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  • arnaque au blé ----devise ,pour dilapider l'argent du contribuable

    La facture a augmenté de 14,5% durant le premier semestre 2013

    1,18 milliard de dollars pour l’importation de blé !

    Par : Mohamed-Chérif LACHICHI

    Les statistiques des Douanes algériennes sont claires : la facture alimentaire ne fait que grimper alors que la production nationale semble incapable de satisfaire la demande.

    Les Douanes algériennes viennent d’enregistrer un pic de 14,5% dans la facture des importations de blés durant le premier semestre 2013, par rapport à la même période de l’année dernière. Si l’on en croit les chiffres rendu publics hier par le Cnis, cette facture a augmenté seulement en valeur, passant de 1,03 milliard à 1,18 milliard de dollars US car en volume, les importations ont plutôt stagné à 3,171 millions de tonnes sur la période considérée. D’après les statistiques des douanes, ce sont essentiellement les importations de blé tendre qui alourdissent la facture. Elles ont atteint 868,2 millions de dollars, contre 682,98 millions, à la même période de l’année dernière, en hausse de 27,12%.
    Les quantités ont totalisé 2,411 millions de tonnes, contre 2,358 millions de tonnes, en hausse également de 2,24%. Quant à la facture du blé dur, celle-ci a connu  durant le premier semestre 2013 une baisse tant en valeur (-11%) qu’en quantité (- 7,4%), soit 306,86 millions de dollars (pour 752 720 tonnes), contre 346,270 millions de dollars (pour 813 107 tonnes) à la même période de 2012. On en conclut donc à une hausse importante des cours de blé tendre qu’il va falloir vérifier. Le ministre de l’Agriculture, qui avait longuement insisté sur la fonction “régulation” réhabilitée, selon lui, depuis 2009, devrait demander à cette occasion des explications aux responsables de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), principal importateur de céréales et qui aurait dû, si l’on suit son raisonnement, “anticiper” ladite hausse en faisant, par exemple, des achats en basse saison.
    Benaïssa avait notamment précisé que l’État pouvait intervenir sur le marché et pas seulement par des actions physiques telles que le stockage. Quoi qu'il en soit, il pourrait aussi interpeller aujourd'hui le Conseil interprofessionnel des céréales pour déterminer les mesures arrêtées afin de concrétiser, a minima, les objectifs de sécurité alimentaire et pour intéresser davantage l’amont agricole.
    S’agissant enfin de l’origine des importations de blé tendre, elles ne font aucun doute qu’elles proviennent, bien évidemment, de l’ancienne puissance coloniale, en l’occurrence la France. Et pour cause ! Pour mettre fin à une polémique naissante, le ministre algérien de l’Agriculture a fait valoir que les habitudes alimentaires des Algériens imposent un certain type de blé et que même les équipements, notamment les fours des boulangers algériens, sont conçus exclusivement pour “la baguette française”.
    À cet effet, les cahiers des charges rédigés en 1980 (le dernier amendement date de 1999) favorisent, en Algérie, la fabrication d’un pain à partir d’une farine de blé avec un indice de panification que l’on retrouve, pour ainsi dire, uniquement en France... métropolitaine.
    C’est pourquoi l’Algérie est devenue très vite l’un des principaux marchés captifs des céréaliers français et un débouché presque “naturel” pour des excédents agricoles qu’elle paye, aujourd’hui, au prix fort.

  • drs,corruption c'est eux qui ont légalisé informel et le change de devise

    La corruption en Algérie, ses sources et quelques moyens de s’en défaire

     

    Badreddine BENYOUCEF

    Pour avoir vécu plus de douze années en Algérie et ayant occupé de petits postes de responsabilités, on a touché de très près la question et on espère obtenir de la part du lecteur le crédit d’en parler.

    Que nous dit le Petit Larousse à propos de corruption : Action de corrompre ; état de ce qui est corrompu ; pourrissement !… et il ajoute : infraction de ceux qui trafiquent de leur autorité, ou de ceux qui cherchent à les corrompre…

    Il est donc très intéressant de relever que même ceux qui tentent d’obtenir une faveur quelconque en essayant de corrompre la personne détenant l’autorité, ont la même responsabilité de celui qu’ils ont en face d’eux. Il est très utile de préciser ce point car on a tendance à crucifier la personne qui détient l’autorité et placer en victime celui qui tente d’obtenir une faveur quelconque. Le second est quelque fois plus coupable que le premier. Il tente d’obtenir une faveur quelconque alors qu’il sait parfaitement qu’il n’en a pas le mérite.

     

    D’où provient la corruption ?

    Il suffit juste de poser une question de base :

    Qu’est-ce qui pousse une personne détenant l’autorité à verser dans la corruption ?

    En effet, voilà une personne très bien installée (directeur à quelque niveau que ce soit, chef de service, maire, et j’en passe…) à verser dans une combine qui risque de lui faire perdre ses privilèges et l’envoyer quelque fois en prison… Tout simplement parce que dans la majorité des cas, la personne détenant l’autorité n’est pas à sa place… Elle est arrivée à ce poste par des moyens malhonnêtes. Soit par despotisme, soit par cooptation quelconque soit justement par corruption… Elle sait qu’elle n’est pas à sa place, qu’elle peut à tout instant y être éjectée et elle n’a comme seul objectif que celui d’en profiter au maximum de la situation présente.

    On cite juste un cas vécu. Un conflit agricole avait éclaté en 1988 dans la wilaya de Batna. De part notre petit poste de responsabilité (président des aviculteurs de la wilaya), on a eu à gérer ce conflit qui avait paralysé l’activité. On a eu juste l’idée d’en référer au directeur des services agricoles, je ne le cite pas, il se reconnaîtra. Il venait d’être installé à la tête de la wilaya et la rencontre a été plus que houleuse. Lors de l’entrevue, il s’est avéré que le directeur était un simple technicien de l’agriculture qui connaissait juste le ministre de l’agriculture qui venait également d’être nommé à la tête du ministère !…

    On peut imaginer le cheminement de ce directeur. Lorsque son copain ministre a été installé, il lui téléphone. Il prend rendez-vous et le voilà dans le cabinet ministériel devant son copain-ami. On peut même imaginer la discussion :

    - Bonjour Moh, je suis content de ta nomination. (Forcément, ils se tutoient)

    - Bonjour, Tahar, merci, c’est juste un poste de responsabilité quelconque que je n’ai même pas demandé !…

    Et là, on parle de tout et de rien. Le ministre demande au technicien de lui relater sa situation dans la petite station d’expérimentation où il n’était qu’un simple technicien et voilà que le zouave s’engage :

    - Tu sais Moh, je commence à en avoir marre de ce poste, ça fait tout de même 15 ans que je me tartine les parcelles et je voudrais juste essayer autre chose.

    - Je te comprends mon ami. Il est temps que tu passes à autre chose.

    Et voilà comment notre zouave se retrouve directeur des services agricoles de la 5ème wilaya du pays.

    Et c’est un cas vécu. Si vous voulez les véritables noms des intéressés, on est tout disposés à vous les transmettre.

    Dès lors, comment voulez-vous que ce pseudo directeur exerce convenablement son nouveau métier. Tout d’abord, à la base, vous convenez avec moi qu’il ne peut pas le faire, simplement pour une question de compétence. Ensuite, il va user de tous les artifices pour s’accrocher à son poste dont la sacro-sainte corruption. Ce n’est pas un cas isolé. L’Algérie est truffée de « Tahar » qui occupent des postes qui ne leur reviennent pas.

    Pour notre part, l’affaire s’était terminée en justice (simplement pour avoir soulevé la supercherie) et devant la dissémination quasi automatique de personnes occupantes des postes qui ne leur revenaient pas, on avait fini par nous désister de la nôtre. Le vers était dans le fruit et qu’il ne servait à rien de combattre un fléau désormais ancré dans le tissu économico-social de l’Algérie.

    La gravité de tout cela est assez dramatique pour le pays. Ce directeur dont on parlait, n’avait donc aucune compétence pour émettre des idées novatrices pour développer l’agriculture dans la wilaya de Batna. Il ne pouvait même pas les imaginer dans ses rêves les plus fous. Une simple exécution d’une directive nationale pouvait devenir une montagne insurmontable pour cet infortuné. Il avait sous sa responsabilité de véritables ingénieurs qui connaissaient inévitablement sa situation de copain du ministre et qui s’en délectaient.

    Alors, le passe temps favori de ce pseudo directeur était de « faire semblant » et surtout de chercher tous les moyens légaux et illégaux pour s’enrichir. Il savait qu’il n’était que temporaire à ce poste et qu’il lui fallait en profiter au maximum.

    Et une telle situation se retrouvait un peu partout et à tous les niveaux de responsabilité. Même à des postes internationaux la nomination des algériens est devenue une chasse gardée. Il n’y a qu’à voir les patronymes des algériens désignées à la FAO au PNUD, à l’UNESCO et autres institutions.

    Enfin, le plus grave dans ce maelstrom, c’est que même les personnes qui sont à leurs postes ne croient plus en l’avenir du pays. Ils sont au courant de ce que l’on vient de décrire. Ils savent qu’il suffit d’un peu de connaissance et de moyens pour s’en sortir de n’importe quelle situation. Sinon, comment expliquer que notre khalifa national n’a pas encore été extradé vers le pays « qui le réclame depuis de longues années.»

    Ou sinon comment expliquer le cas de cette dame, receveuse de la Poste dans une commune près d’Annaba, qui file avec des milliards. Que voulait-t-elle de plus cette dame ? Il y a des millions d’algériens, sans doute honnêtes qui rêvent sans doute d’occuper un poste de receveur des postes. Alors, pourquoi cette dame avait-elle décidé un jour de rafler la recette de la poste qu’elle dirigeait. Tout simplement ce manque de confiance dans l’avenir du pays.

    Et les solutions ???

    Tout d’abord, il faut juste dire qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire. Il faut sans doute deux ou trois générations pour se défaire de ce cancer social. Mais, les solutions ne doivent passer que par :

    - l’application stricte de la Loi. Et surtout l’exécution réelle des sanctions qui doivent être aggravées. Par exemple, le maire corrompu qui accorde un marché à milliards à son copain entrepreneur sans passer par un appel d’offres légal, doit goûter, pour de longues années à la prison. Malheureusement, on assiste très souvent à une parodie de procès qui font la fortune de nos avocats et le coupable s’en tire avec simplement une ou deux années de prison.

    Au sujet du laxisme des décisions de justice et de leurs applications, on a goûté à toutes les turpitudes. Un seul exemple pour avoir une petite idée : Lors du procès du scandale de la BADR où des véreux avaient dilapidé des milliards et s’étaient enfuis au Maroc pour enrichir toute une région, on a pu vivre l’impensable. Lors du procès qui s’était déroulé à Cheraga, il y avait eu dans la semaine, un match de football que notre équipe nationale devait disputer à Blida au stade Chaker. Savez-vous ce que les avocats des prévenus avaient demandé à la courageuse présidente du tribunal ? Simplement d’accorder une autorisation de sortie aux larrons afin qu’ils puissent assister au match de football !…

    - la seconde mesure qui semble idoine, c’est de saisir tout simplement les biens mal-acquis et ce quelque soit la couverture que les corrompus ont utilisé pour préserver ces biens. Une villa au nom de l’épouse, juste une enquête qui montrera que l’épouse n’avait aucun moyen pour s’acheter cette villa, on saisi ladite villa. Aussi simple que cela. On pourra même élargir le cercle de connaissance du corrompu et enquêter sur l’enrichissement brutal d’un cousin, d’un copain ou d’un employé du corrompu et « saisir le bien répertorié ». C’est l’une des mesures radicales qui aura un impact certain auprès des candidats à la corruption.

    - Enfin, créer comme on l’entend ici où là un comité central contre la corruption et l’encadrer par des algériens au dessus de tout soupçon. Tout d’abord, on devra prendre des personnes qui se soumettront à l’évaluation de leur patrimoine avant recrutement. Il est même prudent de prendre des personnes d’un certain âge qui « ont déjà fait leurs vies », c’est à dire qu’elles doivent être à l’abri du besoin. Et enfin établir un cahier de charges assez drastique. Au besoin mettre en place une disposition qui les dessaisirait de tous leurs biens s’ils venaient à laisser passer des corrompus entre les gouttes de pluie. Et enfin, placer ce comité de salut public allais-je dire, sous l’autorité exclusive du chef de l’Etat. En quelque sorte, se prévaloir d’hommes incorruptibles et aptes à extraire cette gangrène qui empoisonne le pays.

    Ce sont les seuls moyens qui nous paraissent utiles et aptes à éradiquer ce mal dont les conséquences sont assez dramatiques pour le pays et inhibent dans l’œuf tout effort de développement.

    Badreddine BENYOUCEF, Nîmes France

  • Western Union en perte de vitesse à Oran

     

    Transfert de devises

     

     

     

     

     

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    Les devises sont envoyées depuis l’étranger. Le correspondant établi en Algérie reçoit son argent en dinars et la valeur est déterminée en fonction du cours officiel des devises en vigueur le jour même.

     

    Parce qu’il permet un transfert d’argent rapide, presque instantané, le service «Western Union», assuré par la poste mais aussi par quelques banques, a eu un véritable succès auprès des utilisateurs. Pendant longtemps, les guichets ouverts à cet effet ont été pris d’assaut. C’est grâce à cette rapidité qu’une partie des transferts en devises vers l’Algérie, aussi minime soit-elle, échappe au circuit parallèle informel. «De manière générale, la tendance est à la baisse», confie M. Elagag, directeur d’Algérie Poste qui dispose localement de sept centres dont deux à Oran et les autres à Oued Tlelat, Aïn El Turck, Bousfer, Mers El Hadjadj et Bethioua.

     

    L’équivalent de 120 millions de dinars a été transféré durant le premier semestre de cette année contre 196 millions pour la même période de l’année 2011. Il faut savoir que le correspondant algérien reçoit son argent en dinars et la valeur est déterminée en fonction du cours officiel des devises en vigueur le jour même. La monnaie nationale n’étant pas convertible, l’opération est à sens unique. «En général, c’est un membre de la famille installé à l’étranger qui, en fonction des besoins exprimés, préfère utiliser ce procédé pour gagner du temps», indique-t-on au service monétique de la poste. Un même montant transféré par le biais du marché parallèle ferait gagner au correspondant près de 50% de plus en dinars.

    Passés le ramadhan et l’aïd (périodes de grandes tensions), les guichets sont momentanément vides.  
    La poste a enregistré un transfert de l’équivalent de 34, 9 millions de DA en juillet 2011 alors que la moyenne mensuelle du 1er semestre de la même année est de 32 millions, une