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italie

  • CORRUPTION SONATRACH-ITALIE


    Le «gendarme» de la Bourse américaine va infliger une très forte amende à ENI-Saipem

    Oubliez les affaires de corruption, elles reviennent au galop ! Les Etats-Unis, l’Italie et la Suisse sont très actifs dans l’affaire de corruption entre Sonatrach et le groupe italien ENI-Saipem, scandale qui n’a pas encore tout révélé. Ces pays, les Etats-Unis plus particulièrement, ont entre les mains un redoutable moyen de pression sur le pouvoir algérien, pouvoir concerné, impliqué au premier chef et mis à nu !

    Cotée à Wall Street, la société italienne ENI fait l'objet d'une enquête du Department of Justice américain, les soupçons de corruption entre Sonatrach et ENI sont visiblement confirmés. La Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse, pourrait infliger à l’ENI (et sa filiale Saipem) une amende d’un montant maximum de 1,75 milliard de dollars. Situation paradoxale : la corruption entre Sonatrach et ENI-Saipem va plutôt profiter au Trésor américain, alors que cette amende devrait revenir à l’Etat algérien. Mais il est vrai aussi que le gouvernement algérien et sa «justice» ne se sentent pas concernés. La SEC va négocier avec ENI (cotée à la Bourse de New York) et Saipem, une grosse amende qui ira renflouer les caisses du Trésor américain, amende financée indirectement par l’argent de la corruption entre Sonatrach et ces deux sociétés italiennes ! Outre la justice italienne qui enquête sur ces contrats obtenus par Saipem auprès de Sonatrach, le «gendarme» de la Bourse américaine, The United States Securities and Exchange Commission» (SEC) mène de son côté des investigations sur ces marchés au nom du Foreign Corrupt Practices Act, la loi américaine anti-corruption.
    Rappel sur les premiers résultats de l’enquête italienne
    2011 : année de l’ouverture de l’enquête au niveau du parquet de Milan. L’information judiciaire concerne la filiale de l’ENI Saipem en Algérie, notamment à propos de 8 contrats avec Sonatrach, conclus entre 2007 et 2009. Les premiers résultats de l’enquête portent sur des commissions versées par Saipem à des intermédiaires algériens via la société Pearl Partners Limited, basée à Hong Kong et détenue avant sa liquidation en janvier 2013 par Farid-Nourredine Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. Selon les premières investigations de la justice italienne, ces pots-de-vin ont été versés sur des comptes détenus à la Habib Bank, domiciliée à Zurich, en Suisse, à la filiale de Habib Bank basée à Dubaï, aux Emirats arabes unis ainsi que sur des comptes domiciliés à la Barclays Bank, toujours à Dubaï. Le montant total de ces commissions versées via la société Peal Partners Limited, du moins pour la première partie de l’enquête, est de l’ordre de près de 200 millions d’euros, commissions dont la traçabilité a été identifiée comme suit par la justice italienne — nom du projet et montant de la commission en dollars). Dans le tableau 1 figure la liste des marchés concernés et leur montant en dollars. Dans le tableau 2, liste d’une partie des marchés où il y a eu versement de commissions et le montant de ces commissions à une des sociétés de Farid Bedjaoui. Ces deux fac-similés sont des documents officiels figurant dans le dossier de la justice italienne.
    Tout le monde enquête, sauf... l’Algérie !
    La SEC américaine enquête sur la corruption entre ENI et Sonatrach et va récupérer une forte amende ; Interpol émet un nouveau mandat de recherche international contre Farid Bedjaoui impliqué dans cette affaire ; le parquet de Milan poursuit ses investigations et a même obtenu le gel d’une partie des pots-de-vin placés dans des banques d’Hong Kong et de Singapour (cet argent appartient aux Algériens) ; et la justice suisse collabore pleinement avec ses homologues américaine et italienne dans cette affaire (d’autres pots-de-vin ont été placés dans des banques helvétiques et qui auraient profité à des proches de Bedjaoui). Mais du côté du pouvoir algérien, encore dans l’euphorie d’un 4e mandat usurpé, c’est la douche froide après la réémergence de ce scandale à répétition. Ce pouvoir est l’otage de ces institutions étrangères, ce qui le fragilise encore davantage. Quant à la justice algérienne, elle est aux ordres, et les ordres en vigueur, c’est de ne rien faire.
    Djilali Hadjadj

    Tableau 1
    * Medgaz Project - € 420 000 000
    * LNG GL3Z (Arzew) - € 4 500 000 000
    * Impianto trattamento di GPL (Hassi Messaoud) - € 700 000 000
    * UBTS Project (Hassi Messaoud) - € 1 300 000 000
    * LZ2 (Hassi R’mel-Arzew) - € 500 000
    * Menzel Ledjmet East Field - € 1 800 000 000
    * Ammonia/Urea Arzew EPC -€ 280 000 000
    * Gasdotto GK3 lotto 3 - € 580 000 000

    Tableau 2
    * UBTS Project (Hassi Messaoud) - commissioni a favore di Pearl Partners Ltd € 14 568 155
    * LZ2 (Hassi R’mel-Arzew) - commissioni a favore di Pearl Partners Ltd - € 8 559 000
    * Menzel Ledjmet East - commissioni a favore di Pearl Partners Ltd € 41 381 196
    * Gasdotto GK3 lotto 3 - commissioni a favore di Pearl Partners Ltd € 13 004 730

  • Seif Al Islam ne sera jamais juger peut etre tuer comme sadam et kadafi -pere :trop de secret defense

     

    Tripoli assure avoir assez de preuves pour juger Seif Al Islam

    Tripoli dispose d’assez de preuves pour juger Seif Al Islam en Libye pour «crimes contre l’humanité», ont assuré hier devant la Cour pénale internationale (CPI) les autorités libyennes, qui disputent à la CPI le droit de juger le fils de Mouammar El Gueddafi

    «L’enquête en Libye (sur Seif al-Islam, ndlr) a déjà produit des résultats considérables», a déclaré Philip Sands, avocat de la Libye, lors d’une audience devant la CPI destinée à décider qui de la Cour ou de la Libye jugera le seul fils de Mouammar El Gueddafi à être détenu. «Une grande quantité de preuves constitueront un acte d’accusation identique à celui présenté par le procureur de la CPI», a ajouté l’avocat, affirmant que les autorités libyennes peuvent prouver que Seif Al Islam a ordonné de tirer à balles réelles sur des manifestants lors de la révolte populaire ayant mené à la chute du régime El Gueddafi en 2011.

    Le fils du défunt leader aurait également organisé le recrutement de mercenaires pakistanais dans le but de contrer les rebelles et aurait, lors d’une allocution à la télévision, appelé les forces de sécurité libyennes à faire usage de la violence, selon la même source.
    La CPI et la Libye se disputent le droit de juger Seif Al Islam, 40 ans, et l’ancien chef du renseignement libyen Abdallah Al Senoussi, 63 ans, soupçonnés par la Cour de crimes contre l’humanité.

    Les parties devaient exprimer leurs vues sur le sujet lors de deux journées d’audience, mardi et mercredi (aujourd’hui, ndlr). Les autorités libyennes avaient annoncé en août que Seif Al Islam serait jugé à partir de septembre à Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), où il est détenu depuis son arrestation en novembre 2011, mais le procès avait été reporté sine die
    le 10 septembre par le bureau du procureur général libyen.

     

    Rédaction internationale