fantoches) pour faire du trafique de ciment avec des gradés de l'armée, en plus d'avoir spolié ses neveux (tous mineurs à l'époque) de tous les biens qu'Ohrich avait laissé en héritage. Au vu de cette anecdote qui ressemble, à bien des égards, à l'histoire de toute l'Algérie confisquée par des héritiers latéraux, que faire monsieur Mellouk pour réhabiliter l'Histoire et chasser ces charognards qui s'acharnent sur la destinée de nos peuples depuis bien avant 1962 ? D'autant que les membres de la petite "famille révolutionnaire" ont bien préparé la succession, en cette bête immonde qu'ils ont enfanté et qui continue de faire des ravages aux quatre coins de notre pays (les derniers évènements de Hassi Messaoud où l'on s'attaque encore à des femmes sans défense sont là pour nous le rappeler). Des gens comme vous sont synonymes d'espoir Monsieur Mellouk! Mais, tous comptes faits, cet espoir ne représente-t-il guère plus qu'une petite illusion dans un océan de corruption qui se déchaine sur la bonne marche du pays avec une force et une voracité qui semblent impossible à contenir ? Votre combat, celui de Benchicou, de Aït-Ahmed, de Saïd Saadi, de Nourredine Aït Hamouda et de tant d'autres patriotes, ne représentent-ils guère plus que de simples coups d'épées portés à un océan d'imposture qui ne cesse de nous narguer en prenant d'avantage de volume à mesure que les années passent ? En d'autres termes, tous ces combats ne sont-ils pas vains Monsieur Mellouk ? N'est il pas déjà trop tard Monsieur Mellouk ? Ne voyez rien d'autre en ce pessimisme affiché de ma part qu'une mesure de ma rage et de mon désespoir de voir ainsi tant d'énergies dispersées comme autant de gouttes de bonnes intentions diluées dans cet océan d'imposture. Surtout que cette imposture semble être bien relayée par ceux qui considèrent que Ali Belhadj est le Nelson Mandela Algérien. C'est à se tirer une balle dans la tête pour ne plus accepter l'idée de n'être qu'un simple spectateur impuissant devant tant de bêtises que des imbéciles, Kalasnikovs à l'épaule, ont semé et sèment encore sur la terre et les racines de sagesse de nos ancêtres. Votre combat est noble! Espérons que ces années de sacrifices et d'injustices porteront un jour l'Algérie aux firmaments des espérances de cette majorité écrasante à laquelle on n'a donné guère d'autre choix que celui de jeter l'éponge. Salutations fraternelles, et toute mon admiration. K.M.
    • Posté par Chidra, 19 Avril, 2010
      j'aimerais être à votre place, dire la verité et mourir.le combat que vous menez doit être soutenu par tout les Algeriens dignent de ce nom.une hirondelle ,toute seule, ne peut pas faire le printemps.Etes vous capable M.Mellouk, d'aller jusqu'au bout,au risque de votre vie? Amirouche,Abane et leurs compagnons ont bien fait une partie de l'histoire,c'est à nous de la finir...Bon courage M.MELLOUK
    • Posté par Lynda, 19 Avril, 2010
      Ceux qui ont falsifié les papiers pour paraitre comme des moudjahidine en 1962, sont les usurpateurs, les imposteurs, les corrompus qui dirigeaient et dirigent encore le pays aujourd'hui. Pour moi, M. Mellouk, FALSIFICATION et CORRUPTION sont les "pile" et "face" d'une même pièce. Les frères et soeurs qui font le lien entre la falsification et la corruption n'ont pas du tout tort. Quel est votre avis ?
    • Posté par amazigh, 19 Avril, 2010
      Je suis solidaire à votre honnorable engagement et à votre exemplaire courage de rester DEBOUT Monsieur MELLOUK... et ma question est la suivante: Est ce que vous croyez à la réhabilitation de l'Algérie et cela dans tous les domaines, du préhistorique à l'actuel et pour le leguer au futur? Algérie faussée par la puissance des faussaires suffoque en suffoquant ces hommes et femmes sincères et authentiques.
    • Posté par kouder, 19 Avril, 2010
      Reposez-vous Mr Mellouk, vous en avez assez fait comme ça. Le fardeau est trop lourd à supporter pour une seule personne. Que tout un chacun assume un minimum de ses responsabilités et l'Algérie s'en portera un peu mieux.
    • Posté par Cherchali Amin, 19 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk Benyoucef Premierement Rabi ykoun maak fedenia wel akhra , et que dieu (soubhanou) vous prete vie afin d'achever votre oeuvre ainsi que de punir toutes les personnes qui vous on fait du mal aprés vous avoir demandé un travail imposible et de punir toutes les personnes qui on eteint la lumiere sur l'algerie post independante de 1962 a ce jour ( c'est a dire tout les dirigants de Benbella a Aujourd'hui exception faite a Boudiaf et peut etre a Zeroual qui a été le seul a demissioné , et encore car entouré de chipiste tel que Betchine et campagnie , ) Sur ce bon courage et Allah yahafdek a votre famille inchallah merci mille fois pour cette lueur d'espoir
    • Posté par ahmed mahmoud, 19 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur MELLOUK . A qui s'est adressé Bouteflika pour devenir président ? Qui sont les véritables détenteurs actuels du pouvoir en Algérie? Le clan de Oujda actuellement au pouvoir est il derrière la création du GIA et l'assassinat de Boudiaf et de Kasdi Merbah..entre autres?
    • Posté par Fodil, 19 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk, vous êtes un Modèle à suivre. Si Mellouk, que Dieu vous garde et nous donne (Peuple Algériens) plus de discernement pour mieux comprendre que Nous sommes Tous des Mellouk !!! Non, Monsieur Mellouk, je ne vous pose pas de questions, mais j'admire l'Homme que vous êtes.J'espère entendre plutôt vos questions... Quand j'ai découvert, l'affaire des majistrats faussaires, à travers plusieurs sites, et journaux Algériens, avant le jugement, J'ai suivi les intervenants (tes) et surtout nos courageuses Moudjahidates, après le jugement... et après avoir compris et méditer, mes larmes ne m'ont pas prévenues.. J'ai prié Dieu en silence en me disant, que ça va mobiliser tous ceux et celles qui n'acceptent plus jamais cette injustice et que c'est mieux ainsi, car cette affaire au moins sera la dernière, ça va Réveiller le Peuple, qui a prouvé qu'il est mobilisé en Algérie et aussi à l'etranger, notamment en france, car c'est gràce à la france que le Clan d'oujda existe, le Livre de S. Saadi nous confirme les racine de ce cancer qui range l'Algérie depuis 1962. Sachez Monsieur Mellouk, que comme moi, beaucoup d'Algériens et Algériennes partout sur la planète pensons que cette affaire et aussi notre affaire, notre Histoire qu'on veut garder falsifiée, et à travers vous, c'est au Peuple qu'on veut baillonner. Ce Peuple qui découvre les supercheries les plus sataniques. Après la falsification de notre Histoire et l'indépendance confisquée, le vol, la corruption,les tueries, les disparitions forcées, l'éxile, le traitement des chibanis... les voilà, autains, arroguants, nous provoquer en nous ordonnant de nous taire, si non, la prison ? Sommes-nous des éternels sur terre? Pourquoi accepter ces colons alors que nos ainés (avec Monsieur Mellouk) l'ont repoussé hier ? La réponse de ce Peuple tant méprisés, sera un TSUNAMI dans les rues de toute l'Agérie, nous marcherons sur El Mouradia, plus nombreux que la déferlante de l'EN de Foot. avec un slogan plein de sens gràce au LQA et merci à DB: When to Free Vive l'Algérie ! Tous ensemble nous clamerons LA Fin de la colonisation de l'Algérie.Une Algérie sans vous, Libre Démocratique, et Souveraine. Pour un changement Radicale, D'ici là nous hanterons vos nuits, torturons vos jours, nous sommes votre cauchemar, nous sommes le Peuple. Tous avec Mellouk et même plus, NOUS SOMMES TOUS DES MELLOUK ! Fraternellement,et respectueusement, Fodil.
    • Posté par Algerienne, 19 Avril, 2010
      Mr Mellouk ne pensez vous pas que les vrais et faux Moudjahidines devraient enfin se retirer de la vie politique Algerienne et laisser place à ceux qui n'ont jamais de près ou de loin participé à la guerre de liberation,la première generation d'après guerre a aujourd'hui plus de 60 ans,il est peut être temps de passer la main et ecrire l'histoire paisblement?.Deuxième question :Bouteflika ne devrait il pas selon vous retirer le nom de "Ministère" à cette Organisation d'anciens Moudjahidines qui devraient profiter de la thalassothérapie au frais du contribuable pour se detendre après tant de souffrances physiques et morales ainsi que de tant de mensonges?.Je suis trentenaire et même si l'histoire VRAIE de mon pays m'interesse au plus haut point,je ne veux plus voir ces androposés s'accaparer le pouvoir jusqu'à ma propre menopause.Je salue votre courage de nous dire la VERITE toute la VERITE sur ceux qui ont jeté la confusion sur les vrais moudjahidins et les vrais chouhadas qui ont donné leur vies pour que je puisse un jour avoir la chance de vous poser mes questions.
    • Posté par yacine, 19 Avril, 2010
      Juste pour vous faire part de mon admiration pour le courage qui vous anime. Je sais qu'il n'ya rien de plus difficile à supporter que l'injustice, mais dites vous bienqu'ilsne l'emmenerons pas au paradis. Votre place est bienplus enviable que la leur
    • Posté par djamel, 18 Avril, 2010
      Mr mellouk je m excuse mals je ne croi pas quil existe des moudjahidine en algerie.ilya seulement les chouhada et ceux qui ont assasines apres 62 le reste sont tous complices.
    • Posté par AMAZIGH, 18 Avril, 2010
      http://www.tsadz.com/politics/article_2051.html
    • Posté par M. Farah35, 18 Avril, 2010
      Bonjour, Monsieur Mellouk, Avoir du courage avec votre santé si fragile dans le pays qui est l'Algérie avec sa puissante mafia, c'est de s'assoir sur un volcan. D'autres ont payé le prix, je pense à Mohamed Benchicou et les deux années qu'il a passé derrière les barreaux pour un délit monté de toute pièce et Mohamed Boudiaf assassiné face aux caméras de la planète. Je suis persuadé que vous êtes un honnête algérien, ce qui vient de vous arriver est le prix à payer. O, combien j'aimerai être à votre place. En apprenant votre parcours et la leçon que vous venez de nous donner, je me dis finalement l'Algérie ne tombera jamais, il y aura toujours des hommes de la trompe de Benyoucef Mallouk pour la défendre. Je suis de tout coeur avec vous. Fraternellement à vous.
    • Posté par fouzia, 18 Avril, 2010
      feu MAHMOUDIabderrahmane,directeur du journal HEBDO D'ALGERIE,qui a publiée l'article documentaire sur les MAGISTRATS FAUSSAIRES,avec l'aide précieurse de monsieur MELLOUK BENYOUCEF,a soulevé un tollé général,et la prison pour les deux protagonistes,la justice alger-rienne,ne pourras jamais reconnaitre que parmis son batonnat ,il y a des magistrats harkis,voleurs qui sucent le sang des citoyens,et rendent des sentences au nom de ce pauvre PEUPLE que nous sommes,sans que cela nous offusquent d'une maniére générale ,nous meritons tous ce qui nous arrivent,nous n'avons pas etet assez vigilants,rendons hommage a ce cher monsieur MELLOUK,et au journaliste MAHMOUDI allh rahmou,qui on oser braver la peur:merci a vous deux,courage cher monsieur MELLOUK,vous avez mon soutien et s'il faut partager votre cellule et bien cela feras datte.
    • Posté par yiwen, 18 Avril, 2010
      On s'acharne contre tous ceux qui bougent de peur qu'ils atteignent les sommets de l'état où il y a surement beaucoup de choses à dire.
    • Posté par rachid slimani, 18 Avril, 2010
      bravo bravo pour votre courage de denoncer les suceurs de sang des algeriens malgré votre age et votre santé fragile vous avez eu le cran et l'audace de dire tout haut tout ce que les algeriens pensent tout bas le jour viendra ou cette algerie de 1 million et demi de martyrs revivra et ce jour tous ceux qui pensent comme vous et Dieu sait qu'ils son tres tres nombreux vous beniront
    • Posté par boumad, 18 Avril, 2010
      Posté par brahim,17 avril 2010 Miliana est fière de tous ses enfants qui ont toujours dénoncé l'oppression.Hier, ils avaient pour nom Mohamed Bouras, Ali La pointe,Youcef Damardji, Mustapha Ferroukhi entre autres, aujourd'hui,ils s'appellent Mohamed Benchicou,Benyoucef Mellouk. Quela baraka de Sidi Ahmed Benyoucef, le saint patron de Miliana, vous accompagne.
    • Posté par Bouras, 18 Avril, 2010
      Je suis personnellemnt convaincu que les révélations que Si Mellouk fera vont contribuer, à l'instar de celles contenues dans le livre que Said Sadi vient de publier sur le Colonel Amirouche, à montrer les véritables visages des monstres qui ont pris par la force les rênes du pouvoir en Algérie en 1962. C'est pour cela que M. Mellouk doit nous dire qui a fait quoi parmi les faussaires dont il dit détenir la liste. Il n'a pas le droit de nous décevoir. Sadi a placé la barre bien haut.
    • Posté par khaled djabrane, 18 Avril, 2010
      vous avez bravé le danger à main nu. Il est dit que le sage ne fuit pas le danger mais il ne l'affronte pas inutilement. Dans votre cas je ne saurai appliquer ce même proverbe qui s'avère inapproprié car apparemment il faudra un qualificatif qui va au delà de la sagesse pour restituer la porté de votre action. Je ne peut que m'incliner devant votre courage (que je n'ai pas par ailleurs)et vous avez droit à tout mon respect. Le vin étant débouché, continuant dans la lancée pour dénicher ces faux frères placés par la France après son départ en vu d'assurer la continuité de ses intérêts.Je pense plus spécialement à Ali Tounsi qui a été dernièrement assassiné et dont on dit qu'il a eu un passé bien plus que douteux quand à sa contribution à la guerre de libération et serait plutôt un agent double affilié au 2eme bureau et simulant son implication corps et âme à la cause nationale. Pourront ils continuer à mentir à tout le monde pendant tout le temps?
    • Posté par Harrachi, 18 Avril, 2010
      Que Dieu vous aide dans cette pénible épreuve.Que pensez vous de la réaction de la société civile "société civile" à propos de cette affaire de faussaires qui la concerne en réalité tous les vrais algériens?
    • Posté par Boualem, 18 Avril, 2010
      je n'ai pas de questions à poser,je n'ai pas de conseil à vous donner je veux simplement saluer votre honnêteté, votre courage et votre pugnacité dignes des martyrs et des vrais moujahiddins de 1954-62
    • Posté par Jerjer, 18 Avril, 2010
      Azul a mas Benyoucef Mellouk, ne pensez-vous pas que la liberation de l'Algerie (un territoire amazigh compose de plus de six nations amazighes) colonisee par un clan de terroriste nazi arabo-islamo-pillard passe obligatoirement par la decolonisation et la liberation de la Kabylie?
    • Posté par Benbouzid, 18 Avril, 2010
      Les observateurs avertis de la vie politique, économique et sociale algérienne disent que GNL 16 et la Grande Mosquée d'Alger vont être les deux derniers grands coups des membres du clan de Tlemcen avant de rentrer chez eux au Maroc, en Suisse, aux Etat Unis d'Amérique, en France, en Angleterre, aux Emirats Arabes Unis et ailleurs, à la fin 2010, dernier delai fixé par l'ANP à Bouteflika, visiblement moribond pour démissionner. Tout Sur l'Algérie, réputé proche d'Ouyahia, lequel est très réputé proche de qui vous savez, a annoncé aujourd'hui la fin de la pause qui aurait été unilatéralement observée depuis quelques semaines par le DRS dans les enquêtes qu'il menait sur le Ministre de l'Energie, la Sonatrach et ses Agences à l'étranger. Pas de répit pour les salopards ! Pensez vous que cela est vrai ? Benbouzid ( je n'ai rien à voir avec l'assassin de l'école algérienne ). Merci de bien vouloir répondre à ma question, M. Mellouk.
    • Posté par damiano, 18 Avril, 2010
      merci mr melouk d'avoir eclairer le peuple algerien d'une page de son histoire,vous etes un hero fidel au serment prété par les liberateur de ce payés,nous sommes tous des melouk, comme l'avait si amirouche a ses compagnions quand il se preparer de se rendre en tunisie "vous etes tous des amirouche" et bon courage.
    • Posté par damiano damiani, 18 Avril, 2010
      merci mr melouk d'avoir eclairer le peuple algerien d'une page de son histoire,vous etes un hero fidel au serment prété par les liberateur de ce payés,nous sommes tous des melouk, comme l'avait si amirouche a ses compagnions quand il se preparer de se rendre en tunisie "vous etes tous des amirouche" et bon courage.
    • Posté par mahmouh, 18 Avril, 2010
      votre combat vous honnore seulement comme il est suppose etre connu de tous les algeriens je vous suggere de donner les "NOM".
    • Posté par amazigh, 18 Avril, 2010
      Ben youcef vient d etre condamné par la justice de nuit.Le hic dans tout celà ,c est que tout le monde a accepté le verdict,ou sont ces magistrats qui defendent reellement le justiciable,comment se fait il ,qu il n y a pas eu de voix au sein de cette qui puisse dire Halte a l'injustice!ou sont les magistrats qui ont honore a plusieurs reprise leur statut?ont ils changé de camp? COMMENT ONT ILS accepte des verdicts dictés par telephone la nuits par les tenants du statut quo! Pourquoi ne pas decider d une greve generale justement,pour denoncer cette justice aux ordres!à l image de celle de l affaire Khalifa? jusqu a quand allons nous continuer de vivre sous l arbitraire!il est temps de briser ce systeme qui est en train d ancrer le pays dans les tenebres!
    • Posté par jesaisrien, 18 Avril, 2010
      Donnez-nous des noms, rien que des noms, tous les noms ! Merci et bon courage.
    • Posté par mok, 18 Avril, 2010
      Mr Mellouk, dors et déjà vous avez marqué dune encre indélébile votre temps ,votre camps ,celui des valeureux combattants et héros de l'Algérie éternelle. les traitres,les fossoyeurs sont démasqués à jamais grâce à des gens comme vous qui ont l'Amour ,l'honnêteté la vérité à offrir à ce peuple épris des valeur des hommes libres. L'histoire retiendra le combat des fidels enfants légitme de l'Algérie de ABANE,d'Ali la pointe de Amirouche,de krim et de tous les vrais patriotes de celle des traitres de ben bella boutef ali kafi ,boussouf, boumédiène et le reste du clan d'oujda qui a signé un pacte avec l'OAS de suzini et de De gaulle.. Ma question: confirmez-vous que le clan d'oujda et la cause principale de la racine des malheurs que nous vivons? Votre audace à défier goliath ne fait que démontrer votre grandeur comparée au nain c'est cela que retiendront les mortels que nous sommes ainsi que l'histoire... En somme votre sacrifice n'est pas vain car il s'inscrit dans la droite ligne de nos héros dont le peuple se reconnait... Gloire à vous !!!
    • Posté par anar, 18 Avril, 2010
      Mr. Mellouk j'admire votre courage et votre resistance, des hommes avec un grand H comme vous sont rares de nos jours,depuis le debut de votre affaire je croyais qu'il allait avoir des hommes forts, dignes,des vrais nationalistes, en l'occurence vos freres de combat s'il en reste des authentiques qui vont vous accompagner dans votre heroique lutte contre la pegre, mais helas, nous constatons que que vous l'avez a vos depends et que dieu vous vienne a l'aide,mais n'oubliez pas une chose "le petit peuple"meprisé que nous somme est solidaire avec vous.Comme disent imagighene anarez wala nakhnou
    • Posté par ziadd, 18 Avril, 2010
      pourquoi ne pas devoiler la liste de ces faussaires et de ces responsables harki? une fois qu'il seront demasqués la peur sera dans leur camp.
    • Posté par Ghanima, 18 Avril, 2010
      Mr benyoucef Mellouk , Pourriez-vous nous donner les raisons qui ont fait dire à Ben Mhidi , notre Héros de la Révolution , cette prémonition : " Je ne voudrais pas assister à l'indépendance de mon Pays , il se passera des choses terribles." ? Une prémonition qui s'est revélée exacte et que nous vivons tous les jours chacune et chacun dans son coin.Un sentiment général d'inachevé et de sacrifices consentis en pure perte. Les nouvelles générations qui devaient reprendre le flambeau ont été dévalorisées , broyées et humiliées, d'autres ont été forcées à l'exil et d'autres encore continuent de fuire le pays en tentant la traversée de la Méditerrannée à leurs risques et périls. L'indépendance des Algériennes et Algériens a été confisquée par de nouveaux Bachaghas et des faussaires avérés au service des puissances occidentales et des Conférences islamistes internationales qui veulent nous imposer leur néocolonialisme économique comme une fatalité ,leurs dogmes et leurs fetwas et qui nous font revivre la misére et l'oppression colonialiste au jour , le jour .Ils s'acharnent sur les populations au point de controler les papiers de paisibles citoyens (nes) dans les jardins publics et dans la rue comme de dangereux bougnoules ou des yaouled pendant que ceux qui ont mis le pays à feu et à sang dans le sillage de la sinistre OAS , sont choyés et bénéficient de toutes les largesses et sont appelés honteusement " Missious ".
    • Posté par DzCan, 18 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk, je salue votre courage et votre sens de la dignité. La peine à laquelle ces voyous vous condamnent n'a aucune valeur devant la grandeur de votre personnalité et vos actions très courageuses. Je suis de tout coeur avec vous et sachez que de nombreux algériens dignes et authentiques éprouvent une grande admiration pour vous, car vous avez su défendre et honorer le combat de nos véritables héros de la révolution. Votre action est d'une valeur inestimable.
    • Posté par AZROU, 18 Avril, 2010
      bonsoir les algeriens.LA CARAVANE PASSE LES CHIENS ABOYENT.(hacha limaytahelha).pourquoi.ont n'a trop aboyer jusqu'a est ce que nos gorges sont atteint de tumeurs.MAISou est le suivie?le SYSTYEME N4EST PAS INQUIET.ils nous laisses critiquer parler et quoi de changer?c'est en 2001 qu'ils ont ficeller leurs compte contre le peuple ALGERIEN.de gherbi a abrika ils ont plier la kabylie et la democratie ,ils ont casser la grosse cylindrer politique opposante au systeme.LE FLN juqu'aujord'hui il continu sa loi et sa dectature.si tu n'estpas de leurs fief ,aucune chance de vivre dignement,fonctionaire ,entrepreneurs,fellah ou autre.c'est l'article 120.qui est de retour sous une autre forme.rien qu'avoir ces gestionaires deleguer par leurs paire qui sont du fln meme si tu es inapte,ou a commis des affaires de moeurse,ilsuffit d'adherer ces cette mafia.MONSIEUR MELOUK,ET MADAME FATIMA OUZEGUENE DEVELGUER AU PEUPLE LA BOMBE QU4A VOUS CANFIER MR MELOUK.pour connaitre la realité.oui un veritable moudjahid soti avec une incapacité de 35 pour cent vivant avec un paecemiker jusqu'a sa mort.il est pris en charge par des hommes simple.des HARKIS ET LEURS FILS AU POSTES DE RESPONSABILITE.QUEL MALHEUR§!des moudjahidine sans retraite jusqu'a leurs mort.donc ou sont ces moudjahidines restant,quant ont voit un certaine gherib a guelma incarcerer pour les beau yeux des terros.ou est la justice?CAUCHMARE YADINRAB.
    • Posté par facou, 18 Avril, 2010
      Les faux moudjahids ca existe commencant par boutesrika ,Zerhouni, Y'a aussi des faux algeriens qui ont quittes leur patrie le maroc pour venir s'installer chez nous pour nous abrutir avec la complicitee des Anegeriens de service .vive l'Algerie libre et BERBERE.
    • Posté par agou ramdane, 18 Avril, 2010
      A Vous MR Mellouk c'est un honneur qu'il y est encore des hommes comme vous oui c'est un grand avec un grand H (honneur) ma mere na jamais connues presque son pere elle avais a epine 6 ans il fus le premier assassiner dans un abris aussitot sortis et apres avoir ete denoncer par un cousin a lui bon ben certain disent qu'il a agits sous l'effet de la torture bon je ne sais pas encore et ma fois jusqua a ce jour un des survivants existe encore il est encore en vie bien qu'il est malade peut temoigner mais je pense aller le voir et raconter reelemen,t les faits mais je n'ai pas oser parceque il est l'un des premier responsable de la mouhafadha et responsable des moudjahines sans pourvoir fait queleque choses pour ma grande mere qui restait veuve a l'age de 27 ans . je dis bien a l'age de 27 ans sans pouvoir se remarier , imaginer vous un peux nos femmes maintenant a l'age de 27 ans elles sont encore jeunes elle ne soucient meme pas de mariage . voila ce qui de mon grand pere maternelle et ce qui de mon grand pere paternel mon pere aussi n'a connu son pere qu'a 6 ans ou 7 ans puisque mon grand pere est decede en france on travaillons sans les normes de protection puisque il me sembles qu'il a travailler dans une unsine de production de raticide et il est deceder suite a l'exploitation pur et simple et sans norme de protection voila. donc a vous a mr mellouk vous un grand homme pour moi et pour des milliosn d'algeriens je peux dire que grace a vous et beaucoups comme vous que nous avons encore l'espoire de vivre .
    • Posté par Didine RAYAN, 18 Avril, 2010
      Bonjour M Mellouk, Une toute petite question s’il vous plait : Êtes-vous disposés à publier une liste nominative des faussaires pour que les algériens en prennent connaissance Merci
    • Posté par athee-pur-sucre, 18 Avril, 2010
      la fin de ce regne ne prendra fin qu'avec la force de la revolution. C'est de l'independance du pays et de la reconquete de la liberte du peuple algerien, ni plus ni moins,qu'il s'agit comme ca etait le cas avec la colonisation francaise dont l'independance n'a ete arrache qu'avec la force de la revolution. Peut-on envisager une revolution (meme avec un peuple qui aujourd'hui, il est vrai, dort a poing ferme)? et si des Hommes qui ont l'interet du pays au coeur comme vous M. Benyoucef Mellouk s'unissaient pour prendre la tete d'un mouvement de protestation massif qui descendrait dans la rue exigerait le dèpart de tous ces voyous qui ont malmene le pays et son peuple?
    • Posté par AMNAs, 18 Avril, 2010
      Bonjour à toutes et à tous. Je voudrais d'abord saluer le courage et la ténacité de Monsieur Mellouk. C'est un grand homme et l'Algérie a besoin de centaines d'hommes courageux comme lui. Mais, hélas! il est plus facile d'être lâche que courageux... Je voudrais demander à Monsieur Mellouk ceci : 1 - Pourquoi ne publie-t-il pas les noms de ces falsificateurs, puisque, de toute façon, il est condamné? Autant que le Peuple sache qui sont ces traites! 2 - On dit souvent que la meilleure défense c'est l'attaque : pourquoi, Monsieur Mellouk, n'estez-vous pas en justice (même s'il s'agit d'une justice aux commandes) l'ONM, pour soutient et protection à l'égard de faussaires, les faussaires et carrément l'Etat algérien, pour couverture et protection au bénéfice de personnes pratiquanr le faux et l'usage de faux? Mes remerciements et bon courage! Je suis avec vous, Monsieur Mellouk. AMNAS.
    • Posté par Kamel Massi, 18 Avril, 2010
      Mr Mellouk, votre courage (qualite qui se fait de plus en plus rare dans notre pays) est examplaire; mais il le serait encore plus si vous revelez votre liste. Vous l'eternalizerez (en meme temps que votre nom) en la confiant a l'Internet. Je vous souhaite certainement une longue vie mais faites le vite.
    • Posté par Bouziane, 18 Avril, 2010
      M. Mellouk, depuis quelques semaines des informations circulent à travers tout le pays que les administrations, les entreprises et les ambassades qui sont dirigées par des proches du clan présidentiel vont être passées au peigne fin par les enquêteurs du DRS. Surtout celles qui ont passé des contrats pour l'acquisition de biens mobiliers et immobiliers pour plusieurs dizaines de millions d'euros. La corruption a finalement fini par rattraper de nouveau Bouteflika qui a été déja condamné en 1979 par la Cour des Comptes pour le détournement de 36 millions de dollars. Cela signifie-t-il la fin de l'impunité dont le président imposé et son clan jouissaient ? A mon avis la chance pour votre réhabilitation et le triomphe de votre cause a sonné, il faut la saisir en jetant le pavé dans la mare de ces canards boiteux.
    • Posté par Mohamed, 18 Avril, 2010
      Vous êtes un réel démocrate. Je pense qu'il faut vous aider, par plus que des mots. Vous êtes le seul héros, par les temps qui courent.
    • Posté par Bouzouidja, 18 Avril, 2010
      Cher M. Mellouk, avec ces valeureux syndicats autonomes qui investissent tous les secteurs et damnent le pion à la vieille et malade UGTA enlisée dans les scandales de ses Oeuvres Sociales et autres affaires scabreuses et qui ne représente qu'une poignée d'opportunistes qui l'ont confisquée depuis presque deux décennies. Avec ces milliers d'associations qui oeuvrent inlassablement dans le silence et souvent dans le dénuement total pour l'amélioration du bien être social des Algériens et des Algériennes majoritairement abandonnés par leur Etat arrogant et rétrograde. Avec la vaillante presse indépendante écrite et en ligne et ses centaines de miliers de lecteurs et d'internautes qui dénoncent quotidiennement les dérives, abus et méfaits d'un pouvoir, très peu représentatif et de plus en plus isolé sur les plan interne et international. Avec toutes ces àmes de bonne volonté dont les sacrifces énormes ont fait que notre pays est resté debout au moment ou très peu donnaient cher de sa peau. Vous representez, M. Mellouk, l'Algérie qui vit, l'Algérie qui bouge, l'Algérie qui évolue, l'Algérie qui dénonce la corruption généralisée encouragée par le pouvoir. Vous constituez un repère majeur pour notre jeunesse. C'est pour cela qu'il faut, comme de nombreux internautes vous ont demandé de le faire, dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. Liberez votre conscience en nous disant qui sont ces faussaires.
    • Posté par hacene, 18 Avril, 2010
      J'ai honte de Nous, peuple Algériens, qui crions nôtre fierté démesurée alors que des injustices effarantes sont commises sous nôtre nez en toute impunité. On est des grandes gueules mais, nous n'avons pas les bras longs qui avec. Mr Mellouk et d'autres qui vous ressemblent, êtes peu nombreux malheureusement pour faire pencher la balance du bon coté : pour l'instant on est plus un tas de mouche qu'un tas d'abeilles. Gloire à vous autres, qui avez encore le sens du sacrifice et du don de soi. En attendant, les Algériens sont dopés avec l'équipe nationale à coup de millions et l'Algérie continue sa descente aux enfers.
    • Posté par Madih, 18 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk. L'article dit que vous êtes réduit à la misère. Nous serait-il possible de faire quelque chose pour vous?
    • Posté par bensalah, 17 Avril, 2010
      personne ne peut rien faire contre ces ignobles corrupteurs , voleurs , seul dieu nous rendra notre fierté, un jour la vérité finira par éclater et nos enfants vivront heureux tant pis pour nous car quelques part c notre faute alors on paie et se tait , n'allez plus voter mes amis ne leurs donner plus votre voie quelle soit un oui ou un non de toute façon tout le monde sait de quoi ces malfrats de quoi ils sont capables des hommes ils n'y ont n'a pas beaucoup alors courage courage courage la délivrance c pour bien bientôt.
    • Posté par Daamghar, 17 Avril, 2010
      Juste que je suis avec vous de tout coeur. Toutes les questions de nos amis internautes sont miennes et viennent de tous les algériens épris de justice. Votre honnêteté et votre combat seront cités dans l'histoire de l'Algérie.
    • Posté par merzouk S., 17 Avril, 2010
      Mon père est un moudjahid, il m’a raconté qu’il n’a jamais accepté de prendre la rente correspondante pour la raison qu’après l’indépendance lorsqu’il s’est présenté au ministère pour constituer le dossier des ayants droit il a été reçu par un fonctionnaire harki…. Ce que vous dénoncer je pense que tous les algériens le savent, nous le pauvre peuple nous vivons dans notre chair les conséquences de cette hogra de l’histoire… Par contre si vous citer des noms …... vous aurez le courage que mon père n'a pas eu
    • Posté par Rabah Mansour, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk,vous êtes rentré dans l'Histoire comme celui qui a refusé de manger au ratelier des corrompus et qui cherche la Vérité.Vous avez montré au peuple le vrai visage de ces pseudo-révolutionnaires qui ont trahi nos valeureux chouhadas.Abane et Benmhidi doivent se réjouir là où ils sont.
    • Posté par Alilou, 17 Avril, 2010
      Vous avez tout sacrifiez pour les dennoncer, rare sont les hommes de votre stature, mais ce sacrifice n'est pas parti en vain, tout ce qui vous reste a faire est de publiez la liste, on est a l'ere du net cette merveille n'a pas de police, ni de frontieres. J'espere qu'il y aura encore des homme comme vous pour continuer a porter le flombeau de nos valeureux martyres, Dieu saura reconnaitre les siens. Est-ce que il ya des choses que nous puissions faire pour les demasquer et les juger comme des traitres a la nation? Merci pour l'exemple a suivre.
    • Posté par galerien, 17 Avril, 2010
      mr benyoucef,je tiens a vous rendre un grand hommage,tout en saluant votre courage,resistance et patience pour tout ce que vous avez enduré pendant 18 ans d'injustice et de souffrance pour vous et votre famille.l 'algerie subit actuellement les consequences desastreuses et nefastes du clan d'oujda qui a nous a faussé l'histoire, assassine les elites ,dilapidé les biens et clochardisé la societé algerienne.apres l'independance,les gens qui etaient a oujda ,sont rentrés en algerie et occupés la justice,l'education et l'administration avec la benediction des francais qui ont facilité leur installation ,ont fait infiltré les militaires au sein de l'anp( la bleuite:nezzar et compagnie),pour le seul et unique but de detruire ce qu'ils ont laissé derriére eux.actuellement cesar boutef et son clan d'oujda profite de ce complot pour pereniser un systeme basé sur la corruption ,le mensonge et la marginalisation des citoyens honnetes et nationalistes.cesar boutef a peur de l'ecriture de l'histoire et que le dossier des magistrats faussaires et des faux moujdahidines soit divulgué ,parce qu'il en fait partie lui et tous ses amis de nedroma tlemcen,maghnia,avant c'etait avec la benediction du dictateur boumediene et maintenant avec l'aval de l'occident et usa qui ferment leurs yeux sur les droits de l'homme qui sont bafoues ,carils trouvent leurs et notre cesar boutef payeleur silence.mrbenyoucef,le peuple algerien est divise en 2:une majorité corrompue qui trouve son compte avec ce systeme et une minorité honnete et nationaliste qui vous soutient vous ,sans oublier mr gherbi et tous les vrais hommes qui se sont battus pour ce pays.n'a t'on pas dit:la revolution est declenchée par des fous ,faite par des heros ,heritée par les laches.il viendra le jour ou la verité et la justice triompheront dans ce pays et lesmasques tomberont,c'est juste une question de temps.gloire aux martyrs ,aux vrais hommesqui luttent au quotidien chacun a sa maniere.mr benyoucef,mme bouhired tous les moudjahidnes,merci a vous ,aux heros trahi par boutef et compagnie:colonel amirouche si haoues ,krim belkacem,khider....
    • Posté par bled_el_khir, 17 Avril, 2010
      Excellente initiative du journal Le Matin. Pourquoi ne pas l'étendre à d'autres personnalités pour permettre aux WATANIYINE de s'organiser autour d'un projet de changement et de sauvetage de la nation, en se plaçant derrière des fédérateurs tels que Said Sadi?
    • Posté par bled_el_khir, 17 Avril, 2010
      Excellente initiative du journal Le Matin. Pourquoi ne pas l'étendre à d'autres personnalités pour permettre aux WATANIYINE de s'organiser autour d'un projet de changement et de sauvetage de la nation, en se plaçant derrière des fédérateurs tels que Said Sadi?
    • Posté par yacine, 17 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk, ne pensez-vous pas que vous êtes victime de votre propre honnêteté ? Ne pense-vous pas que vous auriez mieux fait de vous taire comme vous l'a suggéré la présidente du Tribunal qui vous a condamné ? Ne pensez-vous pas qu'il y a un réel paradoxe dans le fait que vous, un ancien moudjahid,vous avez été dépouillé de tous vos droits, alors que cette magistrate, qui ne connaît rien de la Révolution algérienne, continue à bénéficier d'un salaire mirobolant et un tas d'avantages consentis par un pouvoir corrompu ? Cela ne prouve-t-il pas que nous sommes gouvernés par une clique dont le seul souci est de maintenir le pays sous une dictature écrasante qui lui permet de perpétuer sa richesse indue ? N'auriez-vous pas dû vous méfier de ceux qui n'ont pas hésité à assassiner Mohamed Boudiaf et de milliers d'autres Algériens ? Meilleures salutations
    • Posté par AKAVACHE, 17 Avril, 2010
      Monsieur MELLOUK vous avec beaucoup de courage et nous aprés, utilisant une régle appliquée chez les vrais démocrates ,celle de dénonncer par des moyens civilisés les bévues du pouvoir en place en se démarquant en opposants de celui -ci . Opposant veut dire la frange des citoyens qui n'a pas donner sa voix au pouvoir ,la minorité qui a perdu les éléctions qui ont permi a ce pouvoir d'etre légitime et de représenter la majorité .Vous constatez qu'au moins ne nous sommes pas dans cette optique là . Le pouvoir n'a jamais été légitime ,il ne se mantient malgré nous que grace à l'utilisation de la force armée . C'est autant que de mettre du mircrochrome sur une jambe de bois . Utiliser la presse pour alréter l'opinion nationale ou internationale n'a donné aucun résultat à la démérche .Les magistrats faussaires ,les banquiers voleurs ,les miltaires tueurs ,les ministres usurpateurs et les présidents dictateurs ne comprennent pas la langue de la démocratie ,le seul langage à leur déstiner sera la contre violence la seule lois qui pourra les atteinder sera celle du plus fort ,nous sommes sur un ring et la force du pouvoir c'est son argent ,c'est les 07 millards de dollars qu'il déponse chaque année pour s'armer ,c'est les 200milles flics qu'il consacre à sa sécurité ,voila le mal ,reste à voir les moyens de s'offrir l'antidote . En attendant vous avez toute ma sympathie c'est tout ce que je peux offrir .
    • Posté par yacine, 17 Avril, 2010
      A Nassri: il y a 50000 marocains qui ont obtenu la nationalité algérienne en 1962,oui c'est possible ,mais vous citez des noms qui sont au pouvoir a ce jour .Vraiment c'est une supputation farfelue.SI c'est vraiment le cas ,comment se fait il qu'ils n'ont pas lâché le Sahara occidental et ont laissé leur "frère" d'oujda crever de faim a cause de la fermeture des frontières terrestres.
    • Posté par iflisse, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk, je salue votre courage Pensez vous monsieur qu'il y'a encore des vrais moudjahidines. A ma connaisance aprés toutes les opérations militaires telles que "Jumelle" "Etincelle" etc.. nos vaillants maquisards ont été laminés Les seuls survivants sont restés cachés dans des casemates attendant le jour de l'indépendance Au jour d'aujourd'hui les survivants ne doivent pas dépasser le millier Quant à l'armée des frontiéres il est indécent de les considérer comme anciens moudjaheds Savez vous qu'en France; sont considérés anciens combatants , seuls ceux qui ont participé à un combat sur un terrain d'opération De grâce incluer également dans votre liste tout l'état major de Ghardimaou et du Maroc ainsi que tous les régiments de l'ANP des frontiéres
    • Posté par MOH, 17 Avril, 2010
      Mellouk il faut devoile la liste au peuple et tu aura la consience trenquile.ce dernier n est pas dupe.
    • Posté par Boumendjel, 17 Avril, 2010
      Bien dit Mimouna. Win trouh ya katal errouh. Nezzar, Hasseni, Zerhouni etc..., ils sont en train de tomber l'un après l'autre. Si M. Mellouk aura le courage de déevoiler la fameuse liste qu'il a établie, il va certainement accélérer la chute des imposteurs et des usurpateurs. Il contribuera ainsi à l'avènement de la "Nouvelle Algérie", jeune et vigoureuse, qui sera débarassée des tares originelles de l'Algérie malade et impuissante que ces faussaires vont nous léguer. Apres eux le déluge.
    • Posté par Ali Kloul, 17 Avril, 2010
      Est ce que la période de transition coloniale du 19 mars au 05 juillet 1662 à était bénéfique pour l'Algérie et dans quelles circonstances c'est elle vraiment passé? Je vous souhaite bon courage et sachez que vous avez le soutien de tous les Algériens dignes de citoyens honnêtes.
    • Posté par RABAH, 17 Avril, 2010
      Bonjour M. Mellouk, vous qui connaissez le système algérien avec ses tares et ses carences, de l'intérieur, pensez-vous que le "bras de fer", dont la presse nationale et étrangère parlent tant ces derniers temps soit réel ou bien s'agit-il seulement de cinéma pour amuser la galarie et la distraire des scandales de corruption qui ternissent considérablement l'image de l'Algérie, qui végète dans son splendide isolement ? Les connaisseurs sont persuadés que c'est un autre coup fourré contre le peuple algérien, sorti des labos du DRS, dont le patron, le Général Toufic, s'entendrait comme larron en foire avec Boutef au point de les assimiler à des frères siamois appelés BOUTOUFIKA.
    • Posté par Mahmoudi, 17 Avril, 2010
      Cher M. Mellouk, honnêtement regrettez vous quoi que ce soit dans ce que vous aviez fait ? Si Oui, quoi exactement ? Ce combat par trop inégal, qui vous a visiblement épuisé, vous a-t-il appris quelque chose dont vous pourriez faire profiter nos jeunes livrés à eux mêmes et à la mafia qui vous a détruit sans pitié vous et votre famille ? Remerciements anticipés pour votre franchise.
    • Posté par tarlahmam, 17 Avril, 2010
      TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES...PUBLIEZ LA LISTE SUR CE JOURNAL ET VOUS NE SEREZ PLUS SEUL.VOUS N'AVEZ PLUS RIEN A PERDRE.RARE SONT LES HOMMES EN ALGERIE...
    • Posté par Tinihinane, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk, Vous connaissez bien le systeme repressif et la mentalite des gens qui sont ou qui cautionnent le pouvoir. Est ce que vous croyez ou vous avez une lueure d'espoir que un jour il y aura une rennaiassance ou des nouveaux leaders qui vont se debarrasser de la junte mafieuse au pouvoir et d instaurer une nouvelle republique?
    • Posté par zino, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk je vous informe que je garde bcp d'articles de journaux que la presse vous a consacrer depuis des années. Votre combat est exemplaire et édifiant. Je suis convaincu qu'il y'a énormément de gens qui le suivent. Ma question est simple:du moment qu'on continue a vous persécuter jusqu'à présent, pourquoi ne pas divulguer la liste nominative des traitres? Le peuple en qui la justice est faite en son nom, doit savoir qui sont ces traitres qui la manipulent
    • Posté par idir, 17 Avril, 2010
      D’abord je veux vous témoigner tous mon soutien et mon respect pour votre courageux combat. La question que je veux vous poser je pense que d’autre vous l’ont déjà posé .Mais étant donné maintenant votre expérience de la justice algérienne, du fait qu’il est évident qu’elle est au ordre des personne que vous dénoncez ne vos t’il pas mieux rendre public le dossier et les noms des personnes concerné ? Ne faut t’il pas mettre les tenants et les aboutissant de ce dossier devant le peuple algérien pour enfin qu’il soit devant la lumière cru de ses responsabilités , que l’on sache que le sang de nos martyrs est foulé au pied par cette racaille?
    • Posté par Bounif, 17 Avril, 2010
      Comment faire pour soustraire l'Algérie aux serres de ces vautours et ses vamprires qui sucent son sang et détruisent l'avenir de sa jeunesse pour rester au pouvoir après avoir détruit et banni les cadres honnêtes de leur génération diabolique? Bouteflika et la racaille de vieux tacots qui l'entourent incarnent cette horde de charognards, qui font honte au pays.
    • Posté par Mimouna, 17 Avril, 2010
      Moi je ne vais pas vous poser une question car celles qui ont été soulevées par nos amis internautes sont bonnes et se completent, il faut seulement y répondre en toute franchise mais je voudrais seulement vous faire part de mon soutien indéfectible et dire Allah Ikathar min amthalak ya Si Benyoucef ! El Marhoum Si Tayeb El Watani, alias Mohamed Boudiaf, est en train de prendre une belle revanche posthume sur ses assassins morts ou mourants. Vous qui êtes un homme de Justice vous savez que "Al hak aamrou ma idiaa", le vôtre aussi.
    • Posté par tach, 17 Avril, 2010
      BONJOUR MONSIEUR MELLOUK VOTRE COURAGE ET VOTRE COMBAT CONTRE LES FAUSSAIRES EST EXEMPLAIRE MA PREMIÈRE QUESTION PENSER VOUS QU IL Y A DES FONCTIONNAIRES AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE QUI PARTAGE VOTRE IDÉE MA DEUXIÈME QUESTION POUR LA PUBLICATION DES DOCUMENTS PAR INTERNET IL FAUT PLUSIEURS SITES POUR ÉVITER LES DOUTES.JE VOUS ADRESSE MES MEILLEURS SALUTATIONS.
    • Posté par sawles, 17 Avril, 2010
      mr mellouk benyousef vous faite partie de notre histoire douleureuse est machiavelique qui nous a mis l'entemps ds le noir depuis 62 avec se clan d'oujda usurpateurs de notre independance , pouvez-vous publier cette liste des charognes ou la mettre entre des bonnes mains pour que toute verités éclate au grand jours , vous avez le serments de l'ideal de nos chouhadas pour qui en donnés leurs vie leurs âmes est laissés leurs enfants orphelins vous devez le faire comme un dernier baroude d'honeur , notre peuple na que trop souffers de ses charognes , viva (la mouérta) .
    • Posté par Mouna, 17 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk, Pourquoi ne demandez-vous pas l'appui de la ligue algérienne des droits de l'homme? n'avez-vous pas confiance en cette institution? Merci pour votre réponse.
    • Posté par nostra, 17 Avril, 2010
      Mr mellouk vous ete l'une des personne qui me donne envi de rester debout et d'avoir la tete haute malgre que le combat est dur,alors que dieu vous protege et soyez sur que je fais parti de bcp de gens qui sont deriere vous et qui vous soutiennent. juste une question pour satisfaire ma curiosite, reelement existe il un clan au pouvoir qui veus reelement le bien de ce pays ? ca me soulagerais de le savoir?!!
    • Posté par Parti pour la Laïcité et le Démocratie (PLD), 17 Avril, 2010
      Monsieur Benyoucef Mellouk, le Parti pour la Laïcité et la Démocratie salut votre combat pour un Etat de droit en Algérie et vous renouvelle son entière solidarité. P/le Bureau National du PLD.
    • Posté par Rachedi, 17 Avril, 2010
      MONSIEUR MELLOUK, est-ce vrai que le personnel de la centrale du Ministère de la Justice a depuis 1962 fait partie à 80% de la sphère du clan d'Oujda ?
    • Posté par Souissi, 17 Avril, 2010
      Monsieur Mallouk, jai entendu, il ya quelques mois M. Hamid Temmar, l'homme qui a cassé et saboté l'industrie algérienne, se vanter d'avoir rejoint les rangs de l'ALN à l'âge de 15 ans. Ceux qui prétendent le connaitre jurent que comme Bouteflika, il n'a jamais tiré une seule balle et était planqué au Maroc jusqu'à l'indépendance. Cet énergumène fait-il partie des faussaires comme la majorité des membres du clan de Oujda ? Merci d'éclairer ma modeste lanterne.
    • Posté par mokrane, 17 Avril, 2010
      Mr MELLOUK,quand vous dites "familles révolutionnaire"j'espere que dans votre esprit il y'a la bonne graine et l'ivraie:les organisations dites révolutionnaires ne sont pas solidaires avec vous,exceptée la féderation des fils de chouhas de la wilaya de tizi ouzou qui a inséré un communiqué dans la presse en s'adressant directement au président de la république pour qu'il vous écoute tout en etant solidaire avec vous.Cette féderation est complétement autonome et défend comme vous les interets la mémoire des chouhadas et des vrais moudjahidines.MR MELLOUK ,ma question est celle-ci:Est ce que vous allez répondre positivement si cette féderation vous lancera une invitation? merci.
    • Posté par Nasri, 17 Avril, 2010
      Bonjour M. Mellouk. Je voudrais tout d'abord vous féliciter pour votre courage exemplaire et vous assurer de mon soutien total. Ma question est : Vous qui avez été haut fonctionnaire du ministère de la Justice, pourriez vous me confirmer cette information colportée par tout le monde :Plus de 500 000 marocains ont obtenu la nationalité algérienne entre 1962 et 1965 et parmi eux les Bouteflika, les Bensalah, les Khelil, les Temmar, les Fasla, les Sbih, les Guandil et tant d'autres. Cela serait du à la complicité de responsables de ce ministère issus du clan de Oujda ?
    • Posté par kamel massikani, 17 Avril, 2010
      Mes respects monsieur mellouk et courage à vous;Est - ce que les documents à charge que vous avez réuni contre ces faussaires sont en lieu sur?
    • Posté par Youghariten, 17 Avril, 2010
      Bonne chose que de répondre aux questions des lecteurs qui se posent un certain nombre de questions.Pour permettre de sensibiliser encore un plus grand nombre de citoyens à comprendre les tenants et aboutissements de ce dossier Oh combien délicat.Je suggère que le dossier soit publié sur le site du Matin mais celui qui comporte les noms, je pense que Benyoucef n'a plus rien à perdre sinon que la vérité sera connu que d'un petit groupe de personnes.N'oubliez pas aussi que sa publication sur internet permettra d'internationaliser le dossier. Bon courage à Benyoucef, nous sommes avec toi.Amitié au journal
    • Posté par fluctuat nec mergitur, 17 Avril, 2010
      Bonjour, Le jeu en vaut-il la chandelle ? Votre combat n'est-il pas, au bout du compte, celui de David contre Goliath ? Ceci dit, ayant eu a subir, à mon modeste niveau, les affres de l'injustice, je ne peux que vous adressez mes salutations.
    • Posté par abbas, 17 Avril, 2010
      ces prestateurs de service au commpt de la france, font toujours de facon à ce que l'etat d'urgence dur pour continuer à justifier l'intervention de la police et de l'armée sur le terrain , museler le peuple,verouiller le terrain mediatique et politique; mais jusqu'à quand?
    • Posté par Benbrahim, 17 Avril, 2010
      Si Mellouk, que Dieu vous garde et multiplie les hommes de votre trempe car notre pays en a grand besoin en ces temps de corruption, de vilénie, d'imposture et de forfaiture généralisées. Je ne vous pose pas une question que vous pourriez éluder mais je vous conjure de nous donner ici et maintenant le noms des magistrats et "personnalités" qui ont recouru au procédé odieux du faux et usage de faux pour obtenir avec de faux témoignages le statut de moudjahid. Libérez vos âme et conscience et éclairez ceux, qui seront appelés demain à les défendre. Sinon vos fossoyeurs d'aujourd'hui vont avoir le beau rôle après votre disparition. Aucune excuse n'est donc acceptable pour ne pas le faire. Il y va de votre crédibilité.
  • "Algérie, pays sans Etat et sans gouvernement"

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    Les praticiens et spécialistes de la santé publique ont observé, encore une fois hier, leur second rassemblement au niveau de l’hôpital Mustapha-Pacha à Alger.

    Les contestataires continuent leur action malgré les intimidations du ministère de la Santé pour réaffirmer leur attachement à leurs revendications et prouver qu’ils ne baissent pas les bras. Les médecins sont toujours déterminés à aller jusqu’au bout.

    “Il y a près d’un mois que nous avons gelé la grève pour donner une chance aux différentes interventions auprès du gouvernement, mais à ce jour, nous avons rien eu”, ont regretté les syndicalistes. Depuis la suspension de leur mouvement, le rassemblement qui a eu lieu à l’hôpital Mustapha-Pacha a regroupé les praticiens des quatre coins du pays, venus crier leur ras-le-bol face à une situation qui n’a que trop duré.
    Les syndicalistes ne s’arrêtent pas seulement aux sit-in. Ils ont également décidé de boycotter la tutelle. Invités la semaine dernière à discuter, les praticiens ont décliné l’invitation.

    “À quoi sert de discuter avec la tutelle ? Le ministère nous convie à des réunions pour discuter de la possibilité d’augmenter le pourcentage des primes et par la même occasion, elle plafonne cette augmentation. Dans ce cas-là, la tutelle n’a qu’à travailler toute seule, pourquoi nous appeler ?” se sont interrogés les syndicalistes. Ils ont ajouté : “L’État algérien n’a pas de gouvernement. Un ministre n’a aucune prérogative. Comment des gens qui n’ont pas de statut de ministre décident de l’avenir d’un secteur ?”

    Bien que le nombre soit moins important que d’habitude, près de 200 manifestants sont venus dire leur mot. Midi passé, les protestataires avaient entrepris une marche au sein de l’établissement, où ils scandaient des slogans tels que “One, two, three, où va la santé ?” ; “Le médecin ne s’essouffle pas et ne supporte pas le mépris” ou bien “Cher Président, la santé agonise”.

    Les manifestants, qui ont amorcé une marche, se sont arrêtés près de la porte centrale de l’établissement, côté place du 1er-Mai où un dispositif de sécurité les attendait. Les policiers anti-émeutes avaient mis en place un cordon de sécurité pour bloquer la porte d’entrée et les citoyens étaient priés de circuler.

    Quelques minutes plus tard, les médecins sont revenus à leur point de départ où les deux président de syndicat ont pris la parole et rappelé à leur base que le “combat” continue et qu’il est inconcevable de baisser les bras avant la satisfaction des revendications. Les deux présidents de syndicat ont réaffirmé qu’au cours de la semaine, probablement lundi, une réunion avec les syndicats de l’éducation aura lieu pour discuter des modalités de la future naissance d’une fédération des syndicats.

    Source : Liberté

  • L’égyptien Orascom fait son beurre sur le dos de l’Algérie

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    Djezzy fait l’objet de nombreux commentaires car le bouclage de l’opération de vente à MTN est imminent, une répétition de ce qu’on a déjà vu avec Lafarge. On commence à comprendre aujourd’hui que l’objectif de ce pseudo investisseur égyptien est de transformer les avantages accordés en gré à gré par l’Etat algérien en plus-values financières à travers une succession de montages habilement construits.

    Ainsi, avec l’argent de Lafarge, OCI (Orascom Construction Industries) achète des usines d’engrais à Dubaï et en Egypte et acquiert du jour au lendemain un statut d’industriel dans le secteur des engrais. En fait, ce nouveau statut et ses relations privilégiées avec le Président vont lui permettre d’obtenir de l’agence ANDI et de l’Etat des avantages incroyables avec le projet d’engrais d’Arzew. Rappelons que cette usine en construction à Arzew est contrôlée à 51% par Orascom alors que l’Etat à travers ses Banques publiques et Sonatrach finance 85% du projet! Il n’est pas le seul. Une autre usine d’engrais, aussi en construction à Arzew, a été généreusement attribuée en gré à gré à la société privée omanaise Bahwan dans des conditions similaires (pour ne pas faire de jaloux ?).

    Le CPA, la BEA, la BNA, la BDL et la CNEP ont été instruits par le Président pour financer ces 2 projets à hauteur de 75% du coût global.

    Dans le cas du projet de Suhail Bahwan, le financement public s’élève exactement à 2,06 milliards de dollars sur un coût global estimé à 2,7 milliards de dollars. Ces deux usines orientées vers l’exportation ne sont pas rentables et termineront probablement à la ferraille car la surcapacité ne pourra jamais être absorbée par le marché national.

    En gros, on parle ici d’une arnaque de 400 milliards de DA jetés par la fenêtre par des banques publiques pour le volet investissement (sur lesquels on peut être sûr qu’Orascom et Bahwan qui contrôlent les sociétés vont engranger des profits) et un cadeau de 5000 milliards de DA pour la fourniture de gaz détourné de l’exportation !! Bref, on a détourné de l’argent public qui aurait du aller aux écoles, hôpitaux, médicaments, logements sociaux.. qu’on a généreusement donné à des pseudo actionnaires privés, amis du Président !!
    Ce que recherche Orascom, c’est vendre ses actifs en Algérie et engranger une autre manne (après le ciment et Djezzy) de plusieurs milliards de dollars associé à la «plus-value » du contrat de fourniture de gaz sur 20 ans (35 milliards de m3) vendu à un prix symbolique par rapport au prix de marché (prix d’exportation). Rendons hommage au Vice – Président Aval de Sonatrach, qui a signé tous ces contrats et qui a demandé à Orascom de construire un Centre de recherche à Oran... et félicitons le car il a été promu au poste de PDG par intérim par Chakib Khelil.

    Rendons hommage aux PDG des banques qui ont financé ces deux projets de détournement de rente sans oublier bien sûr les responsables de la fameuse Agence ANDI, pierre angulaire de tous ces montages dignes de Fantômas qui vont engendrer un préjudice de plusieurs dizaines de milliards de dollars et fumons du thé pour rester éveillés. Ennahar : Ouyahia : « le contrat entre Djezzy et MTN est nul » 27 April, 2010 01:26:00 le Premier Ministre a informé « MTN » que le contrat de Nadjib Sawris était nul Le gouvernement algérien a officiellement convoqué les responsables du groupe industriel sud africain « MTN » pour leur notifier officiellement que le contrat passé avec le groupe Orascom Telecom, actionnaire principal de « Djezzy » en Algérie est un contrat nul du point de vu légal.

    L'arnaque des engrais

    Le conglomérat égyptien Orascom Construction Industries (OCI) va acheter la division engrais d'Abraaj Capital, une société de Dubaï, pour 2,7 milliards de dollars. Fort d'une abondante trésorerie après la vente de son activité ciment au français Lafarge, pour 12,9 milliards de dollars, le groupe de Nassef Sawiris compte réaliser d'autres acquisitions dans ce secteur. L'opération lui apporte le contrôle d'Egyptian Fertilizers Company, elle-même détenant 20 % de Notore Chemical au Nigeria. OCI est déjà impliqué dans le développement du complexe d'Arzew, à l'ouest de l'Algérie. Développé avec Sonatrach, Arzew est destiné à devenir la plus grande usine d'ammoniac d'Afrique du Nord en 2010 EL WATAN [El Watan] Sonatrach et la société mixte Sorfert (joint venture entre Sonatrach et Orascom Construction Industries) ont signé hier un contrat de vente et d’achat de gaz naturel pour approvisionner le complexe d’ammoniac et d’urée qui sera implanté à Arzew et dont l’entrée en production est programmée pour le milieu de l’année 2011. Le contrat, qui porte sur un volume annuel de 1,75 milliard de mètres cubes de gaz naturel durant 20 ans, a été signé par Chawki Rahal (vice-président commercialisation de Sonatrach) et Osama Bishai (PDG de Sorfert), en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et de l’ambassadeur d’Egypte en Algérie. Le complexe pétrochimique aura une capacité de 4400 t/j d’ammoniac et 3450 t/j d’urée granulée.

    Des sources proches de l’enquête menée sur les marchés passés par la direction générale de Sonatrach et ses différentes filiales, dont G.C.B. qui est spécialisée dans le bâtiment et le génie civil, celle des travaux pétroliers G.T.P., ainsi que les centaines de contrats signés avec les sociétés de la protection et de la sécurité et des sous-traitants, ont indiqué que les enquêteurs sont parvenus à des détails précis au sujet de graves dépassements dans la passation de marchés et la signature de contrats avec des sociétés étrangères spécialisées dans les prestations pétrolières et parapétrolières. Dans une tentative pour convaincre l’Algérie de ne pas dilapider son gaz, le russe Gazprom, lors de la visite du patron du groupe en Algérie, a proposé la construction d’usines de production pétrochimique financées par le groupe russe et d’acheter le gaz au prix international. Gazprom n’a reçu aucun écho de la part de Sonatrach qui a préféré traiter avec les Sawiris qui n’ont rien à voir avec le domaine de la pétrochimie, contrairement à l’expérience de Sonatrach et du géant russe

    Les investigations menées ont révélé que de nombreux contrats dont certains s’étalent sur 25 ans, ont été passés suivant la formule de gré à gré qui a cours depuis le départ d’Abdelhak Bouhafs, l’ex P-DG du groupe après les pressions exercées sur lui par le ministre de l’énergie et des mines qui bataillait pour l’amendement de la loi sur les hydrocarbures. Parmi les gros marchés, celui relatif à l’approvisionnement en gaz naturel de la société Orascom Industrie et construction, au prix modique du marché local pour 25 années, afin d’en fournir ses unités d’engrais dans la wilaya d’Oran bien qu’elle ne dispose pas de la technologie et des connaissances nécessaires pour investir le secteur des engrais et de la pétrochimie.

    Des sources proches du dossier ont aussi dévoilé qu’Orascom Industrie et Construction a, dès son obtention du marché de la société Sonatrach, sollicité une société allemande spécialisée dans la construction des usines d’engrais, à qui elle confiera le projet.

    Cette démarche a suscité l’intérêt des enquêteurs. Le gouvernement algérien et le groupe Sonatrach sont-ils incapables de faire appel directement à cette société allemande ? Ont-ils besoin des services de Sawiris pour qu’il serve d’intermédiaire auprès des allemands afin de construire des usines d’engrais à des coûts surestimés, pour détourner les deniers publics algériens récoltés grâce aux facilitations fiscales octroyées à la famille Sawiris par l’Agence Nationale de Promotion de l’investissement durant la réalisation de ses chantiers en Algérie dans les domaines du ciment, des communication et de la pétrochimie ? Ceci mènera à la mise à l’écart du directeur de l’Agence qui avait refusé d’apposer sa signature.

    Contrat douteux

    Sawaris s’attèle à faire la promotion de l’usine à l’étranger en faisant croire aux investisseurs que le chantier a atteint un taux d’avancement de 80% afin d’obtenir des parts à la bourse, alors qu’en réalité, le taux de réalisation du projet n’a pas franchi les 15%.
    Le contrat passé avec Orascom Industrie dans le cadre de la création de la société Sorfert, prévoit l’approvisionnement de la société égyptienne en gaz naturel, avec un volume annuel d’un milliard de mètres cubes durant 25 ans au prix du marché local, sans altération tout au long de la durée du contrat. Ce point est d’ailleurs critiqué par l’OMC qui demande depuis des années à l’Algérie de réajuster les prix du gaz qu’elle vend aux sociétés étrangères qui exportent leurs produits.

    Ce gaz est destiné à approvisionner l’usine de production Ammoniac-Urée qui dispose d’une capacité de production de 1,3 million de tonne et de 800 mille tonnes d’urée en Algérie. Orascom Construction détient 51% du capital de la société tandis que Sonatrach s’adjuge le reste; 49%. Orascom a préparé toutes les études du projet et les a remises à Sonatrach et les autorités compétentes avec l’apport de la banque Société Générale en matière d’études financières, le bureau de consultation juridique White Index. Le financement nécessaire pour le projet a été obtenu de la Banque d’Algérie après des pressions sur ses responsables.

    • Un contrat a été passé avec la société allemande UHDE, spécialisée dans les technologies de production d’urée, pour la conception et la réalisation de l’usine dans la zone industrielle d’Arzew, ce qui indique clairement qu’Orascom n’a rien à voir avec l’industrie pétrochimique et qu’elle ne fait que spéculer pour saisir des opportunités de vente et d’achat des actifs des sociétés. Ceci montre que les conditions dans lesquelles Orascom a obtenu ce marché, n’étaient pas claires, car son entrée dans ce domaine sensible et complexe est intervenue après qu’elle ait acheté la société égyptienne des engrais détenue par Fort Capital, pour un montant de 59,1 milliards de dollars.

    • • Le coût du projet, prévu près du port d’Arzew, s’élève à 746 millions de dollars ( beaucoup plus ???), dont une (très grande !!) partie (75%)qui sera financée par des crédits à long terme, des banques algériennes. Il a été convenu avec Sonatrach un approvisionnement en gaz naturel à des prix très bas, n’excédant pas les 4 dollars le million d’unités calorifiques alors que le prix d’un million d’unités calorifiques sur le marché mondial atteint les 14 dollars. Le ministère de l’énergie et des mines a donc offert un cadeau d’un milliard de dollars annuel à l’égyptien Orascom qui lui vendra l’urée et l’ammoniac au prix international, qui pour l’urée, tourne autour des 320 dollars la tonne.

    • • Les sociétés mondiales n’ont rien compris à cette attitude algérienne qu’elles désapprouvent, et l’Organisation Mondiale du Commerce a demandé à l’Algérie d’ajuster les tarifs du gaz naturel sur le marché interne aux tarifs appliqués sur les marchés internationaux pour ne pas imposer des clauses antidumping sur les exportations algériennes d’engrais et d’autres produits où le gaz entre dans la production.

    Par Abdelwahab B./Zineb A

  • Communiqué.22.04.2010

    22.04.2010
    Communiqué

    Une réunion de l'intersyndicale des praticiens de la santé publique s'est tenue à Alger le 21 avril 2010 pour évaluer le 2éme rassemblement national organisé le 17 avril 2010 dans l'enceinte  du CHU Mustapha Bacha à Alger. Ce rassemblement ,qui a regroupé des praticiens venant de plusieurs wilayas du pays, a démontré encore une fois l’engagement sans faille de la corporation dans le combat de la dignité à travers une mobilisation soutenue   pour faire aboutir  des revendications légitimes et assurer une meilleure prise en charge du malade dans un système de santé publique performant .

    A ce titre, l'intersyndicale a décidé d'organiser un autre rassemblement national le 01 Mai 2010 au CHU Mustapha à 11h00, date de la journée mondiale du travail.

    Un appel est lancé pour la tenue des assemblées générales locales en prévision de ce rassemblement.

    Par ailleurs nous informons que la Confédération des Syndicats Algériens(CSA) est née le 19 avril 2010. Elle est constituée par le SNPSP – SNPSSP - UNPEF - CNAPEST et  se fixe comme objectifs le combat pour les libertés syndicales, l’exercice du droit de grève et de réfléchir à des revendications et des actions communes.


    Soyons unis, solidaires, vigilants et mobilisés

    INTER SYNDICALE

     

  • Luttes syndicales


    1 - 2

  • Luttes syndicales

     

    1 - 2

  • corruption en algerie

    Corruption

    Pour trouver des articles plus anciens, utiliser le moteur de recherche

     

  • http://www.algeria-watch.de/pdf/pdf_fr/alternatif_algerie_snapap_cisa_hoggar.pdf

    télacharge'.

     

  • CONGRES DE LA LADDH - 25-26 mars 2010

    Le 11 janvier 1992 un coup d’Etat a basculé le pays dans le non-droit et le terrorisme. Pendant plus de trois ans, au mépris des droits de l’homme, l’État a fonctionné sans Constitution, sans Parlement, sans Président, tandis qu’une mise au pas progressive de tous les secteurs de l’administration et de la société a permis, dans une atmosphère marquée par la terreur, de démanteler les acquis sociaux avec le soutien du FMI. Après 18 ans de normalisation dans une atmosphère de violence et de crise économique et sociale, une chape de plomb continue de couvrir les droits de l’homme dans notre pays, malgré une façade démocratique qui ne trompe que les innocents. Ce rapport a pour objet de décrire la situation actuelle des droits politiques et civiques, résultat de l’exercice autoritaire du pouvoir. Le maintien de l’état d’urgence depuis février 1992 est identifié par la LADDH comme l’obstacle majeur à la promotion des droits de l’homme, à la mobilisation de la société civile et au succès des réformes démocratiques. Instauré à l’origine pour lutter contre le terrorisme il est progressivement apparu construit contre le citoyen qui a pour souci de défendre ses droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Rien ne peut se faire aujourd’hui sans l’autorisation du Ministre de l’Intérieur : aucune distribution de tract à la population, aucune manifestation publique (même culturelle), aucune manifestation de rue (en dehors des bains de foule du Président de la République). Les responsables des services de sécurité civils et militaires avaient pourtant affirmé qu’ils n’avaient pas besoin du texte de l’état d’urgence pour lutter contre le terrorisme. Une pétition initiée par la LADDH et demandant la levée de l’état d’urgence a réuni plus de 15000 signatures : rien n’y fait, le citoyen continue de subir cette malédiction qui l’infantilise, lui interdit d’exprimer son opinion, de s’intégrer dans une société civile active, et de participer librement à l’épanouissement du pays. Finalement, l’état d’urgence, prévu pour combattre le terrorisme, et maintenu illégalement, est ressenti comme un acte de terrorisme d’Etat face aux revendications de liberté des citoyens. La LADDH a lancé un appel en vue d’une coalition des forces vives de la Nation en vue d’obtenir l’abrogation de l’état d’urgence. La violence politique Bombes artisanales ou sophistiquées, faux barrages, enlèvements, attentats ciblés, voitures piégées, attentats suicides émaillent la vie quotidienne des Algériens et finissent par épuiser leur capital de compassion ; ils subissent avec résignation la banalité de la violence politique et du terrorisme régulièrement rapportée dans la presse. On apprend par exemple que 1000 terroristes auraient été tués ou arrêtés durant la seule année 2009, selon un bilan non officiel établi par la presse. De leur côté, les terroristes auraient tué 99 civils et 69 éléments appartenant aux forces de l’ordre. Un investissement massif dans la politique sécuritaire en matière de moyens humains (200 000 policiers ) et matériels (de plus en plus modernes, grâce à l’embellie des cours du pétrole) n’a toujours pas permis à la population de vivre dans une ambiance de paix civile. Le récent assassinat du chef de la police dans son bureau apporte la confirmation que la violence a maintenant contaminé les services de sécurité qui seraient victimes de règlements de compte permanents au sommet. Malgré une amélioration sensible de la situation sécuritaire, la torture reste une pratique courante dans les commissariats : les lois algériennes interdisent de recourir systématiquement à cette pratique, pourtant celle-ci continue néanmoins d’être utilisée, et de bénéficier de l’impunité. 2 A la violence politique s’ajoute maintenant la banalisation du crime et du grand banditisme, la délinquance de droit commun (rapts, holdup, trafic de drogue, corruption à grande échelle) qui aggrave le sentiment d’insécurité sur l’ensemble du territoire national et le manque de confiance envers la politique sécuritaire du gouvernement. Les disparitions forcées Malgré les multiples tentatives du gouvernement en vue d’enterrer dans l’oubli le drame des disparus, les familles de ces derniers continuent de se battre héroïquement pour obtenir des nouvelles de leurs enfants. Elles ne cessent de revendiquer leur droit à la vérité et à la justice. Régulièrement l’existence de prisons secrètes en Algérie est suspectée, notamment par les organisations internationales, malgré les dénégations du pouvoir. Avec le soutien de la LADDH, des rares organisations démocratiques du pays et des ONG internationales de droits de l’homme, elles manifestent chaque semaine devant les locaux officiels de la CNCPPDH, et sont régulièrement harcelées et réprimées. La lutte contre l’impunité, le droit à la vérité (par une commission d’enquête indépendante) et l’indemnisation qui sont normalement complémentaires restent sujet à marchandage avec un pouvoir qui persiste à absoudre des criminels au sein des Institutions de l’Etat. Les critiques de la politique de réconciliation Les textes juridiques de mise en oeuvre de la charte prévoient une indemnisation, en l’opposant à toute quête pour la vérité et la justice qui continue de mobiliser les familles des disparus. Dans l’ordonnance n° 06- 01, «est victime de la tragédie nationale la personne déclarée disparue dans le contexte particulier généré par la tragédie nationale » (article 27). Elle ne s’intéresse pas à la qualité des auteurs des disparitions – qui ne sont d’ailleurs pas qualifiées de forcées. Il n’y a pas de reconnaissance explicite de la responsabilité de l’Etat dans les disparitions forcées du fait de ses agents. D’ailleurs, « l’Etat Algérien n’est pas coupable dans ces disparitions dues parfois à des actions individuelles de ses agents ». La consécration de l’impunité par l’article 45 de l’ordonnance interdit toute poursuite « à l’encontre des éléments des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues » alors que les disparitions forcées en cause ici sont celles dont on considère qu’elles sont l’oeuvre d’agents de l’Etat. Il y a évidemment d’autres disparitions qui sont le fait des groupes islamistes armés, alors rangées dans la catégorie des victimes du terrorisme. Les textes de mise en oeuvre de la charte prévoient l’extinction des poursuites pénales ou l’amnistie pour tout individu recherché, condamné ou détenu pour actes de terrorisme. En principe, l’ordonnance n° 06-01 n’accorde pas l’impunité aux personnes inculpées ou condamnées pour des faits de massacres collectifs, de viols ou d’attentats à la bombe dans des lieux publics, ainsi qu’aux complices et aux instigateurs de tels actes. Mais il est de notoriété publique que de nombreux auteurs de tels crimes ont rejoint leur foyer sans être inquiétés par la justice, ce qui est contraire à l’ordonnance elle-même et au droit international. A cela s’ajoute le fait que les proches des victimes du terrorisme n’arrivent pas à obtenir l’ouverture d’enquêtes sur le sort des leurs. Quant aux familles de disparus, du fait d’agents de l’Etat, elles se voient interdire par l’article 45 toutes possibilités d’action pénale contre les auteurs des disparitions. Cette disposition pose problème au regard de la Constitution algérienne elle-même, mais également au 3 regard des engagements internationaux conventionnels de l’Algérie, dans la mesure où elle interdit aux victimes de violations graves des droits de l’homme l’accès à la justice. C’est pour cette raison que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a demandé au gouvernement que l’article 45 soit amendé de sorte qu’il ne s’applique plus aux disparitions forcées ni aux actes de torture ou d’exécutions extrajudiciaires. L’indemnisation est versée aux familles à condition qu’elles établissent un jugement de décès de la victime de la disparition forcée. L’article 30 prévoit qu’« est déclarée décédée par jugement toute personne n’ayant plus donné signe de vie et dont le corps n’a pas été retrouvé après investigations, par tous les moyens légaux, demeurées infructueuses ». De forts doutes sont émis par le milieu associatif et les familles sur la réalité et l’effectivité des investigations menées. Certaines familles connaissent et peuvent identifier les agents de l’Etat qui ont emmené leur proche. Y at- il des investigations menées sur la base de ces témoignages ? Les proches n’ont apparemment pas accès aux dossiers. Elles ne sont apparemment pas informées du détail des recherches censées avoir été menées. Peuvent-elles demander l’utilisation de certains moyens légaux particuliers ? Il est significatif qu’aucun disparu n’a, pour l’heure, été retrouvé vivant. Combien de corps ont été retrouvés ? De plus, ces investigations sont prévues par les textes dans le but d’obtenir le constat de disparition ouvrant droit au jugement de décès. Elles sont donc, en principe, liées à l’obtention d’un jugement de décès, auquel certaines familles s’opposent comme elles refusent les indemnisations. Il est significatif à cet égard que le président de la CNCPPDH considère qu’« il reste un noyau dur qui réclame toujours la justice, et leur point de vue est respectable ». C’est bien reconnaître que les textes de mise en oeuvre ne consacrent pas la justice et ne satisfont pas le besoin de vérité et le droit à la vérité des familles. Des dossiers restent en suspens L’enlèvement puis l’assassinat des moines de Tiberihine, le jugement des assassins de Mecili, les enlèvements d’étrangers au Sahel, les multiples assassinats politiques non élucidés... continuent d’être l’objet de médiatisation à l’intérieur du pays comme à l’étranger : ils donnent une image de marque détestable d’un gouvernement incapable de dire la vérité et portent atteinte à nos relations avec l’étranger tant au sein de l’opinion publique internationale qu’au niveau des gouvernements. Des charniers sont régulièrement découverts : ils posent le problème du nombre des disparus reconnus officiellement, leur identification, au besoin par des tests scientifiques. Quand sera entrepris le travail de mémoire à l’instar de ce qui a été réalisé en Bosnie ? Les élections et les partis politiques Le système politique algérien est en principe construit sur le multipartisme hérité de la Constitution de 1989 et maintenu dans les différentes révisons constitutionnelles. Dans la théorie les Institutions fonctionnent conformément à l’Etat de droit. Pourtant, protégé par les dispositions de l’état d’urgence, le pouvoir gère le pluralisme à sa guise : force est de constater que la gestion du dossier des partis politiques, agréés ou non, échappe à toute considération juridique et règlementaire. Et de toute façon il est hors de question d’envisager le principe de l’alternance politique par la voie des urnes comme cela est prouvé depuis l’indépendance du pays. Ainsi deux partis pourtant dirigés par des anciens caciques du régime n’ont pas eu le droit d’exister, leur agrément ayant été refusé par le Ministère de l’Intérieur pour des 4 motifs fallacieux. On ignore actuellement si d’autres partis politiques, annoncés dans la presse, ont été agréés, leur présence dans les médias étant fonction de leur proximité du pouvoir : ils apparaissent et disparaissent au gré de leur utilité dans les objectifs du pouvoir. L’Algérie a hérité dès l’indépendance de la fraude électorale initiée par Naegelen, gouverneur dans l’ordre colonial qui, en 1947, voulait bloquer le vote nationaliste traditionnel de la population. Il s’était rendu célèbre dans le monde entier par la fraude électorale, le trucage direct du scrutin, le bourrage des urnes. Depuis toutes les élections ont été truquées, celles de décembre 1991 ont été arbitrairement suspendues entre les 2 tours à cause de la victoire annoncée du FIS. « Le peuple algérien n’a pas encore conquis le droit de décider de son destin, de ses choix électoraux par des élections libres. Détourner la volonté populaire est du gangstérisme politique. Les élections qui sont closes quant à leurs résultats avant d’avoir commencé, tournent au ridicule et à la mascarade. La fraude électorale massive est une vieille tradition coloniale amplifiée depuis l’indépendance du pays. Elle est bel et bien intégrée dans les moeurs politiques du pays, puisque celle-ci est au rendez-vous, à chaque scrutin. L’algérien donc ne peut avoir des droits, là où il n’est pas élevé d’abord à la dignité de citoyen et non de sujet.» (Ali Yahia Abdenour). La LADDH a organisé à Alger (Fondation HEBERT) une table ronde en 2007 sur la question : « des élections libres sont-elles possibles en Algérie ?» et la réponse a été clairement négative compte tenu de l’ancrage de la fraude électorale, pilier du régime politique autoritaire sous façade démocratique. Elle a récidivé en organisant une table ronde à Annaba en janvier 2009 à partir de l’article 21-3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « la volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote ». Les questions posées ont été : Est-ce que la société civile a un rôle à jouer dans la tenue d’élections « honnêtes, libres, propres et transparentes » ? Faut-il laisser les partis politiques et l’Administration face à face pour gérer un processus électoral ? Les citoyens peuvent-ils faire confiance à ces deux partenaires pour que s’exprime la souveraineté populaire ? Dans les réponses la question de l’état d’urgence a hanté le débat car cette calamité bloque la participation de la société civile aux réformes démocratiques. « A chaque scrutin le scénario est le même : l’administration, censée jouer la neutralité, est mise au service de la participation au vote, alors que son rôle se borne à garantir de bonnes conditions pour le déroulement du scrutin. La dernière élection présidentielle n’a pas dérogé à la règle ». La LADDH a organisé une opération de monitoring des médias au cours de la dernière élection présidentielle. Les résultats suivants ont été obtenus : (2) 5 1- La répartition de la matière médiatique sur les différents outils d’information : la superficie globale traitée pour la campagne électorale dans la presse écrite étudiée est mesurée à 402 952,94 cm², la presse écrite publique occupe à elle seule la part du roi. Il est observé que le plus grand pourcentage de la presse écrite concerne la presse publique, à sa tête le quotidien EL MOUDJAHID, alors que pour les medias audiovisuels, c’est la chaîne de télévisées qui se place en tête. 2- La présence de Bouteflika candidat indépendant égale à elle seule l’ensemble de tous les autres candidats réunis : la superficie occupée par les autres candidats réunis est évalué à 213 788 cm² au moment même où celle mesurée pour le candidat Bouteflika à lui seul est évalué à 206 187 cm². Cela suffit pour clarifier que ce candidat occupe à lui seul la majorité des espaces dans la presse écrite privée et publique. Et si l’on était amené à additionner l’ensemble des espaces occupés dans la presse écrite par Bouteflika le candidat et le président, le résultat serait de 232 491 cm², chose qui veut dire que cette superficie consacrée à Bouteflika dépasse celle consacrée à l’ensemble des candidats de 18 703 cm². ceci nous donne une idée sur l’écart flagrant existant entre la présence du candidat Bouteflika dans la presse écrite et le reste des candidats réunis. 3- La tendance générale de la couverture médiatique est en majorité positive : cela constitue la preuve de la faiblesse du débat politique contradictoire entre les six candidats, de l’absence de l’opposition dans ce débat et la tendance unilatérale des medias étatiques, presse écrite, et audiovisuel au profit du président candidat. 4- La superficie occupée par les abstentionnistes aux élections est estimée à 3,23 % : elle représente dés lors le pourcentage le plus faible, car la somme de la superficie occupée dans la presse écrite par les partis politiques appelant à boycotter les élections est évaluée de 20 912 cm², cette superficie reste incomparable même à la plus faible des superficies qui a été consacrée au candidat Mohand Said Oubelaîd qui est estimée à 13 800 cm². Cela voudrait dire que la majorité des partis de l’opposition (Front des Forces Socialistes- FFS, du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie- RCD), et le Mouvement El Nahda ainsi que quelques dirigeants du Front Islamique du Salut interdit et les différents autres acteurs politiques, ont été censurés dans les des différents médias de l’information ; le peu des superficies qui leur ont été consacrées, spécialement dans les médias publics, n’ont existé qu’à des fins manipulatrices par la diffusion de discours en assimilant ces acteurs à des traîtres et à des mécréants. 5- Les différentes tendances de la couverture médiatique de la campagne électorale: le plus important pourcentage de la tendance négative était dans la presse écrite privée, cependant cela représente un infime degré. Contrairement à cela, les médias étatiques avaient traité le sujet d’une manière si positive à ne pas laisser place aux moindres critiques. 6- Par rapport à chaque acteur, on a pu constater que le plus haut degré positif était attribué à Abdel Aziz Bouteflika le candidat, opposé à cela le plus haut degré de la tendance négative était pour l’opposition. Les medias publics en 6 particulier avaient traité le sujet de l’opposition avec une grande négativité, alors que le champ d’expression pour les partisans de l’opposition fut verrouillé. Les élections sénatoriales de décembre 2009 ont vue apparaître un élément nouveau étalé sur la place publique : l’achat par les candidats des voix des élusélecteurs introduisant ainsi ouvertement la corruption dans le système électoral. Associée à la désignation par le Président de la République d’un tiers des sénateurs cette annonce aggrave la crédibilité d’une Institution dont la mission est déjà discutée. Le poste de sénateur est devenu une affaire rentable. Ainsi il est clairement établi que, dans les conditions politiques actuelles, les élections ne peuvent pas être libres. Leur organisation est exclusivement entre les mains de l’Administration avec les apparences de commissions électorales inefficaces. A ce jour aucune contestation des résultats électoraux n’a eu des suites légales annulant un résultat. Lors d’une consultation récente un conflit public est apparu entre le Président de la Commission nationale de surveillance des élections (désigné le chef de l’Etat et en principe indépendant) et le Ministre de l’Intérieur : il n’a pas eu de suites. « Il y a un fait indéniable : les Algériens ne s’intéressent pas aux élections telles qu’elles sont structurées et organisées. Les Algériens sont pourtant très politisés, pour ne pas dire sur politisés sur certaines questions. Pour eux, les jeux sont pipés. Le jeu électoral est fermé d’avance. » (3) Les médias et la liberté d’expression D’une manière générale il existe un fort sentiment de recul, voire de négation, de la liberté d’expression. Ce sentiment de recul est lié – quoiqu’en dise le discours officiel – au maintien de l’état d’urgence. Il est lié surtout à la pénalisation des délits de presse. En dehors des médias « lourds », monopole absolu de l’Etat depuis l’indépendance du pays, (radios et télévision), le citoyen a maintenant accès à une presse écrite, multiple, diversifiée. De plus Internet a profondément bouleversé l’accès à l’information et à la culture, alors que le secteur de la télévision est maintenant « mondialisé » avec le foisonnement des paraboles dans le paysage algérien. L’Etat algérien qui est, dans les textes juridiques en vigueur, à commencer par la Constitution révisée le 12 novembre dernier, un Etat de droit donne des garanties quant à la liberté d’expression. La Constitution énonce que « les libertés fondamentales et les droits de l’homme et du citoyen sont garantis » (Art.32, alinéa 1). Elle stipule aussi que « la liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables » (Art 36). Et cette même Constitution énonce que « les libertés d’expression, d’association et de réunion sont garanties au citoyen » (Art 41). En théorie, un Etat qui est devrait être l’émanation de la souveraineté du peuple a tout intérêt à ce que la communauté des citoyens s’organise librement, en toute conscience pour s’impliquer dans la vie de la Cité. Donner son avis, suggérer, proposer…et oeuvrer au final pour un Etat légitime. Un Etat moderne et démocratique ne peut se passer d’un paysage médiatique qui jouit de la liberté d’expression, parce qu’il participe à la dynamique globale de ce même Etat. 7 La loi relative à l’information du 3 avril 1990 est l’instrument fondateur de la liberté de la presse. Elle est toujours en vigueur. Episodiquement, elle fait l’objet de critiques politiques. On lui reproche d’être « un code pénal bis ». Effectivement, cette loi contient 22 dispositions pénales, des dispositions classiques pour l’essentiel. Pourtant le gouvernement et le Parlement ont du (en 2001) amender le Code pénal (articles 144 et 144 bis) pour pouvoir punir les journalistes par l’emprisonnement et de lourdes amendes, principalement pour diffamation. Aujourd’hui, l’Etat soutient la presse écrite en subventionnant le prix du papier chez les imprimeries publiques et en orientant la publicité. Il héberge encore des journalistes dans des sites sécurisés à Alger. Cette conception gouvernementale actuelle va à l’encontre de la protection de la liberté d’expression, et de la liberté de la presse en particulier. Le journaliste se trouve instrumentalisé par des privilèges qui l’obligent à l’auto censure alors que les « pigistes » vivent une situation sociale précaire qui les met sous la coupe d’éditeurs de journaux soucieux avant tout de profits tout en restant à proximité du pouvoir. Aujourd’hui, la tâche de protection de la liberté d’expression est colossale La société civile organisée de façon autonome (et il existe des ilots comme les ligues des droits de l’homme, les syndicats autonomes…) doit défendre les médias qui défendent les libertés. Elle peut aussi réclamer que l’audiovisuel public assure un véritable service public. Ce média lourd est financé par l’argent public sur lequel normalement les citoyens ont un droit de regard. Pourtant ces repères fondamentaux ne se traduisent pas automatiquement par l’exercice de ces libertés La réalité est que la radio, vecteur démocratique par excellence, reste depuis l’indépendance monopole exclusif de l’Etat. « l’air, qui pourtant appartient à tous, est la propriété exclusive de l’Etat. En clair seul l’Etat a le pouvoir de livrer au citoyen de quoi respirer» Cette situation est maintenant devenue intenable, le citoyen est asphyxié et la LADDH revendique avec force l’ouverture des médias publics et plus particulièrement l’espace radiophonique qui doit être librement accessible à tous et en tous lieux. Par ailleurs en matière de liberté d’écriture, l’article 38 de la constitution Algérienne stipule : la liberté de création intellectuelle ; artistique et scientifique est garantie au citoyen ; les droits d’auteur sont protégés par la loi. La mise sous séquestre de toute publication ; enregistrement ou tout autre moyen de communication et d’information ne pourra se faire qu’en vertu d’un mandat judiciaire. Pourtant la censure de plusieurs livres a été relevée, notamment lors du Salon du livre d’Alger de 2009, tels que Le Village de l’Allemand, de Boualem Sansal, Poutakhine de Mehdi El Djezaïri, et « tuez les tous » de Salim Bachi. Le ministère a interdit à cette occasion la diffusion de 1471 titres religieux. Aussi le gouvernement a poursuivi les restrictions de la couverture des médias internationaux des questions relatives à la sécurité nationale et le terrorisme. Si l’accès à Internet est « généralement libre », il faut relever des restrictions exercées sur certains programmes et forums ainsi que la surveillance stricte du courrier internetl. L’adoption d’une nouvelle loi sur la cybercriminalité qui établit des procédures contraignantes pour les utilisateurs des données électroniques aura des conséquences importantes sur le niveau d’information du citoyen. 8 Aujourd’hui Internet est un souffle d’oxygène pour le citoyen soucieux de s’informer. La LADDH suit avec attention les développements de la législation en matière de cyber criminalité. Encore une fois le terrorisme est invoqué pour justifier la censure qui se met en place La société civile organisée de façon autonome doit se manifester, autant que possible, chaque fois que le droit à l’expression est en jeu. Pacifiquement, par des pétitions, par des contributions dans la presse, par des rencontres publiques, séminaires et tables ronde, pour une sensibilisation des citoyens sur leurs droits. La LADDH milite et soutient toutes les actions susceptibles de mobiliser la société civile en vue de défendre son droit d’expression. La société civile et les associations Les libertés d’association et de réunion connaissent depuis plus d’une décennie une régression continue et un étouffement paralysant. Durant ces années, combien d’associations ont vu leurs demandes d’agrément refusées ? Combien de partis politiques crées ont buté sur le mépris du pouvoir et l’arbitraire de l’administration ? Combien sont les syndicats autonomes et les associations de défenses des droits de l’Homme qui voient leur liberté de réunion entravée sous motif de l’état d’urgence où sous l’effet de l’humeur ambiante ? Ces entraves, de plus en plus répétées, pèsent lourdement sur la vie associative algérienne et vident la vie publique de toute sa vitalité ; une vitalité pourtant nécessaire à l’organisation d’une société et à la construction d’alternatives à la base de la démocratie par la participation sociale. Or, la Constitution algérienne et les principaux textes internationaux de protection des droits de l’Homme, garantissent et protègent la liberté d’association et de réunion. Ces textes la considèrent même comme une liberté indispensable à l’exercice des libertés d’expression, d’opinion et d’information. Ils la considèrent aussi comme un élément déterminant dans toute entreprise de réforme démocratique. Sans elle, point de démocratie ! A ce titre, elle constitue le baromètre de l’état des libertés fondamentales dans une société donnée. Les dernières années ont été marquées par la multiplication des manifestations populaires de protestation et des revendications syndicales en particulier par les enseignants et les médecins du secteur populaire. Les grèves et les manifestations de rues ont été réprimées : elles sont de plus en plus dures malgré les pressions du pouvoir aidé par le syndicat officiel l’UGTA. La société a le droit de s’organiser, de manifester, de contribuer en dehors des structures de l’Etat et des partis politiques à la promotion de la société. Elle constitue un moteur puissant du développement de la société qui veut participer en tant qu’organisations au développement du pays. L’Etat a le devoir de l’aider dans ce sens. Or on assiste à son muselage et on observe que seules les associations satellites du pouvoir sont agréées et nourries malgré leur faible rendement à travers le Ministère de la solidarité qui assure la propagande du régime et du Président de la République La justice 9 Les cours de justice et tribunaux ne sont pas des lieux où la justice est rendue, mais des instances politiques où le pouvoir politique juge ses adversaires. La justice est monopolisée par le pouvoir, n’est que son ombre par sa soumission organique et fonctionnelle, le glissement d’une justice debout et assise, vers une justice à genoux et à plat ventre. Les jugements et arrêts ne sont pas des opérations de justice mais des actes de justice, dans des affaires politiques et d’opinion, en fonction des consignes données par le pouvoir, par ministre de la justice et services de sécurité interposés. Le problème de la dépendance de la justice au pouvoir est posé. Il faut le dire, même le crier, afin de le faire entendre. Il faut rendre à la justice sa dignité et son honneur. Il lui appartient de se mettre à l’heure de l’Etat de droit, de s’imposer par la compétence et l’honnêteté de ses différents acteurs, pour mériter le respect des citoyens. Par ailleurs la LADDH continue de militer activement pour l’abolition de la peine de mort et ne peut se contenter du moratoire décidé par le gouvernement. Liberté de croyance, liberté de culte, protection des minorités La loi de 2006 prévoit des peines de prison pour prosélytisme de la part de non musulmans et elle leur interdit de se rassembler pour prier en dehors des lieux approuvés par l'Etat. Les autorités ont refusé de nombreuses demandes soumises par des groupes chrétiens protestants pour utiliser des bâtiments pour prier, mettant ainsi leurs membres en danger d'être persécutés s'ils prient dans des lieux non autorisés. Ce comportement est le signe inquiétant de l’expression d’un sentiment d’intolérance qui se manifeste pour de multiples prétextes. La LADDH a rappelé que la liberté de culte est garantie par la constitution, et à ce titre, il relève de la responsabilité de l’Etat de permettre l’exercice de ce droit en toute liberté et dans de bonnes conditions. En 2008 la LADDH a organisé à Annaba une table ronde sur le thème de la protection des minorités linguistiques. Elle a apporté à cette occasion son soutien à la revendication de la défense de la culture chaoui dans les Aurès, de la reconnaissance nationale et officielle de la langue tamazigh et de la reconnaissance du rite ibadite au MZAB. L’immigration et la liberté de circulation Comme les pays du Sud de la méditerranée l’Algérie est confrontée à la fois par l’arrivée de migrants sub sahariens et l’émigration clandestine vers le Nord par la mer dans des embarcations de fortune (harragas). La situation des familles de ces derniers est dramatique dans la mesure où de nombreux harragas périssent en mer ou sont récupérés dans des prisons ou des camps de détention au Sud comme au Nord. La LADDH dénonce le programme FRONTEX établi par l’Union Européenne transformant la Méditerranée en mur infranchissable. Dans cette atteinte à la liberté de circulation la responsabilité incombe aux Etats du Nord et ceux du Sud incapables de prendre en considération les motivations humaines qui sous tendent le drame de l’émigration clandestine comme celui des « sans papiers » qui travaillent en Europe. Elle a d’ailleurs établi un programme de travail avec le Haut Commissariat aux réfugiés (UNHCR) et participe à un travail en profondeur au sein du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) en vue de trouver une parade conforme au respect des droits de l’homme face aux comportements autoritaires des Etats. 10 Conclusions Enraciné dans l’universalité des droits de l’homme, le Président d’honneur de la LADDH , Maître Ali Yahia Abdenour, a publié en 2007 son livre-mémoire, « la dignité humaine ». Ce livre, outre la relation d’un parcours militant hors du commun digne des rares Justes que le pays a secrété, fait le point sur le long combat pour le respect de l’Homme dans sa globalité, l’Homme qui n’est ni une chose, ni un animal, ni une marchandise. Ce livre accompagne aujourd’hui les militants de la LADDH dans leur travail quotidien au sein de l’organisation. La LADDH ( la-laddh .org) est à l’écoute des critiques émises envers notre pays par les ONG internationales comme les organisations institutionnelles des pays étrangers chargées de l’observation de la situation des droits de l’homme dans le monde. La plupart des rapports publiés (qu’on peut consulter sur Internet) la conforte dans sa perception de l’état des droits de l’homme en Algérie. Ainsi à la veille du congrès de la LADDH le Département d’Etat des USA (http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2009/nea/136065.htm) publie un rapport sévère qui épingle l’Algérie sur l’état des libertés. Nous estimons qu’elle est encore en deçà de la réalité que ne reflètent pas toujours nos médias nationaux. Algeria-watch (algeria-watch.org) qui réalise une remarquable revue de presse sur les droits de l’homme en Algérie publie régulièrement un rapport sur leur situation qui dénonce vigoureusement les nombreux dépassements. HRW (http://www.hrw.org/fr/world-report-2009/alg-rie) a conclu son rapport 2008 sur l’Algérie en accusant les autorités de « rejeter systématiquement les demandes formulées dans le cadre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, relatives à des visites par les rapporteurs spéciaux sur la torture, sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires, ainsi que par le groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires Amnesty International a publié un rapport sur la culture de l’impunité : « le gouvernement n’a pris aucune mesure pour tenter de remédier aux atteintes flagrantes et massives aux droits humains commises par les groupes armés et les forces de sécurité lors du conflit interne des années 1990, au cours duquel près de 200 000 personnes ont été tuées. » La FIDH (fidh.org) a régulièrement relayé les protestations des ONG algériennes de droits de l’homme. En particulier en 2010, dans une lettre ouverte, elle a attiré l’attention des ministres des affaires étrangères de l’union Européenne signée par toutes les ONG membres du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) en faisant part de leurs graves préoccupations quant à la situation des droits de l’Homme en Algérie. Il faut bien reconnaitre que les ONG basées à l’étranger qu’elles soient étrangères ou algériennes ont une liberté de ton qui leur permet une analyse critique souvent sévère de la situation des droits de l’homme dans le pays 11 La LADDH quant à elle reste déterminée à poursuivre sa tâche de défense et de promotion des droits de l’Homme, universels, condition du développement, de l’instauration de la démocratie et de la construction d’un Etat de droit qui abolit l’arbitraire et l’abus de pouvoir. *rapport présenté par le Professeur Kamel DAOUD, amendé et adopté en séance plénière du Congrès 1-Mouloud Boumghar 2- le rapport complet est disponible à la LADDH 3- R. Tlemçani 12

  • La grève des travailleurs des communes : Une première en Algérie


    La grève des travailleurs des communes : Une première en Algérie


    Première action du genre dans l’histoire de l’Algérie, le mouvement de grève initié par le Conseil national du secteur des communes, organisation affiliée au Snapap, a connu, selon ses animateurs, un succès inattendu.


    Hier, au deuxième jour de ce débrayage de deux jours, le taux de suivi a enregistré une légère amélioration par rapport au premier jour. Plusieurs communes ont rejoint la protestation ramenant ainsi le taux de suivi à plus de 75% alors que la veille, il était de l’ordre de 60%. M. Ali Yahia, porte-parole du syndicat, a rappelé hier, lors d’une conférence de presse animée à la Maison des syndicats que le personnel des communes n’a jamais eu recours à un mouvement de débrayage.

    Il s’agit là d’une première. Jamais un syndicat n’a osé bloquer les communes pour revendiquer un droit de regard sur leurs conditions de travail », a-t-il tonné. « Nous sommes satisfaits du résultat car en dépit des intimidations et des menaces des pouvoirs publics, les travailleurs et fonctionnaires des communes ont adhéré pleinement au mot d’ordre de grève », a lâché le conférencier qui estime qu’aujourd’hui les travailleurs des APC, de manière générale, ont brisé le silence et ont bravé l’interdit pour crier leur ras-le-bol quant à leurs conditions de travail, et leur situation socioprofessionnelle qui est des plus catastrophiques. « Lors de notre tournée sur le terrain, nous avons compris qu’il y a une prise de conscience des travailleurs, leur lucidité et leur rejet de la hogra les ont poussés aujourd’hui à réfléchir sérieusement quant à la constitution d’un comité de travailleurs au sein de chaque entreprise », a révélé M. Ali Yahia.

    La peur de la révocation

    Ce dernier n’a pas nié que beaucoup de travailleurs et agents des communes ignorent même l’existence d’un syndicat représentant le secteur des communes. Ils ne sont de ce fait ni affiliés ni structurés dans un collectif auprès duquel ils peuvent faire part de leurs doléances. « Suite à ce débrayage, les travailleurs ont exprimé leur souhait de faire partie du syndicat. Ceci nous réjouit doublement : d’un côté, cela nous permet de renforcer notre existence sur le terrain et de l’autre, cette nouvelle donne va permettre aux travailleurs d’avoir entre leurs mains des instruments et outils pour se défendre », fera remarquer le conférencier. Toutefois, malgré la non-adhésion de certaines communes à ce mouvement de grève, les représentants du Conseil national du secteur des communes ont affiché un satisfecit et parlent d’une réussite totale. Pour eux, il n’est pas facile d’observer un débrayage dans un contexte où le champ syndical est verrouillé, où toutes les grèves sont réprimées et leurs initiateurs menacés de ponction sur salaire et de révocation. « Les travailleurs des communes n’ont jamais eu recours à un mouvement de débrayage. Notre grève intervient au lendemain de la répression qui s’est abattue sur les praticiens de la santé et les enseignants. Cet état de fait n’a pas empêché le personnel des communes d’adhérer à la grève », a soutenu Ali Yahia qui a tenu à saluer le courage des travailleurs et leur acharnement pour la préservation du droit syndical. Les agents communaux, selon le porte-parole du syndicat, ont compris qu’en 2010, ils n’ont pas besoin d’une autorisation du maire pour adhérer à un syndicat. Par ailleurs, l’adhésion à cette action de protestation va motiver le conseil à aller de l’avant.

    Dans ce sillage, il envisage de commencer d’ores et déjà à s’organiser pour la réussite de la prochaine action de trois jours prévue pour ce mois-ci. Les membres du syndicat se réuniront ce week-end pour arrêter la date de ce nouveau débrayage. « Les pouvoirs publics ont tourné le dos à nos revendications, ils ont joué la carte de l’intimidation à la place de la négociation », a déploré M. Ali Yahia. Il est en outre utile de rappeler les revendications du personnel des communes. Des revendications, somme toute, légitimes puisqu’elles concernent l’amélioration de leur vécu. En plus de la promulgation du projet de statut particulier des communaux et le régime indemnitaire, le syndicat du secteur des communes demande la révision de la classification catégorielle des communaux, la revalorisation et l’attribution d’autres primes et indemnités pour les travailleurs communaux et des corps communs, la revalorisation et l’actualisation de la prime de rendement et le maintien de la retraite sans condition d’âge. Les représentants des travailleurs demandent aussi la revalorisation du point indiciaire afin de garantir un salaire de base digne en harmonie avec le coût de la vie.


    Par Nabila Amir

  • « 70% des fonctionnaires ont débrayé », selon le syndicat

    Malgré les menaces de licenciement, les agents communaux ont fait grève : Malgré les menaces, le taux de suivi de la grève est très satisfaisant. » Le secrétaire général du Conseil national des communaux, Ali Yahia, se félicite de la « forte » mobilisation des travailleurs dans plusieurs wilayas du pays. « Nous sommes très satisfaits ; le taux de suivi de la grève à l’échelle nationale varie entre 65 et 70% », a-t-il estimé. Le mot d’ordre du débrayage est respecté dans certaines wilayas. Dans d’autres, l’appel du syndicat est carrément ignoré. C’est le cas au niveau des APC de la capitale, Alger. Dans les communes que nous avons visitées, hier matin (premier jour de grève), tous les agents étaient à leur poste. Il n’y a eu aucune perturbation du service. Ali Yahia reconnaît cette situation. Selon lui, les pressions exercées par l’administration sur les fonctionnaires ont eu des effets négatifs sur le mouvement. « Des responsables de l’administration ont proféré des menaces en tout genre contre les fonctionnaires. Ces derniers ont eu peur », explique-t-il. Selon lui, des fonctionnaires des wilayas de Chlef, de Médéa, de Aïn Defla… ont été menacés de licenciement au cas où ils prendraient part à la grève. « Ils avaient peur de représailles. De plus, les travailleurs ne connaissent pas tous leurs droits », a-t-il déploré. Contrairement à ces régions, le mouvement de grève a été, explique-t-il, largement suivi. « Pour le premier jour de grève, nous considérons que l’action a bien réussi. La grève a été respectée à hauteur de 100% à Béjaïa, 75% à Tizi Ouzou et 60% à Sétif et Bouira », a-t-il déclaré. Le premier responsable du syndicat des communaux se montre optimiste quant à la réussite de cette action de trois jours. « Par expérience, les fonctionnaires se mobilisent encore plus aux deuxième et troisième jours de la grève. Je suis sûr que le taux de suivi augmentera sensiblement demain (aujourd’hui, ndlr) », prédit-il. « Donnez-nous du concret ! » Tout en appelant les travailleurs des communes à plus de mobilisation, Ali Yahia répond également au ministre délégué chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui a déclaré cette grève illégale. « On n’a jamais connu une grève légale en Algérie. Tous les débrayages ont été déclarés illégaux. Pour les pouvoirs publics, les travailleurs n’ont pas le droit à la grève », a-t-il lancé. Concernant la prise en charge des doléances des travailleurs, à savoir le statut particulier des fonctionnaires des communes et l’augmentation de leurs salaires, « le ministère affirme que les salaires seront augmentés et que le statut particulier sera fin prêt avant le début du mois de juin prochain. Nous voulons du concret », a-t-il précisé. Pour Ali Yahia, les travailleurs veulent connaître les modalités de mise en œuvre des augmentations décidées. « Nous voulons aussi connaître les détails du statut particulier, puisque le ministre affirme qu’il est fin prêt », a-t-il conclu. Par Madjid Makedhi

  • Le football pour oublier le scandale Sonatrach

    La corruption a pris des dimensions inégalées depuis une dizaine d’années ? Dans chaque cas, l’entourage direct du Président est cité ? Les affaires révélées par la presse risquent de déstabiliser un pays déjà montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité ?

    Pas de problème.

    Il y a le foot pour ça.

    Et le foot, le gouvernement s’en occupe.

    Alors qu’El-Hachemi Djiar, le ministre de la jeunesse et des sports, a étudié à Luanda la question de déplacement des Algériens en Angola, la commission interministérielle chargée du transport des supporters a tenu une réunion extraordinaire après la qualification des Verts aux quarts de finale de la CAN, pour étudier la possibilité de transporter mille supporters le 24 janvier à Cabinda pour soutenir les joueurs algériens face à leurs adversaires ivoiriens.

    La commission aurait opté pour le transport d’un maximum de supporters à Cabinda pour un séjour de 6 heures dans cette ville, le temps de suivre le match et revenir à bord du même avion. Par ailleurs, le ministère a intensifié les contacts avec nos représentants diplomatiques pour sécuriser le déplacement par voie aérienne des journalistes et supporters dont le nombre ne dépasse pas la centaine, de Luanda vers Cabinda, une région qui a connu une agression armée contre les togolais, qui voyageaient par route.

    Le foot pour oublier les ripoux…

    L.M.

  • Exclusif : le directeur de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, un proche de Khelil, sous les verrous

    Après les cadres dirigeants de sonatrach, Radio Kalima a appris que l’un de ses proches, M. Zeriati, le directeur du projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud a été arrêté. Il avait été nommé et installé à ce poste en février 2007 par Chekib Khelil en personne. Les arrestations n’en finissent plus autour du ministre.

    "Le Pdg de Sonatrach, le vice-président chargé de la commercialisation et quatre hauts cadres de la compagnie ont été placés sous contrôle judiciaire" et "les vice-présidents chargés des activités amont et des transports par canalisations ont été placés sous mandat de dépôt", avait confirmé M. Khelil, il y a six jours.

    "Je ne peux pas préciser les motifs des inculpations car je ne connais le dossier que par ce qu'en a donné la presse", a-t-il ajouté.

    "Tous ces cadres sont présumés innocents jusqu'à ce que la justice apporte la preuve de leur culpabilité", a-t-il insisté.

    Yahia Bounouar

  • Khelil: La maison à 2 millions de dollars et le mépris pour les Algériens

    image De retour d'Addis Abeba où il assistait au sommet de l'Union Africaine, Abdelaziz Bouteflika dont les proches sont directement touchés par les affaires de corruption, lance la contre-attaque. Le chef de l’Etat sonne la charge en activant trois des personnalités les plus importantes du pays. D’abord, le président de l'assemblée nationale, Abdelaziz Ziari. Celui-ci assure que les deniers du pays « sont bien gérés ». Ensuite, le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni qui minimise le scandale en déclarant que les investigations ainsi que la mise en examen des cadres de Sonatrach ne sont pas une "opération mains propres" mais plutôt une simple affaire, comme il en existe ailleurs. Et enfin Chakib Khelil, ministre de l’Enérgie et des Mine, désigné dans la presse comme le principal et premier responsable dans la gestion de la maison Sonatrach, soutient avoir la conscience tranquille. « Je ne démissionne pas », a-t-il lancé sur un ton déterminé à l’adresse des journalistes qui l’ont interpellé sur l'arrestation de plusieurs cadres de la Sonatrach et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane. Interrogé sur la lettre que Hocine Malti, ancien vice-président de Sonatrach, avait adressée aux enquêteurs et dans laquelle il donne des précisions sur certains contrats signés notamment avec la firme italienne Saipem et la canadienne SNC Lavalin, Chakib Khelil, assuré du soutien indéfectible de son ami Abdelaziz Bouteflika, a préféré répondre avec dédain et mépris : « Qui parmi vous connaît Hocine Malti ? ». L'arrogance avec laquelle Khelil a évoqué le nom de Hocine Malti symbolise l'assurance de celui qui se sent intouchable. Visiblement, Chakib Khelil a horreur de rendre des comptes. Oublie-t-il qu'en sa qualité de ministre de la République il gère une partie très importante, la plus importante, des richesses des Algériens ? Cette haute fonction politique l'oblige, quoiqu'il en pense et quoi qu’il en dise, à s’expliquer sur la gestion des affaires placées sous sa responsabilité. Qu'il l'accepte ou qu'il démissionne… Pis, Chakib Khelil a rendu hommage aux cadres incriminés indiquant que les Algériens ne doivent pas perdre de vue que les responsables arrêtés sont les plus grands cadres de la nation et de Sonatrach qui ont défendu mordicus les intérêts de l’Etat et ont géré l’entreprise avec courage et bravoure. Avec ces déclarations, Chakib Khelil, s'érige en juge et interfère directement dans les affaires de son autre ami, le garde des sceaux. Quel magistrat, après de telle déclarations osera condamner "les plus grands cadres de la nation"? C'est de la même veine que les propos de Amar Ghoul, le ministre des travaux publics, suite au scandale de l'autoroute est-ouest qui répete "moi je travaille et les autres aboient". La maison à 2 millions de dollars Alors, voila, non seulement Chakib Khelil doit rendre des comptes aux Algériens sur la gestion de son département, mais il doit également s'expliquer sur son propre patrimoine. Il doit expliquer l'achat le 24 juillet 2007, lui, son épouse, Najat Arafat Khelil et un entrepreneur privé, Omar Habour, cité dans l'affaire BCIA, d'une propriété dans le Maryland, aux Etats-Unis, pour la modique somme de 1.56 millions de dollars. Il doit également expliquer l'acquisition moins d'un an plus tard, à savoir le 30 juin 2008 - cette fois ci en son nom et celui de son épouse -, de la maison mitoyenne pour 302.000 dollars ainsi que d’une autre propriété sise juste en face pour un montant de 300.000 dollars. Ainsi, notre ministre s'est offert en moins d'une année, entre juillet 2007 et juin 2008, un pâté de maison pour plus de 2.1 million de dollars, à North Bethesda, dans la banlieue chic de Washington. Avec quel argent le couple Khelil a pu acquérir ces biens immobiliers dans les Etats du Maryland et à Washington D.C ? Avec son salaire de ministre ? Avec l’apport de son épouse, Présidente de l’Arab Women’s Council et Vice-présidente du Palestinian American Congress, deux associations qui œuvrent pour le rapprochement entre Palestiniens et Israéliens ? Grâce à des prêts contractés auprès de banques américaines ? Grâce à de généreux donateurs ? S’il est difficile pour l’heure de déterminer l’exact patrimoine de ce ministre qui posséderait la nationalité américaine, de sa femme et de ses deux enfants ; s’il est encore malhonnête de donner du crédit aux rumeurs qui l’accréditeraient d’une immense fortune, il est en revanche facile de vérifier la véracité de ses acquisitions. Par Yahia Bounouar - http://www.kalimadz.com/

  • Démocratie : L'Algérie à la 133è place sur 167 , 3 eme dictature aux monde

    Moins d'un mois après les éléctions présidentielles contestées, un classement mondial vient rappeler que la démocratie est encore inexistante en Algérie. Preuve en est le rapport élaboré par The Economist Intelligence Unit sur l'index de la démocratie dans le monde dans lequel notre pays occupe la 133ème place sur un total de 167 pays. (Voir le rapport)

    Le rapport du The Economist Intelligence Unit a été élaboré sur la base de critères bien spécifiques tels que le pluralisme, le libre vote et le droit des citoyens à ester en justice des responsables du gouvernement ou des membres de la police.

    Le rapport a divisé les pays en quatre listes : les pays réellement démocratique dont le nombre est 30, les pays dont le système démocratique à des défauts (50), les pays dont le régime est qualifié d' «hybride» (36) et en dernier lieu les régimes autoritaires (51)

    30 nations vivent en démocratie parfaite, 50 en démocratie imparfaite, 36 en régime hybride et 51 en régime autoritaire.

    Les rédacteurs de ce document ont mis l'Algérie dans la catégorie dédiée aux «régimes autoritaires»

    Le rapport a salué les avancées enregistrées par certains pays. A titre d'exemple, le Népal est passé de la liste noire des régimes autoritaire
    en 2006 à celle des démocraties dites « hybrides». Idem pour le Pakistan ou la Sierra Leone.

    Ce classement de l'Algérie vient en effet confirmer les récents rapports élaborés par des organisations internationales, même le très diplomatique document, rendu publique la semaine dernière, de l'Union européenne a pointé du doigt les incuries en justice, liberté d'expression, lutte contre la corruption et le droit à la création des associations.
    amnesty international  'observateurs internationale des droit des lhomme des

  • Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Smaïn Lamari et la micro-colonie du Club des pins

    PREMIERE PARTIE : Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Smaïn Lamari etla micro-colonie du Club des pins
    En avril 2004, aussitôt Abdelaziz Bouteflika « réélu » président, Jacques Chirac se rend à Alger pour l’en féliciter et l’inviter à engager entre leurs deux pays un « partenariat d’exception » [1]]. Ambition louable s’il s’agissait d’établir entre la France et l’Algérie des rapports de coopération économique, culturelle, touristique ou scientifique sains et bénéfiques pour les deux peuples. Or, il y a supercherie sur l’identité du partenaire, la micro-colonie du Club des pins qui domine et assujettit le pays et qui mène une guerre sans merci au peuple algérien, lequel ne sert que d’alibi à la manœuvre. Le score de 84 % par lequel les Algériens sont censés avoir désigné Abdelaziz Bouteflika donne la mesure du mépris que le régime leur voue, eux qui le reçoivent partout où il se rend avec des pluies de pierres et des volées d’injures. Aux yeux de l’opinion mondiale, le pouvoir entretient la fiction d’un renouveau. Or, Mohamed-Chérif Messaâdia, était le chef de file de la vieille garde « barbéfélène » jusqu’en 1988 où il fut sacrifié à l’autel de la « démocratisation » [2]. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem, est le promoteur en 1984 du toujours en vigueur Code de la famille qui fait de la femme une chose. Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, contribua dès 1962 à asseoir le pouvoir absolu de la Sécurité militaire, aux côtés d’Ali Tounsi, actuel chef de la Sécurité intérieure, connu pour avoir été durant la guerre d’indépendance membre du « commando Georges » de sinistre mémoire. Voilà quelques exemples de ces partenaires d’exception de la France, censés incarner la rupture avec le passé, sous la houlette d’Abdelaziz Bouteflika, fossoyeur en 1962 des rêves d’indépendance des Algériens et membre de l’équipe qui poussa - avec force assassinats - à l’exode un million d’Européens et des dizaines de milliers de Harkis. Déchu en 1979, condamné pour vol, il doit son retour en grâce en 1999 au fait qu’il présente aux yeux des vrais détenteurs du pouvoir, Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Smaïn Lamari, le profil idéal pour masquer à l’opinion internationale la réalité cruelle d’une dictature féroce, un État terroriste, un sol vandalisé, un pays en voie de démantèlement. Une économie sinistrée L’analyse que fait le banquier américain William Byrd [3] de l’économie algérienne susciterait l’épouvante chez n’importe quel diplomate honnête désirant traiter avec l’Algérie. Pour un niveau d’investissement flatteur de 32 % du PIB de 1971 à 2000, les « investissements étrangers sont concentrés dans le seul secteur des hydrocarbures, dans un territoire loin des populations algériennes qui n’en profitent ni en matière d’emploi ni en autres retombées. » Le chômage est estimé à 30 % en 2001, le pire de l’ensemble des pays de la Méditerranée (hormis peut-être la Bosnie-Herzégovine), la réalité étant bien pire que ce que suggèrent ces données officielles fournies par l’OIT et le FMI. L’Algérie ne fonctionne que grâce à l’exportation des hydrocarbures (98 % du montant global) ; « 14 000 sociétés privées assurent l’équivalent de 90 % du volume global des importations du pays et dont la facture oscille entre 13 et 14 milliards de dollars par an » [4] ; tel est le résumé de l’accaparement d’un pays par une minorité parasite.
    Selon le banquier, « la rente issue du secteur des hydrocarbures a permis la constitution d’une vaste organisation clientéliste informelle opérant sous le couvert des institutions officielles » dont la « fonction fondamentale est de protéger les transactions d’une caste d’opérateurs économiques [...]. Dans cette organisation, les actes de régulation sont trop souvent le fait d’un clan du régime cherchant à entraver l’action d’un concurrent. » Des pseudo-« contrôles sanitaires » ne ciblant que « des importateurs non impliqués dans le système de pouvoir parallèle », des « capacités publiques [...] largement utilisées pour maintenir des positions dominantes sur un certain nombre de secteurs d’importation », des « impôts sélectifs [évalués] en fonction des relations dans le sérail militaro-sécuritaire et les agents du fisc [qui servent] de vecteurs de destruction des concurrents », des magistrats « relais des clans quand il s’agit d’éliminer juridiquement, voire d’emprisonner, des gestionnaires gênants pour les affaires de ces groupes d’intérêts », voilà quelques exemples de ce qui caractérise l’État algérien, une administration malfaisante, traître à son pays. Cette description d’un État à mettre au ban des nations rend pourtant à peine compte de la réalité d’un pays ravagé, une dépouille sur laquelle s’acharnent, telle une meute de vautours, les multinationales et les mafias politico-militaro-médiatico-affairistes. Nous allons examiner quelques aspects de cette folle mise à sac, dans des secteurs où les 30 millions d’Algériens, responsables présumés de tous les maux, ne peuvent servir d’alibi. Banques à tiroir ouverts Tout le monde a en mémoire le méga-scandale Khalifa, qui n’a jusqu’ici fait de victimes que parmi les clients civils de la banque et le Trésor public, devenu propriété privée des réseaux dont Larbi Belkheir, « conseiller à la présidence », est la figure tutélaire [5]. Parrain des institutions du pays, et jouissant de soutiens inconditionnels en France, Larbi Belkheir est à l’abri de toute poursuite ; quant à Moumène Khalifa, le prodigue « golden »-président du groupe, d’innombrables mandats d’arrêts internationaux ne l’empêchent pas de couler des jours tranquilles à Londres. L’épilogue de cette affaire n’est pas prêt d’être rendu, malgré des mises en examen spectaculaires : « L’ex-ministre des Finances Mohamed Terbèche, [...] Abdelmadjid Tebboune et Abdelmadjid Attar, respectivement ex-ministres de l’Habitat et des Ressources en eau, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abdelwahab Keramane, [...] l’actuel gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci, et le premier vice-gouverneur, Ali Touati [...], en leur qualité, pour le premier, de gouverneur de la BA durant la période 2003 et, pour le second, en tant qu’ancien responsable du contrôle des changes. [6] » « Les responsables de ces organismes ont affirmé lors de l’instruction avoir pris la décision de retirer une grande partie de leur trésorerie des banques publiques pour les mettre dans les caisses d’El-Khalifa Bank à la suite d’“une instruction verbale” du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune [...]. “En contrepartie des dépôts, les responsables d’El-Khalifa Bank versaient des dessous de table aux dirigeants.” » Ces fonds ont permis notamment à Khalifa TV d’arroser généreusement le PAF (paysage audio-visuel français) et d’acquérir la villa « la plus chère » de Cannes pour abriter des soirées pharaoniques où était convié le gratin du show-business français [7]. « La plus grande escroquerie que le pays a connue et qui a causé au Trésor public la perte sèche de près de 7 milliards de dollars » égrène l’inventaire des délits financiers imaginables : « transferts illégaux d’importantes sommes en devises [...] au profit d’au moins une cinquantaine de personnalités politiques, sportives et culturelles, [...] sommes énormes en devise offertes à travers les cartes Gold à des hautes personnalités de l’État, [dont] des patrons d’importantes institutions publiques ainsi que le frère du président de la République et ancien avocat du groupe Khalifa », salarié à raison d’« un demi-million de dinars par mois ». Les transferts illicites d’El-Khalifa permettent aussi aux frères Bouteflika d’acheter « l’appartement du 182 faubourg Saint-Honoré (Paris 8) » et au président de se distraire, puisqu’il « a embrassé Adel Imam en juillet [2003] grâce aux dollars tirés illégalement d’El-Khalifa à la demande de Khalida [Messaoudi] Toumi ». Le président serait intervenu pour que la chanteuse Amel Wahby touche de Khalifa « un chèque en devises de 500 000 euros et un autre en monnaie nationale de 6 millions de dinars », etc. Selon le ministre de la Justice, « de hauts responsables ont été auditionnés dans cette affaire et un seul inculpé a été retenu, à savoir M. Keramane, l’ancien gouverneur de la BA. » El-Watan, 12 septembre 2004, Le Jeune Indépendant, [8] Larbi Belkheir & Co. peuvent donc dormir tranquilles.
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  • Les investisseurs arabes fuient l'Algérie

    La mise en veilleuse de plusieurs investissements arabes, particulièrement dans les secteurs de l’immobilier et du tourisme, affole les milieux d’affaires algériens.
    Le géant émirati Emaar, dont  les engagements s’élèvent à près de 20 milliards de dollars, aurait déjà mis en veilleuse certains de ses projets de construction de complexes immobiliers, selon la presse algérienne. Une décision suivie, selon la même source, par son compatriote Emirates International Investment Company (EIIC), engagé dans la réalisation du plus grand parc urbain au monde, à Alger, et le saoudien Sidar, qui envisageait d’aménager de nouveaux complexes touristiques sur les côtes algériennes. L’émirati Damac Properties avait été le premier à annoncer, en novembre 2008, le gel de ses projets immobiliers dans les trois pays du Maghreb central.
    La conjoncture internationale pourrait expliquer l’arrêt de certains mégaprojets annoncés par des investisseurs du Golfe ou la révision à la baisse des investissements initialement prévus. Le chef de la diplomatie koweïtienne, cheikh Mohammad Sabah al-Salem al-Sabah, avait annoncé récemment que la crise a coûté aux monarchies pétrolières du Golfe une perte de 2500 milliards de dollars depuis octobre dernier. La chute des cours du brut et les coupes dans la production décidées par l’OPEP ont également considérablement réduit la force de frappe des investisseurs arabes.
    Mais d'autres raisons expliqueraient aussi cette désaffection.
    Plusieurs professionnels de l’immobilier estiment, en effet, que l’inadéquation entre les exigences de rentabilité élevée des investisseurs du Golfe et la bureaucratie parfois tatillonne au Maghreb seraient à l’origine du gel de certains projets.
    Ainsi, selon Echorok, le groupe Emaar a fait appel au président Bouteflika pour "lever l’embargo" imposé à ses opérations en Algérie et "arrêter la campagne de désinformation menée à son encontre par certaines parties qui ne veulent pas d’investissements arabes en Algérie."
    Une source responsable au sein du groupe a déclaré à Echorouk que certaines parties connues pour leur opposition aux investissements arabes ne se sont pas contentées d’entraver la concrétisation de ces projets, mais ont été jusqu’à mener des campagnes de désinformation virulentes dans l’objectif de discréditer le groupe en Algérie et auprès du président lui-même.
    Les quatre grands projets présentés par le groupe ont trait notamment au développement et au réaménagement de la baie d’Alger avec extension maritime selon des normes internationales, des réalisations dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, la réalisation d’une ville médicale à Staoueli ainsi que d’un village touristique dans la région de Colonel Abbas.

    Siham B.

  • Généraux et ministres cambrioleurs

    L’activité bancaire en Algérie est une saga continue d’escroqueries. Entre mille affaires, cette « success-story » à l’algérienne, celle de Ziane Habib « pompiste dans une station d’essence à ses débuts [9] », devenu propriétaire de la Banque générale méditerranéenne, spécialisée dans des activités mafieuses liées au remboursement de la « dette russe », une banque privée sans siège, qui compte dans son personnel Antoine Morot, PDG à son insu (il l’apprend lorsque le scandale éclate dans la presse), des consultants de choix, El-Hassar Choaïb, vice-gouverneur de la BA et Stambouli Bachir, haut fonctionnaire y travaillant notamment sur la « dette russe ». Ces irrégularités flagrantes n’ont pas empêché Abdelouahab Karamane de signer l’agrément de cette banque, avant d’être promu ministre chargé du Trésor et de la Réforme financière. Mais, plus criant encore, la gestion de « la dette russe » dont s’est spécialisée cette banque donne à elle seule la mesure de la gangrène qui frappe l’État algérien. C’est en 1992 que la Russie accepte que l’Algérie lui rembourse en nature sa dette militaire de 4 milliards de dollars. C’est alors que « deux puissantes mafias se mettent d’accord », l’une algérienne et l’autre russe, pour se partager ce butin. Ce dossier, traité au plus haut sommet de l’État, présente « des caractéristiques d’une mise à sac en règle du Trésor public algérien. [10] » Et lorsque, après 12 ans de « remboursements », M. Titerenko, ambassadeur de la Fédération de Russie à Alger, s’exprime devant la presse en juin 2004, le montant de la dette qu’il évoque est toujours de « 4 milliards dollars » et il peine à expliquer pourquoi des acteurs non « accrédités » par les mafias russe ou algérienne ne parviennent pas à participer à cette manne. Une autre affaire, impliquant la Banque commerciale et industrielle d’Algérie (BCIA) [11] cette fois, est tout aussi révélatrice du rôle mafieux dévolu à l’institution bancaire. Prise en flagrant délit d’escroquerie aux dépens d’une succursale de la banque publique BEA pour un montant de quelque 45 millions d’euros (en une transaction), la BCIA serait passée au travers des mailles du filet et pu réitérer l’arnaque à l’infini si le scandale n’avait éclaté. Toutes les institutions contrôlées par la présidence (donc de Larbi Belkheir), Brigade économique et financière, IGF et Présidence, fondent alors sur elle pour la dissoudre en un temps record (un mois). Les bénéficiaires de l’escroquerie ont évidemment eu le temps de migrer avec leur butin vers l’Europe, tandis que les principaux actionnaires de la banque, « la famille Kherroubi » se seraient réfugiés en Espagne, à l’abri des poursuites. Dossier clos ! Les banques publiques sont si souvent victimes de leurs propres directions, pour des sommes faramineuses, que cela en devient la norme [12]. Un lampiste, à l’identité invérifiable, est parfois « arrêté », tandis que les principaux acteurs volent vers la France où leur parviendront les échos ténus de leur jugement par contumace, qui n’aura jamais de suite. La prévarication atteint un tel degré que tenter de la décrire revient à la sous-estimer [13]. La certitude de l’impunité et telle que les escrocs n’hésitent plus à puiser l’argent dans les caisses du Trésor, sans ménagement. Il suffit par exemple de solliciter un crédit et de ne pas le rembourser, charge ensuite aux gérants de la banque, aux ministres concernés, au président de la République, etc., de pourvoir à la clôture du dossier... « L’investisseur » change de quartier ou de succursale et recommence. Le taux de non-recouvrement des créances dépasse officiellement le taux effarant de 75 % [14] ! Mais, au-delà du gouffre que cela laisse dans les caisses publiques, la pratique n’est que le premier cran d’un enchaînement qui fait de l’activité économique le monopole de mafias « accréditées ». Témoin, cette récente offensive contre le secteur juteux de l’alimentaire : « Les 188 entreprises publiques économiques (EPE) qui activent dans l’agroalimentaire sont plus que jamais condamnées “à s’ouvrir à l’investissement privé”, soutiennent des sources autorisées [les privés]. Dans le cas contraire, elles “seront à coup certain éjectées du marché”. [15] » Pourquoi ? « Évoluant dans une branche où la concurrence loyale et déloyale bat son plein, il n’y a pas plusieurs choix de sortie de crise pour ces EPE, mis à part celui “de recourir aux capitaux privés”. » Voilà donc une des méthodes imparables qui créent les conditions propices à l’investissement étranger en Algérie : ruiner le Trésor public pour pouvoir imposer une « concurrence déloyale », puis ruiner les entreprises publiques pour les vouer à la privatisation au profit de joint-ventures réunissant « concurrent déloyaux », barons du régime et investisseurs étrangers « aimant » l’Algérie. Ces entreprises grabataires redeviendront alors bénéficiaires, par le seul « miracle » de la privatisation, en deux temps trois mouvements [16]. Il existe une autre incidence de cette dynamique, plus sournoise : les journaux télévisés français, comme celui de David Pujadas [17], justifient ce pillage systématique par « le manque de compétence » en Algérie, contribuant ainsi par petites touches à dépeindre le peuple algérien sous des traits peu flatteurs d’incapables, justifiant a posteriori le sort peu enviable qui lui est réservé. Tels sont quelques-uns des ingrédients du « libéralisme » financier algérien. Mais il n’y a pas un secteur qui échappe à cette insatiable razzia. Razzia sur le foncier Selon un rapport du CNES, « l’on assiste depuis des décennies à une dilapidation effrénée des terres à haut potentiel économique, notamment dans les régions du Nord. [...] Les prix de cession du domaine public procèdent le plus souvent des mesures accommodantes et des transactions privées qui gardent un caractère confidentiel. » Principaux foyers de cette hémorragie, la Présidence et le ministère de l’Agriculture, ce dernier ayant joui en juillet 2000 d’un budget spécial de modernisation, appelé Plan national de développement agricole (PNDA), d’un demi-milliard d’euros annuellement. Selon Le Soir d’Algérie, cet argent n’a servi qu’« à enrichir une meute de rentiers », dont des proches du ministre de l’Agriculture Saïd Barkat. Car la principale activité à laquelle celui-ci se consacre consiste à « privatiser » les terres agricoles, pourtant inaliénables.

  • COMMUNIQUE n° 04

    INTER SYNDICALE DES PRATICIENS DE LA SANTE PUBLIQUE
    S.N.P.S.P                                                          S.N.P.S.S.P



    Une réunion de l'intersyndicale des praticiens de la santé publique s'est tenue à Alger le 05 avril 2010 pour évaluer le 1er rassemblement national organisé le 03 avril 2010 dans l'enceinte du CHU Mustapha Bacha à Alger.

    Ce rassemblement qui a regroupé des praticiens venant de plusieurs wilayas du pays a revêtu une forte charge symbolique, en démontrant la foi des praticiens en la justesse de leurs revendications ainsi que leur détermination à continuer la lutte pour arracher leurs droits légitimes et à défendre le système de santé publique  malgré l'arsenal répressif déployé par les pouvoirs publics, et qu'a cet égard, le gel de la grève n'a  nullement valeur de renoncement. La symbolique de deuil imprimée à ce rassemblement (marche silencieuse et port de brassards noirs) est un autre fait marquant qui interpelle aussi bien les pouvoirs publics que l'opinion publique nationale sur les périls qui menacent notre système de santé du fait de la marginalisation de ses forces vives.
    Dans la continuité de cette action, l'intersyndicale a décidé d'organiser un autre rassemblement national le 17 avril 2010 au CHU Mustapha à 11h00.

    Par ailleurs des contacts sont entrepris avec d'autres syndicats autonomes qui se reconnaissent dans le combat pour les libertés syndicales et le droit de grève en vue de réfléchir a des formes d'actions communes.

    L'intersyndicale s'est prononcée sur l'invitation faite par la tutelle pour la tenue de réunions de "concertation". Une démarche dialoguiste que propose le Ministre de la santé dans un climat de terreur et de  provocation entretenu par les retraits sur salaire ainsi que d'autres formes de pressions exercées par l'administration sur les praticiens grévistes, un dialogue que la tutelle veut relancer sans le point relatif au statut particulier et dans le strict respect de la note de cadrage du 1er ministère relative aux régimes indemnitaires des fonctionnaire.  De ce fait et en application de la résolution de boycott entérinée par les conseils nationaux respectivement du SNPSP et du SNPSSP, l’intersyndicale a décidé de ne pas  répondre à cette invitation, refusant ainsi de servir de figurant dans un dialogue de pure forme aux projections décidées d'avance.
    L'intersyndicale à également pris acte, à travers l’instruction n°001 du 31. 03. 2010, du revirement spectaculaire de la position du Ministre de la santé en matière d'exercice de l'activité complémentaire, situation qui démontre encore une fois son incapacité à développer une politique cohérente dans un secteur aussi sensible, un secteur en pleine réforme mais plus que jamais ……. sous influence.

    Par cette disposition, c'est une brèche supplémentaire qui est ouverte, fragilisant davantage le secteur public de la santé et consacrant l'absence d'une volonté réelle d'aller vers la construction d'un système de santé publique fort au bénéfice de tous les citoyens.

    L'intersyndicale réaffirme sa détermination à continuer sans relâche à porter les aspirations des médecins, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens généralistes et spécialistes  de santé publique pour un statut digne et valorisant en usant de tous les moyens légaux pour faire entendre leurs voix.

    Le rassemblement du 17 avril 2010 étant la prochaine étape sur le chemin de la lutte ;  Restons unis, solidaires, vigilants et mobilisés


    P/ S.N.P.S.P                                                   P/ S.N.P.S.S.P

  • la mosquee' de la discorde

    image Yarham babakoum, y a t-il quelqu'un parmi les lecteurs du matin qui pourrait nous expliquer où se situent les frontières entre les croyances des pharaons d'Égypte d'il y a 3000 ans, ceux là même qui faisaient construire des pyramides pour que l'on y dépose leurs dépouilles et celles de leur famille afin que tout ce beau monde puisse accéder à la vie éternelle, croyant avoir décodé et pénétré les voies de Dieu à travers les étoiles, et ce projet de construction d'une mosquée gigantesque, avec un minaret qui s'élance éperdument vers le ciel d'Alger, dans l'idée de rapprocher Bouteflika et ses sbires d'Allah ? Tant qu'à faire, pourquoi ne pas envisager, dès à présent, de déposer la sépulture de notre Pharaon du 21ème siècle juste sous le minaret afin de lui assurer un transfert rapide vers le paradis ? Cela ne serait, d'ailleurs, qu'une simple variante tactique de celle des pharaons. Ya âazraïnkoum, ça suffit comme ça ! A l'heure où la découverte d'exoplanètes se compte par dizaines, certaines situées à des centaines d'années lumière de cette petite planète bleue perdue dans un univers infini, on continue d'abreuver le petit peuple de sornettes pour mieux ajuster ces œillères qui limitent son angle de vision de la vie et faire perdurer sa docilité bienveillante envers ces voleurs d'âmes. Avec les trous noirs et les chocs des Galaxies qui engloutissent des quantités énormes de matière, comment peut-on encore croire, et surtout faire croire, que Dieu n'a rien d'autre à faire que de s'occuper des turpitudes de petits virus que nous sommes eu égard à l'immensité de l'univers ? Un proverbe chinois stipule que "le ciel paraît bien étroit pour celui qui se trouve au fond d'un puits". Ce genre de projet ne fait qu'approfondir le puits dans lequel on précipite le peuple depuis bien avant 1962, réduisant ainsi, de plus en plus, la dimension géométrique, tout en amplifiant l'aspect mystique, qu'il perçoit du ciel. C'est scandaleux qu'au lieu d'ouvrir la cage aux oiseaux, on en perfectionne ainsi les barreaux ! Oh mon peuple! Que de tristesse envahit mon âme quand je penses à tous ces putschistes qui se sont succédés aux rênes de ta destinée depuis 1962 pour en arriver, 50 ans plus tard, à ergoter sur des avis d'experts* en relation avec des projets de mosquées qui ne feront que consolider ton aliénation pour bien des siècles à venir. Attaturk (un homme, un seul !) a mis la Turquie sur les rails de la modernité, il y a moins d'un siècle. N'y a t il donc plus aucun Ab-djazaïri éclairé (ou un véritable Emmis-Nelzaïr) en l'an 2010 pour rallier nos énergies afin de chasser ces forces du mal qui se déchainent sur nous sans relâche et tracer les chemins de grâce pour ce pays en déconfiture ? N'est ce pas notre vœu à tous et notre rêve secret, en tant qu'algériens désintéressés qui aspirons juste à voir notre peuple sortir du trou noir infernal et vorace dans lequel tant de nuits coloniales l'ont précipité et dans lequel les tenants du pouvoir continuent à le cantonner depuis la passation de consigne entre les "roumis" et les nouveaux maîtres de l'Algérie, de voir un jour, sous nos yeux, un Attaturk se profiler pour mettre un terme au règne de ce sultan autoproclamé ? A chacun ses croyances, à chacun ses crédos, à chacun ses espoirs, à chacun ses rêves, mais je reste convaincu que nous avons tous en commun la même aspiration profonde d'une Algérie dans laquelle tous les barreaux aliénants puissent un jour fondre comme neige au soleil. Mes rêves vont au delà des étoiles et des galaxies. Dans mes moments de délires et de soif de liberté pour tous, je rêve qu'un jour l'on puisse faire voyager tous les habitants de mon pays jusqu'aux confins de l'espace infini et laisser ceux qui usent de Kalasnikovs, réelles ou intellectuelles, sans vergogne s'entretuer. Que nous revenions tous à nouveau planter la vigne de sagesse que nos d'ancêtres nous ont légués et que la sève authentique puisse à nouveau ruisseler sur cette terre transformée en asile d'aliénés par des sanguinaires assoiffés ! A l'heure où un consensus pour la survie de l'espèce humaine et la sauvegarde de cette petite planète magique se profile atour de projets utiles, on continue chez nous a verser dans une surenchère de projets inutiles, à la gloire d'un Dieu indifférent et de l'égo démesuré de vils petites créatures (in)humaines et sans scrupules en mal de grandeur. Kacem Madani, *Mosquée d’Alger : Fitna entre experts; El-watan du 19/02/2010

  • president qui regarde son peuple en jummelle et qui dérige l'algerie par decret sans l'avis de ce dernier

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    Partir en chasse, autant y aller pour chasser le gros. Parce que, franchement, au vu des moyens mis en place, ça serait tout de même dommage de tirer des cailles lorsque le gros gibier est à portée de fusil. Toutes les fines gâchettes vous le confirmeront. On reconnaît une bonne chasse lorsqu’on peut, au moment du décompte final, le soir au coin du feu, exhiber fièrement le gros morceau, le «mâle dominant» de la meute, le plus branchu des cerfs, le plus tanné du cuir d’entre les sangliers. On peut, bien sûr, se contenter de faire dans la chasse-loisir. Le petit safari départemental. La sortie de week-end, juste pour alléger un peu la gibecière, dégourdir les gambettes des chasseurs et de leurs chiens et justifier la dépense de gasoil. On tirera deux ou trois grives, une demi-douzaine de bécasses, peut-être même quelques marcassins, mais on passera à côté de la «pièce». Et j’ai la faiblesse de croire que les bruissements que j’entends monter de la forêt ne sont pas ceux que produit une chasse à la petite semaine. Ça serait vachement disproportionné. Autant de bruits, autant de moyens mis en œuvre, autant de méticulosité et de détails dans la préparation pour tirer une poignée de palombes, j’ai des doutes. Je mise surtout sur le côté «patient» des chasseurs. Ils savent que la bête est dans un cul-de-sac. Ni vraiment à la lisière de la forêt, en bordure d’une voie de sortie qui lui permettrait de fuir, ni assez en forme pour mener longtemps la vie dure à la battue, ni vraiment en mesure de contourner le dispositif et d’aller dans une forêt voisine pour s’y refaire une santé et y mener bombance. La «pièce» est là, ferrée. Elle peut, bien sûr, escompter avoir de la marge, un sursis grâce aux leurres nombreux disséminés autour d’elle et tombant un à un ou sur le point de tomber. Maigre espoir tant c’est apparemment elle qui est recherchée, prioritairement traquée, par les chasseurs. Il est vrai que telle sa consœur du Gévaudan, du temps de sa splendeur insultante, elle leur en avait fait baver, aux chasseurs. Les embarquant sur de fausses pistes, les trimballant d’un terrier à l’autre, inversant même l’ordre naturel de la chasse, devenant chasseresse et eux proies éliminées les unes après les autres. Aujourd’hui, la nature semble vouloir reprendre ses droits. Ici, comme nous sommes amoureux de la verte nature, passionnés par elle, nous en apprécions l’un de ses éléments fondateurs, la chasse. Au gros, pas au menu fretin. Sonnez le cor ! Et fumez du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue...

    Hakim Laâlam

  • l'empire du nain monstre et ces cerberes

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    Et puis, un jour nous commîmes la folie de mettre notre nez dans le monde de l'argent sale, c'est-à-dire dans le côté cour, le plus malsain, du pouvoir algérien. On s'y livrait à de nauséabondes activités de pillages, de trafics d'influences, d'abus de pouvoir et d'abaissement des hommes. De cet univers pourri, où les coquins s'enrichissaient sous la protection des copains, nous en avions divulgué, avec la fougue du journaliste insouciant ou grâce à l'ironie acide de notre chroniqueuse Inès Chahinez, quelques facettes peu glorieuses pour le régime. Et il nous le fit chèrement payer.
    Notre plus folle initiative fut de lever le couvercle sur les combines financières au sein de Sonatrach. Sonatrach est à l'Algérie ce que Gazprom est à la Russie, c'est-à-dire une grosse firme pétrolière qui croule sous les milliards de dollars et qui, bien entendu, suscite les appétits des grands prédateurs. Dès son arrivée au pouvoir, Abdelaziz Bouteflika s'empressa de désigner une de ses plus proches relations, Chekib Khelil, à la tête du ministère de l'Energie avec pour principale mission de contrôler Sonatrach et de la soustraire aux regards extérieurs. Le tout nouveau ministre va immédiatement entourer de barbelés la poule aux œufs d'or : il ne laissera personne s'en approcher. Dans un premier temps, il la coiffera lui-même, cumulant grossièrement sa haute fonction au sein du gouvernement avec celle de directeur général de Sonatrach. C'était, lui semblait-il, le meilleur moyen d'assurer la confidentialité à des besognes non avouables. Après quatre ans le procédé devenait cependant assez gênant et le ministre finira par consentir à nommer un successeur à la tête de Sonatrach. Un prête-nom qui n'aurait aucun pouvoir, qui laisserait faire le clan, mais dont la désignation formelle sauverait les apparences aux yeux de l'opinion. Où trouver ce dirigeant fictif  ? Chekib Khelil va avoir une idée diabolique : placer aux commandes de l'entreprise un homme atteint d'un cancer avancé et qui passe ses journées dans les séances de chimiothérapie sur un lit d'hôpital. Un homme entièrement absorbé par son combat contre la mort, et donc totalement absent. Le 7 mai 2003, sur proposition de son ministre de l'Energie, le président Bouteflika nomme donc Djamel-Eddine Khène, grand malade, directeur général de Sonatrach. Le Matin sera le premier journal à révéler le scandale et à dénoncer le procédé inhumain qui consiste à exploiter l'handicap d'un homme pour des desseins politiciens et à l'empêcher de se soigner convenablement. Le journal recevra, en retour, une avalanche de démentis accompagnée de fortes giboulées de prêches moraux. De son côté, Chekib Khelil nous menacera de poursuites judiciaires pour diffamation.
    Nous avions, hélas ! raison : Djamel-Eddine Khène mourra le 7 juillet 2003, deux mois à peine après sa désignation. Le clan Bouteflika venait sans doute de hâter la mort d'un cancéreux.
    Et Sonatrach sera livrée à la prédation. Nous en avions révélé quelques-unes, sans doute parmi les moins scandaleuses, à commencer par le détournement des fonds de sponsoring de la société, un pactole estimé à 730 millions de dollars destiné à financer des associations de toutes sortes, mais dont la gestion obscure, dénoncée par les syndicats, n'en a laissé aucune trace. Le magot était confié à un certain Hemche, natif de Hennaya, près de Tlemcen, une bourgade qui élit aux meilleurs destins puisque c'est le village natal du père de Bouteflika. Hemche était l'homme de confiance du clan présidentiel et sut judicieusement répartir l'enveloppe entre les associations qui s'engageaient à soutenir la candidature de Bouteflika pour un second mandat.
    Autre magouille révélée par le journal : l'achat de deux immeubles inachevés par Sonatrach à un promoteur privé à un prix surévalué. La transaction s'est faite de gré à gré, sans respecter la réglementation des marchés publiques. Pour la finition des deux immeubles, puis pour leur équipement, Chekib Khelil s'était adressé aux « copains », à une société mixte algéro-américaine, Brown and Root Condor, BRC, une joint-venture entre Sonatrach (51%) et la compagnie du vice-président américain Dick Cheney, Halliburton. BRC était dirigée par un autre natif de Hennaya , Moumène Ould Kaddour. Le marché avait toutes les allures d'une combine : mêmes méthodes opaques, mêmes procédés mafieux. BRC sous-traitera le marché avec une entreprise turque qu'on dit liée à l'épouse de Hemche, elle-même turque. L'argent du pétrole était, ainsi, dépensé entre amis. Ces révélations valurent à mon journal un procès intenté par le ministre de l'Energie et qui se solda par ma condamnation, ainsi que celle de deux autres journalistes, à trois mois de prison ferme. La juge aux ordres avait sanctionné la vérité : deux ans après, en effet, l'Inspection générale des finances, saisie par le Chef du gouvernement, ouvrait une enquête sur les relations suspectes entre Chekib Khelil et Brown and Root Condor et  découvrait que Sonatrach avait confié, illégalement, vingt-sept projets à la société mixte pour un montant global de soixante-treize milliards de dinars. Un scandale vertigineux dont s'empara la justice, qui fit la une des journaux et qui nous donna raison : Brown Roots Condor fut mise en liquidation en janvier 2007 et  Moumene Ould Kaddour incarcéré à la prison de Blida un mois plus tard !
    (…)

    Nos articles sur les malversations à Sonatrach, autant que nos révélations sur la torture, et venant après d'autres divulgations embarrassantes sur l'argent sale, achèveront de dresser contre nous les fourches de la répression. Une année plus tôt, en effet, nous avions levé le voile sur un personnage énigmatique, un homme d'affaires émirati, Mohamed Ali Al-Shorafa, dont les frasques et les combines, couvertes par les plus hautes autorités de l'Etat, allaient marquer l'été de l'année 2002. Al-Shorafa était une vieille relation du président Bouteflika qui l'avait connu à Abu-Dhabi, lors de son long exil aux Emirats, dans les années 80. Responsable du protocole au sein du cabinet royal, il s'était notamment chargé, sur ordre du président des Emirats arabes unis, Cheikh Zayed, du bon déroulement du séjour d'Abdelaziz Bouteflika. Avait-il conservé sur ce dernier quelque forte influence ? Toujours est-il qu'au lendemain de la prise du pouvoir par Bouteflika, en avril 1999, il lui rendit une singulière visite d'affaires et lui demanda des privilèges d'investissements en Algérie que le président algérien n'osa pas lui refuser. Mohamed Ali Al-Shorafa était surtout intéressé par le marché du réseau de téléphonie portable qu'il négociait au nom de l'opérateur égyptien Orascom dont il était l'un des actionnaires. Ce que l'homme d'affaires émirati demandait à Bouteflika était sans détour : octroyer le marché à Orascom sans passer par les avis d'appel d'offres. La présidence de la république acquiesça, ce qui suscita une grosse colère parmi les cadres algériens et au sein du mode très fermé des opérateurs étrangers, dont beaucoup convoitaient le marché algérien. C'est ainsi qu'éclata l'affaire Orascom. Entre-temps, Al-Shorafa, fort du soutien du chef de l'Etat algérien, et mis en appétit, osa demander d'autres concessions en violation de la réglementation algérienne. Les articles du Matin contribuèrent à calmer ses ardeurs puis à l'écarter du pays. Ce ne fut pas sans dégâts : avec l'appui des autorités, il intenta un procès au journal et obtint du juge qu'il condamne son directeur et deux journalistes à deux mois de prison ferme ! Plus tard, et comme toujours, le temps finit par nous disculper : l'affaire Orascom se révèlera un vrai scandale et Al-Shorafa un louche personnage interdit de séjour aux Etats-Unis pour pratiques frauduleuses. 
    Les accointances entre le président Bouteflika et le groupe Khalifa, du nom de ce milliardaire algérien accusé de détournements de deniers publics et forcé à l'exil en Grande-Bretagne, furent plus faciles à démontrer. L'avocat du groupe n'était autre que le propre frère du président et ce dernier profitait de sa situation pour solliciter du milliardaire des largesses à des proches ou des prises en charge d'opérations de marketing politique au bénéfice du pouvoir algérien. Le Matin révéla plusieurs actes de connivence entre Khalifa et le chef de l'Etat algérien. Eclaboussé, le cercle de Bouteflika ne nous le pardonnera pas. Le procès Khalifa organisé en hiver 2007 confirmera cependant nos écrits : bien des dirigeants du pays étaient impliqués dans l'escroquerie.
    Dans le monde de l'argent sale, les amitiés sont souvent solides. Telle est, du moins, la morale de l'affaire de la Baigneuse. Ce nom lyrique est celui d'une statue à l'origine assez controversée mais qui avait le privilège d'orner le jardin botanique d'El-Hamma, à Alger, jusqu'au soir où elle fut volée ! S'agissant tout de même d'une œuvre d'art, la police s'empara de l'affaire et l'enquête fut confiée au commissariat de l'arrondissement d'Hussein-Dey, dirigé par un certain Messaoud Zayane. Les recherches ne donnèrent rien jusqu'au jour où un jardinier, travaillant dans la villa d'un couple fort connu dans les milieux d'affaires à Alger, découvrit la statue dans leur jardin. Il avisa la police et le commissaire Zayane, très prompt, s'apprêtait à arrêter les deux célébrités de la finance  pour vol et recel quand un contre-ordre vint tempérer sa ferveur : le couple était une relation du président Bouteflika. Que faire ? Ce qu'il convient d'entreprendre dans pareil cas, c'est-à-dire innocenter les vrais receleurs et trouver un vrai-faux coupable à leur place. Ce que le commissaire Zayane entreprit avec beaucoup de zèle. Le couple fut innocenté et, à sa place, le médecin vétérinaire du jardin botanique fut accusé du larcin et jeté en prison. Le soir même, les Algériens virent à la télévision le commissaire Zayane félicité par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni et par le directeur général de la police, « pour sa compétence dans l'affaire de la Baigneuse. » En échange de son silence, Zayane fut promu à la tête de la police judiciaire d'Alger. Le médecin vétérinaire passa six mois en prison avant d'être acquitté par le juge. On ne sut jamais comment fut volée la Baigneuse mais pour avoir révélé l'affaire, Le Matin s'attira les foudres de la police. Je retrouverai Zayane sur mon chemin, au centre de l'affaire qui conduisit à mon emprisonnement. Il se vengea. Puis, comme toujours, le temps fit son œuvre : en 2006, Zayane fut rattrapé par une affaire de trafic de drogue. 
    C'est pour ces impertinences dans un monde courtisan, pour ces voiles soulevés sur la tromperie, mais aussi pour toutes nos imprévoyances, c'est pour tout ça qu'a été décapité Le Matin . Aujourd'hui encore, je pense que sa disparition dans l'honneur apporte plus à la cause de la liberté qu'une existence dans l'indignité. Emportés par notre fougue et par l'ivresse des mots lancés à la face des tyrans, nous avions confié à l'insouciance le soin de nous conduire aux extases du métier puis à ses amertumes. Je ne regrette rien. Nous avions posé un regard lucide sur notre réalité et nous nous étions offert le luxe de le transcrire sans fioriture avant de l'imprimer à des dizaines de milliers d'exemplaires. Sans retenue et sans fausse vertu. Quel grisant privilège ! Nous étions, pour cela, doublement armés. D'abord d'une violente jalousie de notre indépendance : nous ne comptions ni ami ni protecteur parmi les dirigeants du pays qui eût pu nous influencer, nous dissuader de nos audaces ou, pis, tempérer nos emportements. Nous tenions à exercer le métier dans une absolue irrévérence et nous l'avons fait. Nous étions dotés, ensuite,  et il faut le dire, d'un souverain mépris pour ce pédantisme à la mode qui se résumait au « journalisme professionnel », cette façon précieuse et lâche de survoler le malheur des hommes sans jamais s'y arrêter. L'idée que je me faisais du monde et de mon métier m'interdisait de juger de haut une époque dont j'étais tout à fait solidaire. Je voulais au Matin une vocation de journal d'information moderne mais impliqué dans les combats de son temps. Je voulais qu'il juge son époque de l'intérieur, en se confondant avec elle. Je voulais participer, peut-être trop naïvement, à la recherche de ces hypothétiques sources de lumière pour mon peuple ; désigner, pour reprendre une formule camusienne, dans les murs sur lesquels nous tâtonnons, les places encore invisibles où des portes peuvent s'ouvrir. Jamais un journalisme qui se retranche dans la neutralité pour ne pas être solidaire de la souffrance des hommes ne m'a appris quoi que ce soit.  
    Le Matin laisse derrière lui la force d'une idée. Il  avait fini par représenter en ces troubles années algériennes, et contre la loi de l'argent, l'héritier de cette longue lignée de journaux de lutte dont les choix constituaient peut-être ce qu'il y avait de plus authentique dans notre presse. Son insolence têtue, incontrôlable et pure, livrait certes un combat incertain contre les évènements trop épais et impénétrables de ce temps. Mais par la persistance de ses refus, je crois que ce journal a aidé à réaffirmer, au cœur d'une époque incrédule, contre les connivences et les basses lucidités, l'existence de la parole libre sur la terre de mon pays.
    (…)
    Dès que fut établi mon refus d'écrire une lettre au président Bouteflika, le pouvoir frappera par deux fois. Son premier coup fut d'une mesquinerie conforme aux mœurs des polices politiques : berner l'opinion. N'ayant pas obtenu l'écrit signé de ma main, et qu'il attendait pour le rendre public, le pouvoir, comme s'il ne pouvait rester sur une défaite, s'empressa, par le biais de ses officines, de semer une fausse rumeur qui prétendait le contraire. D'honorables colporteurs de l'intox se répandirent dans les salons d'Alger pour soutenir, de « source sûre », que les autorités avaient reçu ma lettre de mea-culpa. Les plus inventifs parmi les camelots mythomanes assuraient même l'avoir lue ; les plus crâneurs juraient en posséder une copie. Le bobard parvint à jeter le trouble au sein de la corporation, parmi certains de mes amis et de mes comités de soutien. Une publication proche d'un parti politique qui se réclamait pourtant du camp républicain, le RCD, publia un « article confidentiel » selon lequel j'aurais adressé deux lettres d'excuses séparément, l'une au président Bouteflika et l'autre au ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni. Le pouvoir obtenait par la propagande mensongère ce qu'il n'avait pu avoir par la torture morale.
    Devant ce qui apparaissait bien comme le risque d'un préjudice irréparable, mon épouse fit publier un démenti incisif dans la presse. Fatiha, à qui l'ignominie des appareils de propagande faisait retrouver sa rage féline, envoya au tapis les auteurs de l'article : « Ceux qui ont eu la chance de côtoyer Mohamed Benchicou, tout comme ses nombreux lecteurs, n’accorderont aucun crédit à cette baliverne grossièrement déguisée en information. Comme moi, ils savent de quel bois précieux il est fait. » Par le hasard du calendrier, ces éloges écrits par la femme qui partageait ma vie, devenaient une déclaration d'amour bienvenue : le texte de Fatiha avait été en effet publié un 14 février, jour de la Saint-Valentin, la fête des amoureux que je n'avais pas coutume de célébrer mais qui, ce jour-là, en prison, prenait une saveur particulière.
    La mise au point fit son effet : la rumeur s'éteignit brutalement en même temps que le désarroi qui commençait à ébranler le cercle de mes amis. Les manoeuvriers du sérail politique obtinrent néanmoins une compensation en faisant écrire à ma mère, et à mon insu, une lettre éplorée dans laquelle elle interpellait le président Bouteflika afin qu'il fasse un « geste » en ma faveur. Cette missive m'a beaucoup contrarié mais j'ai dû ravaler ma colère, au parloir, devant le visage confus de ma vieille maman qui avait pensé donner un coup de pouce au destin. Elle me calma par  cette désarmante litote : « De toutes façons, mon fils, toutes les mères se ressemblent et tout le monde sait que ce n'est pas toi qui m'a dicté cette lettre. »

    La seconde ruade du pouvoir fut plus classique : la basse intimidation. Le dimanche 29 mai 2005, la vitrine de la maison d’éditions Jean Picollec, éditeur parisien du livre Bouteflika, une imposture algérienne, était démolie par des inconnus, sans doute à la solde du régime algérien. Les vandales avaient épargné les autres devantures pour ne s'attaquer qu'à la seule partie couverte d’une grande affiche représentant le livre avec mon portrait, dénonçant mon emprisonnement arbitraire et barrée du slogan « Pour la liberté d’expression, réagissez ! » La police, venue constater les dégâts, conclut à l'acte malveillant. Jean Picollec fit immédiatement publier un communiqué dénonçant « les manoeuvres d’intimidation dirigées contre les éditions qui ont osé publié le seul ouvrage qui met à nu sans complaisance la véritable personnalité du président algérien » et répliquant par une formule résolue : « Les voyous et les nervis qui ont fait le coup ne peuvent faire fléchir l’éditeur, pas plus que le pouvoir politique n’a brisé l’auteur en Algérie. » La peur, comme on dit chez nous, commençait à changer de camp, mais j'étais encore très loin de la porte du salut.
    Car la véritable torture, j'allais la connaître avec l’impitoyable persécution judiciaire qu'on me fera subir tout au long de mes deux années d'incarcération : les épuisants déplacements au tribunal pour répondre d'innombrables articles et caricatures parues dans Le Matin . Un vrai supplice ! De toutes les épreuves endurées en prison, celle-là fut de loin la plus inhumaine. Je compris alors que, pour un détenu, le jour le plus cauchemardesque c'est, bizarrement, celui qu'il passe hors de la prison : le jour du procès. Il débute le matin par les menottes, s'étire jusqu'au soir, dans la faim, les immondices et le bruit de ces basses-fosses sales et inhumaines du tribunal et se termine, la nuit tombée, dans un grand cachot de la prison qui sert de repoussant dortoir. On vous convie à cette journée du supplice juste après l'appel matinal, par votre nom lancé avec mépris à travers les grilles de la cellule, sordide invitation à un voyage avilissant, jeté dans un fourgon de police sombre et brinquebalant, attaché à votre voisin par de solides menottes, secoué tout le long du trajet. Arrivé au tribunal, le fourgon vous déverse dans ces hideuses geôles souterraines où les prisonniers, entassés à quinze où vingt dans des cellules minuscules, au milieu des crachats et des odeurs d'urine, attendent, sans manger et sans même souvent pouvoir s'asseoir, leur tour de passer devant le juge. L'administration judiciaire algérienne ne prévoit pas de nourrir ces justiciables pestiférés. A la faim et aux puanteurs s'ajoutent, dans ces basses-fosses d'un autre âge, les cris forcenés de jeunes prisonniers en manque de kif ou de tabac et les sanglots déchirants des prévenus que l'on vient de condamner. Les policiers, débordés, répliquent par les insultes et les brimades, parfois par des coups. Il faut savoir, durant ces journées de purgatoire, se boucher le nez et les oreilles et, pour les plus pieux, prier pour que l'épreuve ne s'éternise pas au-delà des dernières forces du corps et de l'esprit. Et quand, après des heures dans ces oubliettes médiévales, arrive pour le détenu, épuisé, avili, l'instant de se présenter devant le juge, ce n'est plus qu'une loque humaine qu'on appelle à la barre. Le plus souvent dépourvu d'avocat, diminué physiquement et psychologiquement, il est alors une proie facile pour les magistrats.
    Le séjour dans ces antres repoussantes est à ce point insoutenable que les détenus, au bout de quelques heures, n'ont plus que cette inimaginable supplication à la bouche : « De grâce, ramenez-nous en prison ! » La prison pour se débarbouiller, pour laisser s'affaler son corps malmené sur la paillasse, pour manger un bout de pain. La prison pour retrouver un goût d'humanité. Malheureusement, le plus souvent, même ce répit est interdit aux détenus car, de retour en prison ils ne retrouvent pas pour autant leur cellule et leur paillasse. Ils passeront la nuit à même le sol, dans une grotte-dortoir du pénitencier, avec pour seule nourriture une baguette de pain. Cette mesure inqualifiable évite à l'administration de rouvrir les grilles des différentes cellules où logent les prisonniers. Les règlements carcéraux sont ainsi faits qui confortent l'abus et  le mépris. Comment s'étonner alors que le jour du procès, vécu comme un châtiment, soit si redouté par les détenus ? Il suffit de le subir une ou deux fois pour toujours s'en rappeler.
    Le pouvoir me le fera pourtant endurer 44 fois ! Oui, 44 fois, dans mon état physique aléatoire, à me faire livrer, par ce fourgon à bestiaux sombre et bringueballant, aux basses-fosses du tribunal d'Alger, à leurs odeurs d'urine et aux cris de nos gavroches désespérés; 44 fois à emprunter ce chemin de croix pour répondre de 29 plaintes pour « outrage au président de la République » ou pour « diffamation », pour m'expliquer d'une chronique, d'un reportage ou d'un dessin paru une ou deux années auparavant dans un journal pourtant liquidé. En effet, tous les ministres de Bouteflika avaient été invités à déposer une plainte : celui de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, bien sûr, pour la révélation de torture à l'encontre du citoyen Saâdaoui ; celui des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, pour « diffamation contre sa personne » ; celui de la Justice, Tayeb Belaïz, qui fit « s'autosaisir » le parquet pour outrage au président de la République ; celui de l'Energie, Chekib Khelili, pour les articles sur les opérations financières suspectes à Sonatrach ; celui de la Défense nationale pour les articles sur la torture de T'kout...

    Pénible épreuve, pour un détenu diminué physiquement, que ces interminables journées dans les sous-sols du tribunal où je traînais, deux à trois fois par semaine, ma carcasse handicapée par la maladie, des journées qui s'éternisaient, parfois, jusqu’à une heure tardive − que de fois n'ai-je rejoint la prison qu'à minuit ! Il eût été possible pour le parquet de réduire le nombre de déplacements en ramassant les audiences plutôt que des les étaler sur plusieurs semaines. Il n'en fera rien. Bien au contraire : pendant que j'égrenais péniblement les procès déjà enrôlés, le pouvoir instruisait de nouvelles affaires, poussant le sadisme jusqu'à me faire auditionner en prison par des officiers de police dûment mandatés et qui se présentaient au pénitencier munis de leur vieille « Jappy » d'avant-guerre !
    Et lorsque le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, sans doute indigné par l'acharnement contre ma personne, fit savoir à l'audience, par son avocate, qu'il retirait ses trois plaintes contre Le Matin , il essuya un refus catégorique de la part de la juge. Les trois procès furent tenus envers et contre l'avis du plaignant ! Le message était clair : je devais subir, jour après jour, le calvaire des geôles d'Alger, au nom de la pénitence et du châtiment. Au nom d'une torture qui ne disait pas son nom. En vertu d'un chantage inavoué. Le journaliste insolent devait encore « payer ». Et les percepteurs zélés ne manquaient pas. Le juge Belkherchi, devant lequel je devais répondre de plusieurs de plusieurs délits de presse, et sans doute instruit de sa mission de tourmenteur, s'amusait à renvoyer les affaires semaine après semaine, pour le seul plaisir de me voir endurer le noir séjour dans les basses-fosses du tribunal. A mes avocats qui lui faisaient observer que ces multiples reports n'étaient pas compatibles avec mon état de santé, il répondait invariablement, d'un air goguenard : « Je ne suis pas médecin ! »
    Le sadisme prit même une allure bouffonne : enivré par sa haine et sa puissance, le pouvoir se permit la clownerie, dans les affaires d'outrage au président de la République, de désigner comme   partie  civile rien moins que ...l’Agence nationale du Trésor, le fameux faux plaignant dans l'affaire préfabriquée des bons de caisse ! Que venait faire une institution financière dans un procès de  presse qui ne la regardait pas ? Le ministre des Finances Benachenhou l'avait envoyée au prétoire pour sans doute, me narguer et s'offrir un rab de jouissance. Cette façon bien grotesque d'assouvir ses vengeances montrait bien, ce jour là, la conception peu élogieuse que le pouvoir algérien avait de sa propre justice. Et je retrouvai face à moi les mêmes personnages de la menterie officielle qui m'avaient envoyé en prison, l'avocate aux cheveux ébouriffés et le fonctionnaire Saïd Oubahi qui commençait décidément à prendre goût à son rôle de faux-plaignant et dont je confirmais, à voir son air obséquieux, qu'il avait bien la tête de l'emploi. Ce jour-là, ces nervis en col blanc s'étaient révoltés contre des articles qu'ils n'avaient pas lus avec la même indignation feinte qu'ils avaient affichée à propos de bons de caisses qu'ils n'avaient jamais vus !

    Dans les cellules souterraines du tribunal, j'appris alors à m'accommoder de l'aléatoire : récupérer un carton pour m'y allonger quand les douleurs se faisaient insupportables ; me faire envoyer, par mon frère Abdelkrim, des journaux et des sandwiches que je partageais avec mes compagnons d'infortune ; me convertir en patient cruciverbiste pour faire passer le temps.... Mais j'ai, surtout appris beaucoup au contact  fécond d'hommes et de femmes de mon peuple, dans toute la diversité de leur misère humaine. Les scènes les plus déchirantes, sans doute les plus inoubliables, étaient celles de ces femmes abattues par leur condition de prisonnières, drapées dans le mutisme et écrasées par une espèce de disgrâce insoutenable qu'on devinait à chacun de leur geste. Mères de famille, cadres, commerçantes, ou prostituées prises en flagrant délit de racolage, ces femmes paraissaient plus accablées par le regard des autres que par leur propre incarcération, comme si elles redoutaient que, dans nos sociétés patriarcales où l'on pardonne plus aisément ses péchés à  un homme, elles auraient à traîner toute leur vie l'outrage de l'emprisonnement, en éternelles proscrites. Au reste, durant mon incarcération, j'ai connu deux visages à la détresse : celui de ces femmes et celui des mères de détenus. Je n'en ai pas vus de plus inconsolables.  
    J'ai aussi beaucoup parlé, dans les geôles d'Alger, avec les détenus islamistes. Il recherchaient ma compagnie, je ne repoussais pas la leur. Ils se considéraient proches de moi par une sorte de pacte des opprimés. Les victimes frappées d'un même bâton du bourreau trouvent dans la répression un insoupçonnable ciment pour les sympathies. Je prenais soin, cependant, de ne pas m'égarer dans l'ingénuité : nous n'avions pas les mêmes raisons de combattre ce pouvoir et si la prison nous réunissait, les idées, elles, nous opposaient plus que jamais. Je les écoutais cependant avec intérêt, et beaucoup d'émotion, parler de leurs persécutions. Ces hommes ont été atrocement torturés dans les casernes du DRS, outragés, avilis, pendant des semaines, des mois et, pour certains,des années. Tout cela au nom de la lutte anti-terroriste, comme si sur cette terre devait encore subsister une fin suffisamment indiscutable pour utiliser la torture comme moyen. Alors, et même s'ils se défendaient de velléités revanchardes, je compris que ces créatures meurtries dans leur âme et dans leur chair porteront à jamais les balafres de la rancune.
    Dans les catacombes souterraines du tribunal d'Alger, on rencontre aussi ces pères de famille piégés par l'ingratitude de la vie, subitement tombés en déchéance, pour un sou qui est venu à manquer ou par la faute d'un dénuement qu'ils n'ont pas vu venir. Ces hommes ne parlent jamais de leur infortune. Leur revanche c'est de n'en rien laisser paraître. Chez nous, les misères de la vie enseignent l'art du silence.
    Et pourtant, je dois le dire, ces démunis, comme tous les exclus que j'ai croisés dans ces lieux, qu'ils soient chômeurs, délinquants ou catins, ces démunis m'ont pourtant toujours offert leur unique richesse : l'amitié. Ils souffraient visiblement de voir enfermé un journaliste pour ses articles et vivaient cette injustice comme une profanation des derniers espoirs sacrés qui maintiennent, dans mon pays, la flamme en des lendemains meilleurs. Ils m'inondaient de réconforts dits à la mode de chez nous : « Ami Moh, il n'y en a plus pour longtemps et tu reprendras bientôt le stylo. Tu sais, il y a Dieu... » Les marginalisés de mon pays ont toujours en réserve un mot ardent pour réchauffer le coeur. J'ai appris dans les geôles d'Alger que les haillons de la misère couvrent d'incroyables vertus. Et qu'il ne manquait pas, au sein de mon peuple, de mains amies pour aider à vaincre les épreuves : mes procès se déroulaient sous le regard attendri de nombreux compagnons, membres actifs du Comité Benchicou pour les libertés dont la présence régulière et assidue relevait autant de l'amitié que d'un devoir de soutien politique, ou citoyens révoltés par l'injustice et qui m'envoyaient, à travers la brume du prétoire, des bises affectueuses. Tous, par leur présence, venaient me signifier que mon calvaire était aussi le leur. Moi qui redoutait d'avoir à compter mes amis, je réalisais, par instants, que j'en avais chaque jour un peu plus.
    Ne fût-ce que pour cette riche cohabitation avec la noblesse humaine, les procès de presse que me fit endurer le pouvoir resteront pour moi un supplice rentable. J'en retiens qu'ils furent aussi l'opportunité de serrer dans mes bras, entre deux juges, entre deux couloirs, Naziha, Nassima, Nazim et ma femme Fatiha, ma famille abandonnée. Ces retrouvailles de joie et de larmes volées au bourreau resteront à jamais, sur ma carapace d'homme, les tatouages indélébiles du prix qu'il a fallu payer pour la liberté de penser dans notre patrie.

    Comment ne pas ajouter que ces procès, s'il furent expéditifs et truqués, nous réservèrent aussi de délicieuses surprises ? Si, pour la plupart d'entre-eux, le pouvoir me condamna à des peines sévères, il dût, en revanche, pour d'autres, réaliser qu'il n'était pas toujours aisé pour le mensonge de juger la vérité. Ce fut le cas pour le procès de T'Kout, très attendu par l'opinion, et sur lequel reposaient les espoirs de réhabilitation du régime. Parfaitement arrangé, il devait établir le délit de « diffamation » de façon irréfutable. La juge avait, pour sa part, la mission de me frapper d'une peine exemplaire pour « outrage à institution », ce qui aurait innocenté la gendarmerie nationale, victime des « calomnies » du Matin . L'avocat de la partie civile avait d'ailleurs parfaitement planté le décor en accusant d'emblée le journal d'avoir « colporté des médisances à l'encontre d'une institution de la République ».  Le procureur, une dame acariâtre et arrogante aux vilaines lunettes noires, s'apprêtait à dresser le sévère réquisitoire dont on l'avait instruite quand, à la surprise générale, mon avocat demanda à entendre les témoignages de torturés venus spécialement de T'kout. Les magistrats n'attendaient visiblement pas ces invités incongrus mais la juge, piégée, n'avait pas d'autre choix que de les écouter. Alors, pendant deux heures, défilèrent devant elle des femmes, des hommes, et même des adolescents qui n'avaient qu'une seule formule à la bouche  :
    –  Le journal n'a rien inventé, madame la présidente, regardez...
    L'un des adolescents enleva ses chaussettes pour dévoiler des pieds aux ongles arrachés.
    –  Ils ont fait ça avec des tenailles, madame la Juge... Non, le  journal n'a rien inventé...
    Le malaise s'empara de la salle. Le procureur aux vilaines lunettes noires se prit la tête entre les mains. La juge, embarrassée, griffonna des notes puis invita le témoin suivant à venir à la barre. C'était un vieux couple, elle habillée d'une splendide robe berbère qui lui rendait sa belle jeunesse, lui, fripé mais altier bien que s'appuyant sur une canne. Il regarda la juge dans les yeux :
    –  Ils ressemblaient aux paras français, madame la Juge. Ils sont venus de nuit et ils ont tenté de défoncer ma porte. Quand je leur ai demandé s’ils avaient une autorisation, ils m'ont inondé d'insultes et de grossièretés, devant ma femme et mes deux filles. Ils cherchaient Salim, mon fils, et comme ils ne l’ont pas trouvé, ils ont emmené son jeune frère... Puis ils sont revenus me prendre. J'ai passé quarante jours en prison. Et j'ai vu la torture...
    Une femme s'approcha de la barre et regarda fixement la juge :
    –  Demandez à mon fils ce que lui ont fait les gendarmes. Je le savais, c'est pour cela que j’ai tenté de m’interposer quand ils sont venus le prendre. J'ai résisté, et alors...
    La femme n'eut pas la force de poursuivre. La juge, de plus en plus embarrassée mais contrainte à écouter des témoignages accablants qu'elle n'avait pas prévus, opta pour sauver les apparences :
    –  Poursuivez, madame...
    –  Alors ils m’ont frappée et insultée. Cela m’a fait très mal… En 1959, les Français ont tué mon père devant moi mais les soldats ne m’ont pas frappée. Ceux là, madame la Juge, m'ont pris mon fils, il est là aujourd'hui, demandez-lui donc ce que lui ont fait les gendarmes...
    Son fils, un adolescent encore marqué par les évènements, ouvrit sa chemise et désigna les cicatrices inaltérables des sévices sur la chair, puis, à voix basse, ajouta :
    –  Ils m'ont fait pire que ça, madame la Juge , vous comprenez...
    –  Parlez librement, que vous-ont ils fait ?
    –  Ils m'ont outragé... Je ne l'oublierai jamais.
    La juge n'insista pas. Elle comprit que le jeune homme avait été sodomisé, et tenta une diversion :
    –  Pourquoi le médecin qui vous a vu avant votre présentation devant le parquet n'a-t-il rien déclaré ?
    –  Aucun médecin n'est jamais venu nous voir, madame la Juge...
    Le trouble était général. Le procureur ôta ses lunettes noires pour les essuyer rageusement. Quelle inculpation, quelle accusation prononcer contre les journalistes après tout ça ? Acculée par la tournure que prenait le procès, elle renonça à requérir une peine contre Le Matin. La juge la suivit et nous acquitta : les tortures de T'kout venaient d'être reconnues publiquement ! Le pouvoir perdait, là, une de ses plus décisives batailles contre la presse libre.
    Ce ne sera pas la seule défaite de ces procès truqués. Le mensonge eût à abdiquer plusieurs autres fois devant la vérité. En février et mars 2007, le procès de l'affaire Khalifa révéla au grand jour les accointances entre le cercle du président Bouteflika et le groupe du milliardaire.
    Quelques mois auparavant, l'Inspection générale des finances, confirmait nos écrits sur les malversations à Sonatrach et replongeait le ministre Chekib Khelil dans un énorme scandale. Et, dans  l'affaire Orascom, il fut établi que le milliardaire émirati Mohamed Al-Shorafa, interdit de séjour aux Etats-Unis pour pratiques frauduleuses, était bien un suspect personnage. 
    Le triomphe, même tardif, de ces vérités inexorables restera pour moi la grande revanche sur les noires journées que j'ai passées avec les femmes inconsolables et les hommes démolis, au milieu des crachats et des hurlements des gamins perdus, dans les geôles du tribunal d'Alger. J'en aurai gagné un certain privilège de la plume libre, celui d'une réponse d'Albert Camus lorsque, invité à faire le bilan de son expérience à la tête de Combat, il avait simplement répondu : « Au moins, nous n'aurons pas menti ! »

    Mohamed Benchicou
    Extraits de Les geôles d’Alger - 2007

  • LETTRE D'UN PERE À SA FILLE ASSASSINEE POUR AVOIR REFUSE DE PORTER LE VOILE (1)

     

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    Le 28 février 1994 - le 28 février 2010, voilà déjà 16 ans depuis ton assassinat par l’intégrisme religieux pour avoir refusé de porter le voile... Et depuis cette date, ta mère n’a pas cessé de te pleurer chaque jour que Dieu fait. Aujourd’hui ma chère Katia, je tiens à t’annoncer que ta mère est venue te rejoindre pour de bon dans sa dernière demeure en cette date du 23.01.2008 vers 23 heures environ.

    Prends soin de ta mère, ma chère Katia. Fasse Dieu qu’elle ne manque de rien avec toi. Rassure-la que de notre côté tout va bien, et qu’elle n’a pas à se faire de soucis surtout pour Celia, la dernière de la famille. Car ici-bas, tu lui as beaucoup manquée Katia. Elle a manqué de tout à cause de cette politique favorable à l’intégrisme religieux de la part de ceux qui sont censés nous protéger et nous rendre justice. Ta perte cruelle, son chagrin, son désespoir, ses souffrances, ton deuxième assassinat à travers cette réconciliation nationale ont fait que ta mère et moi-même n’avons pas pu tenir le coup. La non-prise en charge de notre situation dramatique par l’Etat, les difficultés matérielles et sociales suite à ta disparition ont fait que ta mère n’a pas pu résister à sa maladie qui n’a pas été prise en charge afin de la sauver d’une mort prématurée par manque de moyens et de désespoir.

    Aussi, j’accuse le pouvoir algérien de nous avoir abandonnés à notre sort. J’accuse ceux qui ont relâché et pardonné à ces sanguinaires aux mains tachées de sang. J’accuse le pouvoir algérien pour ses sympathies avec les bourreaux de nos parents. J’accuse cette réconciliation pour la paix qui a glorifié et amnistié ces monstres assassins de plus de deux cent mille civils innocents et autres corporations confondues. J’accuse tous ceux qui ont voté pour ce référendum de la honte. J’accuse cette réconciliation qui a consacré l’impunité et qui a ignoré la justice. J’accuse tous ceux qui ont été indifférents à notre douleur. J’accuse tous ceux qui ont été favorables à cette mascarade de vente concomitante d’êtres humains, de civils et autres pour simplement plaire aux maîtres et par la même occasion obtenir quelques miettes en contrepartie de leur soumission et servitude. J’accuse cette réconciliation qui nous a assassinés une deuxième fois à travers cette idéologie arabo-baâthiste pour faire de nous des Arabes par la force et malgré nous. J’accuse tous ceux qui instrumentalisent la religion pour se maintenir au pouvoir en sacrifiant des civils et autres. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour y accéder en assassinant des innocents. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour nous détourner de nos racines, de nos coutumes, de nos traditions et de notre langue historique et ancestrale (...)

    M. Bengana (Père de Katia âgée de 17 ans, lycéenne assassinée à Meftah le 28 février 1994 pour avoir refusé de porter le voile)

    Note:
    (1) Lettre écrite en 2008 et publiée sous le titre "J'accuse". Je me suis autorisée à l'actualiser.

  • sans assises juridiques nada ' le pouvoir enmerde et tracasse les algeriens

    Les Algériens écrasés par la bureaucratie Dossiers administratifs pour le passeport et la carte d’identité biométriques Les Algériens écrasés par la bureaucratie Ils s’attendaient à un assouplissement des procédures, les Algériens sont surpris par une nouvelle dose de complication administrative. Avoir affaire à l’état civil devient aujourd’hui une hantise pour les citoyens. Le lancement du passeport et de la carte d’identité biométriques et l’exigence de lourds dossiers pour prétendre avoir ces deux documents ne facilitent pas pour autant la vie de l’Algérien. Il s’agit pourtant de documents importants qui sont nécessaires à chacun afin de prouver sa nationalité et de circuler « librement » dans le pays. La bureaucratie est confortée encore davantage. Alors que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, parle de facilités administratives et de modernisation de l’administration, les citoyens ne constatent que des écueils à chaque fois qu’ils ont affaire à cette dernière. Pour les nouveaux documents (passeport et carte d’identité biométriques), la tâche est déjà trop compliquée : il faut constituer un dossier de 12 pièces plus difficiles à obtenir les unes que les autres. Il s’agit d’abord d’un extrait de naissance n°12 S, un document unique qui devrait être signé par le premier magistrat de la commune en personne. Quel est le secret de ce nouveau document ? Les Algériens sont toujours intrigués. « A mon avis, l’acte de naissance n°12 suffit largement pour identifier son titulaire. Il est établi selon les informations enregistrées sur le registre de l’état civil. Donc il est fiable », soutient une sexagénaire que nous avons rencontré, hier à l’APC de Sidi M’hamed, à Alger. Dans cette commune, un guichet spécial (au 1er étage) est consacré à l’établissement de l’extrait de naissance n°12 S. Pour notre interlocutrice, « la création de ce nouveau document ne vise en réalité qu’à compliquer la vie du citoyen ». Au 12 S, il faut ajouter les extraits de naissance n°12 du père et de la mère du prétendant au passeport qu’il faut retirer de la commune de naissance de chacun d’entre eux. Rien que pour ces trois documents, le demandeur de passeport biométrique devra prendre un congé d’une semaine au minimum. Soupçons sur l’identité de 36 millions d’Algériens ? « Si les parents sont issus de deux wilayas différentes, la tâche devient encore plus compliquée. C’est mon cas. Je dois me rendre au moins trois ou quatre fois à Médéa et à Blida pour obtenir les actes de naissance de mon père et de ma mère. Si j’ai de la chance, je ne tomberai pas dans une période où il y a pénurie d’imprimés. C’est ma hantise. J’en ai déjà fait l’expérience par le passé », nous raconte Nabil, qui s’apprête à établir son passeport pour la première fois. « Une fois, j’ai dû attendre 15 jours pour avoir deux exemplaires de l’extrait de naissance de mon père », ajoute-t-il. Ici à Alger, le problème des imprimés de l’acte de naissance n°12 ne se pose pas de la même manière. Du moins ces derniers jours. Pour les Algérois, c’est la durée nécessaire pour l’établissement d’un acte de naissance qui pose problème. « Tu dois formuler ta demande selon ta date de naissance et le document sera prêt dans une heure environ », explique un agent de l’APC d’Alger-Centre. La salle d’attente du service de l’état civil de cette dernière est pleine comme un œuf. Tout le monde, ou la majorité des personnes présentes veulent demander un extrait de naissance. Leur attente risque d’être longue. « J’était ici à 8h. Il est 9h, je n’ai pas encore eu ce que je voulais : un acte de naissance », affirme Ahmed, la trentaine. Il a pris ses précautions. « Je savais que ça prendrait beaucoup du temps, j’ai décidé alors de ne pas aller au boulot aujourd’hui. Je me suis libéré pour toute la journée », soutient-il. La situation est la même dans plusieurs communes du pays. Pour établir un petit dossier constitué d’un acte de naissance, d’un certificat de résidence, d’une fiche familiale ou d’une fiche individuelle, il faut une, voire deux ou trois journées. Beaucoup reste à faire pour réaliser la modernisation de l’état civil… De combien de jours a-t-on besoin pour constituer un dossier de 12 pièces pour le passeport biométrique ? En plus des commentaires sur la surcharge du dossier, les citoyens s’interrogent même sur la finalité de toutes ses nouvelles procédures. « Il paraît que Zerhouni doute de notre algérianité », ironise un quinquagénaire. Les responsables de l’administration communale, eux, prennent la question très au sérieux. « Exiger un nouvel extrait de naissance et un témoin pour établir un passeport est lourd de sens. Cela veut dire que le ministère remet en cause tout le travail accompli par l’administration, depuis l’indépendance à nos jours. Si les autorités doutaient du travail de l’administration, pourquoi ont-elles attendu jusqu’à aujourd’hui pour tenter de rectifier le tir ? », relève un agent qui a requis l’anonymat. « Le ministère a mis en œuvre son propre projet » Outre le côté bureaucratique du projet, les critiques concernent aussi l’atteinte à la vie privée des Algériens. En effet, les demandeurs de passeport et de carte d’identité biométriques doivent fournir des informations plus intimes, qui concernent notamment leurs fréquentations. « C’est un véritable fichage des Algériens », dénoncent des militants des droits de l’homme. Mais il paraît que le ministère de l’Intérieur n’a pas pris en considération les recommandations de la commission chargée de préparer le projet du nouveau passeport. « La commission a travaillé sur le projet pendant une année et demie. Toutefois, aucune de ses recommandations n’a été prise en considération. Le ministère a mis en œuvre son propre projet », déplore un chef de daïra à Alger. Par Madjid Makedhi

  • la méme chose,Sans salaire depuis 4 mois : Les travailleurs de Transmet-Bois protestent bof allez àla poubelle comme les chiens

     

    Sans salaire depuis 4 mois : Les travailleurs de Transmet-Bois protestent

    Plus de 120 travailleurs de l’entreprise de transformation du métal et bois (Transmet-Bois) de Annaba ont débrayé, hier, devant le siège de leur société situé à la sortie est de la ville.


    Dénonçant ce qu’ils qualifient d’une opération de liquidation programmée, ils ont bloqué la route à toute circulation générant une importante perturbation. Parallèlement, le secrétaire général du syndicat de cette entreprise a déposé une plainte contre le président du conseil d’administration. « Notre entreprise est livrée à elle-même. Même le directeur général est en absence injustifiée depuis le 16 mars à ce jour. Hormis le wali qui nous a accueillis et assistés auprès des autorités nationales, personne ne s’inquiète de notre sort, notamment les responsables du groupe dont l’intention est de liquider notre gagne-pain pour des desseins inavoués », ont tonné les protestataires.

    Selon des syndicalistes qui ont pris attache avec le président du groupe, ce dernier compte saisir, à travers un rapport détaillé, le président de la SGP qui aurait refusé de libérer les salaires et le financement de Transmet-Bois Annaba. D’autres sources ne cachent pas leur inquiétude quant au sort de cette entreprise dont le foncier est l’objet de convoitises. Dans ce contexte, 13 cadres de l’entreprise ont saisi officiellement leur tutelle, le 8 avril 2010, à l’effet de dénoncer la situation chaotique qui prévaut à Transmet-Bois Annaba. Il s’agit, entre autres, de la validation avant le 30 avril des travaux d’inventaire pour l’exercice clos et l’arrêt des comptes pour le conseil d’administration, de la menace de résiliation du marché pour absence d’activité, de l’absence de soumission aux appels d’offres concernant le mobilier scolaire et surtout de la déclaration aux assurances.


    Par M. F. G.

  • les pouvoirs publique et boutef s'en fautent des malades chroniques etant donne' impunite'

    Réseau des associations de malades chroniques : Des dizaines de malades décèdent faute de prise en charge

    Le réseau des associations des malades chroniques, composé de plusieurs associations pour la défense des droits des malades, lance un énième SOS aux pouvoirs publics pour trouver des solutions à leur situation qui se dégrade de plus en plus.


    Des dizaines de malades décèdent faute de soins appropriés, ont tenu à souligner les représentants des associations présents hier au forum d’El Moudjahid. Ils sont unanimes à dénoncer le laxisme des autorités sanitaires, notamment le ministère de la Santé. Pour eux, tous les problèmes résident à ce niveau-là puisqu’aucun suivi ni contrôle n’est assuré par les responsables dans les structures de santé. « C’est bien beau de donner des instructions, mais personne ne veille à leur mise en application », a souligné le président de l’association SOS hépatite, M. Boualag, qui n’a pas manqué de signaler que des personnes décèdent chaque jour par manque de prise en charge.

    Il cite entre autres le manque de réactifs nécessaires pour le diagnostic des maladies telles que les hépatites B et C, la pénurie de médicaments nécessaires au traitement de la maladie, les appareillages spéciaux pour les examens complémentaires... « Où sont les budgets faramineux annoncés en grande pompe par le ministère de la Santé ? », s’est-il interrogé. La présidente de l’association d’aide aux malades cancéreux Nouer Edfou, Mme Gasmi, a mis l’accent sur les ruptures de stock de médicaments destinés à la chimiothérapie ainsi que les réactifs. « Des malades ne cessent de nous solliciter pour pouvoir poursuivre leur traitement qui a été déjà entamé. Comme les produits sont aujourd’hui inexistants, il est impossible pour ces patients de bénéficier de nouvelles cures. Ces malades risquent ainsi des récidives et des complications encore plus graves. Lors de nos différentes sorties à l’intérieur du pays, dans le Sud notamment, des dizaines de malades ont été diagnostiqués, mais leur prise en charge n’est pas toujours possible en raison de ces ruptures et les rendez-vous s’étalent généralement de six mois à une année, particulièrement pour la radiothérapie. Comment peut-on ainsi laisser des malades souffrir ? », a-t-elle déclaré en s’adressant au ministre de la Santé. Les insuffisants rénaux vivent pour leur part une situation tragique. Le président de la fédération des insuffisant rénaux, M. Bokhors, n’a pas pu contenir ses larmes lorsqu’il a énuméré le nombre de personnes décédées après des années de dialyse. Parmi elles des enfants et des jeunes adultes.

    Il estime que la situation des malades, en Algérie, a atteint un niveau des plus catastrophiques. Il accuse le ministère de la Santé d’avoir laissé les patients dialysés livrés à eux-mêmes en « laissant passer les décès sous silence ». « Une connexion corporatiste qui s’est tissée autour de ce malade est devenue un fonds de commerce juteux pour bon nombre d’affairistes de tout bord, dont des médecins », a dénoncé M. Bokhors, tout en soulignant que le malade est malheureusement « le dernier souci des responsables au ministère de la Santé et des médecins néphrologues qui ne courent qu’après le gain facile ». L’orateur n’a pas hésité à qualifier certaines cliniques d’hémodialyse de « mouroirs » où des patients ont été contaminés par les hépatites B et C. Il n’a pas manqué de dénoncer « l’inadéquation du protocole de dialyse dispensé dans certaines unités de dialyse étatiques et privées, en l’occurrence la diminution du temps de traitement, l’utilisation de rein artificiel non-conforme à la norme, de consommables inadéquats pour les enfants, la non-prescription de l’hormone de croissance aux enfants dialysés, le dossier médical inexistant, les fistules payantes... », tout en précisant que ces dysfonctionnements entraînent des complications encore plus graves chez les patients, ce qui nécessite des dépenses médicamenteuses supplémentaires.

    Il a souligné que le programme des greffes rénales est actuellement à l’arrêt en raison du manque de médicaments. Pour la présidente de l’association algérienne des hémophiles, Mme Latéfa Lamhane, il est temps de trouver des solutions à toutes ces situations tragiques. Elle a indiqué que sur les 1500 hémophiles, 80% sont handicapés et 50% sont atteints d’hépatites B ou C. « Les malades ne savent plus à quel saint se vouer, nous n’avons aucun interlocuteur. Des produits comme le facteur 8 sont actuellement en rupture de stock, mais personne n’est en mesure de nous répondre, de nous informer et de nous rassurer. Le ministère de la Santé a fermé ses portes aux malades », a-t-elle dénoncé.


    Par Djamila Kourta

  • Les médecins prônent la dépénalisation


    Les médecins prônent la dépénalisation

    Séminaire international sur la responsabilité pénale médicale

    Les médecins prônent la dépénalisation

    La responsabilité pénale médicale reste à ce jour incomprise et difficilement reconnue en dépit du nombre de plus en plus important des plaintes de victimes d’erreurs ou de fautes médicales. Réunis hier à la Cour suprême, magistrats et personnel du corps médical se sont mis d’accord sur la nécessité de réglementer la relation entre le patient et son médecin, et la responsabilité de ce dernier dans l’exercice de sa fonction.


    C’est ce qui ressort des interventions des participants au Séminaire international sur la responsabilité pénale médicale, organisé hier par la Cour suprême, auquel ont pris part magistrats et médecins algériens, mais également leurs confrères venus de France, de Belgique, du Liban, du Maroc, du Soudan, de Tunisie et de Mauritanie. Ces derniers ont reconnu tous la difficulté d’établir l’erreur ou la faute grave dans l’exercice de la médecine. Une difficulté que le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, a d’ailleurs relevée lors de son allocution d’ouverture, en affirmant qu’en Algérie, « les magistrats des tribunaux et cours de justice se trompent souvent dans l’établissement de la faute médicale » parce qu’« elle n’a été définie » ni par le code pénal ni par la loi sur la santé. Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de la détermination de la faute médicale, car, selon lui, « elle reste étroitement liée à la santé des personnes et au développement scientifique dans les domaines médical et technologique ».

    Il a expliqué que le pouvoir d’appréciation conféré au juge par le code pénal permet la détermination des fautes involontaires pour lesquelles la même loi a prévu le recours à l’expert pour la confirmer et construire ainsi son jugement. Il a également parlé des difficultés en matière de responsabilité collective lorsqu’il s’agit d’erreur commise lors d’une opération chirurgicale pratiquée par une équipe de médecins. De ce fait, il a affirmé que le but de ce séminaire est d’arriver à déterminer ou à identifier les normes de l’expertise sur la base de laquelle est définie la responsabilité pénale du médecin et à établir une approche avec la jurisprudence judiciaire dans différents systèmes judiciaires dans le monde. Pour lui, il est important de bénéficier des expériences des pays arabes et européens en la matière.

    La première communication, axée sur la notion de responsabilité pénale du médecin dans la législation algérienne, a été présentée par Mokhtar Sidhoum, conseiller à la chambre criminelle près la Cour suprême, suivie de celle de Moussa Arada, président du Conseil national d’éthique des sciences de la santé, doyen de la faculté de médecine d’Alger, sur la responsabilité pénale entre considération éthique et enseignement. Ce dernier a estimé que « la problématique doit être traitée dans toutes ses dimensions et d’éviter de la confiner au traitement de l’erreur ou de la faute médicale ». De nombreuses interrogations ont été soulevées lors des débats par un parterre de plus de deux cents professionnels. Elles étaient axées beaucoup plus sur la définition de l’erreur et de la faute médicales, mais également sur la personne habilitée à les prouver devant la justice.

    A ce titre, de nombreux participants ont remis en cause la compétence des experts judiciaires auxquels recourent en général les juridictions judiciaires. Le doyen de la faculté de médecine d’Alger a reconnu qu’il y a une iniquité en matière de répartition des médecins spécialistes, les seuls en mesure d’expertiser un acte médical. Il a révélé qu’en dépit des 1250 spécialistes que l’Algérie forme chaque année, la demande reste très forte, notamment à l’intérieur du pays, appelant de ce fait à une répartition équitable des soins pour l’ensemble des citoyens. Pour sa part, Mohamed Bekkat Berkani, président du conseil de l’Ordre des médecins, a appelé à la dépénalisation de l’acte médical, et de ce fait l’erreur qui en découle, et la rendre passible du tribunal civil induisant un dédommagement matériel, en évitant ainsi de priver le médecin de sa liberté. Il a relevé que dans beaucoup de pays, la relation entre le malade et son médecin « est régie par un contrat civil qui implique une couverture par une police d’assurance, qui protège non seulement le médecin, mais également le patient. Un concept qui devrait être appliqué en Algérie ».

    Docteur Belhadj, médecin légiste de l’hôpital Mustapha, a, quant à lui, évoqué le volet de l’expertise, qui repose, a-t-il dit, sur plusieurs éléments. Il a souligné les difficultés que rencontrent les experts judiciaires sur le terrain, notamment en matière de manque de formation médicale des avocats et des juges. De ce fait, il a appelé à l’instauration au principe du médiateur médical, un spécialiste en médecine qui maîtrise les lois et le fonctionnement de la justice. Selon le Dr Belhadj, la pratique a montré qu’en matière d’erreur ou de faute médicale, certaines spécialités sont plus touchées : la gynécologie, l’anesthésie-réanimation, la chirurgie esthétique, l’orthopédie et la chirurgie générale. La responsabilité sans faute liée aux infections contractées faute d’hygiène dans les établissements (maladies nocosomiales) vient en dernière position. Ce qui appelle à des experts, choisis parmi les spécialistes de ces disciplines et avec une expérience sur le terrain de plusieurs années.

    Paul Mathieu, président de section de la cour de cassation belge, a relevé que dans son pays il existe deux voies de recours – civile et pénale – pour obtenir réparation. Néanmoins, il a mis l’accent sur la nécessité de « réglementer la relation médecin-patient et d’éviter les chasses aux sorcières qui, souvent, mettent les médecins dans des situations de vulnérabilité ». Les travaux se sont poursuivis très tard avec d’autres communications sur le même thème, ponctuées de débats fort intéressants.

    Dr Bekkat. Président du Conseil de l’Ordre : « Il faut dépénaliser les actes médicaux »

    « Il faut que les actes médicaux soient dépénalisés et que la responsabilité en matière d’exercice médical soit plutôt pécuniaire et non pénale. » C’est ce qu’a déclaré hier le docteur Bekkat, président du conseil de l’Ordre des médecins, en marge des travaux du Séminaire international sur la responsabilité médicale pénale. Interrogé sur la responsabilité des médecins étrangers qui viennent opérer en Algérie et repartent juste après, le Dr Bekkat, tout en soulignant l’importance du recours à des professionnels étrangers dans certains actes très pointus, quand ils viennent dans le cadre de la coopération entre Etats, a néanmoins précisé que lorsque ces médecins sont sollicités par certains privés, le risque qu’ils échappent à la responsabilité est omniprésent. Selon lui, une centaine de médecins ont été poursuivis par l’Ordre et 16 ont été mis en prison pour fautes graves, alors qu’un cabinet a été carrément fermé à Alger, précisant que depuis 2004, le nombre de poursuites a atteint les 600 cas sur le territoire national.

    Kaddour Berradja. Président de la Cour suprême : « Le débat doit être ouvert vu le nombre important des affaires »

    « Il faut que les actes médicaux soient dépénalisés et que la responsabilité en matière d’exercice médical soit plutôt pécuniaire et non pénale. » C’est ce qu’a déclaré hier le docteur Bekkat, président du conseil de l’Ordre des médecins, en marge des travaux du Séminaire international sur la responsabilité médicale pénale. Interrogé sur la responsabilité des médecins étrangers qui viennent opérer en Algérie et repartent juste après, le Dr Bekkat, tout en soulignant l’importance du recours à des professionnels étrangers dans certains actes très pointus, quand ils viennent dans le cadre de la coopération entre Etats, a néanmoins précisé que lorsque ces médecins sont sollicités par certains privés, le risque qu’ils échappent à la responsabilité est omniprésent. Selon lui, une centaine de médecins ont été poursuivis par l’Ordre et 16 ont été mis en prison pour fautes graves, alors qu’un cabinet a été carrément fermé à Alger, précisant que depuis 2004, le nombre de poursuites a atteint les 600 cas sur le territoire national.


    Par Salima Tlemçani

  • le mensonge de l'etat algerien « Quand Hamrouche, Benflis, Louisa Hanoune ou Said Sadi travaillaient pour nous » : Révélations d’un ancien agent du DRS

    image La Présidence de la République persiste dans son enquête sur l'assassinat de l’ancien président Boudiaf et du général Saidi Fodil. Cette enquête, rappelons-le, entre dans le cadre de la lutte des clans que se livrent la Présidence et le Département de renseignement et de la sécurité (DRS) du général Toufik. La Présidence l’a lancée au lendemain de la divulgation des scandales de Sonatrach et de l’autoroute est-ouest dans lesquelles sont impliqués des « hommes du président ». Le coordinateur de cette « enquête » qui a pour but de « rendre la monnaie de la pièce » au DRS n’est autre que Saïd Bouteflika, le frère du président. La grande « révélation » à laquelle était déjà parvenue la commission d’enquête en mars, est celle faite par un l’ancien agent du Département de renseignement et de la sécurité (DRS) exilé au Qatar depuis des années et qui a mis à jour dans ses dépositions l’existence d’une structure secrète au sein des services secrets algériens à laquelle il appartenait, unité qui serait impliquée dans les assassinats des feus président Boudiaf et du général Saidi Fodil. Le même agent vient la semaine dernière de faire de nouvelles déclarations à la commission d’enquête, des déclarations qui ont été qualifiées par la Présidence de la république de « très graves » mais « précieuses ». Ces nouvelles dépositions révèlent que dans les années 90, le champ d’action de cette structure secrète s’étendait à des personnalités militaires et politiques algériennes qui faisaient l’objet de chantages en vue de les mettre sous le contrôle total du DRS, sous peine de procéder le cas échéant à leur élimination physique. L’ex agent a affirmé que l’ensemble des agents, dont lui-même, appartenant à cette structure ont eu à travailler sur ses dossiers. Parmi les personnalités citées par l’ancien agent on retrouve les noms de Mouloud Hamrouche, de l’ancien président de la république Liamine Zeroual , Ali Benflis, Abdelhamid Ibrahimi , Ali Kafi, Louiza Hanoune , Said Sadi, le général major Ghziel Abbas, le général Hocine Benhadid , du général major abdelmalek Guenaizia… « Ils n’avaient pas d’autres choix que de travailler pour nous… », a précisé l’ancien agent du DRS qui a mis en cause l’actuel patron du DRS (Toufik) et l’ex chef de l’armée le général major Khaled Nezzar comme étant les premiers responsables de la gestion de ces dossiers. Bouteflika a alors officiellement demandé à l’ancien secrétaire général du ministère de la Défense, le général major Khaled Nezzar d’apporter sa contribution à « l’effort de la commission d’enquête » et de témoigner sur cette « structure secrète » L’unité en question procédait à l’infiltration ou au noyautage des cibles désignées pour ensuite les mettre sous d’énormes pressions en vue de les manipuler directement ou par le biais de leur entourage proche. Par ce mode opératoire, le DRS a fait main basse durant des années sur la vie politique et professionnelle de ces personnalités en s’ingérant par conséquent dans leurs choix et décisions, les concernés savaient pertinemment que s’ils déviaient de la trajectoire dessinée par le Département du renseignement et de la sécurité ils risquaient de perdre leur vie déclarera l’ancien agent du DRS. Il a affirmé que le règlement observé au sein de cette structure était des plus strictes qu’aucun agent du service action ne pouvait le transgresser au péril de sa vie. Dans sa déposition l’ex agent dira qu’il était quasiment impossible d’accéder aux données des dits dossiers, et qu’il prenait avec d’autres agents du services action du DCE ces instruction par le biais de ces deux chefs de réseau, l’agent Benloucif Hakim et l’agent Benseloune Hassan appartenant au contre espionnage, et tous deux originaires de Constantine. La commission d’enquête a demandé de procéder dans les plus brefs délais aux auditions de l’ancien chef du (CPMI) le centre principal militaire d’investigation le général Tertag Bachir, et des agents Bensaif Yazid, Benloucif Badis, Ait ouali mounir, Habchi Nacer, Sadki Louenes, Houari Benhamou, cités dans les dossier du géneral Saidi fodil, Alili mohamed, et qui apparemment ne veulent pas se plier aux convocations de la commission d’enquête ni à celles du procureur général de la première région militaire. Des sources proches du président Bouteflika font état de sa volonté ferme d’aller jusqu’au bout de cette action judiciaire qu’il considère comme une « affaire d’Etat et du peuple », une affaire dans l’intérêt unique serait celui de « faire toute la lumière sur cette structure opaque du DRS afin d’apaiser la mémoire populaire, et que les familles des défunts puissent finalement faire leur deuil. » En vérité, l’objectif est plutôt de neutraliser le DRS pour faire place au clan des Bouteflika. La tension entre la présidence et le DRS aurait atteint des niveaux alarmants, et le président Bouteflika a donné des instructions à ses services de protection de renforcer la sécurité de ses frères et de leurs familles. L.M.