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des émirs

  • Arrêtez le braconnage des émirs dans le sud algérien

     

    Chaque année, les émirs du Golfe, font de notre Sahara un terrain de sport. Le malheur est que leur sport favori est la chasse. Pas n'importe laquelle: l'outarde semble-t-il pour les vertus aphrodisiaques de sa chair ou je ne sais quelle partie de son corps, et la gazelle pour ses cornes.

     
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    algerie

    Ces deux espèces sont en voie de disparition ,mais qui peut tirer la sonnette d’alarme.

    Ils débarquent avec leurs armes sophistiquées qui ne laissent aucune chance à ces belles créatures:fusils à lunettes,véhicules tout terrain et sous bonne escorte généreusement offerte par la République.

    Pourtant le braconnage est interdit et il existe des lois de la République protégeant les espèces en voie de disparition ,et l’outarde en fait partie ainsi que la gazelle.

    Les émirs viennent faire les guerres qu’ils n’ont pas faites, chez nous et contre des ceux que nous aimons le plus, nos compagnons de tout temps. Comment peut-on avoir le courage de tirer sur un aussi bel animal que la gazelle, inoffensif.

    Comment peut-on rester insensibles à ces massacres à grande échelle.

    Arezki Maouche

    Signez la pétition ; arrêtez le braconnage des émirs dans le sud algérien

     

  • Les étranges safaris des émirs en Algérie

     

    Par Mélissa Krazem le 21 mars 2012 à 12:30


    Le Sahara algérien est-il devenu le nouvel Eldorado des chasseurs émiratis en mal de sensations fortes ? Avec l’accord des autorités, ceux-ci se livreraient à de joyeuses parties de chasse, visant principalement les gazelles et les outardes houbara (grands oiseaux maladroits et fragiles), dont seraient friands les émirs mais qui demeurent (très accessoirement)protégées par des conventions internationales.

    Pour assouvir leur soif d’aventure, les braconniers semblent privilégier la région située entre El Bayadh et Béchar, dans le sud-ouest de l’Algérie. Partis enquêter sur l’affaire à Ghardaïa, les journalistes du Matin ont recueilli de nombreux témoignages dénonçant les dérives des riches chasseurs. « Les émirs et autres riches des pays arabes viennent par avion spécial avec tout le nécessaire. Une fois arrivés, ils sont escortés par d’impressionnants escadrons de la gendarmerie dans le désert », affirment des locaux.

    D’autres, au service des émirs, fournissent plus de détails sur les pratiques parfois douteuses des participants pendant les safaris. « Ces émirs munis de kalachnikovs, de serviteurs pakistanais et de femmes de jouissance et de toute la logistique nécessaire chassent impunément l’outarde dont ils extraient le cœur et la gazelle pour garder rien que leur tête en guise de trophée ».

    Par le passé, les émirs avaient bien tenté d’imposer le braconnage en Tunisie, acte qui avait provoqué une levée de boucliers de la part des associations de défense des espèces menacées. En Algérie, les autorités semblent se montrer bien plus conciliantes avec les chasseurs. Il n’en demeure pas moins que le pays fait figurer la gazelle et l’outarde dans la liste des 73 espèces protégées par le pays. Espérons qu’argent et sens aigu de la persuasion n’auront pas raison de l’existence de ces races, déjà en voie d’extinction.

     

    Source : Slate Afrique