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abstention

  • tous les partis contestent la fraude massive du FLN ET RND

     

    Législatives : Mohand Said conteste la victoire du FLN

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    Lors d’une conférence de presse qu’il a organisé aujourd’hui, dimanche, au siège son parti à Alger, le président Parti de la Liberté et de la Justice a fortement contesté les résultats du dernier scrutin, et particulièrement «la victoire» du FLN.

    Mohand Said dont le parti ne sera pas représenté dans la nouvelle formation parlementaire  met en doute le faite que le FLN a  réussi à rafler  220 sièges en dépit de  la crise qu’il traverse actuellement.  «Le FLN est divisé au moins en trois courants. Il est inadmissible qu’il puisse avoir un tel résultat dans de pareilles conditions », estime Mohand Said devant un parterre de journalistes.  «Une situation qui contraste étrangement avec le discours de son secrétaire général si sûr de lui-même au point de promettre en pleine campagne, une surprise», ajout-t-il plus loin.

    Le PLJ attire l’attention sur le taux élevé des bulletins nuls qui augmente de plus de 80% par rapport à 2007 (il passe de 961000 à 1668000). « Il s’agit d’un message fort adressé par une partie des électeurs au pouvoir et aux partis politiques », estime le président du parti.

    Pour Mohand Said  alors qu’ils s’attendaient à avoir un meilleur avenir, les citoyens ont été déçus par les résultats du scrutin et se sont plus éloignés de la vie politique. «Je crains qu’il y ait des répliques sur l’avenir du pays », dit-il.

    Le président du PLJ refuse par ailleurs de qualifier d'echec le fait que son parti n'ait obtenu aucun siège lors des législatives du 10 mai.

    «Nous n’avons pas échoué. Nous nous sommes présentés aux législatives mais surtout pour la construction du parti" a-t-il argumenté.

    « La division des sièges de cette façon nous a emmené à réfléchir sur la possibilité de quitter la scène politique », reconnaît Mohand Said en faisant allusion de la "victoire" du FLN. Et de préciser que «toutes les alternatives sont possibles, parmi lesquelles se retirer de la scène politique où se regrouper avec d’autres formations politiques ».

    La porte-parole du Parti des Travailleurs, Louiza Hanoune, avait appelé samedi les partis à constituer en front commun. Le bureau national du PLJ est convoqué pour une réunion extraordinaire jeudi prochain afin d’étudier l’intérêt de poursuivre ou non l’activité politique partisane dans l’état des données actuelles.

    Le PLJ, affirme son président, était certain d’avoir des sièges notamment dans les wilayas de M’sila, Sétif et El Oued.  Interrogé sur le nombre exact de siège qui aurait été enlevé à son parti, Mohand Said répond « nous sommes entrain d’étudier les PV pour le savoir ».
     

    Mina Adel
  • Eseque l'oeil comptabilise abstention!!!!

    L’œil de Bruxelles

    Par : Azzeddine Bensouiah

    L’Union européenne a répondu favorablement à la demande de l’Algérie, en envoyant des observateurs pour les élections législatives.
    Huit “éclaireurs”, dépêchés par Bruxelles, sont déjà à pied d’œuvre depuis vendredi et vont préparer le terrain à la mission d’observation qui devrait comprendre, en tout, 120 personnes.
    Cette mission exploratrice devrait décortiquer la presse, la campagne électorale, le temps de passage des candidats dans les médias lourds, les textes législatifs régissant cette élection. Bref, tout ce qui pourrait l’aider à mieux préparer le travail des autres équipes d’observateurs devant arriver au début de la campagne électorale.
    Une première ! D’habitude, les observateurs conviés aux scrutins précédents se contentaient d’assister aux opérations de vote, généralement, dans les grandes villes et souvent triés parmi les soutiens du régime en place.
    Cette fois-ci, les choses sont différentes. Lors de ses multiples discours de circonstance, le président de la République a martelé que les élections de mai prochain seraient transparentes et que toutes les garanties du respect du libre choix des électeurs avaient été données.
    En acceptant de prendre part à la mission d’observation de ce scrutin, l’Union européenne ne compte, certainement, pas apporter une quelconque caution au pouvoir. Cette présence pourrait s’avérer une arme à double tranchant.
    Bruxelles, très à cheval en matière de principes démocratiques et de réformes politiques, a gardé, jusque-là une attitude fort positive vis-à-vis des réformes politiques annoncées par Alger, tout en affirmant qu’elle suivait de près l’évolution des choses sur le terrain.
    Et c’est dans ce sens que sa forte implication dans le scrutin de mai prochain est perçue comme un gage sérieux de sa part en direction des responsables algériens : des réformes politiques, c’est bon, encore faut-il que le peuple algérien en soit convaincu.
    Globalement, l’Union européenne ne veut pas s’immiscer dans “la cuisine algérienne”. Mais elle sera très regardante sur les conditions de préparation et de déroulement du scrutin.
    L’élection de la Constituante en Tunisie, en novembre dernier, devrait servir de leçon. Là, les observateurs du monde entier ont salué les conditions du déroulement du scrutin, peu importe qui en est sorti vainqueur.
    Dans le cas algérien, le véritable enjeu du scrutin reste le taux de participation. En cas de fort taux d’abstention, quelle serait la conclusion des observateurs de l’UE et d’ailleurs ? Toute la crédibilité du scrutin et, par extension, des réformes politiques, dépend de ce paramètre.