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  • Thaïlande Bain de sang à Bangkok :

    Thaïlande Bain de sang à Bangkok : au moins 5 morts et 46 blessés Les violences vendredi à Bangkok entre manifestants anti-gouvernementaux et forces de l’ordre ont fait cinq morts, selon un nouveau bilan fourni par les hôpitaux locaux. Les militaires ont ouvert le feu vendredi sur les manifestants antigouvernementaux lors d’affrontements en plein centre de Bangkok qui ont fait au moins cinq morts et 46 blessés, alors que le pouvoir tente de priver les "chemises rouges" de tout ravitaillement. En moins de 24 heures, quatre personnes ont été tuées et au moins 57 blessées, portant le bilan total de cette crise depuis mi-mars à 33 morts et près d’un millier de blessés. Trois journalistes ont été touchés par balles en couvrant les événements, un photographe du quotidien thaïlandais Matichon, un caméraman canadien de la chaîne de télévision France 24 et un autre caméraman de la chaîne câblée thaïlandaise Voice-TV. Les leaders des "chemises rouges", qui ont juré la chute du gouvernement, ont accusé le Premier ministre Abhisit Vejjajiva d’avoir commencé "la guerre civile" et exigé le retrait des troupes autour du quartier qu’ils contrôlent. "Je ne sais pas comment nous allons survivre ce soir si Abhisit n’est pas d’accord avec un cessez-le-feu. Nous espérons qu’il ne veut pas la guerre", a déclaré l’un des trois principaux cadres du mouvement, Nattawut Saikuar. Les heurts ont commencé en début de matinée lorsque l’armée a tenté de progresser en direction d’une avenue tenue par les manifestants, lesquels ont "tenté d’intimider les autorités avec des armes", selon le colonel Sunsern Kaewkumnerd, porte-parole militaire. Des échanges de coups de feu nourris ont été entendus à plusieurs reprises, jusqu’en milieu d’après-midi, le long de la limite sud du quartier touristique et commercial de Bangkok que les "rouges" occupent depuis début avril. Officiellement cependant, ces affrontements ne préfiguraient pas une opération pour déloger tous les manifestants par la force. "Les autorités ne lanceront pas pour le moment d’opération contre le site de Ratchaprasong, mais nous nous attendons à de nouvelles violences ce soir", a assuré M. Sunsern en exhortant les "rouges" à "mettre fin à leur rassemblement". Le ministre de la Défense, le général Prawit Wongsuwon, a indiqué pour sa part à l’AFP que l’opération était "destinée à faire pression sur les chemises rouges pour qu’ils reviennent à la table des négociations". L’armée cherche à étrangler les "rouges" sur le plan logistique dans l’espoir de réduire au maximum le nombre de manifestants, qui se retrouvent désormais sans électricité, sans approvisionnement en eau et nourriture, et sans passage des camions poubelles. Par El Watan avec AFP

  • Les syndicats autonomes face à de nouveaux défis : On ne peut plus les ignorer


    Les syndicats autonomes face à de nouveaux défis : On ne peut plus les ignorer

    Les syndicats autonomes face à de nouveaux défis : On ne peut plus les ignorer

    Exister malgré la répression. Dépasser le corporatisme. S’unir contre les tentatives de division. Sur tous les fronts, les jeunes syndicats autonomes amorcent une étape difficile. Car pour s’imposer comme partenaires sociaux, ils doivent désormais s’organiser. Mais la base est derrière eux. Même pas une surprise. Le propriétaire de la Maison des syndicats, à Bachdjarah, qui devait accueillir le premier Forum syndical maghrébin, a été convoqué par le wali d’Alger. Mais qu’importe, aujourd’hui et demain, le syndicat des personnels de l’administration publique (Snapap) maintient la rencontre où sont invités, entre autres, des Tunisiens, des Marocains et des Mauritaniens pour discuter de l’état de la lutte sociale au Maghreb. Cynique anecdote : jusqu’à demain, l’Algérie officielle accueille l’Organisation de l’unité syndicale africaine pour parler du « manque de dialogue social au centre des crises en Afrique » et exposer le cas de l’Algérie comme « un exemple à suivre ».


    Bloqués, matraqués, menacés… Depuis la rentrée sociale 2009, les syndicats autonomes ont pris l’habitude de se faire refouler partout où ils passent. Mais ils s’organisent. Le syndicat des professeurs du secondaire (Snapest) et de l’enseignement supérieur (Cnes), ont lancé début avril l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) où ils invitent les autres syndicats à les rejoindre. Toujours début avril, l’union du personnel de l’éducation (Unpef), la coordination des professeurs du secondaire (Cnapest) et deux syndicats de la santé (généralistes et spécialistes) ont de leur côté, créé la Confédération des syndicats algériens. De telles initiatives ne sont pas nouvelles.

    Sur le papier

    « Depuis une dizaine d’années, il y a eu des tentatives, rappelle Mohamed Yousfi, président du syndicat des spécialistes de la santé. Elles n’ont pas abouti mais nous avons tiré des leçons de ces expériences. Il n’est pas question de former une alliance conjoncturelle. Nous prenons notre temps, pas de précipitation. » Ces rapprochements – même s’ils n’ont pas encore été agréées par l’Etat – inaugurent-ils une nouvelle ère pour la lutte sociale ? « Parler de renouveau ? Peut-être pas. Mais plutôt une nouvelle phase, une adaptation des syndicats aux données du terrain. Réfléchir à de nouvelles formes d’organisation est, certes, un bon signe en soi, mais reste à mon sens insuffisant pour donner du souffle au syndicalisme algérien », analyse Abdelmelek Rahmani, coordinateur Conseil national des enseignants du supérieur.

    « Dans l’absolu, les initiatives de regroupement annoncent des changements mais dans le cas de l’Algérie, on n’est pas sûrs que ces unions répondent à une demande de la base, analyse Larbi Graïne, auteur de Algérie, naufrage de la Fonction publique et défi syndical, paru chez l’Harmattan en mars dernier. Le mouvement des syndicats autonomes remonte à une dizaine d’années. C’est à l’époque des événements en Kabylie que de grandes décisions ont été prises comme la saisine des instances internationales par le Snapap. Je ne vois pas ces rapprochements comme un élément de rupture, plutôt comme une continuité. »

    Derniers espaces

    Du même avis, Larbi Nouar, coordinateur des enseignants du secondaire, ajoute : « Ouvrir des espaces plus larges pour créer un front qui donnerait plus de force à la lutte syndicale est un développement logique pour un mouvement syndical. » Mohamed Yousfi nuance également : « Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un changement dans le sens où le syndicalisme algérien est très jeune. Officiellement créé dans les années 90, il n’a pas eu de réelle activité pendant la décennie noire. Pour les syndicats autonomes, c’est encore plus vrai. Sur le papier, on existe mais en pratique, nous ne sommes toujours pas reconnus par l’Etat ! Pourtant, près de 80% des travailleurs de la Fonction publique sont adhérents dans les syndicats autonomes ! » Sadek Dziri, président de l’Union nationale du personnel d’éducation et de formation insiste quant à lui sur la nécessité de « créer d’autres centrales syndicales.

    Notre espoir est de voir le nouveau code du travail appliqué dans toute sa rigueur : il ouvrira le champ au multi-syndicalisme. » Mais pour Larbi Graïne, les blocs – coalitions informelles – existent déjà. « Il y en a deux : celui composé par les médecins, les spécialistes de la santé publique et le Cnapest. Et celui composé par le CLA, le Snapap et le Sapes. On pourrait qualifier le premier de « réformiste ». Ses principales revendications : l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions socioprofessionnelles. Le deuxième bloc, plus « radical », veut assortir ses revendications de demandes politiques : participation au projet de l’éducation ou à la lutte contre la corruption. »

    Reste une réalité : depuis trois ans, et en particulier depuis la dernière rentrée sociale, les syndicats autonomes prennent de plus en plus de place dans l’espace social. Et les syndicalistes le disent : si les mouvements sont si suivis et les adhérents toujours plus nombreux, c’est parce que les syndicats restent « les derniers espaces d’expression libre ». Mais pas seulement.

    Abandonnés

    « L’orientation libérale et l’annihilation de la politique sociale ont provoqué le basculement de catégories entières dans la précarité et la misère, indique le dernier rapport du Comité international de soutien au syndicalisme autonome Algérie (Cisa). L’ajustement structurel et la pression sur les salaires ont frappé de plein fouet les travailleurs en général. L’éducation et la santé ont payé au prix fort la thérapie à courte vue et globalement inopérante du FMI. Et ce recul social n’est aujourd’hui combattu que par les syndicats autonomes. » Cela suffit-il pour autant à légitimer les syndicats autonomes comme de véritables partenaires sociaux ? Non. Aussi populaires qu’ils soient, les jeunes syndicats doivent encore relever des défis. « Dépasser le corporatisme et s’imposer comme force syndicale représentative », prévient Méziane Meriane, président du Snapest.

    « Pour l’instant, une trop forte subjectivité entre les différentes directions des syndicats empêche l’émergence d’un pôle syndical puissant, relèvent de leur côté Idir Achour, du CLA, et Abdelmalek Rahmani, du CNES, tout en refusant de parler de rivalités. Les syndicats ont toujours peur d’être abandonnés par l’autre en cours de route. Les alliances ont atteint leurs limites : on voit bien que si les syndicats se regroupent par corporations (adjoints de l’éducation, professeurs docents, techniciens du paramédical…) ils ont en revanche beaucoup plus de mal à former des fédérations en transcendant leurs secteurs. Voilà pourquoi je crois davantage à une solidarité syndicale. »

    Clonage

    L’enjeu est de taille puisque seule cette représentativité est à même de leur assurer une reconnaissance de la part des pouvoirs publics qui les regardent encore comme des syndicats de corporation. Et ce n’est pas gagné. Car comme le note le dernier rapport du CISA : « En Algérie plus qu’ailleurs, être syndicaliste est aujourd’hui un combat difficile de tous les instant. Dans l’Algérie des années 2000, animer un syndicat autonome consiste autant à défendre les travailleurs qu’à esquiver les manœuvres incessantes de déstabilisation, d’infiltration et de corruption du pouvoir, qui le tolère sans le reconnaître officiellement. »

    Concrètement, depuis les années 1990, les syndicats font l’objet d’un scénario classique, peut-on lire. Ce que les militants appellent « le clonage » : à l’intérieur de syndicats authentiquement autonomes, « une dissidence » est créée, débouchant rapidement sur une scission, en manipulant les militants les plus opportunistes ou les plus fragiles. « Le seul objectif étant de mettre au-devant de la scène une organisation nouvelle, clone de l’originale, prêt à tous les compromis avec le régime. » Comme le fait déjà l’UGTA à laquelle les syndicats autonomes et les ONG ne font aucun cadeau. « L’UGTA a perdu du terrain, même si les pouvoirs publics lui restent totalement « fidèles » au détriment des véritables représentants des travailleurs », souligne ironiquement Abdelmalek Rahmani du CNES. « Ancienne organisation de masse du parti unique, elle n’est plus qu’un instrument, totalement discrédité, de contrôle social, note encore le rapport du CISA.

    Privée de toute représentativité, dirigée par des hommes notoirement impliqués dans des scandales financiers, la vieille centrale n’est plus que l’ombre spectrale du syndicat d’Aïssat Idir. » Symptôme du malaise ambiant : aucune voix officielle n’a souhaité s’exprimer. « L’UGTA n’est plus représentative des fonctionnaires, ni d’un secteur économique public en complète déliquescence, ni même d’un secteur privé où toute velléité syndicale est étouffée. Je me le demande : que lui reste-t-il ? », s’interroge Mohamed Yousfi. « Si elle veut continuer à exister, l’UGTA devra revoir beaucoup de choses : son organisation, son fonctionnement et surtout sa relation au travailleur, ajoute Lyes Merabet, président des praticiens de la santé. Et surtout, ne pas rester figée dans des considérations politiques. »

    Mais l’avenir de l’UGTA n’a « en soi pas d’importance », souligne Larbi Graïne. « La démocratie est le seul moyen pour les travailleurs de s’exprimer, via des organisations qu’ils auront eux-mêmes choisies. Mais tant que les députés continueront de toucher les salaires qu’ils perçoivent actuellement, l’UGTA aura de beaux jours devant elle… »

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    La répression contre les syndicats accentue les risques d’une explosion sociale incontrôlée

    « La manière dont les grèves ont été réprimées par les autorités montre que les libertés syndicales et le droit de grève sont en danger en Algérie », peut-on lire dans le rapport « La mal-vie : rapport sur la situation des droits économiques, sociaux et culturels en Algérie », présenté en avril à au comité de l’ONU sur les droits économiques, sociaux et culturels par la Fédération internationales des ligues des droits de l’homme, le Collectif des familles de disparus en Algérie et la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.

    « La persistance de la répression contre les syndicats et les travailleurs qui revendiquent le respect de leurs droits ne peut qu’accentuer les risques d’une explosion sociale incontrôlée déjà fortement présents dans la société. Elle conduit les fonctionnaires dans des manifestations interdites mais pacifistes, et les autres, salariés du privé, femmes au foyer, chômeurs, à descendre dans la rue pour attaquer les symboles du pouvoir (wilaya, agence du logement). Les syndicats autonomes sont exclus de fait des rares processus de négociations (consultation lors de l’élaboration des plans nationaux de développement économique et social, pour l’enrichissement de la législation du travail, négociation des conventions, représentation aux conseils d’administration des organismes de Sécurité sociale, au conseil paritaire de la Fonction publique et à la commission d’arbitrage…) »

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    Des leaders entre syndicalisme et opposition

    Ils ne font jamais la Une de journaux. On ne se souvient pas toujours de leurs dernières déclarations. Fourmis ouvrières –porte-paroles investi d’un mandat- préférant l’ombre à la lumière, nos chefs syndicaux ne sont-ils pas pour autant de vrais leaders ? « Le mouvement est encore trop jeune et nous n’avons pas encore de culture syndicale, analyse Mohamed Yousfi. De plus, nous devons évoluer dans l’adversité et la répression, être sur tous les fronts. Il faut du temps pour voir émerger des leaders… » Le sociologue Nacer Djabi souligne que dans les années 70, les grèves étaient bien menées par des leaders « qui oscillaient entre syndicalisme et opposition (berbéristes, trotskystes, pagsistes, islamistes…). »

    Depuis, ils ont évolué. « Les responsables des syndicats autonomes ont tous fait des études supérieures et leur classes dans les mouvements estudiantins des années 80, le Pags, le mouvement culturel berbère, ou l’Union national de la jeunesse algérienne affiliée au parti unique, explique Larbi Graïne. Ils sont le produit de deux processus contradictoires : ils ont une formation universitaire et ont été enrôlés dans des logiques de déclassement social. Ce qui leur a permis de vite comprendre et démanteler le discours des pouvoirs politiques. Mais ils ont fait les frais de la chute des partis politiques : avec le recul des libertés publiques, leur champ d’action s’est trouvé rétréci. » Pour Sadek Dziri, « un leader syndical doit se sacrifier pour l’intérêt des travailleurs », jusqu’à s’effacer devant « la vision syndicale » pour Abdelkader Rahmani.

    « Mais il est vrai que par ailleurs, en jouant l’amalgame, les pouvoirs publics créent une situation exceptionnelle de suspicion, précise Lyes Merabet. Du coup, il est compliqué pour un leader d’assumer une position car on lui prête toujours une arrière-pensée. L’opinion publique pourrait se détourner de nous, pensant que les syndicalistes se chamaillent comme les politiques pour des questions de leadership… » Finalement, on touche là au fond du problème. « Oui, on peut dire que nos leaders syndicaux sont des leaders mais c’est l’opacité entretenue par la contrefaçon (clonage) qui rend l’émergence de personnalités difficiles. ».


    Par Mélanie Matarese, Nassima Oulebsir

  • site du colonel chabani assassine' tres instructif allez y vous saurait histoire algerienne et ces vraixs heros

    • Mohamed Chaâbani, un adepte de Ben Badis, disciple du Cheikh Bachir Ibrahimi est né le 03 Septembre 1934 à Oumache, un petit village de Biskra qui devient à partir de 1954, lieu des transits des armes qui arrivent de Libye par la Tunisie, à destination des wilayas historiques. C'est dans cette région dont la rudesse imprégnait les hommes qu’il entama ses études à l'école coranique que gérait son père, puis l'école primaire à la Medersa TWT (Tarbia Waa Taâlim) de Biskra. Lire la suite...

    Témoignage du capitaine et Moudjahed Mohamed Tahar Khelifa, responsable de la commission du cessez-le feu à Boussaada, sur la bataille du Djebel Thameur et sur la mort des colonels Si-Haoues et Amirouche. Voir la vidéo
    Entretien avec le commandant Cherif Kheiredinne au musée du colonel Chaabani à Biskra, suite au débat provoqué par le livre du Docteur Said Sadi sur la vie et la mort du colonel Amirouche.
    1ère partie - 2ème partie

     

    Abderrahmane Chaabani répond à Benbella et au colonel Bencherif
    Je tiens à dénoncer, en tant que frère du colonel Chaâbani, les déclarations mensongères et diffamatoires sur les tenants et les aboutissants ayant trait à l'assassinat du colonel Chaâbani. La vérité qu'a voulu taire Ben Bella est qu'il est le seul responsable de la mort du colonel Chaâbani. Lire
    Ceux qui connaissent Chaâbani de près et ils sont encore nombreux, savent qu'il se méfiait des enfants de ceux qui ont traditionnellement servi la France coloniale tel Mr Ahmed Bencherif et il n'avait pas tort... Durant l’indépendance, Bencherif n’a jamais cessé de se comporter en Sultan de la république, notamment dans la région de Djelfa. Il y décima jusqu’à la faune, l’offrant aux émirs du Moyen-Orient. Lire

     

    L'ex Président Chadli Bendjedid sort de sa réserve
    • Le Président Chadli dément les allégations des gouvernants selons lesquelles Chaabani a pris les armes contre l'état algérien dans un but sécessionniste. Voir la vidéo
    • C’est moi qui ai fait avorter la rébellion de Châabani lorsque j’étais commandant de la Ve Région militaire. Boumediene m’a contacté pour me dire : “Le président Ben Bella m’a désigné membre de ce tribunal au côté de Saïd Abid et de Abderrahmane Bensalem.” Boumediene a ajouté : “Le Président vous demande de le condamner à mort, et si tu ne me crois pas, contacte le Président dès que tu arrives à Alger et il te dira la même chose. Lire...
    • La fin de la rébellion de Chaâbani contre le pouvoir de Ben Bella a été solutionnée pacifiquement. Chaâbani est retourné à Biskra où je m’étais également rendu en tant que chef de la 5ème Région militaire. Chaâbani s’est rendu au Sud. Il a demandé de rendre ses armes à Saïd Abid. Un tribunal désigné par Ben Bella a été constitué. Boumediène m’a informé que Ben Bella a exigé sa condamnation à la peine capitale. Lire...

     

    Témoignages vidéo de deux authentiques Moudjahid et compagnons du colonel Mohamed Chaabani, le capitaine Mohamed Tahar Khelifa et le commandant Cherif Kheiredinne. Page En construction

     

    Dites ce que vous savez, Mr Djéraba!
    45 ans après l’innommable assassinat à la suite d’une parodie de procès, et ce n’est qu’au crépuscule de sa vie, que Mr Djeraba s’est rappelé au souvenir de Mohamed Chaâbani, le plus jeune colonel de l’ALN. Lire la suite ...

    • Témoignage d'un journaliste du quotidien de gros tirage ecchourouk du 11 décembre 2008, page 20. Le journaliste se pose la question de savoir qui de Chadli ou de Ben Bella tous deux ex-Présidents d'Algérie ment aux Algériens. Lire...
    Témoignage du Moudjahed El-Hadi Ahmed Derouaz sur l'apport apporté par Chaabani à la wilaya 6 Historique. Lire...
    • Témoignage d'un ex-officier de l'ANP sur l'organisation, le fonctionnement et la gestion de la wilaya 6 historique devenue 4ème région militaire après 1962. Voir la vidéo
    Le commandant Lakhdar Bouregaa chef adjoint de la wilaya 4 historique répond au colonel Ahmed Bencherif : On n’écrit pas l’histoire avec des mensonges. Lire...
    Témoignage réponse au colonel Ahmed Bencherif concernant ses allégations relatives au crime de guerre "perpétré" selon lui par feu le colonel Chaâbani et les cadres de la wilaya 6 à l'encontre de Abdellah Selmi et sa troupe (Ex-armée du traître Bellounis) en 1962. Lire...

     

    Livres et Interviews
    Col Tahar
    Zbiri
    Cdt Omar
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    Kheiredinne
    Cdt Amar
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    Cdt Lakhdar Bouregaa
    Ahmed Taleb Ibrahimi Ferhat
    Abbas
    Fathi
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    Momamed
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    Mohamed
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    Cdt Omar
    Sakhri
    Tahar Laadjel Cdt Omar
    Sakhri
    Ahmed
    Mahsas
    Mohamed
    Tahar Khelifa

     

    Réactions des algériens suite à l'aveu terrifiant
    de l'ex-Président Chadli Bendjedid

     

    Le meurtre banal du colonel Abel : Voilà ! C'est presque fini. Brusquement, entre deux averses on a appris, nous qui étions nés trop tard pour profiter de l'Indépendance, qu'un matin du 3 septembre 1964 à Oran, quatre «juges» se sont levés le matin et ont assisté à l'exécution d'un colonel du nom de Chaâbani Mohammed parce que le Président de l'époque ne l'aimait pas. Lire ...

    Le térrible aveu : Sous le prétexte de l’écriture de l’histoire, un grand déballage s’est répandu ces derniers jours dans la presse nationale. De ce grand déballage animé par les déclarations et les interviews de l’ancien président de la République Chadli Bendjedid, je retiens, au-delà des vieilles querelles de clans du pouvoir de l’époque, le terrible et effroyable aveu sur l’identité du commanditaire et des exécutants du procès ayant conduit à la condamnation à mort du colonel Chabani. Lire...

    La trouble exécution du colonel Chaabani : Il avait à peine 30 ans lorsqu’il a été exécuté par ses frères d’armes. En cette matinée du 3 septembre 1964, le plus jeune colonel de la Révolution algérienne, Mohamed Chaâbani, chef de la Wilaya VI (Grand Sahara) n’est (déjà) plus. Lire...

    Son spectre plane sur Ben Bella. Qui rendra justice au colonel Chaabani? : Au moment où les débats sur l’abolition de la peine de mort enflent, l’affaire de la première exécution de l’Algérie indépendante refait surface, ces deniers jours. Ignorée jusque-là, l’affaire de l’exécution du colonel Mohamed Chabani revient avec plus de consistance. Lire...

    La polémique n'est toujours pas close : L’exécution du colonel Mohamed Chabani, le 3 septembre 1964 au matin, en application de la peine capitale prononcée la veille à son encontre, reste inéluctablement l’une des mauvaises pages de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Des historiens s’y sont intéressés mais aucune des versions des faits qu’ils ont eu à transcrire n’a produit autant d’effet médiatique que le témoignage, en 2008, du président Chadli Bendjedid. Lire...

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  • Bac : Les mises en garde du Cnapest

    Mohamed Boudiaf Observons les nations développées: en quoi nous ont-elles dépassés ? Elles nous dépassent par la connaissance!

    par Moufida R.

    « L'Office national des examens et concours (ONEC) vient de décider de porter le nombre de candidats aux examens du baccalauréat de 20 à 25 par salle, sans augmenter le nombre de surveillants, c'est ce qui augure d'un risque d'une fraude massive au bac, les candidats vont pouvoir tricher avec cette mesure». C'est ce que nous a révélé, hier, Nouar Larbi, le coordinateur du Cnapest, au cours d'une communication téléphonique. En ajoutant que «cette décision confirme les mauvaises intentions de la tutelle qui veut faire de cette année une réussite, quitte à utiliser des moyens peu orthodoxes». Notre interlocuteur poursuit : «les années précédentes, le nombre de candidats était de 20 par salle d'examen, pourquoi avoir changé le programme alors qu'il aurait été plus judicieux de baisser le nombre aux prétendants au bac et non le revoir à la hausse, pour faciliter le travail aux surveillants, car avec une telle décision, même ces derniers sont exposés à des risques d'agressions». Le ministre avait affirmé, la semaine dernière, que «les moyens, mobilisés cette année, sont hautement supérieurs à ceux de l'année dernière, et ce, en termes de surveillance, d'observateurs et de matériels et que les examens de fin d'année, des trois paliers, se dérouleront dans de très bonnes conditions», en ajoutant que «concernant le taux de réussite au baccalauréat, que son secteur est arrivé à multiplier ses scores en passant de 20% de réussite au bac, il y a quelques années, à 55% actuellement, nous atteindrons un taux de 70% à moyen terme». Chose qui semble pour le responsable syndical «totalement utopique vu que le ministre continue à tergiverser et à occulter les véritables problèmes dans lesquels se débat l'Ecole algérienne qui jusqu'à l'heure actuelle, est bloquée et a montré ses limites. Il faut revoir les méthodes de travail et d'examens pour accéder à une Ecole publique républicaine forte et efficace, nous allons droit vers un désastre au niveau de la qualité des études, ceux qui vont obtenir le bac ne sont pas prêts à accéder à l'université dans de telles conditions». Et de conclure: «par de telles méthodes, on veut encourager et généraliser massivement la fraude et la tricherie». La date du début des épreuves du baccalauréat a été fixée au 6 juin prochain. Quant au contenu des épreuves, le ministre avait affirmé que «les sujets d'examens ne porteront pas sur des questions non traitées». Par ailleurs et s'agissant de l'activité syndicale, le chargé de la communication du Cnapest, Messaoud Boudiba nous a indiqué que «11 bureaux de wilaya du syndicat sur les 48 affiliés au Cnapest à savoir: Bouira, Ouargla, Annaba , Souk Ahras, Relizane, Médéa, Saïda, Sétif, Tizi-Ouzou, Constantine et Boumerdès, ont tenu leurs conseils, en début de semaine; les responsables syndicaux des trois dernières wilayas ont pris langue avec les directeurs d'Education qui les ont conviés à la table des négociations et ont pu aplanir certains dossiers administratifs. Alors que les autres sont en cours». Pour rappel, les 11 bureaux de wilayas suscités avaient décidé d'un boycott administratif, suite à la grève d'une journée et d'un sit-in initiés au mois dernier, pour dénoncer les atteintes aux droits syndicaux et aux pressions exercées par les responsables de l'Education dans ces différentes wilayas, les empêchant de tenir des réunions et des regroupements et ce, en application de l'instruction de Benbouzid après un recours à la justice qui a décrété la grève dans l'Education, illégale. Les PES avaient décidé de ne pas livrer les notes des élèves à l'administration. Pour le coordinateur du Cnapest «ces négociations ne remettent pas en question nos revendications et nous attendons toujours qu'elles soient concrétisées, nous tenons à ce que les décisions prises au sein des commissions de travail mixtes, installées suite à la grève de trois semaines du mois de novembre, soient appliquées s'agissant des dossiers du régime indemnitaire, des œuvres sociales et enfin la médecine du travail». A une question sur le boycott des examens du bac, notre interlocuteur nous dira: «nous n'avons rien tranché pour l'instant et c'est au conseil national de prendre la décision de corriger ou pas le épreuves du bac». En ajoutant que «le conseil national du Cnapest se réunira, d'ici la fin du mois en cours mais de toute évidence, nous ne cherchons pas à pénaliser nos élèves mais la balle reste dans le camp du ministre de l'Education et c'est à lui d'assainir la situation». Sur le chapitre de la lutte syndicale, la toute fraîche Confédération des syndicats algériens (CSA), créée récemment par quatre syndicats, en l'occurrence: l'intersyndicale de la Santé représentée par le SNPSP et SNPSSP ainsi que ceux de l'Education : le Cnapest et l'Unpef, le Dr Merabet, président du SNPSP, nous a informé, hier, que la tenue de la deuxième réunion prévue, lundi dernier, a été reportée à samedi prochain.

  • QUESTION-L'AGERIE EST ELLE INDEPENDANTE esque ceux qui nous gouvernent sont ils algeriens???? je ne voit pas la difference avant c'etait mieux avec les vraix colons maltais bouchaoui, fanari , francais ,espagnoles me disait ami ahmed allah yarahmou

    La chronique de Arezki Metref : Y a-t-il un État dans ce pays ?

    dimanche 9 mai 2010
    par algerep


    Le pouvoir algérien – de haut en bas – a la fâcheuse habitude de parler quand ce n’est pas nécessaire et quand il n’y a rien à dire, et de se taire quand il faut parler. Prendre position. Faire son boulot de pouvoir. Accomplir ce pour quoi ces messieurs- dames sont payés. Deux situations, au moins, dans lesquelles il devrait intervenir au lieu de se murer dans le silence indifférent, voire méprisant, viennent confirmer l’usage qu’il fait de la parole, au mieux névrotique, manipulatoire dans le pire des cas.

    L’affaire de Hassi-Messaoud en est une. De cette base pétrolière nous viennent deux types de bruit et un silence, léger, flasque, lâche même, un peu comme un ventre mou. Le silence, d’abord : celui des autorités devant l’agression innommable de femmes seules par des hommes en bandes. Le renversement de la morale ancestrale et de l’éthique sociale qui préconisent la protection des femmes ne turlupine personne dans les hauteurs du pouvoir. On se bouche les oreilles, c’est d’un commode !

    Les bruits, maintenant. D’un côté, l’ahan acrimonieux, vindicatif, hystérique, de bandes de mecs bavant de haine, faisant preuve d’un héroïsme qu’ils croient sublime en s’attaquant, armés, nuitamment, à des femmes seules et sans défense.

    L’autre bruit, ce sont les pleurs de ces femmes livrées à elles-mêmes, sans pouvoir compter sur l’État algérien.

    Les faits : on les ignore ? Vraiment ? Une chasse aux femmes est organisée à Hassi-Messaoud. Employées par les sociétés multinationales, elles travaillent dans la ville pétrolière où elles vivent, seules, en provenance de tous les coins d’Algérie. Parce que ce sont des femmes seules et qu’elles travaillent, des hommes, armés de gourdins, haches, couteaux, certains cagoulés, viennent la nuit saccager leur maison. Les cris de détresse qu’elles poussent ne dérangent pas le voisinage, pas plus que les policiers du commissariat n’enregistrent leurs plaintes. Le lynchage du 11 avril 2010 n’est pas nouveau. Il a un fâcheux précédent qui date du 13 juillet 2001, lorsque plus d’une centaine de femmes furent violées et torturées (dont une enterrée vivante) par cinq cents hommes chauffés à blanc par un imam, arrêté puis relâché par un « coup de fil d’en haut ». Seuls vingt-neuf hommes ont été accusés et, sur ce nombre, trois seulement ont purgé leur peine. Un climat général de déliquescence rend possible ce type de massacre. Le code de la famille décrétant la femme mineure à vie prépare le terrain qu’occupent aujourd’hui les intégristes qui vocifèrent un discours empli de haine désignant les femmes comme responsables de tous les maux. Jusqu’au séisme du 21 mai 2003 que des prêcheurs bien en chaire ont attribué à haute et intelligible voix au fait que les femmes ne portent pas le hidjab !

    Au lieu de laisser faire ce face-à-face inégal entre des femmes seules et des hommes en surnombre et en armes, l’État algérien a le devoir d’arrêter le lynchage et de traduire devant les tribunaux ceux qui se rendent coupables d’atteintes aussi graves au droit de ces femmes à la vie et à la protection. Car c’est de cela qu’il s’agit : une affaire de droits humains !

    Voilà l’occasion en or pour nos hauts responsables de prendre la parole pour dire que nul citoyen n’a le droit d’agresser un autre, au nez et à la barbe de l’État. Pour réaffirmer que la justice en Algérie punit les agresseurs et non les victimes.

    Mais non, c’est le silence. C’est le laissez-faire ! C’est le qui-ne-dit-mot-consent. C’est la silencieuse et honteuse approbation de pogrom qui ne va pas tarder à entacher d’indignité les institutions de l’État.

    L’autre silence, c’est celui des mêmes, ceux de là-haut, et il concerne la polémique suscitée par le film de Rachid Bouchareb sur le 8 Mai 1945. Pour avoir tenté de restituer le grand choc des manifestations pacifiques réprimées violemment par l’armée coloniale et par le colonat lui-même, le cinéaste essuie des salves révisionnistes nourries provenant de groupes de mémoire encore algérie-française et qui recyclent leur colonialisme tardif dans des enjeux politiques actuels.

    Certes, ce n’est pas le rôle des États de s’immiscer dans l’écriture de l’histoire, pas plus que d’en triturer abusivement les symboles. Mais connaissant le zèle patriotard dont nos gars font preuve lorsqu’il n’y a pas de bataille, on ne peut que raisonnablement noter cette démission pour une fois que le silence n’est pas d’or. Les producteurs des logorrhées zélées d’anticolonialisme détaxé, lorsque le débat est en rase campagne, où sont-ils aujourd’hui ? Où sont les députés « présidentiels » qui voulaient naguère criminaliser la colonisation ? Personne parmi eux n’a assez de détermination en lui pour se lever et dire, sans que l’ordre lui vienne d’en haut, que le 8 Mai 1945, les Algériens étaient massacrés par l’armée coloniale et les colons eux-mêmes pour avoir simplement revendiqué la liberté qu’ils venaient d’arracher au profit des alliés. Dire simplement ça…

    A. M

    vous savez pourquoi  A khalifa ne s'inquiete pas !!!images avec mounen.jpeg

    • Scandales financiers : Les hommes du président dans le viseur

      ecrit par un jeune 45 ans je vous le poste sur les scandales financiers et tout le tout time

      Si l’Algérie d’en bas souffre des lentilles à 200 dinars et reste ahurie par les scandales financiers en cascade, l’ambiance est pour le moins morose en haut. Tous les matins que le bon Dieu fait, les ministres et hauts responsables se lèvent et font la revue de presse, en espérant ne pas lire leur nom dans un article scoop qui les mette en cause dans une énième révélation, ponctuée par la citation désormais culte: «Selon des sources proches de la DRS»…
      «Mais qu’est ce qui se passe sur la Planète des Singes?!», s’interroge un retraité fatigué du tapage médiatique fait autour d’hommes qu’on croyait, jusqu’à présent, bien lotis. La stupéfaction est de mise et est parfaitement légitime. La campagne dite «mains propres» s’est attaquée à des gens qu’on prenait comme mesure de l’équilibre des forces dans notre sérail vieillissant. Des hommes proches du président Bouteflika et qui semblaient intouchables jusqu’à nouvel ordre.

      Chakib Khelil, Mohammed Meziane, Amar Ghoul, Saïd Barkat, Amar Saïdani… Autant de noms qui constituaient hier le noyau du Bouteflikisme conquérant et qui se font de plus en plus petits parce que cités ça et là dans des affaires de détournements, de malversations ou de dilapidation. L’affaire de l’autoroute Est-Ouest a été le point de départ de ce tohu-bohu douteux.

      Jusqu’à présent épargné, le ministre des Travaux publics et membre du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Amar Ghoul s’est retrouvé soudain dans le collimateur de la «Justice». Selon «El Watan», M. Ghoul a été gravement mis en cause par le Directeur de l’Agence nationale des autoroutes, dans un rapport qui a déjà abouti à l’inculpation du secrétaire général, incarcéré, et du directeur de cabinet du ministère, sous contrôle judiciaire. Le projet dit du siècle, qui a vu son coût initial passé de 11 milliards de dollars à 18 milliards, soit une rallonge de 7 milliards de dollars (rien que ça), n’a pas livré tous ses secrets.
      Toujours selon «El Watan», le groupe japonais bénéficiaire de cette rallonge aurait versé de fortes commissions au ministre et à ses proches collaborateurs pour obtenir le marché, avant de le céder en sous-traitance à des entreprises aux compétences douteuses. Après Ghoul, est venu le tour à Khelil, ministre de l’Energie et des Mines et réputé très proche de Bouteflika.

      Après le placement sous contrôle judicaire du PDG de la Sonatrach, Chakib Khelil s’est montré particulièrement affaibli et même surpris par la nouvelle avec son fameux «Je ne sais rien». D’autres détails sont venus cerner un peu plus Khelil dans une position peu confortable, comme le cas de cet ex-cadre de la Sonatrach qui aurait bénéficié d’un parachute doré et d’une retraite anticipé avant de quitter l’Algérie. Ce dernier serait l’un des instigateurs de l’affaire Sonatrach.

      Dans le sillage de cette campagne, le nom de Saïd Barkat, ministre de la Santé, a flotté de nouveau à la surface pour être impliqué dans une affaire de détournement alors qu’il dirigeait le Département ministériel de l’Agriculture. Tout comme cette vieille connaissance de l’APN, Amar Saïdani, mis en cause dans le détournement de 30 milliards de dinars du Fonds de soutien aux agriculteurs. Une somme faramineuse blanchie dans l’immobilier dans les quartiers chics d’Alger, Paris et Barcelone.

      Toutes ces enquêtes et révélations ont, cependant, un point en commun. Intempestivement, ces investigations ont été confiées à la redoutable DRS (Département du renseignement et de la sécurité) qui s’est retrouvé, à cause de la gangrène qui ronge nos outils d’enquête, en position d’ultime recours face à un phénomène qui se propage de façon alarmante. En 2009, l’ONG Transparency International a classé l’Algérie à la 111e place sur 180 pays dans les pays les plus corrompus au monde. Alors vraie campagne «mains propres» ou juste réveil du traditionnel duel à distance entre clans au pouvoir? Avec du recul, on optera volontiers pour la deuxième option. Mais qui sait…

      Hicham A.

    • comment voler l'argent du contribuable algerien chez oulds abbass ministre de la solidarite' c'est facile regardez lisez exemple

      images ould tata.JPGpays de pauvre mais qui ont une boite au lettres astucieux;heins !!!!!! quel idiot .

      Ramadhan: Des chèques pour 157.000 familles

      par R.N., Le Quotidien d'Oran, 10 mai 2010

      Plus de 100.000 familles nécessiteuses bénéficieront d'un chèque dans le cadre de l'opération de solidarité durant le mois du ramadan, a affirmé, hier, le ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbès.

      «Au total, 157.000 familles démunies et non assurées sociales bénéficieront, durant le mois du ramadan, d'un chèque dans le cadre de l'opération de solidarité», a-t-il dit, soulignant que ce chèque sera accordé à la place du traditionnel couffin de ramadan. Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux d'une formation destinée aux professionnels du secteur portant sur l'analyse des besoins sociaux, M. Ould Abbès a précisé que ce projet de chèque a été proposé par le ministère et sera discuté prochainement par le gouvernement.

      Une équipe a été mise en place auparavant, a expliqué le ministre, afin d'étudier ce projet, révélant que le montant du chèque «sera déterminé ultérieurement». Une enquête a été effectuée par le ministère pour définir la liste des bénéficiaires de cette nouvelle procédure, a-t-il dit, assurant, d'autre part, que les restaurants de la rahma ouvriront pendant le mois de ramadan. M.Ould Abbès a affirmé que toutes les mesures seront prises pour éviter tout dépassement, ajoutant que l'enquête a permis de mettre en place un logiciel définissant le nombre de familles nécessiteuses.

    • Manifestation contre les violences faites aux Algériennes

      image

      images2.jpegUne centaine de personnes ont manifesté lundi 10 mai devant l'ambassade d'Algérie à Paris pour protester contre les violences dont ont été victimes des femmes à Hassi Messaoud, situé à 800 km au sud-est d'Alger, et réclamer une réaction des autorités algériennes.
      "Nous sommes là parce que des femmes se font agresser à Hassi Messaoud (...). Ces femmes n'ont commis aucun crime si ce n'est le fait d'être femme et de travailler", a réagi la responsable de l'association Pluriel Algérie, Akrouf Sanhadja.
      Plusieurs femmes ont été agressées en mars et début avril à Hassi Messaoud par des groupes d'inconnus qui, cagoulés et armés, ont "terrorisé" des victimes isolées, les volant et les molestant après être entrés par effraction dans leur logement, ont dénoncé des associations algériennes mi-avril.
      Ces événements rappellent ceux du 13 juillet 2001 durant lesquels au moins une quarantaine de femmes vivant seules, accusées d'être des prostituées, avaient été violemment agressées dans cette ville pétrolière saharienne, après le prêche virulent d'un imam.

      "L'Etat algérien n'a jamais rien dit"

      "On veut que le gouvernement algérien réagisse", a déclaré Nadia Kaci co-auteur de "Laissées pour mortes", un livre de témoignages qui relate les violences de 2001. Elle regrette qu'il n'y ait "aucune volonté politique de faire en sorte que cela se règle".
      "Il y a des violations absolument spectaculaires des droits de l'Homme", a estimé la secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), Sophie Bessis.
      "L'Etat algérien n'a jamais rien dit, ni en 2001, ni aujourd'hui. (...) Ce silence, cette misogynie de l'Etat, encourage la misogynie de la société dans la mesure où ceux qui commettent ces exactions savent qu'ils le font dans l'impunité la plus totale", a-t-elle dénoncé.
      Plus important champ pétrolier d'Algérie, Hassi Messaoud attire des milliers de travailleurs de tout le pays, notamment des femmes, qui viennent faire le ménage ou la cuisine dans les grandes entreprises étrangères.

      Les faits

      Ça recommence. Depuis deux semaines, l’horreur est de retour à Hassi Messaoud. Dans cette ville du grand Sud algérien, ces dernières semaines, des femmes ont été suivies, attaquées chez elles, battues, parfois torturées, souvent violées, systématiquement dépouillées de leurs biens et enfin menacées de mort si jamais elles parlaient. Les agresseurs sont des hommes, semble-t-il du coin, agissant en bandes, armés de grands couteaux, de gourdins et de haches. Les victimes sont des femmes seules, originaires du nord de l’Algérie, venues chercher du travail dans cette ville pétrolière théoriquement ultrasécurisée.
      Le 13 juillet 2001, en effet, plusieurs centaines d’hommes de Hassi Messaoud, fanatisés par un imam local, avaient mené une expédition punitive d’une terrible sauvagerie, un véritable lynchage durant lequel plusieurs dizaines de femmes isolées avaient été atrocement torturées et violées, certaines d’entre elles laissées pour mortes. Laissées pour mortes, c’est le titre d’un ouvrage paru récemment, dans lequel Rahmouna Salah et Fatiha Maamoura racontent leur vie avant, pendant et après les exactions de Hassi Messaoud, auxquelles elles avaient survécu par miracle.

      Neuf ans plus tard, donc, le scandale recommence, dans la même indifférence des autorités locales. L’enquête menée par la journaliste Salima Tlemçani, dans El Watan, fait froid dans le dos. Ainsi, Souad, qui loge dans le quartier des «36 logements», a été attaquée avec sa sœur par «une bande de cinq à six enturbannés» au milieu de la nuit. Les visages masqués pour ne pas être reconnus, ses agresseurs la dépouillent de sa chaîne en or, ses bagues, ses boucles d’oreilles et son téléphone, sous la menace d’un tournevis. Il y en a pour 100 000 dinars algériens (1 000 euros), et il lui reste une large entaille sur le ventre. Lorsqu’elle va faire constater sa blessure et déclarer l’agression au commissariat le lendemain, l’officier lui répond : «Estimez-vous heureuse ! La femme qu’ils ont volée il y a quelques jours est à l’hôpital. Ils l’ont violée à cinq, la laissant dans un état de choc.» Pendant les jours suivants, ses agresseurs utilisent son téléphone, sans être inquiétés pour autant.

      En déposant plainte au commissariat, Souad découvre que plusieurs autres femmes des «36 logements» ont subi le même sort. Elle découvre aussi qu’une fille originaire de Saïda (dans l’ouest du pays) a été retrouvée assassinée quelques mois auparavant et qu’une autre a été tuée il y a trois ans. Outre les «36 logements», les attaques se concentrent dans le quartier des «40 logements». Fatma, une habitante, décrit le même scénario : un groupe d’une demi-douzaine d’hommes, le visage masqué, équipés d’armes blanches, qui enfoncent sa porte d’entrée au beau milieu de la nuit. Ils sont comme drogués ou ivres, la bousculent, l’insultent, se livrent à des attouchements et repartent avec tout ce qui a un peu de valeur, même la cafetière électrique… Au commissariat, la même ritournelle : «Que voulez-vous que l’on fasse ? Vous n’avez qu’à aller ailleurs ! Retournez chez vous, vous serez plus en sécurité. Ici, c’est dangereux pour des femmes comme vous !»
      «Mais le plus dur, ce n’est pas l’impunité, confiaient Rahmouna et Fatiha lors d’une rencontre à Paris en février pour la sortie de leur livre. Le plus dur, c’est l’Etat, qui n’a jamais tenu ses promesses de nous aider à nous reconstruire et qui nous avait promis du travail et un logement.» Chaque fois qu’elles se présentent dans un ministère, on les traite en pestiférées. Comme si leur seule présence rappelait une réalité insupportable.

      Source : Presse

      son altesse abdeka 1er nain fartasse tjr gel mp3 sous la poche  pour mattez les cheveux rebeles en + moche

      images.jpeg

    • «En Algérie, la femme est un sous-citoyen»

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      Nadia Kaci est comédienne et co-auteur du livre Laissées pour mortes (éditions Max Milo), qui recueille le témoignage de Rahmouna Salah et Fatiha Maamoura, deux victimes du déchaînement de violence à Hassi Messaoud en 2001. Dans cette ville algérienne, les femmes sont régulièrement victimes de violences de la part d'hommes venus là, souvent seuls, pour travailler dans l'industrie pétrolière. Liberation.fr l'a rencontrée lundi 10 mai, à la manifestation de soutien aux femmes d'Hassi Messaoud, devant l'ambassade d'Algérie à Paris.

      Pourquoi vous battez-vous? Quelle est l'attitude du gouvernement algérien face aux violences d'Hassi Messaoud?

      A Hassi Messaoud, une des villes les plus surveillées d'Algérie, cinq cents hommes peuvent attaquer cent femmes, les violer, les torturer, voler leurs maigres biens, en toute impunité. Pour légitimer la barbarie, les femmes ont été accusées d'être des prostitués.

      Le gouvernement refuse de défendre ces femmes. Les plaintes sont restées sans suite. Le ministère de l'action sociale et de la solidarité nationale est dans le déni, le gouvernement prétend que l'affaire d'Hassi Messaoud est un complot monté par la France pour déstabiliser l'Algérie, ce silence est effarant.

      Les actes commis à Hassi Messaoud sont la conséquence directe du code de la famille de 1984, qui réduit la femme au statut de mineur. En Algérie, la femme est un sous-citoyen. On ne constate aucune volonté politique de régler le problème, et c'est ça le plus inquiétant.

      Est-ce que les violences d'Hassi Messaoud sont un événement isolé ou symptomatique d'une violence récurrente en Algérie?

      En Algérie, quand une femme se fait battre dans la rue, personne ne fait attention, les gens pense «ce doit être son mari, son père ou son frère».

      Personne ne fait entendre raison aux hommes, puisque les femmes sont considérées comme des propriétés. Hassi Messaoud est un peu particulier dans la mesure où il y a beaucoup de mouvements de population, mais on peut observer dans tout le pays ces mouvements de violence orientés contre les femmes.

      La voie médiatique est-elle le seul moyen de faire avancer les choses? Comment les médias algériens réagissent-ils?

      La seule solution pour faire évoluer la condition des femmes d'Hassi Messaoud est la pression médiatique. Il ne faut surtout pas que cette pression se relâche, car les hommes attendent une accalmie pour recommencer leurs attaques.

      En revanche, en Algérie, c'est le silence quasi total. Le seul article que j'ai lu sur les dernières agressions date d'aujourd'hui, dans Liberté.

      Sur place, la presse est censurée, les journalistes étrangers ont du mal à obtenir des visas pour constater les violences faites aux femmes, c'est le black-out complet.

      Depuis la parution de votre livre (février 2010), avez-vous constaté des changements en Algérie?

      Non, après la parution du livre (Laissées pour mortes), j'ai reçu des appels de femmes d'Hassi Messaoud, qui me disaient qu'elles se faisaient encore agresser. Les travailleuses reçoivent des coups de fils, des menaces, on leur demande de se taire, de ne pas raconter ce qui leur est arrivé. Elles vivent dans la peur en permanence.

      D'après mes sources, Hassi Messaoud est toujours un espace de non-droit. J'ai entendu parler d'une femme brûlée vive, mais je n'ai aucun moyen d'obtenir des précisions. Là où j'observe du changement, c'est que le monde est plus à l'écoute de ce qui se passe à Hassi Messaoud, il faut que la pression continue, et se renforce.

      Source : Libération

    • COMMENT VOULEZ-VOUS QU'ON CROIT LA JUSTICE INTEPENDANTE DANS UN PAYS DICTATORIALE QUIA TABASSE' LES MEDECIN ET ENSEIGNANT ET FERME'LA COUR DES COMPTE et CHEMINOT EN GREVE TOUS GREVES ILLEGALES??????

      Actualités : CHEMINS DE FER
      La justice ordonne l’arrêt de la grève

      Les principaux responsables de la Fédération nationale des cheminots ont comparu, hier, devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi- M’hamed. Après avoir été longuement interrogés, une mise en demeure leur a été signifiée, les sommant de rompre la grève et d’appeler les travailleurs à reprendre immédiatement le travail.
      Mehdi Mehenni - Alger Le Soir) - Interrogé, le secrétaire national chargé de la communication au niveau de la fédération, Djamel Bichikhi, s’est dit outré par cette action, car, selon lui, la direction sait pertinemment que la grève a été initiée par les travailleurs eux-mêmes, indépendamment de la volonté de leur hiérarchie syndicale. «C’est comme si nous étions pour quelque chose dans cette grève où nous avions le pouvoir d’y mettre fin. Tout le monde sait que ce mouvement de débrayage provient de la base. Et si la situation a atteint un tel degré de pourrissement, la responsabilité incombe d’abord à la direction de la société qui n’a pas respecté les clauses de la convention collective, notamment l’article 52 qui stipule que le salaire de base ne doit, en aucun cas, être inférieur au SNMG. Or aujourd’hui, le salaire minimum d’un agent d’exécution (A1) ne dépasse pas les 12 700 DA», a-t-il clamé. De son côté, la Centrale syndicale, et après que l’affaire eut pris d’autres tournures, a jugé nécessaire d’intervenir par le biais de son secrétaire national chargé des conflits sociaux, Achour Teli, qui a adressé, ce mardi, une correspondance au ministre des Transports. Ainsi, Achour Teli rappelle à Amar Tou que «si la SNTF, qui représente une entreprise stratégique dans le développement de l’économie nationale vit aujourd’hui une véritable perturbation sociale, cela est dû, initialement, à la non-prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs, notamment la non-application du SNMG, contrairement aux autres sociétés nationales». A cet effet, la Centrale syndicale appelle le ministère de tutelle à «débloquer la situation en concrétisant sur le terrain les résultats de la dernière tripartite afin d’apaiser le climat social et de ramener la stabilité dans l’entreprise». Selon un membre fédéral du syndicat des cheminots, cette lettre se veut un rappel au ministre et à la direction de la SNTF – qui dénoncent le cadre illégal de la grève — en ce sens qu’ils ont été les premiers à avoir transgressé la loi en ignorant les clauses de la convention collective et, par conséquent, l’application du nouveau SNMG. Quant aux différentes sections syndicales de wilaya qui, pour rappel, ont été les initiatrices de ce débrayage, elles campent sur leur position et ne comptent pas appeler à la reprise du travail tant que leurs doléances ne soient satisfaites.
      M. M.

    • LES MAGISTRATS LANCENT UN SOS : «La Cour des comptes se meurt»

      LES MAGISTRATS LANCENT UN SOS :
      «La Cour des comptes se meurt»


      Qui mieux que le syndicat des magistrats de la Cour des comptes pour attester de l’immobilisme et de l’atonie dans lesquelles l’institution s’enlise depuis de très longues années ? C’est justement ce constat effarant que le syndicat établit, à l’issue de son assemblée générale tenue dimanche 9 mai à Alger.
      Sofiane Aït-Iflis Alger (Le Soir) - Le commun des Algériens ne connaît pas à la Cour des comptes quelques rôles prépondérants dans la lutte contre la corruption, notamment en ces temps de déballages denses et récurrents. L’institution se suffit d’exister par la force de la loi. Un point c’est tout, comme si elle n’a de lettre de mission que de figurer sur le listing des institutions de la République. La sclérose qui ronge profondément la Cour des comptes attriste le syndicat des magistrats officiant au niveau de l’institution. Et il ne s’en cache pas, puisque, dans la résolution sanctionnant les travaux de son assemblée générale ordinaire de dimanche dernier, il déplore, à juste titre, au demeurant, la situation. «Les magistrats déplorent la situation catastrophique dans laquelle se trouve la Cour des comptes en tant que haute institution constitutionnelle dédiée au contrôle des dépenses publiques, en raison de la non-gestion qui l’a caractérisée ces quinze dernières années.» Accablant constat que celui que fait le syndicat des magistrats de la Cour des comptes qui, face à la situation, retient de solliciter l’intervention du président de la République qui sera saisi par voie de lettre ouverte. En effet, le syndicat note que la mission de contrôle au sein de la Cour des comptes est reléguée au second plan, en fonction secondaire alors qu’elle préfigure l’attribut essentiel de l’institution. Il note également le peu d’intérêt accordé aux services d’appui techniques aux missions de contrôle du fait du non-pourvoi de la majorité des postes y afférents. Le syndicat des magistrats de la Cour des comptes met aussi en exergue le repli de l’institution sur elle-même, ce qui a généré un fonctionnement inadapté aux standards internationaux en la matière. Conséquemment à cette situation de non-activité, le partenaire social, en l’occurrence le syndicat, en pâtit. Le reproche, à ce propos, est fait au président de la Cour des comptes, accusé de marginaliser le partenaire social. Dans sa lettre ouverte au président de la République, le syndicat, fort de ce constat alarmant, compte crier sa détresse. «Les situations sociales et professionnelles des magistrats de la Cour des comptes n’ont pas connu d’évolution depuis 1996, soit depuis la promulgation du décret exécutif n°30-96 du 13 janvier 1996 portant grille des salaires des magistrats de la Cour des comptes», écrit le syndicat, qui précise qu’ils sont 203 magistrats à se retrouver dans une telle situation. On ne peut pas faire le reproche au syndicat des magistrats de la Cour des comptes de seulement faire dans l’agitation syndicale, tant il est vrai que l’institution est totalement effacée. À tel point qu’elle n’est d’aucun rôle ni implication dans les enquêtes qui ont dévoilé la corruption à grande échelle ayant éclaboussé ces dernières années, voire ces derniers mois, bien des sphères économiques. Ce sont souvent les brigades d’enquête du DRS et de la police qui ont abouti au dévoilement du scabreux dans les marchés économiques. L’on peut faire le rappel des scandales liés au grand chantier de l’autoroute Est-Ouest, de la pêche au thon rouge, notamment. Tout s’est déroulé comme si la Cour des comptes n’existait pas. Or, il reste de ses missions de veiller et de procéder au contrôle de la dépense publique. Qu’elle destine ses rapports au président de la République ne la prémunit pas contre le grave manquement à ses missions. Un manquement signalé, il est utile de le faire remarquer, par les magistrats qui y siègent.
      S. A. I.

    • LES MAGISTRATS LANCENT UN SOS : «La Cour des comptes se meurt»

      LES MAGISTRATS LANCENT UN SOS :
      «La Cour des comptes se meurt»

      Qui mieux que le syndicat des magistrats de la Cour des comptes pour attester de l’immobilisme et de l’atonie dans lesquelles l’institution s’enlise depuis de très longues années ? C’est justement ce constat effarant que le syndicat établit, à l’issue de son assemblée générale tenue dimanche 9 mai à Alger.
      Sofiane Aït-Iflis Alger (Le Soir) - Le commun des Algériens ne connaît pas à la Cour des comptes quelques rôles prépondérants dans la lutte contre la corruption, notamment en ces temps de déballages denses et récurrents. L’institution se suffit d’exister par la force de la loi. Un point c’est tout, comme si elle n’a de lettre de mission que de figurer sur le listing des institutions de la République. La sclérose qui ronge profondément la Cour des comptes attriste le syndicat des magistrats officiant au niveau de l’institution. Et il ne s’en cache pas, puisque, dans la résolution sanctionnant les travaux de son assemblée générale ordinaire de dimanche dernier, il déplore, à juste titre, au demeurant, la situation. «Les magistrats déplorent la situation catastrophique dans laquelle se trouve la Cour des comptes en tant que haute institution constitutionnelle dédiée au contrôle des dépenses publiques, en raison de la non-gestion qui l’a caractérisée ces quinze dernières années.» Accablant constat que celui que fait le syndicat des magistrats de la Cour des comptes qui, face à la situation, retient de solliciter l’intervention du président de la République qui sera saisi par voie de lettre ouverte. En effet, le syndicat note que la mission de contrôle au sein de la Cour des comptes est reléguée au second plan, en fonction secondaire alors qu’elle préfigure l’attribut essentiel de l’institution. Il note également le peu d’intérêt accordé aux services d’appui techniques aux missions de contrôle du fait du non-pourvoi de la majorité des postes y afférents. Le syndicat des magistrats de la Cour des comptes met aussi en exergue le repli de l’institution sur elle-même, ce qui a généré un fonctionnement inadapté aux standards internationaux en la matière. Conséquemment à cette situation de non-activité, le partenaire social, en l’occurrence le syndicat, en pâtit. Le reproche, à ce propos, est fait au président de la Cour des comptes, accusé de marginaliser le partenaire social. Dans sa lettre ouverte au président de la République, le syndicat, fort de ce constat alarmant, compte crier sa détresse. «Les situations sociales et professionnelles des magistrats de la Cour des comptes n’ont pas connu d’évolution depuis 1996, soit depuis la promulgation du décret exécutif n°30-96 du 13 janvier 1996 portant grille des salaires des magistrats de la Cour des comptes», écrit le syndicat, qui précise qu’ils sont 203 magistrats à se retrouver dans une telle situation. On ne peut pas faire le reproche au syndicat des magistrats de la Cour des comptes de seulement faire dans l’agitation syndicale, tant il est vrai que l’institution est totalement effacée. À tel point qu’elle n’est d’aucun rôle ni implication dans les enquêtes qui ont dévoilé la corruption à grande échelle ayant éclaboussé ces dernières années, voire ces derniers mois, bien des sphères économiques. Ce sont souvent les brigades d’enquête du DRS et de la police qui ont abouti au dévoilement du scabreux dans les marchés économiques. L’on peut faire le rappel des scandales liés au grand chantier de l’autoroute Est-Ouest, de la pêche au thon rouge, notamment. Tout s’est déroulé comme si la Cour des comptes n’existait pas. Or, il reste de ses missions de veiller et de procéder au contrôle de la dépense publique. Qu’elle destine ses rapports au président de la République ne la prémunit pas contre le grave manquement à ses missions. Un manquement signalé, il est utile de le faire remarquer, par les magistrats qui y siègent.
      S. A. I.

    • reaction des algeriens sur la colonisation fr et dz


      • Posté par Cyril Belcassim, 09 Mai, 2010
        À Madih: Très bonne analyse à l'accoutumé. J'ai l'impression que chaque jour de votre vie, en Algérie, est un acte de bravoure. Salutations des Amériques.
      • Posté par muhand, 08 Mai, 2010
        Ce ne sont tout de même pas les collaborateurs de la France coloniale qui iront demander à la France des comptes.
      • Posté par Aqarqur Vuwafriwen, 08 Mai, 2010
        Affaire des dictionnaires traitant les Algériens de Harkis, L’importateur innocenté par le tribunal de Batna Par : Rubrique Radar Un libraire a été innocenté, la semaine passée, par le tribunal des délits de la cour de Batna, dans une affaire d’introduction de produits portant atteinte aux symboles de notre pays. Il s’agit de dictionnaires de traduction de l’anglais à l’arabe où le mot “algérien” a été traduit par “harki, agent de la France”. Une traduction qui a suscité, l’an dernier, date des faits, une vague d’indignation chez les citoyens qui se sont procurés des copies de ce dictionnaire et ont déposé plainte auprès des services de sécurité. Une enquête a été déclenchée et toutes les copies trouvées sur le marché ont ainsi été retirées. Le tribunal a jugé que l’importateur ne pouvait pas être pris comme responsable, la responsabilité incombant à l’auteur et à l’éditeur ainsi qu’à la commission chargée du contrôle.
      • Posté par louis, 08 Mai, 2010
        il est intéressant de ressortir ce sujet "tabou" mais il est dangereux aussi de faire des amalgames. je pense qu'on doit faire certaine mises au point. je précise je suis français certes mais j'aime beaucoup l'Algérie. 1) tous les pieds n'ont pas été mauvais certains ont été "bons" 2) ceux qui ont commis les crimes et tortures durant la guerre d'Algérie sont les gendarmes avant tout, c'est à dire une minorité et je sais à quel point le peuple algérien à souffert et souffre encore mais aujourd'hui et il est de notre devoir de tourner la page et de repartir sur de nouvelles bases dans les relations franco-algérienne. c'est pour ça d'ailleurs que je milite pour Dominique de Villepin qui d'abord est pro arabes et ensuite qui est un peu du Maghreb et qui je pense fera quelques chose dans ce sens. La France a commis des erreurs durant cette période mais l'Algérie aussi avec les harkis et il faut que les deux pays réapprennent à dialoguer mais le chemin de la réconciliation est encore loin mais avec de la bonne volonté de chacun on peut y arriver. enfin je conclurais par ceci: laisser la France panser ses plaies elle a mis 60ans à reconnaitre ses erreurs de la 2ème guerre mondiale, on ne cicatrise pas une plaie en 2minutes , la France n'est pas l'ennemi de l'Algérie parce que votre pays est un grand pays respecté et craint dont l'influence en Afrique est très importante. vous êtes une jeune nation et comme tout ce qui est jeune vous êtes une nation fou fou comme des ados. bouteflika n'est peut être pas le président idéal, d'ailleurs aucun président n'est idéal mais on peut lui accorder le fait qu'il a ramener la paix dans ce pays, une paix fragile certes mais la paix. notre histoire commune est grande et forte mais tragique aussi c'est pour ça que les tensions seront toujours très forte mais on finira bien un jours par s'assoire à une table tous ensemble et à se parler comme des frères et des soeurs, inch allah.
      • Posté par Amzal, 07 Mai, 2010
        Quelle est la différence entre la France et nous les Algériens, je veux dire nous, sans ceux là qui tiennent le pays. A nous, ils peuvent raconter toutes les conneries du monde, que bouteflika, boumedienne, même belkhadem, sont des grands moudjahed et ça passe. La France, quand la connerie se rapproche trop, qu’elle se veut une vertu, peut réagir, elle a une armée et des martinets. Nous, on a rien. Qui connaît l’histoire, celle des 2 vieux assis à l’hombre d’un olivier et qui voient arriver des voitures, des camions, des gens qui débarquent du matériel, certains sont habillés en para casquettes bigeard. Tout ce monde, sans attendre se met à monter les décors de cinéma pour les besoins du film. et quand ils finissent par hisser le drapeau Français, l'un dit à l'autre: je t'ai dis, ils vont revenir.
      • Posté par zino, 07 Mai, 2010
        Croyez vous que les traitres qui ont eu l'audace de martyriser un digne et sublime Mellouk durant une dizaine d'année sans être le moins du monde inquiéter et sans coup férir,soient partisans d'une quelconque loi qui culpabiliserait leurs maitres d'hier et d'aujourd'hui? Il ne faut même y penser sinon on aura a recevoir en plein gueule des assertions telles que Amirouche était sanguinaire,et que les centaines de milliers de Chouhadas sont morts pour des broutilles et que seuls les larbins de Mme la France ont droit de cité.Pour moi l'équation est simple cette loi verra le jour quant tous les Mellouk de ce pays se verront rétablis dans leurs droits et surtout honorés pour leurs actes patriotiques et je suis sûr qu'Amirouche leur aurait décerné les médailles de mérite.Kouchner , ce sinistre individu a réussi son pari cela veut tout dire.
      • Posté par Bachira BOUZIDI, 07 Mai, 2010
        Il n'y aura sûrement de loi sûr la criminalisation du coloniasme, tant qu'il n'y aura pas de loi sur la criminalisation du terrosrisme. La loi amnistiante en démontre la preuve au déni de ses victime. Un état que la France elle-même gère les pions que sont nos gouvernants. C'est donc à elle seule qu'appartient la décision de criminalisé sa colonisation. Tout ce qui se dit en dehors d'elle, n'est qu'un leurre pour nous pauvres citoyens encore en vie physiquement. Le Pouvoir actuel étant issue d'une tricherie internationalement perçu, n'a aucun intérêt à perdre ces bien placés outre-mer. Bachira BOUZIDI
      • Posté par Saint Augustin, 07 Mai, 2010
        La loi incriminant le colonialisme français aurait pu être efficace si le gouvernement algérien était composés de véritables algériens et non de nouveau colon embusqué au frontières et prenant la place de l'ancien colon. L’ancien colon se basant sur la force des armes et le nouveau colon se basant sur la force de la religion!!! Les berbères n’ont-ils pas faire la guerre contre le colonialisme français, pour bénéficier de l’indépendance pour leur culture et leur langue ?? Ne méritent-ils pas un peu de respect pour leur culture et leur langue ancestral ?? Pourquoi fait-on de la langue algérienne existant bien avant la venue des arabes un dérivatif de la langue arabe, les algériens n’avait-ils pas de langage de communication avant l’arrivée des arabes ???? Le problème ne réside pas dans les origines (chaouis, kabyles, arabes, berbères….tous algériens ?!?! ) mais dans le fait que les descendants des arabes ou supposés tels veulent s’appuyaient sur la religion pour imposer une langue et une culture importées du moyen orient alors que le principe même des véritables révolutionnaires algériens : » aucune inféodation ni à l’orient ni à l’occident, algérien seulement !!!! Les turcs et les iraniens, quoique musulmans en majorité, sont fiers de leur origine, de leur histoire et de la civilisation de leur pays, pourquoi les berbères doivent-ils se « dissoudre » dans l’arabité pour faire plaisir aux chefs du moment, illuminés et ne « voyant pas plus loin que le bout de leur nez » Le peuple berbère en général et les kabyles en particulier sont en train de vivre (et cela dure depuis 1962, pour l’Algérie!!) Sous une colonisation aliénante qui ne dit pas son nom, cachée sous des expressions qui se veulent (faussement) historique ou philosophique. Cette situation, c’était eux-mêmes qui ont contribués grandement à sa réalisation en chassant l’ancien colonisateur (français), reste que le pouvoir en place se conduit comme un nouveau colonisateur (arabe, arabophile ou arabophone se drapant sous des lambeaux de l’Islam !?!?!). L’ancien colonisateur utilisait la force de la loi brute, le bâton (injustice sociale, individuelle contre les autochtones) et malgré 132 ans de présence française, les colons (appartenant à une autre religion !?!?) ont été contraint de plier bagage !! Mais un autre colon, plus sournois, plus insidieux car se cachant derrière le paravent de la religion musulmane (que se partage le colonisé et le colonisateur). Le nouveau colonisateur, sous le fallacieux prétexte de la civilisation (encore !!!) veut aliéner tout un peuple et le déposséder de sa culture, de sa langue maternelle !!! Avant 1962, c’était « nos ancêtres LES GAULOIS » et après 1962, c’est « nos ancêtres LES KOREICHES », oubliant que les berbères, ont participé (de prés ou de loin) a tous les grands événements de civilisation autour de la méditerranée, avait un royaume bien structuré (MASSINISSA, 2 3 8 années avant l’avènement de JESUS CHRIST (le christianisme) et 9 3 8 années avant la naissance de L’ISLAM, autre religion révélée curieusement dans la même région du monde que AKHENATON (Pharaon et monothéiste, 1000 ans avant que ses idées ne soient reprises par MOISE, puis par JESUS et enfin par MAHOMET (MOHAMMED), toujours dans la même région du monde !?!?!?! (Cela donne à réfléchir pour ceux qui le veulent et qui le peuvent !!!) Oui les berbères avaient un royaume bien organisé et bien structuré alors que ses « colonisateurs civilisateurs » vivaient encore dans des grottes ou des huttes pour les premiers et des tentes ouvertes au vent et au sables pour les seconds. Les faits et méfaits de l’histoire de l’humanité avait fait que c’est les colons français qui ont chassé les Ottomans car les algériens ne l’aurait pas fait (ils partagent la même religion !!!) donc la domination est plus supportable ?!?!?!? « Dieu est avec les dominateur qui apportent LA CIVILISATION DE DIEU ?!?!?!? ». Sur un autre registre, l’islam qui avait dominé l’Espagne pendant 500 ans a du quitter l’Espagne car le rapport de force était tel que les chrétiens espagnols pouvait reprendre leurs terres conquises par les musulmans venus d’ailleurs. Les musulmans, chassés d’Espagne, se refugient en Afrique du Nord (musulmane) et au nom de cette religion, ils se proclament roi car descendant (ou supposés descendants) du prophète Mahomet (royaume du Maroc Berbère) ou essayent de l’être (Emir Abdelkader en Algérie !!!). Les marabouts ont longtemps vécu sur le dos des berbères naïfs et croyants (sérieusement en la volonté divine de diriger ce bon peuple par les tenants de ce Coran qu’on dit envoyé par Dieu au croyant, lequel livre sacré (pour qui ?!?!) ne pouvait être traduit de la langue de Dieu pour que les gens le comprennent, tout comme l’était LA BIBLE EN LATIN ?!?! L’ALIENATION EST TELLE QU’ON PEUT TROUVER DES CITOYENS QUI CROIENT SERIEUSEMENT QUE LE FAIT D’ETRE ARABES, ARABOPHONES OU ARABOPHILES LES RAPPROCHERAIT DU PARADIS CELESTE hypothétique et virtuel tout comme les anciens égyptiens croyaient en un paradis appelé « LE CHAMP DES ROSEAUX » au fait comment et par quelle ALCHIMIE les égyptiens sont devenus arabes avec la venue chez eux de la religion islamique alors que l’islam avait islamisé les turcs et les iraniens, il a arabisé les égyptiens ??!! UN UNIVERSITAIRE BERBERE M’AVAIT ANNONCE QUE SES DEUX PARENTS ETAIENT BERBERES MAIS QUE LUI ETAIT ARABE ?!?!?! Le pouvoir (usurpateur) algérien au commande depuis 1962 avait essayé tous les subterfuges pour déposséder les berbères de leur identité, de leur civilisation, de leur langue mais la vérité et la réalité des choses ne peuvent être indéfiniment caché (cacher le soleil par un tamis !!!) Le colon actuel avait essayé la manière forte (cela n’avait pas marché, événements de 1980, assassinat de MASSINISSA et de 126 jeunes kabyles à la fleur de l’âge, assassinat de MATOUB, assassinat de MOULOUD MAMMERI, assassinat de KASDI MERBAH, assassinat de MECILI, assassinat de KRIM BELKACEM, assassinat de ABANE RAMDANE et comme il réussit pas, il envoi ses terroristes pour terroriser les tranquilles citoyens que sont les kabyles mais cette situation risques de les amener à se rebeller contre toute forme de domination, même au nom d’Allah, comme si Allah n’a pas beaucoup a faire avec l’organisation de l’univers, pour s’occuper de nos affaires quotidiennes !!! La religion est une affaire personnelle et individuelle et ceux qui ne l’ont pas encore comprise ne font que retarder l’échéance de l’avènement de la loi humaine et citoyenne malgré les investissements colossaux de l’Arabie saoudite et de l’Egypte pour formater le cerveau des gens avec LEURS CENTRES DE LAVAGE DE CERVEAUX genre AL AZHAR. Le CORAN, LA BIBLE ET LA THORA ne sont plus que des « CONSTITUTIONS » DES SOCIETES PRIMITIVES COMME « LE LIVRE DES MORTS » DES PHARAONS OU « LA LOI » D’HAMOURABI ROI DE LA MEZOPOTAMIE (IRAK ACTUEL). Une loi forte et juste viendra renforcer les consciences qui existent chez certains et que ne possèdent pas d’autres citoyens, les religions qui faisaient office de conscience et/ou de loi ne fait plus le même effet qu’au temps de Mahomet (Mohammed) de Jésus et de Moise !?!?!
      • Posté par arabe, 07 Mai, 2010
        ya til un sieur qui peut me dir coma ce RABRAB EST DEVENU RICHE!!!! a -til entrepris un projet (bekri) gagnant. Ou ses parents lui ont laissé une fortune!!! binsure kil est a la solde des bonets. a commencer par les sud coreens. pardoon l'arabe mayaarafch françawia. listen man c l'argent des contribuables. C l'argent blanchi C l'argent des banques C l'argent des bonets. HUYNDAI mayjan dak
      • Posté par lou, 07 Mai, 2010
        le colonisé est devenu lui même colonisateur!!! y-a-t'il un colonisateur plus sauvage que ceux qu'il ne veulent pas que la volonté du peuple soit faite? je veux dire le système actuel qui nous a volé notre indépendance...ils reproduisent exactement les mêmes pratiques de la France coloniale!! Pour se légitimer ils tapent dans ce registre... rendez nous l'Algérie bande de...
      • Posté par quandlescouillesdeviennentmolles, 06 Mai, 2010
        Ils renoncent parce qu’ils n’ont aucune légitimité pour conduire ce projet à terme. Ni légitimité historique parce qu’ils n’ont pas fait la guerre d’indépendance ; ils étaient hors des frontières à l’abri de toute contrainte, ni légitimité morale parce qu’ils ont trahi les martyrs et le peuple, ni légitimité électorale parce qu’ils volé la voix du peuple algérien par le bourrage des urnes. Ils remuent la queue au pied de Mme la France, cela fait longtemps qu’ils attendaient un clin d’œil, une visite par exemple. Ils espèrent un pardon de l’ex colon en salissant la mémoire des meilleurs hommes qu’a enfanté ce pays, je pense à Abane et Amirouche, Le monde à l’envers.
      • Posté par Roses des sables, 06 Mai, 2010
        Condamnons et criminalisons ces colons indigènes qui nous ont confisqué l'indépendance un certain été 62, condamnons les, durement et sans pitié pour tous les services et les supplices qui ont infligés au peuple algérien depuis 48 ans, de Ben Bella à Boumediene, de Chadli à Ali kafi, jusqu’ à la mauviette sinistrose de Belkhadem ,et la liste est très longue et la nuit coloniale d'après 62 est pire que le colonialisme français. Ces opportunistes au pouvoir, qui ont fait de notre histoire, un fonds de commerce, pour s’éterniser dans leur règne rentier et criminel, osent parler au nom du peuple algérien , en revendiquant la reconnaissance de la France . C'est eux les premiers et les derniers condamnables, c’est eux LE CRUEL ENNEMI de l'Algérie et des algériens, c'est cette race vile d'homme sans scrupules qui n’a pas daigné dire un mot contre les egyptiens ayant qualifié nos martyrs de bâtards ! Qu’il faut condamner impitoyablement et sans sursis .....Le sang de nos valeureux martyrs et les sacrifices de nos vrais et authentiques combattants de la guerre de libération nationale nous interpelle aujourd'hui pour éradiquer cette gangrène, car l’Algérie belle et rebelle, ne mérite pas un si cruel et sinistre destin.
      • Posté par ALAL ALMAKHFI, 05 Mai, 2010
        A quand une loi criminalisant le clan d'Oujda?
      • Posté par toutvabien, 05 Mai, 2010
        La France n a pas accepter deux personnes pour diriger l'algerie, il s'agit de Mr Boudiaf et Mr Zeroual, le premier à été assassiné (inflexible) et le deuxiéme fut trahi par les amis de la france. les autres ne l'ont jamais inquiétés outre mesure malgré leurs discours et leurs menaces, car ils agissaient directement ou indirectement dans le sens des interets de la france et surtout ... . de toute façon les bluffs des dirigeants algériens (a part Boudiaf et Zeroual) n'ont jamais eu d'effet sur la majorité des algériens qui savent a quoi sa rime toutes les mascarades auquels ils se livrent de temps en temps les soit disant dirigeants de l'algérie. le peuple algérien dans sa grande majorité connait toutes les verités sur son algérie, mais il fait semblant de ne rien comprendre. il n y a que ces dirigeants qui continuent a croire a leurs propres monsonges et bluffs.
      • Posté par ORAN, 05 Mai, 2010
        Dire qu'il ya des Algeriens qui ont cru ces deputés issues de la fraude electorale. Remarque qu'attendez vous d'un parlement composé de marionettes. Si vraiment Boutef et son gouvernement savaient qu'il y'avait un deputé ou un parti d'opposition valable dans cette assemblée de cirque, il ya longtemps qu'il les aurait enterré comme pour les cas du FIS et du FFS. Donc ce n'est ni se gouvernement ni cette assemblée qui va faire ou dire quoi que ce soit surtous pas a l'occident en generale, et a la france en particulier. Un pays comme l'Algerie qui n'a aucune souveraineté economique et financiere ne pourra jamais demander des comptes a ceux qui le financent, qui soignent ses enfants, qui recoivent legalement, et clandestinement ses enfants , ses refugies...etc. Pauvre Algerie representé par des creves faim(deputés) qui applaudissent un gouvernement qui se plie en 36 pour acceder a l'OMC et de l'autre coté il font semblant de donner des lecons d'honneur et de dignité a ces membres de l'OMC.. Voyons donc ce n'est pas ce genre de deputés qui vont osé faire ce genre de lois. un canular avec cette assemblée il y'en aura d'autres. Au peuple, n'attenedez rien de nos deputés qui sont a l'assemblée que pour l'experience, le salaire et les avantages qui viennent avec. Avec BOUTEF et son assemblée il faut croire a ce qui suit: Quand les pas de danse changent il faut changer la cadence. Gloire a nos martyres.
      • Posté par kaci, 05 Mai, 2010
        C'est un chevauchement de l'histoire. N'ayant pas de crédit politique on tente de contourner l'histoire pour monter et la recuperer, tout en faisant les interets de la France où ils finissent toujours. Il faut absolument refaire l'Algerie depuis la base c'est à dire ses regions et arriver à l'unité par volonté des peuples de s'associer pas par imposittion de la caste qui a dumment confectionné une pseudo-identité à la manière sovietique. Arabe à l'exterieur Amazighe à l'interieur. Les colons sont là ils assassinent physiquement et culturelement,
      • Posté par Madih, 05 Mai, 2010
        La repentance! Cette arme pervertie des faux combattants! Kadafi et Bouteflika. Berlusconi a dit,il n'y a pas si longtemps, :" Nous devons être conscients de la supériorité de notre civilisation, un système qui a garanti le bien-être, le respect des droits de l'Homme et - au contraire des pays musulmans - le respect des droits religieux et politiques ». Croyez-vous que l’auteur d'un tel propos, quoique vrai mais dépendant de l’intention réelle de son énonciateur, changerait sincèrement d'opinion en si peu de temps, le temps qui le mena vers un soubresaut repentant aussi surprenant, inattendu, étrange qu’impossible à croire ? Il faut être d'une naïveté que nulle autre pareille pour tomber béatement dans la supercherie politiques de la repentance! lire dans la repentance des crimes perpétrais par l'armée coloniale italienne que Berlusconi concrétise en 05 milliards d'euros de dommages pour crime de guerre, un mea culpa émanant d’un examen de conscience national italien sincère, c'est accepter les honneurs et les louanges d'une duperie politique dans laquelle ne se plaisent que des séniles en fin de vie tels que Kadafi et Bouteflika. Entre le risque de compromettre, par l’un des coups de folie connus du psychotique libyen, la présence de plus d'une cinquantaine d'entreprises dont la plus importante, ENI, spécialisée dans le pétrole et le gaz libyens, et une insignifiante repentance symbolisée par le mafiosi en 05 piteux milliards, avec effet d’annonce et d'intérêt médiatique tiré à grande pompe garanti, le choix italien est vite fait. Berlusconi, au fond, en bon concessionnaire économique, ne s'engage guère dans une telle concession politique sans calcul bancaire bassement matérialiste, car, lui, le redoutable pragmatique au sourire sournois et qui en dit long sur le véritable intérêt visé, sait très bien que les potentats bédouins musulmans se nourrissent uniquement du degrés d'estime que les autres leur portent pour les légitimer dans leur folie du pouvoir, les rassurer dans leur hantise de n’être plus reconnus, dans leur caprice enfantin gênant car coincé dans un orgueil sénile insensé difficile à entretenir et à satisfaire! C'est ainsi que Berlusconi, par sa fausse concession hypocrite, a permis à l'Italie de vivre en sécurité, pour encore des décennies, dans les bonnes grâces de la Libye et ce, au détriment d’une seule victime manipulée, tout un peuple que le monolithique Maamar maintient sous perfusion, sous le diktat d’un nationalisme bédouin et d’un sentiment d’appartenance complètement déphasé. Dans le même sinistre marchandage de la mémoire de nos martyrs, l’on pousse de toute la force d’une idéologie sentant fortement la rance d’un patriotisme moisi, en souhaitant que la France réédite la même imposture en Algérie! Notre sens de patriotisme demande à être sérieusement redéfini dans toute sa « splendeur chauviniste». Sur la question coloniale, moi je trouve que l’attitude de la France est plus claire que ne l’est celle de nos chefs, malgré nous, depuis 1962. Relisons les accords d’Evian et voyons qui d’entre la France et l’Algérie les a le plus respectés ou transgressés? La réponse sera étonnement bouleversante! Dans cette affaire de crime et délits coloniaux, Il n’ y a pas que la France qui risque de se faire pincer par l’Histoire; l’Algérie officielle le sera encore bien davantage!
      • Posté par faiza lahlou, 05 Mai, 2010
        franchement , c'était prévisible, le texte est trés audacieux et au contraire je trouve qu'il rétablit la dignité des algériens par la reconnaissance de la france de ses crimes surtout quant on pense aux soi- disant aspects positifs de la colonisation, le probléme est ailleurs comment voulez-vous que des binationaux (algerienne et française ) à leur tête Ziari le président de l'APN laisse passer le texte, il est de méche avec les gouvernants,autre chose pour que ce texte passe et soit appliqué, il faut que l'Algérie adhére au CPI'(la cour de la haye), et à ce moment c'est par l'Algérie qu'on commencera, nos fameux généraux(club des onze qui ont mené le pays à la dérive) risquent l'exécution rappelez-vous le procés de nezzar en France, c'est pour cette raison que kouchner bombe le torse et dit que le texte ne sera pas adopté.ziari a dû le rassurer et c'est celà la bataille des deux clans au puvoir
      • Posté par Ahmed, 05 Mai, 2010
        Ce projet de loi est un projet de la honte. Aucune nation digne de ce nom, ayant eu son indépendance après ou sans guerre d'indépendance, n'a songé à une telle ignominie. C'est une démarche qui montre l'absence totale de dignité. Elle montre aussi jusqu'au les charognards peuvent aller pour solder ce qui reste de l'odeur du sang des martyrs. Leur exemple c'est kadafy qui a monnayé le sang des combattants libyens morts pour défendre leur pays. Voila à quoi est réduite la révolution algérien
    • Il n'y aura pas de loi sur la criminalisation du colonialisme

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      Comme nous l'annoncions ( lire article ), la proposition de loi incriminant le colonialisme français n'est qu'un coup d’épée dans l’eau. Le gouvernement n’a réservé aucune réponse à ce projet, alors que le délai réglementaire (deux mois après l’envoi de la mouture finale par le bureau de l’APN) a expiré à la fin du mois d’avril dernier, rappelle El-Watan. Il reste au bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN), conformément à la loi, de déférer la proposition à la commission juridique pour examen.

      Mais, relève El-Watan, le bureau de l’APN n’a rien entrepris. Ce qui fait conclure aux initiateurs de cette proposition et aux députés de l’APN qu’il y a une volonté d’enterrer définitivement le projet. « La réponse de l’Exécutif n’aura aucun effet car le délai réglementaire est dépassé. Cela confirme que le gouvernement ne veut pas d’un affrontement direct avec son homologue français », soutient Mohamed Hadibi, député du mouvement Ennahda à l’APN et un des initiateurs du projet,  pour qui le gouvernement refuse « de prendre ses responsabilités de défendre l’Algérie et la mémoire de ses martyrs ». Selon Mohamed Hadibi, la majorité présidentielle, composée du FLN, du RND et du MSP, bloque le projet. « Ils ont reçu des instructions de leurs chefs hiérarchiques, qui sont également des membres du gouvernement, pour bloquer l’initiative »

      Pour Boubekeur Darguini, chef du groupe parlementaire du RCD à l’APN, « il est clair que les tenants du pouvoir ne veulent pas d’une telle loi ». Dans le même sens, Moussa Abdi, député FLN, un des initiateurs de la proposition, déplore la frilosité de l’Exécutif par rapport « à une initiative capitale pour la défense de la mémoire du peuple algérien souillée par la loi française du 23 février. La tendance majoritaire au Parlement qui est issue de la fraude électorale ne veut pas ou n’osera pas prendre ses responsabilités », ajoute-t-il au journaliste d'El-Watan

      L.M.

    • son altesse boutef 1er et son CV en 2 seconde

      images.jpegimages2.jpegLe père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen [1]. Il émigre très jeune au Maroc. Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, qui est la mère d'Abdelaziz. Elle était gérante d'un hammam. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.

      Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc). Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha).

      Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda (Maroc) puis quitta l'école en 1950 pour rejoindre l'école Hassania de Scout, créée par le prince héritier Moulay El Hassan (devenu plus tard le roi Hassan II) avant de devenir moniteur. En 1956, il rejoint l'ALN à Oujda, mais Abdelaziz Bouteflika n'a alors jamais porté d'arme ni combattu en Algérie.[réf. nécessaire] Il ne rentre en Algérie qu'après le cessez-le-feu de 1962. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d'un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n'a pas d'enfant et Mme Bouteflika vit à Paris.

      En 1956, l'ALN ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs, sous peine d’être poursuivis pour désertion. Abdelaziz Bouteflika rejoint l'Armée des frontières au Maroc à l'âge de 19 ans.

      Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint "contrôleur" pour la direction de la Wilaya V (au Maroc), sa tâche consistait "à plaider la cause de l’ALN" auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacrera à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.

      En 1958 il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V (au Maroc) puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l'état-major Ouest et au PC de l'état-major général (1960).

      En 2002 et 2005, l'homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des armées de Charles de Gaulle, l'accuse d'avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis.

      En septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la jeunesse et du tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d'avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.

      À partir de l'année 1963 il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l'étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s'en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l'époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigera la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l'Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l'interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtiendra sa plus grande consécration en présidant la 23e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Il conclura à ce titre avec la France, au nom de la République algérienne (démocratique et populaire), l'accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il gardera son poste jusqu'à la mort du président Houari Boumédiène.

      Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d'État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique qu'il quitte en 1981. Il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit de s'exiler pendant 6 ans dans un contexte politique hostile et d'incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères.

      Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes.

      Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)

      La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.

      «Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :

      en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ;
      en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ;
      en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)
      La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».

      Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.)

      Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés.

      Il est de retour en Algérie en janvier 1987 et prend part au congrès du FLN de 1989 qui l'élit membre du Comité central.

      Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l'objet en vue de son accession aux fonctions de président.

      En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat indépendant à l'élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président le 15 avril 1999 lors d'un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirent, dénonçant les conditions d'organisation du vote. Il est réélu président en 2004 au 1er tour de l'élection. En 2005, Bouteflika est nommé président du FLN au huitième congrès du parti.

      Les deux mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de civiliser le régime. La professionnalisation de l'armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d'hommes neufs, proches du chef de l'État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l'image de l'État. En août 2005, la nomination au poste d'ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l'armée par le pouvoir civil.

      La presse écrite se trouve fragilisée avec l'arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président: "Bouteflika, une imposture algérienne".

      Bouteflika a été vivement critiqué par l'association Reporters sans frontières qui l'accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.

      En 2005, Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de restaurer la paix civile en Algérie. Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d'accorder une forme d'amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l'opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des droits de l'Homme sont écartées du débat. Les média restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L'État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président.

      Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l'objet d'une enquête indépendante ou internationale. L'opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d'avance (97,36% de oui et 79,76% de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12% de participation).

      Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ».

      En juillet 2006 Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.

      L'Algérie profite depuis 1999 d'une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l'État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructure publiques. peuvent être cités la construction d'un nouvel aéroport à alger, les projets urbains de circulation dans les metropoles, l'autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.

      Cette politique de grands travaux semble relancer l'économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n'encourage pas l'entrepreneuriat privé.

      Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l'image de l'Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l'intime conviction que l'Algérie constitue l'un des quatre points cardinaux de l'Afrique, il s'intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l'idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains. Il procède aussi à une médiation entre l'Érythrée et l'Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l'accord de paix d'Alger en 2000.

      Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace le Maroc et l'Algérie se cromponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l'Afrique du Sud a reconnu la RASD, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa_Rica ont retité ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d'être résolu à court ou moyen terme, obérant par la même la construction d'un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.

      Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d'une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s'avère fructueux eu égard à l'expérience acquise par l'Algérie dans ce domaine[3].

      Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d'apaisement, l'entrevue qu'il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d'un traité d'amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d'achoppement pour le signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu'il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.

      Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d'après le bulletin de santé officiel, opéré d'un ulcère de l'estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l'état du président fait l'objet de spéculations dans l'opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l'opinion, bien qu'il doit suivre une convalescence d'une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Il rentre en Algérie le 31 décembre 2005.
      Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une "visite de suivi médicale" selon le Quai d'Orsay.

    • le verrouillage du champ médiatique, malgré la censure,

      Malgré et malheureusement l’autocensure de la quasi-totalité de la presse nationale, malgré les menaces et les pressions perpétrées contre toute personne ayant pris conscience de la situation politique et sociale catastrophique du pays, malgré tout cela, nous avons pu créer un espace parallèle de liberté  d’expression, et ça..ça les emmerde tout simplement ! Comme nous l’avons déjà développé sur notre site, le DRS s’est doté d’un système de surveillance web, utilisé officiellement pour traquer les hackers et les actes de cybercriminalité... mais officieusement, ils ont mis en place ce système pour pourchasser les acteurs de la société civile, les intellectuels, les militants des droits de l’homme, les organisations syndicales autonomes, les blogueurs opposants au régime… enfin tout ce qui est considéré comme une menace à leur survie ! À leur pouvoir ! Ce systeme est controlé par le Groupement de Contrôle des Réseaux (GCR) de Dely Ibrahim.
      Faisons donc le point sur ce qui s’est passé cette semaine..
      Ces nouveaux censeurs ont commencé leur sale besogne en traquant les fondateurs du mouvement Bezzzzaf sur le terrain et sur Internet ! Résultat, ils ont été arrêtés par la les services de sécurité à plusieurs reprises et leurs comptes facebook désactivés l’un après l’autre en une journée, c’est le cas de Mustapha Benfodil, Chawki Amari, Adlène Meddi..
      Le  DRS s’attaque à notre site et le retire d’Internet pendant plus de 9  heures ! Il désactive parallèlement mon propre compte facebook..
      Mon compte facebook Abdelmoumene Jazairi a été piraté et désactivé par la suite, le lundi 3 Mai 2010, par conséquent  notre page ALGÉRIE DÉMOCRATIE-CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS a été également rayée de la toile. Il serait peut être possible de les récupérer, deux personnes y travaillent déjà..
      Notre blog ALGÉRIE DÉMOCRATIE-CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS a été désactivé pendant plus de 9 heures, nous avons pu le récupérer grâce à une deuxième adresse gmail active.
      Cependant, à ma plus grande surprise je découvre aujourd’hui que CENTERBLOG peut dévoiler notre identité au DRS et supprimer notre blog sans donner aucune explication, contrairement aux conditions générales d’utilisation que nous avons approuvé un certain 17 Janvier 2008, voici la nouvelle politique de CENTERBLOG en une phrase : «  Centerblog.net  se réserve le droit de supprimer un blog sans devoir en fournir des explications »
      Nous pensons donc, sérieusement changer de plateforme, et aller vers une autre qui nous assurera la pérennité de notre blog.
      Ne baissons pas les bras..
      Salutations démocratiques

      Abdelmoumene Jazairi
      CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS
      www.abdoumenfloyd.centerblog.net
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      Posté par ORAN, 11 Mai, 2010
      Le pouvoir ne traque pas que les blogueurs, ils traque tous les Algeriens sauf ce qui reflechissent comme lui, il les a bien protegé a l'assemblée, ou a l'opposition.

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      Posté par lejuste, 11 Mai, 2010
      entièrement d'accord avec vous Mr. Si Foutu(votre réaction du 07.05.2010)le DRS se doit de protéger la Sté. et les blogueurs car se sont nos réaction qui apportent de l'eau au moulin(DRS)par nos réactions nous dénonçons toutes cette gangrenne au plus haut niveau-alors Mrs.du DRS nous sommes avec vous de tout coeur-protéger nous OK.

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      Posté par Bitat, 10 Mai, 2010
      Vous savez, je doute fort que cela soit un acte du DRS ou autre institution gouvernementale. Pour la simple et bonne raison, que facebook est connu pour avoir plein de bugs, un novice en hack peut accéder a des comptes, si vous vous connecter dans un cyber café, vu le nombre de chevaux de troie... La seule chose qu'ils peuvent faire c'est de bloquer un site entrant (la chine le fait) mais pour analyser tout le flux entrant, vous êtes loin de connaitre comment tout cela fonctionne.

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      Posté par amirouche ait hamouda, 08 Mai, 2010
      Monsieur ABELMOUMEN je ne suis pas d'accord sur ce procédé si vraiment il existe car je doute bien fort. Néanmoins je suis d'accord sur un fait que je juge juste et que les européens et Américains utilisent pour controler certains blogs qui portent atteinte à la souverainté, la sécurité et à l'intégrité du pays et comme chez nous vous savez tout comme moi il y a meme des gents qui ne savent pas obtempérer à une certaine limite s'en prennent à tous les Algériens, à leur langue, leur culture et leur religion et si le DRS travaille dans ce sens pour protéger l'Algérie et son peuple de certaines personnes qui déversent leur haine et leur mépris comme DA MEHENNI , son MAK qui nous attaquent de l'extérieur et consorts, je leur dit bravo et bonne continuation et je demanderai plus qu'ils soient dévoiler et poursuivi en justice pour collaboration avec l'ennemi pour ceux qui sont à l'extérieur et pour espionnage pour ceux qui sont à l'intérieur car la liberté d'expression ne doit pas dépasser certaines limites car ne dit-on pas que la liberté des uns s'arrete là où commence celle des autres.

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      Posté par yacine, 08 Mai, 2010
      Je me demande pourquoi vous vous focalisez sur le DRS comme institution, a votre avis l'État algérien doit le supprimer de la constitution ?.si c'est le cas ,comme je remarque,le Matin devra disparaitre avec.La DST en France,la CIA aux USA,etc... ne sont pas dans des etats démocratiques ?.Le DRS est une institution où travaillent des êtres humains de nationalité algérienne leur mission c'est de protéger l'Algérie des dangers venant de l'intérieur et de l'extérieur du pays.

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      Posté par HOMME LIBRE, 07 Mai, 2010
      voilà qui est bien dit. y a t il d'autres militants virtuels pour defendre l'Algerie?!!! PAUVRES DE VOUS

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      Posté par Si Foutu, 07 Mai, 2010
      Le DRS devrait en mon sens protéger la société au lieu de la contrôler. Depuis que les MALGaches ont pris le pouvoir tout se fait dans le contraire et à l'envers.

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      Posté par Sentinelle, 07 Mai, 2010
      Abdelmoumene Jazairi, de deux choses l'une: ou bien vous etes parano ou bien vous tenter de manipuler une opinion publique qui en a ras les fesses.Si vous voulez VRAIMENT lutter POUR la démocratie ( en Algérie...) Primo commencez par créer un VERITABLE SITE INTERNET et n'utilisez pas " centerblog" ( gratuit...et donc " « Centerblog.net se réserve le droit de supprimer un blog sans devoir en fournir des explications »). Secundo les comptes Facebook de BEZZZEF fonctionnent toujours.Tertio,vous semblez tout surpris( et effrayé) du pouvoir "tentaculaire" des services de sécurité qui n'ont pas besoin de faire tout ce tralala pour vous faire peur.Vous le faites tout seul.

    • SAÏD SADI RÉPOND AU COLONEL DE LA WILAYA II : «Ali Kafi ment»

       

      Jebdegh-damrar idda-d wedrar (j’ai tiré sur la corde et c’est toute la montagne qui est ébranlée.) Les semaines passent et se ressemblent : les diversions et les déchaînements de haine alternent avec des mises en scène historiques de plus en plus grotesques qui meublent la périphérie du livre. L’histoire de la guerre d’Algérie est décidément un butin trop précieux pour être restitué au peuple.
      Les pesanteurs du milieu
      Diluant ses ardeurs, M. Mebroukine continue à passer par pertes et profits le coup humain, politique et historique des coups d’État de Boumediène qui a engagé l’Algérie dans le règne des putschs, de la censure et des fraudes électorales. Le propre de la pensée totalitaire c’est de nier toute donnée, tout évènement, tout acte qui ne participe pas à la célébration du maître. Lorsque l’on a évacué du débat les milliards de dollars déposés à la Chase Manhattan Bank via Messaoud Zeggar, lorsque l’on s’interdit de parler des milliers de morts des Wilayas III et IV en 1962 qui essayaient de se mettre sur la route de l’armée des frontières de Boumediène pour prémunir l’Algérie des conséquences, toujours terribles, de l’inauguration de la conquête du pouvoir par la force dans une jeune nation, lorsque l’on occulte les exécutions de Chabani, les assassinats de Krim, de Khider et de tant d’autres, lorsque l’on oublie de dire que le système éducatif a été livré à l’obscurantisme parce que l’école ne fait pas de putsch mais provoque les bombes à retardement, on peut poser le postulat que la période de 1965-1977, soit 12 longues années pendant lesquelles tous les rêves étaient encore possibles, «n’étant qu’une période d’expérimentation», elle doit être analysée sur les plans politique, social et économique avec condescendance sinon complaisance. D’un point de vue doctrinal, Boumediène, qui a concentré tous les pouvoirs, ne saurait être tenu pour responsable d’un bilan objectivement négatif car il n’a fait que prolonger «le nationalisme populiste dont il n’a été que le continuateur », nous explique M. Mebroukine. Et nous qui pensions que les grands hommes d’État sont ceux qui savent arrêter les dérives pour imprimer à l’Histoire les rythmes et les objectifs politiques qui la sortent des marécages où l’ont fourvoyée d’autres. Autant être clair, je ne connais pas M. Mebroukine et je ne sais pas ce qui lui a valu d’être emprisonné. Du reste, son nom importe peu. «L’intérêt» de son intervention c’est de révéler cette réflexion hémiplégique propre aux intellectuels organiques du parti unique qui néantise tout ce qui peut apporter un éclairage autonome non conforme aux dogmes officiels. M. Mebroukine, qui fut, entre autres, conseiller de la présidence, impute à l’opposition démocratique la régression civique et politique du pays. Il ne sait pas qu’un état d’urgence paralyse toute manifestation publique, il ignore superbement les fraudes électorales qui sont le premier et le plus grave des détournements et feint de ne pas connaître les ravages de la censure des médias lourds. Rien que pour les six derniers mois, le RCD a organisé au mois d’octobre 2009, une université d’été pendant deux jours rassemblant 617 participants avec les animateurs venant de 6 pays. Au mois de novembre suivant, nous avons rassemblé 700 jeunes issus des quatre coins d’Algérie pour débattre de la situation de la jeunesse. Le 6 mars dernier, le Rassemblement a initié une journée d’étude qui a regroupé 850 femmes autour du statut personnel dans les pays de l’Afrique du Nord avec des personnalités algériennes, tunisiennes et marocaines. (Il faut espérer au passage que ce volume d’activité rassure Monsieur Kafi qui semblait s’inquiéter de la situation du RCD.) Au même moment et dans le même site, se tenait une réunion du comité central d’un parti satellite du pouvoir composé d’une quarantaine de membres. Radios et télévision ont consacré leur journal de 20 heures à ce groupuscule et passé sous silence toutes les activités du RCD. On ne croit pas savoir que M. Mebroukine, revendiquant apparemment une certaine présence intellectuelle, se soit ému de ce que les ambassades algériennes aient refusé de délivrer des visas aux invités du RCD. Nous ne l’avons pas, non plus, entendu exprimer une opinion, un commentaire et encore moins une condamnation lorsque le maire de la capitale, menant une bande de délinquants, attaqua le siège national du RCD lors de l’élection présidentielle, etc. Les abus, les agressions, les fraudes dont est victime l’opposition seraient pour M. Mebroukine des vues de l’esprit. Oui je le redis comme je l’ai écrit dans mon livre, ce qui pose problème avec certains intellectuels algériens c’est moins leur démission que leur vassalisation.
      La symbolique de l’État dévoyée
      Pour M. Ali Kafi, l’analyse de l’impasse algérienne renvoie à une interprétation politique rigoureusement inverse de celle de M. Mebroukine. Le drame de l’Algérie serait dû à un Boumediène, à l’engagement patriotique tardif et quelque peu suspect, qui a trahi Boussouf son tuteur, dont M. Kafi nous dit qu’il était son relais attitré à l’intérieur. L’ancien patron du MALG serait en quelque sorte un géant de l’histoire auquel Boumediène n’a pas laissé le temps de finir le travail. Je ne m’attarde pas sur les égarements de M. Kafi qui ergote sur un «Amirouche tremblant de peur dans sa djellaba» et qui n’hésite même pas à convoquer Abane qu’il qualifia naguère de «traître à la nation» pour les besoins de son attaque. Tout en dévoilant les mœurs politiques du milieu, M. Kafi nous délivre sa pensée profonde quand il déclare que «si “Amirouche était vivant, il égorgerait son fils et Saïd Sadi”». Cette sous-traitance posthume n’est rien d’autre qu’un appel au meurtre. Le vernis du responsable qui clame n’avoir jamais attenté à la vie d’un homme pendant la guerre est mis à mal par ses pulsions intimes. M. Kafi, implicitement soutenu par des historiens, me somme d’arrêter de m’occuper de l’histoire politique de mon pays au motif que je suis psychiatre et non historien. S’il pouvait prendre un peu de distance par rapport à ses propos et aux torrents d’indignité inspirés ou directement déversés par le segment noir du MALG depuis la sortie de mon livre, il comprendrait que pour approcher l’histoire de notre pays il vaut mieux être un peu psychiatre, tant sont complexes et dangereux l’affolement et la fureur qui se sont emparés du sérail depuis deux semaines. Je n’insiste pas, non plus, sur les procès en sorcellerie instruits par tous ceux qui se croient obligés d’hypertrophier leur patriotisme en temps de paix pour faire oublier leur retrait ou leur fuite à un moment ou un autre des périodes décisives de la vie nationale. Les patriotes sonores ont en général plusieurs nationalités, autant de comptes en banque et de choses à cacher ou à se faire pardonner. Les citoyens qui daignent commenter ou émettre un avis dans leur pays sur une guerre de libération confisquée, falsifiée, et honteusement exploitée à des fins bassement matérielles sont effectivement leurs ennemis. Ce qui est vraiment inquiétant dans les ruades de M. Ali Kafi, c’est cette effronterie à contester des faits indubitables. Reprenons point par point ses allégations :
      La réunion interwilayas de décembre 1958 en Wilaya II
      M. Kafi assure qu’il n’y avait que trois chefs de wilaya (Amirouche, Bougara et Hadj Lakhdar) à cette rencontre. Il soutient que le colonel Haouès n’a pas participé et alla même jusqu’à insinuer, dans des passages de son livre, que Lotfi a boycotté le rendez-vous, suggérant que le colonel de la Wilaya V se serait associé avec lui pour refuser de répondre à l’invitation d’Amirouche. Je publie dans mon livre en page 432 un document signé par les quatre responsables, dont le colonel Haouès, adressé au GPRA à la fin de la rencontre pour dénoncer l’escapade de M. Kafi. Ou Ali Kafi est trahi par sa mémoire, où il remet volontairement en cause un document détenu par le GPRA pour les besoins de sa propagande. Par ailleurs, le colonel Lotfi, qu’Ali Kafi n’avait jamais rencontré jusque-là, avait envoyé un message d’excuses dans lequel il dit ne pouvoir rejoindre ses pairs, étant en mission à l’étranger. Ce qui, du reste, s’avéra être vrai par la suite. Le colonel Lotfi, officier à la rigueur morale exemplaire, était déjà en difficulté avec les états-majors est et ouest dont il sera une victime indirecte quelques mois plus tard après l’exécution d’un de ses officiers au Maroc, le capitaine Zoubir. Quand un homme nie des faits aussi clairement établis, on devine toutes les libertés qu’il s’autorise avec la vérité historique, surtout lorsqu’il s’agit d’évènements non consignés par écrit. Toujours à propos de la réunion interwilayas, M. Kafi, se posant en chevalier du pacifisme, invoque la Bleuite pour expliquer son refus de participer à la réunion de ses «collègues égorgeurs». L’argument ne saurait être recevable.
      Un mois auparavant, en novembre 1958, le colonel Amirouche s’était rendu en Wilaya II pour une réunion avec Ali Kafi au cours de laquelle ils ont discuté des modalités de la réorganisation de la lutte, d’entraide et de communication entre les wilayas. Par ailleurs et comme d’autres régions, la Wilaya II a exécuté des hommes, qu’à tort ou à raison, elle suspectait de compromission. Les procès-verbaux de cette rencontre existent, à moins qu’il s’agisse, là encore, de faux documents, dont certains sont publiés par Ali Kafi lui-même. En vérité, et il suffit de lire les comptes rendus de séance et le rapport du colonel Amirouche, pour découvrir que la réunion de décembre 1958 avait des objectifs bien précis. Il s’agissait de faire une évaluation générale des combats sur le terrain, d’interpeller un gouvernement qui, abandonnant les maquis, se laissait dangereusement déborder par le MALG et les responsables des troupes des frontières, à l’époque solidaires, et déjà engagés dans les spéculations d’après-guerre. Il fallait aussi demander à ce que les liaisons radio entre les wilayas ne soient plus sous tutelle exclusive de Tunis. Toutes choses dont ne voulait pas entendre parler Boussouf. Mais, aujourd’hui que M. Kafi avoue être son représentant privilégié, on comprend mieux son absence et son scoop peut aider à mieux décoder un certain nombre d’évènements.
      De la gestion des transmissions :
      M. Kafi déclare que Boussouf l’avait désigné comme responsable exclusif des transmissions vers l’intérieur. Au passage, on peut se poser la question de savoir pourquoi un colonel d’une wilaya devrait centraliser à son niveau les communications radio. Si cela devait être établi, nous tiendrions là, d’un point de vue historique, une vraie information, quand bien même aucun dirigeant algérien n’a fait état, à ce jour, de cette délégation. Mais le propre du système Boussouf n’est-il pas de faire et de défaire les organigrammes de façon souterraine ? Cependant, ici encore, la révélation de M. Ali Kafi est prise en défaut par la réalité. Quand il dit qu’il a été chargé de contacter Amirouche pour l’informer de la réunion des colonels qui devait se tenir en avril 1959, il affabule. Faute de le renvoyer à mon livre qu’il avoue n’avoir pas lu et qu’il conseille de ne pas lire, je l’avise, malgré tout, que j’y ai publié le message du COM (Commandement opérationnel militaire) envoyé le 19 janvier 1959 à 9h30 à la Wilaya I (Aurès Namemchas) titré : «Message ultra secret» et se terminant par cette recommandation : «prière envoyer même message au colonel Amirouche. Ne sommes pas en liaison radio avec lui.» Contrairement à ce qu’avance Kafi, ce n’est pas lui qui a été chargé de contacter Amirouche mais bien Hadj Lakhdar, responsable de la Wilaya I. Je pose dans mon livre deux questions : - Pourquoi passer par la Wilaya I pour contacter Amirouche alors que la Wilaya III disposait encore d’un poste radio sur les deux qui lui avaient été octroyés en août 1958 ? - Pourquoi les services de Boussouf pouvaient-ils toucher les Wilayas I et II mais pas les Wilayas III et IV ? Compte tenu de la redoutable performance des services d’écoute de l’armée française, il est évident qu’à chaque fois que l’on augmente le temps d’émission ou que l’on multiplie les relais, il y a plus de risque que l’ennemi capte un message. Le seul envoi ayant transité par la Wilaya II concerne celui qui a été adressé au groupe des dissidents de Kabylie en octobre 1959 quand ils ont été sommés de se mettre sous les ordres de Mohand ou Lhadj, promu colonel de la Wilaya III après la mort d’Amirouche. Or, à l’époque Ali Kafi se trouvait à l’extérieur où il restera jusqu’à l’indépendance.
      Emission et acheminement de documents :
      M. Kafi nie le fait que Krim Belkacem ait envoyé un message radio sur l’Akfadou à Tahar Amirouchene — dont il dit qu’il était menacé par Amirouche — pour avertir le colonel de la Wilaya III des fuites qui suintaient des services du MALG quant à la fiabilité des codes utilisés et à la multiplication du nombre d’émissions. Il explique que «Krim Belkacem, qui était dans le maquis depuis 1947, savait très bien qu’un tel message pouvait tomber entre les mains de l’ennemi». A croire M. Kafi, le FLN/ALN ne transmettait aucun message et aucun document à l’intérieur du pays. Même lorsqu’il s’agit d’une information vitale comme celle de demander à un colonel de changer de chemin. Les acteurs qui ont reçu et essayé de faire parvenir le message de Krim Belkacem à Amirouche sont vivants. Enfin, il faudrait que M. Kafi nous explique comment a-t-il transmis, lui, la foultitude de correspondances qu’il a publiées dans son livre ? Non seulement les documents circulaient mais Amirouche avait fait de l’écrit, en dépit de tous les risques, une exigence. Et c’est bien ce qui gêne ses détracteurs aujourd’hui. Dans la plupart des cas, on peut trouver des traces écrites des analyses et des décisions du colonel de la Wilaya III. Sur ces fameux messages utilisés pour guider Amirouche, nous en sommes, depuis la sortie du livre, à quatre versions. Le ministre des Moudjahidine, faisant parler un ancien maquisard à Bou Saâda, nous informe que l’ennemi a capté les messages émis par Amirouche. M. Benachenhou nous donne deux lectures ; l’une contredisant l’autre. Enfin, il y a la dernière annonce de M. Kafi qui, confond sa wilaya et la wilaya des Aurès qui a reçu la convocation adressée à Amirouche. La libération de la parole finira bien par imposer la vérité. Quant à dire que Tahar Amirouchène, qui était en parfaite symbiose avec son colonel, était menacé, cela relève autant du ragot que de l’intrigue. J’ai consacré un développement à la densité de cette relation qui liait les deux hommes et à la confiance qui l’a soudée. Il appartient aux maquisards encore en vie de témoigner sur ce que tous ont vu et vécu comme une relation exceptionnelle. Même si M. Kafi n’aime pas lire, je lui conseille de prendre connaissance de l’hommage publié par la Wilaya III après la mort d’Amirouche. Il fut rédigé par Tahar Amirouchène et arrache aujourd’hui encore des larmes à ceux qui se souviennent de lui.
      Documents produits dans le livre :
      M. Kafi a décidé que je n’ai pas pris la précaution d’en vérifier l’authenticité. Parmi ces documents, certains sont inédits et d’autres ont été déjà publiés par des historiens que M. Kafi connaît très bien. Pourquoi une pièce seraitelle suspecte dès lors que c’est moi qui la porte à la connaissance du public ? Bernard Kouchner serait-il incapable de manipuler ses amis ou ses proches ? Ces documents sont toujours disponibles, il est facile à M. Kafi et à tous les Algériens, soucieux de soustraire notre histoire aux manipulations, d’en vérifier la véracité.
      Congrès de la Soummam :
      M. Kafi conteste la nature et la portée de cet évènement historique. Il en déduit même que c’est à partir de là que la Révolution algérienne a entamé sa régression ! C’est une opinion. Mais quand M. Kafi dit n’avoir jamais déclaré qu’il était congressiste, il devrait se relire un peu plus souvent. Dans son livre autobiographique, il écrit le contraire. Pour expliquer son renvoi du congrès au troisième jour par Zighout Youcef, il affirme avoir été missionné pour réceptionner un largage d’armes par un avion venant de Tunisie. Aucun membre du congrès, et plus tard aucun membre du GPRA, aucun membre du CNRA ou de l’état-major n’a entendu parler de cette mystérieuse mission. Je donne dans mon livre l’avis d’experts sur les parachutages d’armes dans les guerres révolutionnaires. Tous sont d’accord pour dire que l’on ne recourt pas au parachutage dans les régions limitrophes des pays pourvoyeurs en armement. Or, nous sommes en août 1956 et la ligne Morice ne sera édifiée que bien après. Si la délégation extérieure du FLN avait des armes à faire parvenir au Nord-constantinois à cette époque, la meilleure manière eût été de les acheminer par voie terrestre. La question reste entière. Il faudra que M. Kafi trouve un autre argument pour justifier la décision de Zighout. Autant de contrevérités assumées de manière aussi effrontée donnent la mesure de la violence, des complots et autres crimes qui ont marqué la vie souterraine de la guerre et de l’urgente nécessité de se pencher sur notre histoire et dont nous devons parler, non pas pour juger X ou Y, mais pour doter notre pays d’instances où le débat transparent et le consensus permettent d’organiser loyalement la représentation populaire pour traiter les problèmes de nos concitoyens. L’entêtement à assumer avec une invraisemblable outrecuidance la désinformation un demi-siècle après la guerre montre bien que c’est la confiscation de l’histoire qui est la mamelle de la rente. Comme beaucoup d’acteurs avant lui, M. Kafi a omis ou trituré des vérités dérangeantes et il est même allé jusqu’à diffamer des martyrs. Depuis, il a occupé les fonctions de chef d’État, cette charge lui interdit de recourir au mensonge, surtout quand il s’agit de la mémoire de la nation. Il n’en demeure pas moins qu’il faut reconnaître à M. Kafi une chose : il est, pour l’instant, le seul responsable algérien à avoir admis et condamné la séquestration des restes d’Amirouche et de Haouès, même si l’on est en droit d’émettre quelques doutes quand il affirme n’avoir découvert ce crime que ces derniers temps. Le fils du colonel Amirouche n’a pas cessé de dénoncer cette séquestration et de demander des explications. Il a envoyé des correspondances à toutes les institutions avec copie à l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) dont M. Kafi fut secrétaire général. Nordine Aït Hamouda a même été arrêté en 1983 pour cela aussi. Pour l’essentiel, ce qui a motivé l’écriture de ce livre c’est cette séquestration, sacrilège national ; dont ne veut toujours pas entendre parler le segment noir du MALG qui, en bon élève du KGB, s’évertue, jusqu’à en être ridicule, à éviter de répondre à la seule question posée. Qui a séquestré les ossements des deux héros ? Pourquoi cette forfaiture a-t-elle été commise ? Qu’en pensent les dirigeants actuels ? Pour l’instant, les camarades» n’ont toujours pas entendu parler du dossier. Ils ne peuvent donc pas répondre. Même tardive, la sortie d’Ali Kafi est, de mon point de vue, symboliquement importante. Il me tenait à cœur de le dire.
      L’irruption des historiens
      Viennent de paraître les commentaires de 3 historiens sur le livre. Je note qu’aucun d’entre eux n’a émis une remarque sur son contenu. Deux d’entre eux ont cependant relayé la litanie des jugements qui disqualifie l’homme politique dans le traitement de faits historiques en invoquant à leur tour les risques de manipulations. La proximité de la sortie de M. Kafi et ces interventions interpellent. La colère feinte de l’ancien président du HCE contre les historiens cache mal la similitude de l’argumentation. Il s’en est même trouvé un qui a repris mot pour mot l’invective de l’ancien responsable de la Wilaya II quand il dit que les manipulations de la France risquent d’avoir pesé sur la construction du livre comme elles ont induit en erreur Amirouche. Je pose une question innocente : qui du politique ou de l’historien a inspiré l’argument de l’autre ? Ces historiens ont cependant raison sur une chose : il est temps que les universitaires s’émancipent de leurs coteries politiques. Il est aussi temps que l’écriture de l’Histoire algérienne soit libérée des hégémonies idéologiques ou intellectuelles qui la mutilent aujourd’hui encore. J’ai rapporté dans mon livre quelques dérapages éthiques qui attestent que les tentatives de manipulations ne sont pas toujours là où on le croit. Est-il inutile de rappeler que pas un universitaire, historien ou autre, n’a abordé, ni sur le plan éthique ni d’un point de vue scientifique, la question de la séquestration. Cela aussi, c’est de l’Histoire. Des politiques marocains ont parlé de Hassan II, des Tunisiens ont abordé le cas de Bourguiba, Alain Peyrefitte, qui fut ministre de De Gaulle, a produit une remarquable biographie de son président. Pour une raison qui m’échappe et qui vient d’être appuyée par des historiens, opportunément interpellés par M. Kafi, je serais en situation de contravention morale en écrivant sur Amirouche. Est-ce le martyr, l’auteur ou la thématique qui dérange ? Est-il déraisonnable de penser que cela peut être les trois ?
      Le MALG sort de l’ombre
      On annonce enfin la réaction du MALG. Une commission est même mise en place ! Le montage risque d’être délicat. Les interventions chaotiques de M. Benachenhou seraient donc une production poétique indépendante de son cercle originel. Ceux qui croyaient que le segment noir du MALG pouvait lâcher sa proie, après la dernière «contribution» où M. Benachenhou essaya de relativiser la brutalité de ses premières déclarations, ont seront pour leurs frais. Les incohérences dans lesquelles il se débat et la violence inouïe avec laquelle il répond à M. Rachid Adjaoud, que j’ai vu pleurer à l’évocation des turbulences de la Bleuite, montrent comment une secte peut pousser à l’outrance sinon l’outrage un des siens quand elle est acculée à subir la lumière. Ecrire qu’«Amirouche est un être hors du commun» et déclarer le lendemain que c’est «un criminel de guerre» illustre à quel point les barbouzes veillent à ce que le débat soit étouffé et comment les parrains rattrapent un des leurs quand il se laisse gagner par le remords. Il faut que les inspirateurs de cette diatribe soient bien affolés et qu’ils se sentent menacés dans leurs intérêts vitaux pour perdre le minimum de retenu qui sied à toute expression publique. L’explosion de fureur publiée dans le Soir d’Algérie le 10 mai a le mérite de démontrer, au cas où il y aurait encore un doute, qui a donné et séquestré Amirouche et Haouès. Les médecins appellent cela un diagnostic post mortem. Pourquoi et comment le pays est étranglé par une minorité de prédateurs depuis l’indépendance ? Même éloignés du pouvoir formel, ils gardent les liens et surtout imbibent l’État de leurs mœurs, véritables toxines qui conditionnent le fonctionnement des grands rouages institutionnels. Boussouf seul ne pouvait pas détourner les dynamiques de Novembre et de la Soummam. Boumediène seul n’avait ni la légitimité ni le crédit pour s’opposer au GPRA. C’est la synergie des deux qui a fait que le pire s’est imposé au destin d’un pays qui aurait pu être la Californie de la Méditerranée occidentale. On a déjà dit, à juste titre, qu’en politique, pour le meilleur comme pour le pire d’ailleurs, un plus un font plus de deux. Le responsable de l’armée des frontières a fini par avoir raison de son protecteur, le patron du MALG. Les deux sont aujourd’hui morts. La nécessité de poursuivre coûte que coûte la lecture de notre histoire s’impose, non pas pour accabler les deux hommes, mais pour empêcher leurs clones de perpétuer une pratique politique qui risque de désintégrer la nation.
      Et maintenant…
      Il se dit que ces activistes des ténèbres, noyautant les institutions, veulent entretenir l’invective pour enrayer le débat et permettre à leur tuteur officiel d’intervenir encore une fois pour décréter que la discussion, «otage des extrémismes », doit s’arrêter. La manœuvre a été déjà testée sur le dossier du terrorisme. On sait ce qu’il en a coûté au pays. À toujours occulter la vérité, à refuser à la justice de suivre son cours, on a fait de l’Algérie un volcan. J’ai veillé à ce que mon livre traite des évènements qui ont entouré la mort et la séquestration des colonels Amirouche et Haouès sans complaisance ni colère parce que le silence qui entoure ces deux événements est politiquement et symboliquement symptomatique du naufrage de la nation. Il est vital que les enfants d’Algérie se saisissent de cette opportunité pour ne plus laisser les détrousseurs de mémoire, qui sont aussi les semeurs de haine, ruiner leur passé et miner leur avenir. Dans ce déchaînement de panique, de violence et de mensonges, un homme m’a adressé un message public m’invitant à continuer d’écrire ce que je crois être utile pour mon pays. C’est suffisamment rare pour être relevé et salué. Qu’il sache que pour moi une voix exprimant une conscience libre est plus audible que les vacarmes de la meute. Pour l’instant, on observe qu’un livre a suffi à ébranler la citadelle. On découvre que le système politique, avec ses prébendes, ses normes et ses méthodes, n’est pas réductible à la sphère du régime. Les réactions enregistrées jusque-là me rappellent étrangement l’hystérie qui a suivi avril 1980 quand certains demandaient nos têtes au motif que nous avions attenté à la Charte nationale pendant que d’autres, idéologiquement aux antipodes des premiers, en appelaient au châtiment suprême car nous avions «brûlé le drapeau et le Coran». Notre histoire bégaie. Essayons de la faire parler. Librement.
      Saïd Sadi
      Président du RCD et député

      12-05-2010.jpg
    • la fille d'un ministre algerien milliardaire!!!!!!!!!!!!! qui dit mieux

      Selon des sources généralement bien informées, les services de sécurité ont découvert, lors d’investigations, 40 milliards de centimes dans le compte de la fille d’un ministre toujours en activité. Ces investigations ont permis également de révéler que la fille du ministre n’a jamais hérité d’un bien quelconque, susceptible de justifier une telle somme. La justice va-t-elle s’emparer de cette affaire ?

    • Alger "freine" la presse internationale avant l'élection présidentielle

       

      L'Express publiait jeudi dernier un article sur le président Bouteflika, quelques jours avant l'élection présidentielle... mais n'a pu être distribué en Algérie jusqu'à présent. Interdiction, censure, rétention d'informations? LEXPRESS.fr fait le point.

      Les Algériens n'ont pas encore pu feuilleter L'Express... du 2 avril dernier. La raison: cette édition contient un article sur le président Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un troisième mandat à l'élection présidentielle de ce jeudi.

      D'après l'AFP, ce numéro a été "interdit" pour "atteinte aux valeurs nationales", en vertu de l'article 26 du code algérien de l'information. Article qui précise que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'Homme ou faire l'apologie du racisme, du fanatisme et de la trahison".

      "C'est plus compliqué qu'une interdiction"

      L'Express interdit? Pas tout à fait... "C'est plus compliqué que cela", explique Silvia Attias, responsable des ventes internationales du titre, jointe par téléphone par LEXPRESS.fr.

      "Pour l'instant, l'hebdomadaire n'est pas interdit... On attend juste une autorisation qui tarde à venir", nuance-t-elle. "Mais c'est une autre forme de censure: plus tard elle sera délivrée, plus réduit sera le rayon dans lequel nous serons distribués!"

      D'ordinaire, chaque semaine, 500 exemplaires de L'Express sont écoulés en Algérie, à Constantine, Oran mais surtout Alger (80% des ventes dans ce pays). "C'est très important pour nous d'être présents", insiste Silvia Attias. Or, cette semaine, "L'Express sera introuvable et les Algériens ne pourront pas le lire. C'est de la rétention d'informations".

      D'autres titres internationaux sont concernés. De fait, d'après Lemonde.fr qui reprend une information d'Associated Press, le Journal du Dimanche et Marianne auraient également quelques soucis avec les autorités algériennes...

      La dernière fois que L'Express a fait l'objet d'une interdiction en Algérie, c'était à cause de son dossier sur "Le choc Jésus-Mahomet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde", début novembre. Mais surtout de sa Une qui montrait le prophète, même son visage était masqué. Ce numéro avait aussi été interdit au Maroc, en Tunisie, lau Liban ou encore dans les pays du Golfe.

    • La corruption en Algérie révèlation par un ancien commandant anp en éxil

       

      La corruption en Algérie
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      Décès de Mustapha Belloucif Allah Yerahmou

      Décès de Mustapha Belloucif Allah Yerahmou 2
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      Décès de Mustapha Belloucif Allah Yerahmou 1
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      Réponse Vidéo a Nezar le fossoyeur de l'histoire

      Réponse a Nezar le fossoyeur de l'histoire 1
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      Réponse a Nezar le fossoyeur de l'histoire 2
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    • Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé pour que la saga continue......


      Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé

      Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé

      Peut-on connaître les motivations du doublement du montant du futur plan quinquennal 2010/2014, décidé avec tant de facilité ? » Cette question a été adressée le 5 mai, par écrit, au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.


      L’expéditeur n’est autre que le député RCD, Boubkeur Derguini, qui se dit « surpris » de l’augmentation de la dotation dudit plan quinquennal de 130 milliards de dollars. Sans la moindre explication. La dotation initiale, annoncée l’année dernière, était de 150 milliards de dollars. « En mai 2009, vous aviez avancé un plan d’action de 150 milliards de dollars pour l’ensemble des programmes d’investissement publics (…) Aujourd’hui, changement de cap, vous proposez, toujours pour ce même plan, un volume de 280 milliards de dollars », souligne le député dans sa question dont nous détenons une copie. M. Derguini demande à M. Ouyahia de rendre publique l’intégralité des sources de financement de ce plan. Une telle clarification est d’autant plus nécessaire que « deux ministres se sont contredits publiquement sur l’opportunité et les possibilités de rapatriement des dépôts de fonds effectués à l’étranger », précise le député, qui exige également de savoir quelles sont les incidences de ce plan sur les agrégats macroéconomiques. M. Derguini précise que cette décision a été prise en dehors du cadre de l’Exécutif, estimant que « cela semble relever de l’improvisation ». M. Derguini rappelle que A.

      Ouyahia avait indiqué que « l’inscription et la réalisation des projets, notamment les plus importants, obéiront à des études détaillées, dans le cadre d’un nouveau décret régissant la gestion des programmes de développement ». L’objectif d’une telle procédure, fait remarquer M. Derguini, aurait été de réduire les taux de réévaluation qui, dans bien des cas, atteignent des seuils intolérables. Mais voilà tout le contraire. Aucun décret n’a vu le jour et aucun nouveau projet n’a été annoncé. A quoi serviront ces 130 milliards de dollars ? Pour le député, cette nouvelle perspective est pour le moins surprenante. L’opacité a toujours entouré de tels plans à coup de milliards de dollars. M. Derguini demande dans ce sillage le bilan des deux précédents plans quinquennaux. Le premier (1999-2004) avait été doté de 150 milliards de dollars, alors que le deuxième (2004-2009) a coûté la bagatelle de 200 milliards de dollars. Mais le gouvernement n’a présenté aucun bilan et n’a jamais rendu compte à personne, ni à l’Assemblée populaire nationale ni au peuple. « Concernant les deux premiers plans, l’un de 150 milliards de dollars et le suivant de 200 milliards de dollars, vous n’avez présenté aucun bilan, mises à part des informations vagues se rapportant à un hypothétique taux de croissance du PIB hors hydrocarbures de 4%, relevé par la suite à 6% sans justification », précise encore M. Derguini dans sa question à Ahmed Ouyahia.

    • Les réponses de l’Algérie au Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels qualifiées de « squelette sans chair »

       

      El Watan, 7 mai 2010

       

      Le rapport périodique de l’Algérie relatif à la mise en œuvre du Pacte des Nations unies sur les Droits économiques, sociaux et culturels (les DESC) a été examiné mercredi et hier, jeudi, par le Comité du même nom au Palais Wilson, à Genève, en Suisse.

       

      Une délégation d’une dizaine de hauts fonctionnaires, avec à sa tête Driss El Djazaïry, représentant permanent de l’Algérie auprès des organisations internationales à Genève, a présenté le rapport du gouvernement algérien et a répondu aux questions et remarques, souvent très critiques, des experts indépendants du comité onusien. Ainsi, le membre colombien, Alvaro Tirado Mejia, s’est étonné du maintien de l’état d’urgence en Algérie depuis 1992, soulignant qu’une urgence qui dure depuis 18 ans n’en est pas une. M. Pillay, de l’île Maurice, a souligné quant à lui l’importance de la corruption et a demandé des explications sur l’absence de mise en place de l’organe de lutte contre la corruption pourtant prévu par la loi de février 2006. Un expert jordanien a qualifié, pour sa part, le rapport de l’Algérie de « squelette sans chair », soulignant ainsi l’absence d’informations détaillées malgré les statistiques fournies.

       

      La seule fausse note, lors de la première journée du côté du comité, aura été l’intervention de l’expert chinois qui a insisté sur les qualités rédactionnelles des auteurs du rapport qu’il a trouvé « agréable » à lire ! Pour ce qui est de la chair sur le squelette, les membres du comité ont dû rester sur leur faim. Il en a été de même pour l’assistance parmi laquelle des représentants de la LADDH et du Collectif de familles de disparus en Algérie (CFDA), deux organisations qui avaient soumis un rapport alternatif co-signé par la FIDH et disponible sur le site web du comité, intitulé « La mal-vie : rapport sur la situation des droits économiques, sociaux et culturels en Algérie », rendu public le 4 avril dernier. « Les réponses gouvernementales ne pouvaient être différentes à moins de remettre en cause la langue de bois du gouvernement qui veut se cacher derrière l’arbre d’indicateurs macroéconomiques trompeurs », a commenté un expert d’une ONG algérienne présent à Genève. Les observations finales du Comité sur le respect par l’Algérie de ses obligations en matière de DESC sont attendues dans les prochaines semaines.

       

      Par Kahina Aït-Aoudia

    • Les entreprises publiques se retirent de l’organisation FCE - gouvernement : la fin d’une alliance ?

       

       

       

      Les entreprises publiques se retirent de l’organisation

      FCE - gouvernement : la fin d’une alliance ?

       

      El Watan, 6 mai 2010

       

      Les accusations proférées à l’endroit du FCE semblent dures dans la mesure où les autorités feignent d’oublier que Réda Hamiani n’a pas hésité à défendre le gouvernement lorsqu’il avait subi d’intenses tirs groupés d’opérateurs nationaux et étrangers à l’occasion de la LFC 2009.

       

      Près d’une trentaine de représentants d’entreprises publiques ont décidé, au début de la semaine, de claquer la porte du Forum des chefs d’entreprises (FCE), un club de patrons présidé par Réda Hamiani. La cause ? Les managers de ces sociétés d’Etat reprochent à la direction du FCE de prendre des décisions de manière « unilatérale » et « d’entretenir une certaine discrimination entre les entreprises privées et publiques ». Toutefois, le grief le plus important retenu à l’encontre du FCE a un lien étroit avec les récentes salves de critiques adressées par M. Hamiani au gouvernement après l’entrée en vigueur, le 10 mars dernier, d’un décret exécutif fixant les modalités de suivi des importations en franchise de droits de douane. Décret qui, rappelle-t-on, avait suscité la grogne des opérateurs économiques.

       

      En réaction à cette mesure qualifiée d’« incongrue » et de « mortelle » par la majorité des opérateurs économiques, le FCE – qui s’était d’ailleurs dit « assailli par des appels de détresse lancés par des chefs d’entreprise » – n’avait alors pas hésité à appeler de manière véhémente les autorités à geler les dispositions dudit décret et à mettre en place un instrument de suivi des importations « à travers des procédures beaucoup plus simples ». Quelques jours seulement après cette première attaque frontale, le patron du FCE est revenu à la charge en se disant « non concerné » par l’accord conclu la semaine dernière par le gouvernement avec l’UGTA portant sur les augmentations des salaires. Il n’en fallait sans doute pas plus pour susciter l’ire des autorités qui avaient pris, jusque-là, l’habitude de traiter avec un FCE docile à souhait. A ce propos, la décision des managers des entreprises publiques de quitter le « Forum » sonne plus qu’un message d’avertissement.

       

      Le retrait du FCE de grandes sociétés publiques, comme Air Algérie, Saidal ou la SNVI, marque indubitablement une rupture entre l’association dirigée par Réda Hamiani et les autorités. Connu pour la grande proximité qu’il entretient avec la présidence de la République, le PDG d’Air Algérie, Wahid Bouabdallah, a, d’ailleurs, très bien traduit, hier, dans une déclaration au quotidien Liberté, l’état d’esprit dans lequel sont actuellement les autorités lorsqu’il a notamment reproché au FCE ses « critiques acerbes contre la politique économique de l’Etat » et exprimé son refus catégorique de servir de « faire-valoir ». Les accusations proférées à l’endroit du FCE peuvent paraître un peu dures dans la mesure où les autorités semblent oublier un peu trop vite que Réda Hamiani n’avait pas hésité, l’été dernier, à défendre le gouvernement au moment où celui-ci avait subi d’intenses tirs groupés d’opérateurs nationaux et étrangers après la promulgation de la fameuse LFC 2009. Il y a lieu de rappeler, en outre, que le patron du FCE a vait fait, quelques semaines auparavant, un profond travail de lobbying afin de convaincre les milieux économiques privés de voter Bouteflika lors de l’élection présidentielle d’avril 2009.

       

      Face, il faut le dire, à cette situation de crise inédite, s’offrent aux dirigeants du FCE deux choix possibles : ou ils acceptent de « rentrer dans les rangs » et de continuer à servir uniquement de simples soutiens critiques au gouvernement, ou bien alors ils décident de s’autonomiser par rapport au Pouvoir et de s’assumer en tant que syndicat de patrons d’entreprises privées. A en croire les propos de Réda Hamiani dans El Watan (lire l’entretien ci-contre), il semble bien que le FCE ait opté pour le second choix. Mais il ne faut, cependant, pas se tromper. Il ne s’agit là que d’une déclaration qui engage la personne de Réda Hamiani et lui seul. Pour valider cette option, le président du FCE est légalement obligé de requérir l’aval de l’assemblée générale de son association. Autant dire que l’exercice n’est pas gagné d’avance pour Réda Hamiani lorsque l’on sait qu’au moins la moitié de la composante du Forum est constituée d’opérateurs privés complètement acquis à la politique du président Bouteflika.

       

      A ce propos, il n’est pas inutile de rappeler que les membres du FCE ont été les principaux bailleurs de fonds du candidat Bouteflika lors des présidentielles de 2004 et de 2009. Si le départ aussi inattendu que massif des opérateurs publics a pour effet immédiat de fragiliser considérablement le FCE (les sociétés publiques représentent le gros de son chiffre d’affaires), il n’est pas impossible de voir également les velléités de M. Hamiani et son entourage d’adopter une ligne dure vis-à-vis des autorités déboucher sur une atomisation du Forum. Si un tel scénario venait à se produire, il est bien évident que tout le monde sera perdant. Y compris les autorités.

       

      Par Zine Cherfaoui

       

      Le Forum en quelques chiffres

       

      Créé en octobre 2000, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), la plus importante organisation patronale en Algérie, a contribué, de l’avis de beaucoup d’observateurs, aux efforts de réflexion et de proposition dont le but essentiel est de promouvoir les intérêts de l’entreprise algérienne et d’élargir son marché.

       

      De par ses statuts actuels, le FCE est une association et non un syndicat. Et n’a pas pour vocation de s’engager dans un processus de négociations sociales. C’est d’ailleurs la ligne conductrice de cette association. Le Forum compte quelque 500 entreprises de droit algérien exerçant dans une dizaine de branches d’activité économique. Les principaux secteurs couverts sont notamment ceux des industries agroalimentaires, des matériaux de construction, des industries électriques et électroniques, du bois, des travaux publics et la construction ainsi que la grande distribution. Cette organisation patronale a réalisé un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros, représentant quelque 180 000 postes d’emploi.

       

      Au tout début de ses activités, le FCE regroupait des entreprises privées de grande envergure, telles que Bya Electronic, Cevital, ETRHB Haddad, etc. Plusieurs autres entreprises publiques et étrangères de droit algérien se sont jointes à ce conglomérat, en lui procurant plus d’ancrage et de force de frappe. Depuis mercredi dernier, une quinzaine d’entreprises publiques, dont Air Algérie, SNVI, Saidal, Socothyd, Groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec), l’entreprise de distribution de produits chimiques (Diprochim), Agenor, Onab, ont quitté le FCE à la surprise générale. La raison du retrait serait liée aux reproches formulés par Réda Hamiani à l’encontre de la nouvelle politique économique du gouvernement.

       

      Par H. L.

    • Démission ?

      Démission ?

       

      El Watan, 5 mai 2010

       

      En parcourant la biographie de Nouredine Cherouati, le nouveau PDG de Sonatrach, on apprend qu’en 2001 il a été chassé de son poste de secrétaire général du ministère de l’Energie par son ministre de l’époque, qui n’est autre que Chakib Khelil qui, de plus, l’a privé de tous les avantages liés à ce poste. On peut déduire logiquement que c’est une cinglante gifle qui vient d’être assénée au ministre, désavoué pour son attitude d’il y a dix ans et sommé, aujourd’hui, de par sa fonction, de travailler étroitement avec Nouredine Cherouati. Il ne reste plus à Chakib Khelil qu’à remettre sa démission s’il ne veut pas sacrifier sa dignité à son poste et s’il veut se garder de se mettre à la même table que son « ancienne victime ».

       

      Au demeurant, le nouveau patron de Sonatrach, assure-t-on, ne serait pas homme à se contenter d’un rôle de figurant. C’est peut-être pour pousser le ministre à la démission que le choix a été porté, en haut lieu, sur Nouredine Cherouati, avec la réserve près que le président de la République n’aime pas les démissions de responsables qu’il a lui-même désignés. Mais dans le cas de Sonatrach, la mère nourricière de l’Algérie, le chef de l’Etat n’est pas le seul maître de la décision, d’autres sphères du pouvoir, notamment le DRS, ont leur mot à dire.

       

      Chakib Khelil, toutefois, a constamment échappé aux scandales. La loi qu’il avait réussie à faire adopter sur les hydrocarbures en 2004 a été revue de fond en comble in extremis, car elle visait tout simplement le bradage des ressources du sous-sol du pays. En outre, le ministre n’a pas prévenu les actes de corruption ayant lourdement affecté son secteur, notamment la maison mère. Il s’est évertué en revanche à se dédouaner de toute responsabilité dans les affaires portées devant la justice. Last but not least, il n’a pas anticipé, en dix ans de règne absolu sur le secteur des hydrocarbures, le renversement du marché mondial du gaz dont les prix à l’exportation, en chute libre aujourd’hui, sont susceptibles à l’avenir de porter un grave coup aux entrées financières extérieures du pays. Il y a eu absence d’une politique d’amortissement des chocs comme d’une stratégie agressive de substitution par les énergies renouvelables. Plus prévenants, beaucoup d’autres pays ont réussi à passer le cap et envisagent l’avenir avec sérénité.

       

      Au-delà de son coût financier intolérable, la dernière rencontre internationale d’Oran sur le GNL a mis en relief l’illusion d’un front mondial du gaz et démontré que seule la bonne gouvernance interne est payante. Serait-ce l’acte final de Chakib Khelil ?

       

      Par Ali Bahmane

    • Le CNAPEST interpelle le président de la République Le syndicat dénonce pour la énième fois les entraves aux libertés syndicales

       

       

       

      Par : DJAZIA SAFTA, Liberté, 6 mai 2010

       

      Au moment où le monde célèbre la Journée des travailleurs, le Conseil national autonome des professeurs du secondaire et technique (Cnapest) interpelle le président de la République. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République et rendue publique hier, le syndicat transmet sa détresse au premier magistrat du pays. Dans sa lettre, le syndicat rappelle les efforts consentis par le Président pour une meilleure école et de meilleures conditions de travail pour les professeurs.

      Dans leur écrit, les syndicalistes dénoncent avec force les agissements de la tutelle et l’entrave de la lutte syndicale. Le Cnapest a soulevé le fait qu’au lieu que le gouvernement ouvre des négociations directes avec les représentants des enseignants, il n’a pas trouvé mieux que de recourir à la répression. “Dans un premier temps, le gouvernement a opté pour les tribunaux afin de torpiller notre mouvement de grève”.

      C’est devenu, malheureusement, le modèle de gouvernance et de gestion des crises par excellence chaque fois que nous nous mobilisons pour revendiquer nos droits dont le gouvernement reconnaît, de surcroît, la légitimité. Dans un second temps, l’installation d’un conseil spécial qui s’apparente, le moins que l’on puisse dire, à un conseil de guerre, chargé de réprimer et de combattre l’éducateur algérien, coupable d’avoir osé revendiquer ses droits socioprofessionnels.

      Et pour finir, avec trois commissions associant les décideurs des secteurs de l’Éducation, de la Fonction publique, de l’Intérieur et de la Justice pour procéder à la radiation des enseignants grévistes, à l’interdiction pure et simple de toute activité syndicale dans les établissements scolaires, renforcée par la mobilisation et l’instrumentalisation de quelques associations et partis politiques etc. c’est une violation de notre dignité et une manifestation flagrante du mépris à l’égard de la communauté d’enseignants”, a rappelé le syndicat. Par ailleurs, les syndicalistes sollicitent l’intervention du Président pour un dénouement de la situation. “Votre Excellence, le corps pédagogique est dans un besoin pressant de votre intervention qui permettrait d’opérer le changement tant attendu par la famille de l’éducation à travers des mesures urgentes et effectives”, concluent les syndicalistes du Cnapest.

    • c'est comme l'algerie ou prison algerienne =alcatraz

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      Cette phrase tirée du film « Mur » de Simone Bitton, souligne le paradoxe qui caractérise cette région du monde où les hommes se déchirent pour une terre  à laquelle ils sont attachés viscéralement. Sur cette terre trois fois sainte, trois fois sacrée, un mur a été érigé à partir de 2002, afin de mettre fin aux attentats terroristes palestiniens, selon la version officielle.

      Un mur ou plutôt un monstre, qui enferme les gens, qui « change même la couleur de la lumière », qui efface brutalement, du jour au lendemain, l'autre bout de la rue, l'horizon, le soleil.

      Un mur, ou plutôt « une falaise de béton » de 9 mètres de hauteur, composé d'éléments larges de 1,40 mètre, épais de 40 cm, ajustés les uns aux autre.

      Pour les Palestiniens, un mur d'annexion. Pour les organisations israéliennes hostiles au projet, une barrière de séparation. Pour d'autres, un mur d'apartheid. Derrière les contorsions sémantiques, une réalité difficile à camoufler. Le mur suit un tracé particulier, qui n'a rien à voir avec la ligne verte qui sépare depuis 1949 l'Etat d'Israël de l'actuelle Cisjordanie. Un mur donc, qui redessine des frontières, arbitrairement.

      Dans son livre, Un Mur en Palestine, résultat d'un travail fouillé et très documenté, René Backman, rédacteur en chef au Nouvel Observateur, nous livre une enquête doublée d'une analyse sans complaisance, sur la genèse du mur. Il remonte aux origines de la décision, en 2002, d'ériger une barrière de protection, décortique les motivations et les ressorts complexes de cette mécanique politico-militaire qui consiste en réalité à annexer de fait de nouveaux territoires et rendre pour longtemps impossible la perspective d'un Etat palestinien.

      René Backman a consacré un livre à cette entreprise, « parce que, dit-il, comme nombre de mes amis israéliens et palestiniens, j'ai cru à la paix au moment de la signature des accords d'Oslo et j'ai été témoin, avec eux, du naufrage du processus de paix, parce que je n'arrive pas à croire que ce que le monde entier a vu s'écrouler hier avec joie, à Berlin, puisse être une solution, demain à Jérusalem ».

      Pour mener à bien leur entreprise, les Israéliens ont ravagé et détruit des jardins, arraché des arbres fruitiers, qui étaient souvent la seule source de revenus des paysans palestiniens. La construction de ce mur complique considérablement leur vie et rend très difficile le moindre déplacement. Tout le monde a en mémoire ces images de Palestiniens, jeunes et vieux, se hissant sur des parties de la barrière, écartant les barbelés, parfois avec un bébé aux bras, pour rentrer chez eux ou se rendre à leur travail. Le mur les a coupés de la possibilité de travailler, mais aussi de l'aide médicale d'urgence. Dans les villages palestiniens, pas d'hôpital, pas de maternité, pas de bloc chirurgical. En cas de problème, il faut prendre contact avec les autorités israéliennes, obtenir les autorisations nécessaires pour franchir les check points et transporter le patient en contournant Jérusalem, ce qui peut prendre des heures...

      Le mur a pourtant été déclaré illégal : l'Assemblée Générale des Nations Unies a voté une résolution dans ce sens, en juillet 2004. Mais le Conseil de Sécurité de l'ONU s’est bien gardé d’adopter une résolution contraignante.  Façon de dire, si besoin est, qu'Israël peut continuer à ignorer le droit international en toute impunité.
      Un mur illégal. Pour l'auteur, il s'agit bel et bien d'un barrage contre la paix.

      KELTOUM STAALI

      René BACKMAN 
      Un mur en Palestine
      (Gallimard/Folio actuel, 2009, 330 p.)

    • Le bras de fer Présidence-DRS se durcit autour des affaires Boudiaf et Saïdi

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      Des sources proches de la présidence de la République font état de  nouveaux rebondissements dans le duel qui opposerait les services secrets algériens (DRS) à la présidence de la République, dans l’affaire de la commission d’enquête installée par Bouteflika, et chargée de faire la lumière sur l’assassinat du président Boudiaf et du général Fodil Saidi.

      La première vraie confrontation entre les deux institutions vient d’avoir lieu à la fin de la semaine passée. Deux juges civils de la commission d’enquête se sont présentés  au siège de la DCE (Direction du contre espionnage) sis à Hydra pour les besoins de l’investigation, mais ils se sont vus interdire l’accès du bâtiment par le patron du contre espionnage sous prétexte que ces deux magistrats ne bénéficiaient des « habilitations de première catégorie ». Autrement dit, le patron du DRS n’est pas prêt à jeter ces agents en pâture, encore moins à lever le secret sur les activités de ces cadres et de son département et la tâche s’annonce rude pour Bouteflika.

      Par ailleurs, le procureur militaire vient  cette semaine de délivrer trois convocations aux noms de trois  agents du contre espionnage, cités dans le dossier de l’assassinat du général Saidi Fodil. Les trois concernés, Benseloune Hassane, Chaibiya Mohamed et Moufni Redouane, ont un mois pour se présenter devant le procureur militaire de la première région militaire. Aucune disposition particulière n’a été encore prise par la direction de la justice militaire concernant les agents Bensaif Yazid, Benloucif Badis, Kadri Abderezak, Benloucif Hakim,  Ouanzi Hadj Ali, Bousaha Abdelmadjid, Bouseda Mohamed , du contre espionnage.

      On apprend qu’une nouvelle liste d’anciens responsables et agents du SSP (Service de la sécurité présidentielle) et du service A.I (Action du contre espionnage) vient d’être versée dans les dossiers de l’enquête, et dans laquelle on retrouve l’ancien patron du GIS  Boulouiza Nassredine dit Hammou, le commandant Yacine  et  des agents de protection Ait Ouali Mounir , Habchi Nacer,  Omrani Brahim, Messloub Karim appartenant  au SSP. 
      En outre, une nouvelle piste a été ouverte par la commission : l’existence d’une probable unité secrète au sein du département du renseignement et de la sécurité et qui regrouperait des agents d’élite triés sur le volet, l’unité en question serait le bras séculier du DRS depuis le début des années 90, elle aurait échappé depuis sa création au contrôle du ministère de la défense nationale car couverte par le secret défense. La présidence a exprimé des interrogations et des inquiétudes quant l’appartenance des  agents mis en cause dans l’affaire  Boudiaf et Saidi a cet organisme secret.

      Aissat N.

    • Polémique en présence d’ambassadeurs européens : Si Affif censure des députés RCD




      En organisant, jeudi dernier, une rencontre-débat sur « Les relations entre l’Algérie et l’Union européenne » qui se voulait, comme il l’a affirmé, « un espace de libre débat », l’élu du FLN défraye la chronique en transformant la conférence en « un espace de débat orienté ». Pis encore, M. Si Affif s’érige en « censeur ». Et la censure est dirigée contre les députés du RCD qui sont parmi les rares élus à faire de l’opposition dans l’Assemblée dominée par « la pensée unique ».

      Comment ? M. Si Affif, qui présidait la conférence, n’a pas apprécié les interventions des députés du RCD qui ont posé, devant l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Gabriel Busquets (dont le pays assure la présidence de l’UE) et l’ambassadrice de l’Union européenne en Algérie, Laura Baeza, des questions sur les droits de l’homme et le rapport du régime algérien avec les Occidentaux. Le premier à avoir pris la parole a été Mohamed Khendak. Après avoir relevé l’énigmatique quota de 19 députés réservé au RCD et la consécration de la présidence à vie à travers l’amendement de la Constitution, M. Khendak revient sur le blocage de l’aide du PNUD accordée à la wilaya de Tizi Ouzou. Le tout pour démontrer aux représentants de l’UE la vraie nature du régime avec qui ils entretiennent des relations. Cette première intervention n’est pas du goût du député FLN, qui tente une première mise en garde sous forme d’un commentaire sur l’intervention de M. Khendak. Il demande à l’assistance de ne pas sortir du sujet. Il est aidé dans sa tentative par le député RND, Sedik Chihab. Ignorant même la provenance de l’aide financière dont parle son collègue du RCD, M. Chihab s’est senti obligé d’intervenir pour « dénoncer une ingérence étrangère ». « Mon ami Khendak m’a mis la puce à l’oreille.

      L’aide financière de l’Union européenne (« du PNUD », lui corrige le député du RCD) est une ingérence dans les affaires internes du pays », lance-t-il. Les débats se poursuivent. Les intervenants parlent de tout, sauf du sujet, qui est la relation entre l’Algérie et l’UE. Beaucoup de questions relatives à l’Accord d’association, à la circulation des personnes et à l’UPM pouvaient constituer des sujets importants à débattre par les députés, qui se sont focalisés uniquement sur la question du Proche-Orient et le conflit du Sahara occidental. Là, Si Affif ne bronche pas. Mais quand le tour de Hakim Saheb (député RCD) arrive, il réagit vivement, sortant de ses gonds sous les regards médusés des invités. Alors que M. Saheb parle « des entraves à la constitution de groupements régionaux, telles que la fermeture des frontières algéro-marocaines », M. Si Affif intervient pour lui couper la parole. « Vous êtes déjà cinq députés du RCD à intervenir. On a compris le manège. Vous êtes directement en contact avec les ambassadeurs », lance-t-il. La censure a concerné même le chef du groupe parlementaire du RCD, Boubekeur Derguini, qui n’a même pas eu l’occasion de parler. Drôle de libre débat !



      Par Madjid Makedhi

    • khadra critique'sur son livre on accuse de plagiat

      Camus était un grand écrivain français, il écrivait en français sa langue maternelle, il pensait en français d'Algérie, colonisateur, donc, il n'avait pas à écrire sur les arabes ou les berbères, ça ne l'intéressait pas outre mesure. Mais il n'a jamais plagié personne. Il n'a laissé à Khadra ni la possibilité d'écrire sur l'arabe, ni celle de le plagier car cela aurait fait scandale et YH le sait. Mais copier (plagier) un auteur algérien moins connu que lui, YK n'a pas hésité un seul instant, avec ce toupet qu'on lui connaît, celui de quémander un prix littéraire aux français pour son livre CE QUE LE JOUR DOIT A LA NUIT, qu'il a littéralement copié de l'ouvrage de Youcef ris paru 4 années auparavant LES AMANTS DEPADOVANI, et pour lequel la pleureuse Khadra a reçu le prix de la télévision française. J'aurais aimé qu'on le questionne sur ce plagiat lors de son passage chez Ruquier, mais il semblerait qu'il avait émis une condition à sa participation à cette émission: "NE ME PARLEZ PAS DE CETTE HISTOIRE DE PLAGIAT SINON JE NE VIENS PAS". Zemmour et consorts n'en ont pas parlé en effet, et ce n'est pas faute de ne pas connaître le sujet, puisque le forum de france télévision a ouvert ses pages à ce propos, et les témoignages (surtout de désapprobation) en sont légion. Alors Camus peut dormir tranquille das sa tombe, YK ne le tourmentera nullement par ses reproches de n'avoir pas mis en exergue l'Arabe dans ses livres, YK s'en charge, et de quelle façon! Mais Youcef Dris lui, doit s'en méfier, car ses futures livres, s'il n'est pas dégoûté d'écrire, doivent être plus protégés de ce Khadra qui se dit le meilleur écrivain algérien. Dormez en paix Kateb Yacine, Mamerie, Ferraoun, Mimouni, ce YK ne peut vous atteindre.